¤ Essaye de sortir de sa flemardise ¤

Winfird était assise sur le bord de son lit, un livre ouvert sur ses genoux, la tête posée dans la paume de sa main. Ses yeux lisaient les mots mais ceux-ci glissaient sur son esprit : elle était distraite. En effet elle avait trouvé l’excuse d’allez faire ses devoirs car elle s’ennuyée dans la salle commune, Max et Liline avaient beau être lancés dans une conversation ‘passionnante’, elle ne trouvait pas ça très intéressant, surtout lorsque l’ont vous ignorez …
Elle avait donc feintée cette discussion disant qu’elle allez faire ses devoirs, et elle se retrouvée désormais avec un bouquin sur les genoux, lisant sans comprendre le sens des mots. Elle leva la tête, aucune fenêtre ne donnait sur l’extérieur, évidement … elle était dans un cachot. Impossible donc de savoir quel temps il faisait dehors.
Mais elle n’allait pas rester assise, s’occupant à l’un des loisirs qu’elle aimait le moins…

Prenant son courage à deux mains pour sortir de sa flemmardise passagère, elle referma le livre dans un bruit sec et le laissa sur son lit. Puis dans un long soupir, elle se leva enfin et se dirigea vers l’unique porte du dortoir, attrapant au passage sa cape qu’elle avait accrochée à l’un des pieds de son lit à baldaquin. Elle traversa la salle commune, Liline et Max étaient toujours en grande conversation et ne remarquèrent pas sa présence : tant mieux. Elle ne savait pas pourquoi, mais l’option d’adresser la parole au dénommé Max ne l’enchantée pas tellement.

Elle se trouvait maintenant dans un long couloir, *Bon à droite ou à gauche ?...* Deux options s’offraient à elle, et ne connaisant pas encore suffisamment le château, elle hésita longuement puis finit pas faire confiance à son instinct et choisit la gauche.
Elle marcha un moment dans le couloir sombre regardant au passage plusieurs portraits de sorciers et sorcière aux airs grincheux. *Sûrement à force de rester dans l’obscurité, …* . Enfin, elle se retrouva face à face avec des escaliers, elle les gravit et remarqua qu’elle n’était plus seule, elle avait rejoint un groupe d’élève se dirigeant vers les étages supérieurs. *Je dois être sortit des cachots…*.Elle suivit le groupe un moment avant de choisir un itinéraire différent et après une dizaine de minutes de marche au sein du château, et avait du défaire sa cape à cause de la chaleur qui y régnait, sûrement dût au grand nombre d’élève et professeurs arpentant les couloirs.

Elle se retrouva ensuite dans le hall… *Pas trop tôt !*. Elle remarqua qu’il n’y avait pas foule aux portes pour aller dehors, mais elle continua son chemin. Elle poussa les lourdes portes et se retrouva enfin dehors ! Mais la fraîcheur la surpris et Winfird reboutonna rapidement sa cape, resserra écharpe et gants. Elle laissa échapper un long soupir qui se transforma en un léger nuage de vapeur blanchâtre. Le froid la réveilla immédiatement.
Elle jeta un coup d’œil au parc, plus loin quelques élèves c’était rassemblé, formant un groupe et apparemment avaient l’air de rigoler, mais elle n’eut aucune envie d’aller les rejoindre. D’autres faisaient du patins, aucune envie de se gameller sur la glace, non merci !

C’est alors qu’elle remarque que l’épaisse couche de neige de la veille c’était amincit, et laissé quelques cercles d’herbes verdoyante.

Winfird se dirigeait lentement vers l’allée d’arbres enneigés que lui avait montré Emily la veille, une Gryffondor qui c’était attiré la sympathie de la jeune Serpentard rapidement. Les mains dans les poches regardant les élèves faire du patins à glace guettant celui qui se gamellerait en premier. Elle entendit des pas lointain derrière elle, sûrement un élève qui sortait du château. Mais elle les entendit également se rapprocher de plus en plus vite dans sa direction.
*Pfff, peut jamais rester deux secondes tranquille dans ce château … *
Le (ou la) nouvel arrivant n’avait pas intérré d’être susceptible, car il (ou elle …) devrait supporter la mauvaise humeur de Winfird. C’est alors qu’elle entendit une voix féminine se présenter sûrement à elle, vu qu’elle était la seule élève dans les environs. Sans même prendre la peine de s’arrêter ou de se retourner, elle lui répondit d’une voix impatiente, énervée.

« Enchantée »

Elle ne prit pas non plus la peine de se présenter, après tout, son interlocutrice (elle en était sûre maintenant) ne lui avait pas posé la question, alors cela ne servait à rien de parler inutilement.
Elle continua son chemin sans vérifier que la personne la suivait toujours.