Devant la cheminée

Ashton but les paroles de la jeune fille comme le poison infiltre la peau sans la moindre douleur. Par soucis de politesse, il tourna sa tête vers elle avant de l’incliner légèrement en guise de salutation.

- Oui c’était bien moi, mademoiselle…

Il semblait peu soucieux de sa dernière remarque, aussi il chercha son nom en vain. Pourtant il semblait la connaître ou tout du moins il semblait déjà l’avoir rencontrer quelque part.

- Veuillez excuser mon impolitesse mademoiselle, bien que je remarque votre haute importance au détour de votre insigne de préfet , je ne me souviens plus de votre nom.

Avant que vous ne me demandiez le mien, sachez que je m’appelle Ashton.

Ashton eut un léger sourire aux coins des lèvres comme si tout venait de s’éclairer dans son esprit. Amusé par la situation, il réfléchit un court instant puis il baissa la tête. Avec lenteur, il se leva et s’accouda sur le rebord de la cheminé. Il plongea ensuite son regard dans celui de Pansy avant de lui communiquer un rire significatif.

- Je comprends mieux maintenant… on m’avait expliqué cette réticence dont faisait preuve les griffondors envers les serpentards et ces-derniers envers eux. Devrais-je en conclure que vous m’en voulez d’avoir comment dire… manipuler l’ennemi ?

Après cette question furtive, il se réinstalla dans son fauteuil puis il lui adressa un sourire tout particulier.

- Allons mademoiselle… quel est le meilleur moyen de se servir à sa guise ? … ne dit-on pas que plus près nous sommes du danger moins il a du mal à nous repérer. Cette gryffondor, me paraissait bien faible d’esprit et notre conversation n’a fait que confirmer ma théorie… il ne me sera pas difficile de la manipuler si le besoin s’en ressent… voilà pourquoi j’ai discuté avec elle.

Ashton eut de nouveau un petit sourire aux coins des lèvres.

- … soyez en certaine, elle ne me manipulera pas… je peux vous le garantir. La seule personne qui ne m’ait à jamais « dompté » était mon père… et ce n’était que pour me faire subir sa..

Avec délicatesse, il abaissa sa robe de sorcier pour dénué son omoplate droite. A cet instant, la jeune fille put apercevoir le spectacle d’horreur qui s’était dessiné sur la peau du jeune homme. En effet, de profondes entailles ensanglantées s’entrecroisaient à leur guise… certaines encore recouverte d’une fine lamelle de coton pour imbiber le sang et d’autre partiellement cicatrisé par un filament de peau rosé.

- Croyez bien que plus personne ne me manipulera après sa… ajouta-t-il en ajustant sa robe de sorcier.

- Alors si vous le désirez, je pourrais vous aider à alléger votre tâche… si d’autre serpentard venaient à jouer aux apprentis sorciers avec elle.

Ashton se rassit sur son fauteuil et déposa sa main sur celle de la jeune fille comme pour lui demander pleine confiance.

- Ne vous inquiétez pas pour moi… je saurais vous montrer que mon cas est une exception, lui dit-il d’un ton froid et assuré.

- J’en sais déjà assez, pour savoir que ses craintes les plus accrues se tournent vers ses dons d’animagus… elle les redoute tout comme elle les envie. Un partage mitigé… rien de mieux pour la déstabiliser.

Ashton lui sourit de plus belles, comme si les menaces qu’elle promulguait pouvaient l’intimider…

- Vos paroles sont du poison… mais du poison dont la véracité est sans appel. Sachez que vos principes rejoignent les miens, aussi vous n’avez rien à craindre… mais faut-il encore savoir si vous me faite assez confiance pour être de « mon » coté.

Le jeune homme se pencha légèrement vers elle, tout en portant son regard au plus profond du sien.

- Vous me semblez fortes et intelligentes… cela m’agasse de voir que le peu de serpentards que j’ai eu à rencontrer depuis mon arrivé… n’ont rien de bien ambitieux à offrir, si ce n’est des pleurnichages sans le moindre intérêt… mais vous… vous êtes différentes et cela ma plait.

Ashton sourit à la jeune fille comme s’il se sentait respirer de nouveau à ses cotés.

* … quel être fantastique que cette mademoiselle Parkinson… *

- … ne soyez pas trop sur de vous… on croit toujours tout posséder mais il arrive qu’on se retrouve sans rien sans même avoir le temps de s’en rendre compte. Et puis entre nous, il vaut mieux ne rien avoir… que tout posséder… car celui qui possède tout, n’est-il pas celui qui doit se battre sans cesse pour ce qu’il possède ? … tandis que moi je n’ai rien… je ne nourri que mon ambition personnelle en attendant de m’allier à des personnes qui possèdent « tout » comme vous le dites si bien.

