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Réécris le pour une fabuleuse renaissance | ACTE I | libre
Thimoty S. O'Connell 15.04.10 17:59
- Il n’avait plus peur, il ne ressentait même plus l’excitation et la boule au ventre des premières fois, il connaissait trop l’endroit. Planté devant la gargouille, Thimoty enfonça ses mains dans les poches de son jean et observa l’entrée qui venait de s’ouvrir face à lui, son regard perçant planté sur la volée de marches. Il l’emprunta sans un mot, son escorte était partie et la raison de sa présence ici était marquée sur un bout de parchemin, planqué dans le creux de sa main, comme un gosse qui dissimulerait un truc dont il aurait honte. Il était arrivé en haut, dans la pièce circulaire, et son regard avait vite fait le tour : l’endroit était vide. Le bureau des Directeurs ne contenait aucun des trois et il n’y avait du bruit nulle part, le vide complet quoi. Le Serpentard se dirigea vers une chaise et se laissa tomber dessus avant de se balancer en regardant le sol, un soupire s’échappant de ses lèvres. Il connaissait tellement l’endroit par cœur qu’il savait où les Directeurs rangeaient leur réserve de bonbons, et où étaient entreposés les documents importants. L’adolescent sortit lentement la main de sa poche et entrouvrit quelque peu ses doigts, regardant le bout de parchemin froissé.
- - Fais chier… Si j’tombe sur l’fana des balais, il risque encore de me punir de mon droit dans l’équipe… Merde.
Ses doigts se resserrèrent un peu plus sur le parchemin puis il arqua un sourcil, qu’est ce qu’elle avait marquée l’autre vieille en faite ? Il déplia le petit bout et lu rapidement le motif : convoqué dans le bureau des Directeurs pour avoir été trouvé entrain de fricoter avec une élève. Thimoty laissa échapper un ricanement sonore avant de laisser tomber le bout de papier sur le bureau face à lui. Fricoter ? Trop simple, ils étaient presqu’entrain de passer à l’acte dans les toilettes au sixième étage. Malgré tout, il savait que peu importe lequel des trois directeurs allaient lui tomber dessus, il ne pouvait pas cacher plus longtemps le vrai sens du mot ‘fricoter’… Tout le monde le connaissait. Nouveau soupir et l’adolescent relâcha un peu la pression en se balançant à nouveau. Au pire, que risquait-il ? La porte s’ouvrit derrière lui, dans un petit bruit et une silhouette se faufila à l’intérieur du bureau. Sans prendre la peine de demander qui arrivait là, Tim balança un peu sa tête en arrière et regarda de ses grands yeux bleus la personne qui venait d’arriver et, élève, professeur ou directeur, il lui lança d’un ton joyeux :
- Yoh’ !
Dernière édition par Thimoty S. O'Connell le 15.04.10 19:49, édité 1 fois
Thimoty S. O'Connell- Elève de Serpentard
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Re: Réécris le pour une fabuleuse renaissance | ACTE I | libre
Alice V. Flamel 15.04.10 18:03
«« Mais taisez vous ! Oui, je monte. Non, Arthur et Abe ne sont pas là. Oui, je serais sévère. Non. Oui. Dégagez. »
- Tout en douceur. Les femmes sont censées être douces et fragiles, pas Alice. Pas là, avec la vieille qui lui criait dans les oreilles depuis dix minutes. Elle avait presque envie de lui balancer qu’elle savait très bien que cette peau fripée désirait seulement se taper de jeunes élèves et qu’elle en voulait à ceux qui se tapaient des gens à la vue de tous. Bon sang. Qu’elle aille voir Arthur, elle aurait peut-être du succès vu qu’Alice n’en avait pas. Bha quoi, sœur ou pas, Alice était une jolie fille non ? Ah, sœur ça rentre forcément en ligne de compte ? Passons. Un deux trois, trois p’tit chats. Non, une en fait. Lilith sauta de l’armoire sur l’épaule de sa maitresse tandis que celle-ci passait la statue qui menait au bureau, et ouvrait la porte.
