[RP]Chronique d'un Sorcier de l'Age de Fer. I: Le Parc.[RP]

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Voici mon premier RP sur ce forum.
Intitulé Chronique d'un Sorcier de l'Age de Fer, cette oeuvre, qui est le premier extrait d'une série qui, je l'espère, sera longue et appréciée, raelate les aventures d'un jeune homme de l'Age de Fer (soit le nôtre) dont le Destin lui apparaît et se découvre peu à peu.
Cet épisode évoque l'arrivée de Darken Rahl, qui vient de découvrir son talent de sorcier, et se promène dans le parc.

Ami lecteur, qui parcoure en ce moment mon oeuvre, sois respectueux des biens d'autrui, et si le respect ne fait pas partie de ton vocabulaire, j'espère au moins que tu feras preuve d'un peu de pitié. Si tu n'es pas intéressé par ce qui va suivre, si tu n'es pas capable de poster plus de 10 lignes convenablement, avec le moins de fautes, ne poste pas je te pries. Si c'est pour ne poster que des commentaires affligeants, ou même des éloges hypocrites qui enverront ce topic au royaume du Flood, ne songe pas à écrire ici.
Bien des topics seront plus appropriés que celui-ci.
Je te remercie lecteur, de ta considération, et encourage les RPistes de continuer cette aventure avec moi.

Ghostly_Knight.
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La fin d'un bel après-midi ensoleillé approchait dans le fier domaine de Poudlard, et les animaux diurnes commençaient déjà à rentrer en leur demeure, les oiseaux retournaient dans leur nid, prêts à se blottir les uns contre les autres et ainsi espérer passer la nuit au chaud, jusqu'à un nouveau lendemain.
Un sort bien enviable que celui des animaux qui n'ont pas à se soucier d'autres chose que de leur survie, et celle de leur progéniture.
Heureux ceux qui n'ont pas à souffrir des affres de l'Amour, et n'ont pas à se demander si demain celle qu'ils aiment leur sera toujours fidèle, et si demain ils ne découvriront pas au détour d'un mur, ou d'un arbre, ou d'un parc, la trahison de leur aimée ...
La journée avait été particulièrement chaude et agréable en ce milieu d'Hiver, et tout le monde en avait été surpris.
Cependant, loin d'en profiter, la plupart des Hommes été restés à l'intérieur, blottis dans leur ignorance, à discuter, s'amuser, étudier, au lieu de jouir des bienfaits de la Nature.
Ulferic s'avança dans l'enceinte de Poudlard, et, tout à ses réflexions, il pénétra dans le Parc. L'endroit été pratiquement désert, et l'homme s'en réjouit, pouvant profiter d'un lieu magnifique et vaste, pour lui tout seul.
Une légère brise lui parvint, chargé des odeurs de la forêt, et du parfum suave des fleurs. Sur le point de s'asseoir sur un banc, il avisa le parterre de pelouse, rase et régulière, et s'y allongea.
Le Soleil, encore assez élevé dans le ciel, commençait à descendre, et déjà la nuit envahissait peu à peu la céleste voûte.
Allongé sur l'herbe grasse, sa tête reposant sur sa cape en guise d'oreiller, Darken pouvait voir la course de Phoebus s'achever, et l'on n'apercevait déjà plus qu'un coucher de soleil pâlissant à l'horizon, tandis que le ciel prenait une teinte sublime, mordorée. Les derniers rayons du fier astre n'étaient plus que de timides lumières, et la paix du soir vint.
Des murmures s'élevèrent, les buissons et les arbres s'animèrent, et la multitude de rongeurs, chouettes et autres nocturnes sortirent de leur refuge, se mettant en quête de quoi subsister.
Le jeune homme sortit de sa légère torpeur, et s'assit sur son séant. Il admira la beauté des étoiles étincelantes, et en repéra quelques unes dont l'éclat était particulièrement fort ce soir. S'arrachant à sa contemplation, il se leva et se dirigea vers les dortoirs, dans l'espoir de trouver le sommeil.
Des pensées traversèrent son esprit, et des souvenirs l'assaillirent tandis qu'il prenait le chemin de la sortie.
Une baiser sur la joue, un parfum enivrant, la chaleur d'une femme lui revinrent en mémoire.
Une étrange douleur se manifesta dans sa poitrine, et le sorcier dû s'arrêter. Il s'appuya contre le banc d'une main, tandis que l'autre se pressait instinctivement contre son coeur.

Perle, où es-tu? Tu me manques tant ...

Il voulut se remettre en route, ne voulant pas pouvoir être surpris par un quelconque observateur, et commença à marcher.
Il n'avait pas fait deux pas qu'il s'effondra sur ses genoux, un démon lui dévorant les entrailles de l'intérieur, le souffle court et haletant.
D'autres images apparurent en son esprit. Une jeune fille aux yeux d'un bleu éclatant, des cheveux s'étendant en une ondoyante traînée, et des appâts à s'en damner. Puis sa découverte, alors qu'il se promenait, et ce baiser échangé avec un autre.
Son coeur fit un bond à cette pensée, et Ulferic ne put retenir ce râle de souffrance qui le comprimait.
Le flot d'images continua, et la trahison de la jeune femme ne cessait de le hanter.