D’un geste doux, il se toucha le dos tant la douleur était intense mais peu importe la situation, il ne devait rien laisser paraître.

- Mais je vous apprécie… aussi, je veillerais à ce que ne vous perdiez rien de ce que vous possédez ajouta-t-il dans un élan de bonté.

Il lui tandis sa main en attendant qu’elle veuille bien la serrer, même s’il savait très bien qu’il y avait très peu de chance qu’elle se décide à accepter son offre.

- Ashton Storm, pour vous servir… à présent.

Ashton lui adressa un sourire des plus radieux avant de se rassoire dans son fauteuil, le regard tourné vers le feu de cheminée.

- Tu auras tout ce que tu as toujours souhaité… je te le garantis, dit-il à voix basse, comme s’il se parlait à lui-même.

C'est une Ina couverte de boue qui entre dans la salle commune. La jeune fille trempée se précipite devant la cheminée, pose un bocal plein d'eau sur le sol et tend les mains au-dessus des flammes de l'atre. La chaleur lui fait émettre un râlement de satisfaction. Elle reste là sans bouger quelques secondes, puis rapidement, elle retire son manteau et sa robe de sorcier, qui émettent un sploush en tombant sur le sol, ne gardant que sa chemise blanche et son pantalon.

Sans se soucier de la cendre qui pourrait salit ses vêtements, elle s'assoit le plus près possible des flammes, tout en restant à une distance raisonnable. Elle remet ses mains près de la chaleur et soupire. Les yeux mi-clos, elle se réchauffe lentement.

Dans le bocal nage quelques petites créatures translucides, ressemblant à de minuscules méduses. Visiblement, la gamine s'est amusée près du lac.

Ashton qui jusque là n’avait pas quitté son fauteuil, se leva et se dirigea vers la jeune fille qui s’était installé devant le feu de cheminé.

- Trempée jusqu’aux os… tout me laisse penser que vous avez flirter avec l’eau. Tenez..

Il décrocha sa cape blanche et la tandis à la jeune fille.

- … elle vous empêchera d’attraper un vilain rhume.

Le regard d'acier, encadré par une kyrielle de mèches en batailles dévisage le jeune garçon. Elle jette un oeil à la cape, puis à ses vêtements qui sont pas très net... pour ne pas dire carrément sale.

- Je... euh...

Elle tend la main, puis la retire rapidement. Elle regarde encore une fois l'étoffe blanche et grimace.

- Merrrci, c'est gentil... mais je rrrisque de la salirrr. Ce serrrait rrregrrretable de tacher une si belle étoffe.

Elle hoche la tête et ajoute d'une voix neutre :

- Et pourrr le rrrhume, mon grrrand-pèrrre m'a donner assez de rrremède pourrr soigner toute l'école... mais si j'avais été moins sale, j'aurrrais accepté.

Elle sourit, creusant une fossette sur sa joue droite.

Ashton lui adressa un sourire des plus radieux avant de lui glisser délicatement à l’oreille

- Je ne suis pas aveugle mademoiselle… j’ai bien remarqué votre piteux état. Ne croyez-vous pas que j’ai mûrement réfléchi avant de vous proposer ma cape ?

Avant qu’elle ne puisse répondre à sa question, il déposa, avec délicatesse, sa cape sur les épaules frêles de son interlocutrice.

- … ce n’est pas dure de laver le linge sale de nos jours… alors profitez pleinement de ce maigre don.

Son sourire s'accentue tandis que le garçon pose la cape immaculée sur ses épaules. Minutieusement, elle essuie sa main sur son pantalon, puis l'examine. Et seulement après qu'elle se soit assurée de la propreté sommaire de sa main, elle ose la toucher.

- C'est déjà beaucoup offrrrirrr venant d'un Serrrpentarrrd. C'est une trrrès jolie étoffe. Elle doit êtrrre trrrès chaude l'hiverrr.

Ina frissonne et retend ses mains au-dessus du feu. La lueur des flammes danse sur son visage et ses yeux noisette semble rougeoyer avec la même intensité que les braises.

- Je suis IxtarrroNahimaArrrweillerrr, mais Ina suffirrra. Tu es Asthon Storrrm, n'est-ce pas ?