« Pour la cinquantième fois, arrêtez d’essayer de sauter des filles n’importe où ! »
- Voix froide. Mais sourire. Au fond, elle l’aimait bien, ce p’tit gars insupportable. C’était un peu elle, en masculin. Puis il était mignon, les garçons mignons, ça marche tout le temps. Elle ne pouvait pas l’engueuler réellement. En allant jusqu’à son bureau, elle lui ébouriffa les cheveux, habitude qu’elle avait prise chaque fois qu’elle avait affaire au Serpentard. Elle s’asseyait sur son bureau, même pas sur la chaise, et croisât les jambes, en remettant un pan de sa robe bleu canard sur ses genoux. Décence, décence. La maigrichonne croisa les bras et secoua la tête.
« Tu as de la chance qu’Arthur ne t’ai pas chopé en premier. Dans le genre méchant, c’est le meilleur. Tu sais que ça fait au moins la dixième fois que tu viens ici pour la même chose ? ‘Fricotage’. Même cette vieille dinde n’est pas assez cruche pour croire que c’est du ‘fricotage’. Vous avez des chambres, et la salle sur demande. Les toilettes, c’est un manque de classe… »
- Alice desserra les jambes et se redressa, pour ensuite tourner le dos à Tim, pour farfouiller sur son bureau, à la recherche d’une plume et d’un papier, histoire de lui donner un simulacre de punition, pour ne pas s’ennuyer avec la dingue qui lui collait des mots à répétition, parce que celle là, elle l’enrageait assez en critiquant ses « robes trop courtes pour être dignes d’une directrice et nianiania ». Bon, certes. Les vieilles et la jeunesse, ça pouvait pas fonctionner.
Alice V. Flamel- Infirmière, Petit Rat de Bibliothèque. Overbookée.
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Re: Réécris le pour une fabuleuse renaissance | ACTE I | libre
Thimoty S. O'Connell 15.04.10 19:43
- La pression retomba automatiquement quand la voix froide mais familière d’Alice retomba dans le bureau. Des trois directeurs, c’était vraiment sur qui Thimoty voulait tomber. Sa remarque, pertinente, arracha un sourire au vert et argent qui arrêta brusquement les balancements de sa chaise et laissa les pieds retomber dans un bruit sourd. Lorsqu’elle lui ébouriffa les cheveux, il lui décocha son plus beau sourire avant de hausser les épaules d’un air désinvolte, de toute façon il s’en fichait bien de cette vieille folle qui semblait avoir été embauché dans Poudlard pour lui courir après tout sa vie à lui, Thimoty Sean O’Connell. Ce dernier reporta son attention sur la directrice qui était venu s’assoir sur le bureau, face à lui, et ne fit rien pour cacher son regard baladeur qui glissa en même temps que le tissu sur les cuisses de la Directrice. Il l’écouta à nouveau et eu un petit rire, qui se rapprochait plus d’un ricanement qu’autre chose, avant de plonger ses yeux profonds dans ceux de la belle face à lui.
- - Arthur ? Heureusement que ce n’était pas Abe, j’ai pas envie de me retrouver avec un balais dans le c… Eh ! Un manque de classe, vous rigolez j’espère ? C’est justement ça qui est amusant !
Puis il l’observa en coin et ne pu empêcher un nouveau sourire de se dessiner sur ses lèvres, ce sourire charmeur et vainqueur. Thimoty se remit à se balancer quelque peu, son sourire toujours présent. Un autre pêché qui le désignait bien, en plus de la paresse ? L’avarice. Tout avoir, c’était ça qui importait le plus à ses yeux. Le jeune homme avait toujours son regard planté dans celui de sa directrice.
- - Des… chambres… Mhh, c’est intéressant. Il faudrait vraiment que vous me montrez la vôtre, Alice.
Il l’observa tranquillement se lever et prendre un parchemin pour y marquer certainement sa future punition. Le Serpentard se redressa, d’un air fier, mais surtout très grognon, et poussa un petit grognement rauque. A croire qu’avec cette chère Flamel, le jeune homme se laissait aller et en oubliait presque ses airs de prince qu’il avait d’habitude. D’un coup de pied agile et bien placé, la chaise se remit à basculer mais cette fois vers l’avant pour que Tim puisse regarder ce qu’écrivait la belle rousse sans pour autant tomber de son perchoir.
