le mot de passe ??? Quel mot de passe ???

Dur ? le rôle de préfet ? Lou explosa de rire. En fait, elle ne remplissait pas totalement sa tâche car elle laissait les élèves faire des conneries si ça pouvait leur plaire, du moment qu'ils ne s'ataquaient pas entre eux. Elle se contentait de s'occuper de ceux qui avaient besoin de son aide. Par contre, quand on la croisait, c'est vrai qu'on faisait très attention au fait qu'elle était préfète, et du coup on pensait automatiquement qu'elle était une élève modèle. Complètement faut !

- Nan, ça va, c'est plutôt cool, sauf quand on me prend pour une lèche-cul des profs, ou pour une fayote. C'est le plus dûr, mais à part ça, ça va !

Le feu crépitait dans la cheminée. Lou se concentra sur les flammes. Elles dansaient, semblant la narguer. Elle les laissa envoûter son regard. C'était beau ... Quand soudain, les flammes semblairent former quelque chose. Un visage ...

- Karen ! hurla Lou.

Mais les flammes changèrent, il n'y avait aucun visage, elle avait rêvé ...

HJ : Aïe tous les messages étaient en blanc du coup on voit plus rien >.<

- Aller demander à un prof ? je ne suis pas convaincue. Tu sais, même si je suis persuadée que Mrs O'Hara est super gentille, ça m'étonnerait qu'elle nous donne de la poudre de cheminette.

L'idée de Merlin était un peu farfelue, mais il était tellement gentil de proposer ça. Lou lui sourit :

- Par contre, si tu dis qu'elle a de la poudre de cheminette, j'irais bien voir si elle en a laissé traîné un peu quelque part ...

Lou disparut en courrant, ne laissant pas le temps à Merlin de répondre. Elle revint un quart d'heure plus tard, Merlin était encore là. Elle plongea la main dans la poche de sa robe et souleva la petite poudre pour la lui montrer, qu'elle vit glisser entre ses doigts pour retomber dans la poche.

La salle commune était désespérément vide, et elle jugea le moment propice pour essayer la poudre.

- Désolée, je n'ai pas le temps de te raconter, il n'y a personne, tu voudras bien me prévenir si quelqu'un arrive ?

Lou prit alors la poudre de cheminette, qu'elle lança dans la cheminée, après avoir jeté un regard à la salle commune, désespérément déserte. Les flamme devinrent verte émeraude. elle pencha alors la tête en se tenant par les mains au manteau de la cheminée, et prononça très fort :

- 15, rue de la liberté, Alger en Alérie.

Elle se demanda si elle pouvait aller dans un pays étranger, et eut peur que les flammes ne l'emmènent nulle part, mais au bout de deux secondes qui lui paruret l'éternité, elle sentit la tête lui tourner. c'était comme si on essayait de lui détacher la tête du reste du corps, en la dévissant comme un vulgaire bouchon de liège.

Enfin, elle eut l'impression d'atterrir (comment ça s'écrit, ça ???) et vit apparaître une table, puis des murs, et enfin une porte au fond. Mais personne ...

- Karren ! cria-t-elle.

Tout d'un coup elle se mit à pleurer. C'était comme un rêve ...

Oui Lou pleurait. Comment avait-elle pu espérer arriver à son but si facilement ? C'était trop beau pour être vrai. Elle avait rêvé toute éveillée.

Elle se trouvait (enfin, sa tête se trouvait) dans la salle à manger. Mais elle savait qu'ils ne mangeaient là que le dimanche, ou alors quand il y avait des invités. Lou calacula l'heure qu'il était là-bas, mais non, ce n'était pas l'heure de manger.

Elle n'entendait plus rien du côté de la salle commune. Elle espérait que si quelqu'un arrivait, Merlin aurait la présence d'esprit de la tirer en arrière. Mais elle ne pouvait pas le lui dire puisque, de son côté, il n'entendait probablement rien non plus.