Elle ne quitte pas la danse des flammes du regard, elle ne cille même pas.

Ashton fut plus que surpris d’entendre, que la jeune fille connaissait son nom. Mais ne préférant montrer aucun signe ostentatoire de sa surprise, il s’inclina respectueusement dans son dos avant de lui répondre.

- Enchanté, mademoiselle Arweiller. Et comme vous l’avez si brillamment souligné, je suis bien Ashton Storm…

Suite à ses paroles, il recula et se réinstalla dans son fauteuil comme pour prendre du recul par rapport à la situation. Une fois sa longue réflexion amorcée; plongeant par la même occasion la scène dans le silence le plus total; le jeune homme s’éclaircit la voix avant de buter sur les premières paroles de la jeune fille.

- Pour offrir, il faut savoir apprécier mademoiselle Arweiller… serpentard ou pas. Bien que nous aillions tous nos propres maîtres mots, il ne faut pas oublier que le partage nous est commun à tous… même si certaines personnes ont tendance à l’oublier.

Le moment de silence entre le deux enfants ne s'éternise pas trop longtemps, juste assez pour que ses doigts retrouvent leur mobilité habituelle et qu'elle cesse de frissonner. Puis il brise le silence. Sans se détourner des flammes, elle fronce les sourcils, puis hoche la tête.

- Tu as rrraison, Asthon Storrrm.

Elle se lève, s'étire rapidement, puis ramasse sa robe de sorcier et son manteau, sans quitter la chaleur de la cape blanche.

- J'apprécie, Asthon, j'apprécie beaucoup.

Tout en essayant de maintenir la cape sur ses épaules, son manteau et sa robe de sorcier dans ses bras, elle tente de prendre le bocal dans ses mains. Mais la tâche s'avère ardue, si bien qu'elle finit par abandonner.

- Tu veux bien me les surrrveiller le temps que je me change ? Je rrreviens dans quelques minutes, je te rrrapporrrte aussi ta cape... prrroprrre.

Elle sourit à Asthon, creusant à nouveau la fossette sur sa joue droite.

Le jeune homme regarda son interlocutrice avant de lui répondre d’un hochement de tête approbateur.

- Vous pouvez partir en paix… je garderais un œil protecteur sur vos affaires, lui dit-il en plongeant son regard doux et glacial dans ses yeux.

- Bien.

Elle s'éloigne, prenant bien soin de longer le mur, jusqu'à ce qu'elle disparaisse dans les escaliers. Se changer ne lui prend que très peu de temps. Le plus long étant de se battre avec son pantalon trempé pour qu'il daigne bien la délivrer, mais bon. Elle enfile un pantalon sec, une autre chemise blanche et un blazer vert d'eau. Ensuite, un petit coup de baguette et la cape d'Asthon est aussi blanche qu'elle l'était... Soigneusement, elle la plie, puis hésite... mais pas trop longtemps.

Elle sort de sa poche de pantalon un petit bout de corde ocre, minutieusement enroulée sur lui même et le glisse dans un repli de la cape et elle prend le tout pour sortir du dortoir. Elle s'arrête après deux ou trois pas, revient et prend un petit sachet qui était resté sur son lit, puis elle quitte le dortoir pour revenir dans la salle commune.

Elle marche, longeant toujours soigneusement le mur, puis rejoint Asthon et lui tend la cape, propre et pliée.

- Merrrci beaucoup Asthon.

Elle retourne s'assoir près des flammes et semble porter son attention sur les petites créatures qui flottent dans le bocal. Elle dévisse le couvercle et dénoue le sachet dnas lequel elle glisse ses doigts pour en ressortir une petite pincée d'une poudre blanchâtre qu'elle laisse tomber dans l'eau. Immédiatement les petites créatures nagent vers la poudre qui flotte. Elle bouge et se place à plat ventre, le menton dans les mains, les coudes sur le sol, elle observe les petits animaux. Elle semble captivée par ce qui se passe à l'intérieur du bocal, mais, du coin de l'oeil, elle ne perd aucun mouvement du jeune Asthon. Enfin, aucun des mouvement qu'il daigne esquisser.

Max entra dans la salle commune il y avait quelques élèves parci par là, il alla donc s'asseoir près de l'âtre.

Alex arriva elle aussi dans la salle commune et s'assi sur un fauteille vert près de l'âtre. Il y avait une fille qu'elle ne commaisait pas alors elle entama la discution.

"salut moi c'est alex génésis de premiere année.Et toi?"

(hj:c'est a Max Arckanger que le parle)