- - Eeeh… Vous comptez me mettre en retenue, encore ? J’ai déjà fais tout ce qui était possible ici, même les Elfes ne travaillent pas autant que moi !
Thimoty S. O'Connell- Elève de Serpentard
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Re: Réécris le pour une fabuleuse renaissance | ACTE I | libre
Alice V. Flamel 15.04.10 20:04
- Elle ne répliqua pas pour le moment au « Il faudrait vraiment que vous me montriez la votre. ». Mais intérieurement, elle riait. Alice aimait bien replonger dans cette ambiance assez « enfantine » (pour peu que les fausses ? avances du gamin soient enfantines), elle s’y sentait libre de tout faire, sans remontrances et sans dangers. Et c’est pas comme si c’était un boutonneux à lunettes qui lui disait ça non plus, hein. La plume sur la joue, elle se demandait lequel des frangins seraient le plus en rogne du fait qu’elle se tape un élève. Aucune idée. Elle haussa les épaules et tourna la tête vers le p’tit ronchonnant :
« Oui, encore une retenue Tim, sinon elle va venir m’embêter moi ! Et c’est mon droit de tout faire pour qu’elle aille embêter les élèves. Mais cette fois tu viendras t’occuper de la bibliothèque, on pourra papoter comme ça. J’suis trop gentille hein ? »
Elle griffonna deux trois mots, signa et se retourna vers Tim. Toujours nonchalamment sur sa chaise, quel sale gamin. Elle s’avança vers lui et glissa le parchemin dans la poche avant droite de l’élève, un sourire aux lèvres, puis lui tapota la poche, avant de se redresser et d’agiter le doigt. Comme une prof qui disputerait un élève.
« T’iras donner ce mot à la vieille. »
Alice passa derrière son bureau, s’accroupit et en ressortit une bouteille de whisky pur feu et deux verres qui tintèrent. Elle aimait boire. Le gamin aussi. C’est pas comme si elle l’incitait. Elle aurait pu sortir des cigarettes, rien que pour faire râler les tableaux, qui déjà grincèrent quelque peu à renfort de « Quelle péronnelle », « alcoolique ! », et tout le tintamarre. Quel boucan. Elle rempli les verres et en ramena un au môme, retournant s’assoir sur son bureau. En rebaissant de nouveau sa robe. Voyons. En même temps, c’est pas comme si elle n’avait pas prévu les regards de l’espèce de mini-satyre qui lui faisait face.
« Et les toilettes ne pas amusantes. J’espère que tu conquiers aucune fille en les emmenant là bas. A la rigueur, autant aller directement dans la grande salle si c’est pour se faire voir. Et non, ne va pas le faire, parce que là, ce seront les deux autres qui te trouveront. Et j’en donne pas cher pour ton matricule bonhomme. »
Le passage de la chambre était toujours sous silence. Plus maintenant. Après une gorgée, elle se releva et vint poser sa main sur le cou du jeune homme, un sourire amusé aux lèvres. Lèvres proches de la joue, de l’oreille aussi. Elle chuchota d’un ton réjoui :
« Te montrer ma chambre ? Et puis quoi encore ? Les seuls ayant pu y pénétrer sont ceux qui avaient quelque chose à y faire... »
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Re: Réécris le pour une fabuleuse renaissance | ACTE I | libre
Thimoty S. O'Connell 15.04.10 20:33
- L’embêter elle ? Et alors, du moment que ce n’était pas lui ! Le Serpentard haussa un sourcil face à sa Directrice et poussa un soupir discret, avant de laisser son regard retomber sur le bout de parchemin… La bibliothèque elle avait dit ? L’endroit qu’il détestait le plus, savait-elle seulement qu’il n’y avait jamais mit les pieds, en dehors de ses heures de colle ? Mais bon, si elle était là, ça passera sans doute plus vite, et le brun observa la jeune femme tout en se demandant ce qu’elle pouvait bien lui réserver pour cette retenue. Surtout dans cet endroit horrible remplit de livres, où les Serdaigle étaient foutues toute la journée. Tim rompu le silence en murmurant à l’adresse d’Alice :
- - Si c’est en votre compagnie, tout ira pour le mieux, alors… Quoique, la Bibliothèque quand même, vous y allez pas de mains mortes… Et si je dois côtoyer un seul de ces tarés de travail, je vous jure que je les tue à coup de batte de Quidditch.