Perle, pourquoi? Qu'ai-je fait de mal, et qu'a t-il de plus que moi? Il est mon parfait opposé, et je ne comprends pas ...

S'efforçant de penser à autre chose, le jeune homme se concentra sur leur réconciliation, et parvint à se remettre, repensant à leur Amour qui ne s'en était retrouvé que renforcé. Parmi ces doux souvenirs, celui de leur union fut plus fort, et il sourit.
Mais cet instant de répit fut de courte durée, et sa récente vision lui ôta toutes ses espérances, toutes ses certitudes. Le feu de la passion s'était éteint, soufflé par un vent de douleur, glacial et mortel. La raison reprit le dessus, et il comprit enfin.
Des larmes de tristesse commencèrent à naître à la bordure de ses paupières, et une unique goutte s'écoula sur sa joue, où elle gela.
Ulferic la saisit entre ses doigts, et plongea son regard dans cette perle aux éclats bleutés, qui ne lui rappelait que trop celle qui l'avait trompé.
La douleur se fit plus intense, et il ne put la contenir. Il cria à s'en déchirer les cordes vocales, et n'ayant put la force de lutter, il souffrit le martyr, avant de trouver enfin refuge dans un sommeil sans rêve.
Alors que ses paupières se refermaient sur un paysage magnifique, ses dernières pensées se dirigèrent vers celle qui lui avait donné une raison de vivre, mais qui ne l'aimait pas autant qu'il l'adorait:

Je t'aime Perle, ces mots ne semblent peut-être rien, et pourtant ils signifient tout. Quand je prononce ces deux mots, c'est mon coeur que je donne. Quand je te témoigne toute l'ardeur de ma passion, c'est mon âme que je t'offre.
Et quand je t'entends dire ces mots, j'ai l'impression d'entendre des millions de personnes qui répètent ces mots sans les penser réellement, sans comprendre leur réel sens ...
Je t'aime, mais m'aimes-tu vraiment? Pourras-tu passer toute ton existence à m'aimer? Pourras-tu t'éloigner sans jamais m'oublier?
Moi je le pourrais ...

Le jeune homme était ainsi allongé sur l'herbe douce et fraîche, et les animaux se réveillaient, alors que l'aube d'une nouvelle journée froide et sombre commençait à poindre à l'horizon ...

Edit Julia : N'empêche, tu n'as pas le droit de poster tant que tu n'es pas réparti ! ^^

[HRP]Désolé, je n'avais pas le coeur à faire une fiche de candidature à l'époque, et une intense période de réflexion m'a empêchée de la faire. Je viens de la poster, et je dois dire que j'en suis assez fier ...Dommage qu'il y ait une limitation pour la longueur du message, je n'avais jamais vu ça![HRP]

Lorsque Ulferic se réveilla, la journée était déjà avancée, et le Soleil était haut dans le ciel. Pourtant, la température était froide, et la rosée du matin continuait à perler, en gouttes glacées. Un épai brouillard s'étendait sur la lande, et on ne voyait pas plus loin qu'à 2 mètres de distance. Une morne et triste journée succédait à une chaude et agréable précédente.
Le jeune homme se leva, et rammassant sa cape, il la rabattit sur ses épaules. Il se souvint encore des images qui l'avaient tant fait souffrir, mais ne broncha pas.
Au contraire, il les accueillit pleinement dans son âme, et ne lutta plus contre elles.

La Douleur n'est rien d'autre que le signe de la Mort. Ne la redoute plus, mais fait en toi une alliée.

Revoyant le sourire resplendissant de son Aimée, il pâlit, mais reprit le dessus.
Tout le laissait désormais indifférent. Son coeur était pris dans d'éternelles glaces, qu'aucun Soleil ne pourrait plus jamais faire fondre.

C'est à toi de jouer mon Ami, je te laisse la place. Celui qui apporte la Lumière n'est plus. Il est temps de partir pour Ulferic. Cela fait si longtetmps que j'endosse ce fardeau. Il est temps que cela cesse.

Tu es fin prêt à accepter ma présence. Je n'aurais donc plus à me manifester en hurlant ou en tranchant out autour de moi. Tu sais, je ne sui pas si violent que cela, mais je ne pouvais seulement pas supporter la captivité. Désormais, Ghostly_Knight prendra le relai.

Alors qu'il s'éloignait vers un endroit plus paisible au nouvel être qu'il était, dans les Ténèbres de la Mort, un étrange phénomène se fit perçevoir. L'herbe sous ses pas se tuméfia, et prit une teinte noire, ainsi que les fleurs, tandis que son apparence se modifiait imperceptiblement, plus sauvage et mystérieuse, moins noble et épanouie. En somme, plus Ténébreuse ...