Elle appela encore plusieurs fois, mais personne ne vint. En fait, la maison semblait déserte. La table était poussiéreuse, des arraignées se baladaient au plafond, et elle était sûre qu'il y avait des bêbêtes dans les rideaux. cette pièce qu'elle avait longtemps adoré lui semblait étrangère.

Lou appela une dernière fois, de toutes ses forces, mais comme la maison semblait désespérément vide, elle rentra à la salle commune.

Même sensations qu'à l'allé, en inverse cette fois. C'est à dire qu'elle avit l'impression qu'on essayait de lui revisser la tête. mais elle n'y prêta pas attention. le chagrin qui remplissait son corps prenait toute la place.

Quand elle ressortit, elle s'éffondra sur la première chose qui pouvait la récupérer, Merlin, en l'occurence.

- 'vait 'personne ... sanglota-t-elle.

Oh comme elle se sentait pitoyable à pleurnicher dans la robe de Merlin ! Elle ne voulait pas qu'on la prenne pour une gamine qui chiale pour un rien ! Non, et ça faisait du bien de pleurer ...

HJ: aaaargh tu ne peux pas savoir à quel point ça me tord à l'idée de devoir réduire Lou à cette espèce de boule de chiffon x_X

Lou leva ses yeux vers Merlin. Il étaient rouge, gonflés de larmes. Il était si gentil d'essayer à tout prix de lui trouver une solution ! Mais là, c'était impossible.

- Non, je ne connais pas d'autre adresse. Ils ont toujours vécu ici ! Et là, la maison semblait déserte ! D'habitude, il y a toujours quelqu'un. Même le chat ne m'a pas entendue. Je suis sûre qu'il s'est passé quelque chose. Ils ont dut déménager, mais Karen ne m'a rien dit ...

Elle s'arrêta pour reprendre son souffle, car sa poitrine était secouée de gros saglots qu'elle avait beaucoup de mal à calmer. Autour d'eux, la salle se remplissait peu à peu, comme si tous les Gryffondors avaient décidé de remonter en même temps de la grande salle. Même s'il y avait eu une autre adresse, ils n'auraient pas pu s'y rendre.

- Merci de m'avoir aidé ! Dit-elle en se redressant. J'ai faim, pas toi ?

Il était temps d'aller manger car la Grande Salle risquait de se fermer.

Merlin tenait toujours Lou dans ses bras, aucune solution ne lui venait en tête, elle tenait beaucoup à son ami Karen, cela devait être dure de rester éloigner des ses amis les plus cher, Merlin n'avait pas beaucoup d'ami en dehors de l'école et pour lui c'était l'été que ses amis lui manquait le plus. Merlin réfléchissait ce qui aurait pu se produire pour que Karen quitte sa maison mais beaucoup de chose aurait pu arrivé. Il vit Lou se redresser, elle le remercia de l'avoir aider...

C'est normal !

...et comme pour passer à autre chose elle eu envie d'aller manger, il était vraie qu'avec cette aventure ils n'avaient même pas prit le temps de manger.

Oui allons-y !

Pendant que tout les autres élèves remontaient dans la salle commune, Merlin et Lou passèrent le portrait de la grosse dame et descendirent en direction de la grande salle pour manger...

HJ: ouai ça doit être dure de faire ça à son personnage !

Lou se promis d'essayer de percer ce mystère pendant les vacances d'été. Elle ne pouvait plus rien faire pour le moment, et n'avait plus la tête à ça. Elle était fatiguée, mourrait de faim, et avait à moitié la tête qui tournait. Non, elle ne voulait plus y penser.

- Je lui écrirais cet été, et même, je pourrais m'arrager pour aller là-bas, mais je veux savoir ce qui s'est passé ! Pourquoi ne m'a-t-elle rien dit ? déclara Lou pendant qu'ils descendaient l'escalier. Oh, je suis désole de t'embêter avec mes histoire, j'ai dut gâcher ta soirée ...

Lou n'en finissait pas de se confondre en excuses.

Mais la journée était bientôt terminée, demain serait un autre jour. Oui, demain serait un autre jour.

FIN