Il observa la jeune Flamel glisser le bout de papier dans sa poche et un sourire en coin étira ses lèvres alors qu’il continuait de se balancer d’un air nonchalant et très décontracté. Thimoty ne changea pas d’attitude, même lorsqu’elle le pointa d’un doigt qui se voulait sans doute très professionnel, dans le genre attitude dirlo-élève, mais le vert et argent ricana et répondit d’un ton sarcastique :
- - Et je devrais lui dire que vous m’avez punie tellement sévèrement que j’ai songé à me jeter du haut de la tour d’Astronomie ?
Le jeune O’Connell garda son sourire goguenard, ce petit sourire carnassier qu’il avait presque tout le temps, sa marque de fabrique. Son sourire qui, au vu de la bouteille, ne fit que s’agrandir davantage, il laissa la chaise claquer à nouveau et passa un bras sur le dossier de sa chaise alors que l’autre prenait appui sur le bureau face à lui. Il prit le verre que lui tendait la directrice et jeta un regard en coin aux tableaux qui semblaient choqués par l’attitude de la directrice que Thimoty, lui, trouvait juste tout à fait respectable. Il observa son verre avant d’en boire une gorgée, se remettant assis comme avant pour laisser la place à Alice et avala lentement une seconde gorgée avant de déclarer sans quitter les yeux de son verre :
- - Ma chère Alice, vos tableaux sont bien trop bavards… Vous savez ce qu’on fait à nos tableaux chez nous, quand ils ont la langue bien trop pendue ? murmura-t-il, son regard se relevant vers la directrice, un fin sourire dessinant ses lèvres. On les brûle.
Lié à la folie, c’était tout Thimoty. Puis la Directrice revient sur son délit du jour dans les toilettes, tout en mentionnant que le faire directement dans la Grande Salle serait le mieux. A ces mots, le Serpentard releva vivement la tête, le regard soudainement éclairé, mais Alice l’avait prit de court en lui rappelant que ses frères guettaient.
- - J’tiens à mon joli popotin, j’ne ferais jamais ça, vous le savez très bien…
Un sourire carnassier accompagna ses paroles alors que son regard lui disait qu’il était temps de boire son verre en cul sec. Ce qu’il fit deux secondes après. Il reposa le verre sur le bureau et remarqua qu’Alice s’était approchée de lui. Elle posa alors sa main sur son cou et Tim pencha un peu la tête de côté comme pour lui offrir plus d’espace alors qu’un sourire charmeur avait prit place sur ses lèvres.
- - Ne faites pas comme si j’avais rien à faire dans votre chambre, ça me briserait le cœur !
Thimoty S. O'Connell- Elève de Serpentard
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Re: Réécris le pour une fabuleuse renaissance | ACTE I | libre
Alice V. Flamel 17.04.10 14:36
- Une torture. La bibliothèque était une torture pou lui, et un paradis pour elle. Elle le collerait avec des Serdaigles toute la journée. Ou avec elle. Peut-être. Peut-être que ce serait drôle, d’embêter les élèves sérieux. Parce que oui, si elle lui proposait de travailler avec elle, ils allaient plutôt glousser que bosser. C’était logique, mathématique et scientifiquement prouvé. Enfin, glousser. Moui. Alice était depuis longtemps dans l’idée de coucher/sortir avec un p’tit jeune. La réserve serait un bon endroit. Roh, non, sort toi cette idée de la tête, pauvre gosse ! Elle secoua sa fine masse de cheveux orangés et ronchonna gentiment :
« Ne critique pas la bibliothèque devant la bibliothécaire. Si tu préfère, je t’envoie faire des exercices de gym avec Arthur, en plein silence, ou nettoyer les balais avec Abe. Et là, tu pourras réellement te jeter de la tour d’Astronomie. »
Poum. Là, il se tairait surement. C’était une menace adéquate, non ? Alice, c’était certainement la plus gentille des trois. A ses moments. Hein, pas toujours, faut pas déconner non plus. A vrai dire, là, les tableaux qu’il menaçait avait déjà vu la gamine se mettre à hurler et à leur jeter des verres. Ils n’avaient peur de rien, ils avaient subit un sort qui les protégeait d’à peu près tout, puisqu’il était scellé par ses deux frères. La menace du feu fit rire les tableaux, qui, avant que la jeune femme ait réagit, lança d’un ton cinglant :
« Mon cher jeune homme. Nous ne craignons ni vos menaces ni ce qui pourrait arriver. Cette jeune hystérique a tenté à plusieurs reprises de nous incendier, elle a même lacéré un de nos compagnons. Depuis, les deux directeurs responsables nous ont affublés d’un sort qui nous protège de cette pauvre âme folle. »
Temps d’arrêt. En l’espace d’une seconde, le cœur d’Alice arrêta de battre, et les larmes lui montèrent aux yeux. De rage, les larmes. Se mordant l’intérieur des lèvres à s’en faire saigner, elle réussit à se calmer, et avant que le garçon n’ouvre la bouche, elle revint à la conversation d’avant, un peu tremblante. Cerveau en chute libre.
« Prouves moi donc que tu as quelque chose à y faire… gamin. »
- La sorcière calme et gentille était entrain de laisser place à la gamine un peu paumée qui se rattrapait à tout ce qu’elle pouvait. Mauvaise idée.
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Re: Réécris le pour une fabuleuse renaissance | ACTE I | libre
Thimoty S. O'Connell 17.04.10 15:16
- Critiquer la bibliothèque devant la bibliothécaire ? Pas vraiment… Enfin, chacun avait ses goûts, lui c’était plutôt le stade de Quidditch, les entraînements et sa batte chérie, et elle c’était les livres, le bruit des plumes sur le parchemin et les élèves studieux… Comme les Serdaigles. Thimoty ricana gentiment et haussa ensuite les épaules. Faire des exercices de gym ? Ah ça jamais, en plus avec Arthur, c’était clair et net que la fin du monde approchait si elle faisait ça et que la tour d’Astronomie serait l’endroit de sa mort. Pour ce qui était des balais… Un sourire pervers dessina les lèvres du jeune Serpentard alors qu’il reportait son attention sur la belle directrice.
- - Mhh… Nettoyer des balais toute la journée en compagnie d’Abe ? Quoi de plus magnifique, sérieusement ? J’en ai l’esprit et le coeur tout chamboulés, ma chère !
Le brun laissa un sourire narquois flotté sur ses lèvres, qui offrait à son visage angélique un air de tête à claque qui lui allait parfaitement bien, puis il rebalança lentement sa tête en arrière pour observer les tableaux qui riaient. Thimoty laissa échapper un sifflement méprisant lorsque l’un commença à parler d’Alice et des mesures radicales que ses frères avaient prit. Il redressa lentement sa tête et cessa de se balancer d’un petit coup sec, son regard retournant sur sa directrice. Elle avait les yeux légèrement brillant, et son regard était fixé sur le tableau qui venait de prendre la parole. Le Serpentard détourna ses grands yeux bleus pour les poser à nouveau sur le tableau et se leva, ses mains s’enfonçant dans les poches de son jean, et il avança de quelques pas vers le tableau qui venait de parler. Il passa l’une de ses mains dans ses cheveux noirs avant de l’approcher du tableau et de gratter, du bout de l’ongle, la peinture. Tim enfonça à nouveau sa main dans sa poche et jeta un coup d’œil méprisant à la peinture avant de s’en éloigner à nouveau, revenant à sa directrice. Il l’écouta attentivement avant de laisser apparaître son sourire carnassier et il s’approcha lentement d’elle, fier de voir qu’il la dépassait de quelques centimètres lorsqu’elle était assise.
- - Votre folie me plait assez…
Un sourire en coin dessinait ses lèvres, alors que l’une de ses mains quittait la poche de son jean pour venir replacer une mèche rousse derrière son oreille. Thimoty se pencha en douceur sur son visage, ses lèvres effleurant sa peau pour trouver son oreille et lui murmurer :
- - Et pour accompagner votre âme folle, je vous propose la mienne… Qu’en dîtes-vous ?
Le vert et argent se redressa quelque peu, son visage toujours penché au-dessus de celui d’Alice, un sourire au coin des lèvres, ses grands yeux bleus fixant les siens.
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Re: Réécris le pour une fabuleuse renaissance | ACTE I | libre
Alice V. Flamel 17.04.10 18:14
- Rage. Drôle de sentiment, ephémère mais puissant que ressentait la jeune femme à cet instant. Elle aurait pu sauter à la gorge de tous ceux qui se présenteraient devant elle, là, maintenant, sans aucune raison. Sortir les griffes et apaiser comme cela cette rage. Mais non. On respire et on se calme. Ce n’est pas des choses à faire lorsqu’on est directrice. Alice priait de tout son cœur & de toute sa maigre foi pour que Tim ne s’approche pas. Elle regardait dans sa direction, sans réellement le voir s’approcher des tableaux, puis revenir vers elle. Devant elle. La stupeur s’inscrit sur le visage de la jeune femme. Tiens, elle était plus petite que lui ? Carrément même. Les yeux de la rouquine se fermèrent lorsqu’il replaça la mèche. De peur ? de tristesse ? aucune idée. Elle les ferma simplement, en l’écoutant. Souffle sur l’oreille.
Alice aurait pu se reprendre là, maintenant, redevenir une adulte responsable et tout à fait normale. Manque de bol, elle n’était ni responsable, ni normale. Alors elle posa une main sur la veste du gamin, et releva un peu la tête. Effleurant les lèvres de Tim, elle sourit. Amèrement, amusée, dépitée, tous ces sentiments dans un même sourire qu’il ne pouvait voir, tellement ils étaient proches.
« Es-tu si fou Tim ? »
Elle entendait les tableaux penser. Sans dire un mot, mais ils pensaient tellement fort. Pour les faire taire, elle ne trouva qu’un moyen. Pas un des plus judicieux qu’elle aurait pu faire, mais ce serait le seul qui apaiserait son cerveau un temps. Se reculant un peu, elle attrapa son verre et le vida, cul-sec. Sans en rester là, sur la ligne de la bêtise. Deux mains derrière la tête du Serpentard, l’attirant un peu plus vers elle. Un baiser.
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Re: Réécris le pour une fabuleuse renaissance | ACTE I | libre
Thimoty S. O'Connell 18.04.10 13:11
- Le jeune Serpentard resta un moment interdit, observant le visage face au sien, laissant le temps qu’elle se calme, ou du moins espérait-il. Il posa ses yeux perçants sur la main sur sa veste, et il sentit son cœur loupé un battement lorsque ses lèvres effleurèrent les siennes. Par surprise, son sourcil s’était arqué, et du visage de la belle, il ne voyait que les yeux. Il l’écouta et eu un sourire narquois accompagné d’un léger ricanement qui domina la pensée des tableaux. Mais c’était de courte durée. A peine le rire avait-il fini, qu’un bourdonnement reprenait. Thimoty plongea alors ses yeux bleus dans ceux de sa directrice et couvrit, pour la deuxième fois, les tableaux.
- - Ma folie n’a pas d’égale.
Il releva légèrement la tête alors, avant de se reculer d’un pas pour la laisser finir son verre. Le vert et argent arqua légèrement un sourcil en la regardant faire, espérant qu’il ne finirait pas avec sa chère Alice sous l’emprise de l’alcool. Ca serait mal pour elle. Soudainement attiré à elle, Tim se laissa surprendre à nouveau, sentant son cœur recommencé son bond, et sans vraiment tout comprendre à l’histoire : ses lèvres étaient posées sur les siennes. Situation enfin analysée, le Serpentard laissa sa main glisser sur la nuque de sa directrice, emmêlant ses doigts dans ses cheveux. Lui, fou ? Et pas qu’un peu. Elle voulait voir sa folie, alors elle allait voir. Voir que la naissance même de son aliénation était ce baiser voler.
Thimoty détacha doucement ses lèvres des siennes, son fidèle sourire narquois toujours présent, et ses yeux bleus dans ceux d’Alice. La sensation de chaleur au creux du ventre se dissipa quelque peu, et dans le fond, le vert et argent se promit d’arrêter le Whisky Pur-Feu. Fidèle à lui-même, il s’éloigna quelque peu de la jeune Flamel et l’observa attentivement.
- Que vous ai-je fais pour me punir ainsi ? Promis, je noterais la prochaine fois que les toilettes sont un manque de classe.
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