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Envoi une lettre.... et plus...[libre]
Invité 28.12.08 14:58
Lettre pour ses parents dans la main, bien serrée pour ne pas la perdre, Betty se dirige d’un pas rapide vers la volière. Cela faisait quelques jours, voire quelques semaines qu’elle avait cette longue lettre pour ses parents, mais la jeune fille n’avait pas trouvé l’envie ni le courage de venir jusqu’à la volière.
Arrivée devant celle-ci, en plus, elle ne se serait jamais doutée qu'il fallait monter une multitude de marches pour envoyer un courrier et pour aller trouver un hibou. Des escaliers extérieurs formant un colimaçon, en plus.
C'est donc bien essoufflé après avoir parcouru le grand parc, traverser un petit pont de bois, monter cette grande pente jusqu’ici, qu'elle arriva en haut des escaliers et qu’elle poussa la petite porte en bois, se retrouvant ainsi dans une immense pièce circulaire où une certaine quantité de hiboux et chouettes en tous genre se reposaient et hululaient doucement.
Betty resta un moment à observer les lieux reprenant sa respiration.
Et après quelques minutes de pause bien méritée, Betty se dirigea vers un petit hibou de l'école, qui était un peu plus isolé que les autres dans sa petite cache et qui lui semblait bien sympathique. Il lui évitera de lui pincer les doigts, peut-être.
Betty lui accrocha alors la lettre tout en lui parlant doucement, à sa petite patte et lui indiqua ensuite l’endroit où il devait la livrer.
Puis la jeune fille s’adossa contre le mur de la fenêtre sans carreaux d’où elle venait d’envoyer le hibou. Betty avait un joli panorama, vue sur de hautes montagnes où le sommet était un peu enneigé, vue sur la grande forêt interdite, un peu plus bas, aux très hauts arbres bien serrés entre eux et le soleil qui se levait lentement mais qui était déjà haut en ce début de journée sans cours. Elle se demandait bien en regardant le hibou disparaître au loin, ce que ses parents faisaient actuellement. Certainement que son père était déjà dans les champs où bien en train de réparer son matériel agricole. Et sa mère… Et bien, elle, elle devait être certainement chez sa sœur en ville, comme pratiquement tous les samedis.
Betty soupira. Elle était bien à Poudlard, mais sa maison lui manquait un peu. Surtout les grandes ballades dans la forêt juste à côté de la ferme.
Arrivée devant celle-ci, en plus, elle ne se serait jamais doutée qu'il fallait monter une multitude de marches pour envoyer un courrier et pour aller trouver un hibou. Des escaliers extérieurs formant un colimaçon, en plus.
C'est donc bien essoufflé après avoir parcouru le grand parc, traverser un petit pont de bois, monter cette grande pente jusqu’ici, qu'elle arriva en haut des escaliers et qu’elle poussa la petite porte en bois, se retrouvant ainsi dans une immense pièce circulaire où une certaine quantité de hiboux et chouettes en tous genre se reposaient et hululaient doucement.
Betty resta un moment à observer les lieux reprenant sa respiration.
Et après quelques minutes de pause bien méritée, Betty se dirigea vers un petit hibou de l'école, qui était un peu plus isolé que les autres dans sa petite cache et qui lui semblait bien sympathique. Il lui évitera de lui pincer les doigts, peut-être.
Betty lui accrocha alors la lettre tout en lui parlant doucement, à sa petite patte et lui indiqua ensuite l’endroit où il devait la livrer.
Puis la jeune fille s’adossa contre le mur de la fenêtre sans carreaux d’où elle venait d’envoyer le hibou. Betty avait un joli panorama, vue sur de hautes montagnes où le sommet était un peu enneigé, vue sur la grande forêt interdite, un peu plus bas, aux très hauts arbres bien serrés entre eux et le soleil qui se levait lentement mais qui était déjà haut en ce début de journée sans cours. Elle se demandait bien en regardant le hibou disparaître au loin, ce que ses parents faisaient actuellement. Certainement que son père était déjà dans les champs où bien en train de réparer son matériel agricole. Et sa mère… Et bien, elle, elle devait être certainement chez sa sœur en ville, comme pratiquement tous les samedis.
Betty soupira. Elle était bien à Poudlard, mais sa maison lui manquait un peu. Surtout les grandes ballades dans la forêt juste à côté de la ferme.
Dernière édition par Betty Holls le 03.02.09 16:56, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Envoi une lettre.... et plus...[libre]
Invité 12.01.09 17:23
Estrec gravissait lentement les trop nombreuses marchent menant à la volière. Une lettre à la main, il fredonnait une ballade pour lui-même.
Enfin, il arriva tout en haut de la tour. Sur les poutres et perchoirs, des hiboux et des chouettes de tous les plumages hululaient de concert. Certains le dévisageait de leurs grands yeux dorés.
Là-bas, près de la fenêtre, se tenait une jeune fille à la longue chevelure sombre. Elle ne l'avait pas vu et semblait perdue dans la contemplation du panorama. Estrec fit quelques pas de côtés pour vérifier son impression : oui, c'était bien elle.
- C'est toi, Betty, fit-il comme si c'était naturel (mais ça ne l'était pas pour lui). Je ne t'ai pas vue à la Salle Commune ce matin... Je pensais que tu prenais ton petit-déjeuner...
La rentrée avait eu lieu il y a un petit moment déjà, mais Estrec ne connaissait guère de personnes, même au sein de sa Maison... Betty faisait partie des quelques personnes qui semblaient l'apprécier. Il était content de la croiser ici.
S'apercevant qu'il la regardait toujours - en ayant l'air d'un parfait idiot, il le savait ! -, il se détourna et chercha des yeux un oiseau prêt à partir. Il repéra une petite chouette grise qui le regardait. Il sifflota et tendit le bras. La chouette s'envola et se posa sur son coude, où Estrec lui caressa doucement la tête.
Puis il se dirigea vers la fenêtre (vers Betty) en laissant la chouette grimper plus haut sur son épaule. Il noua la lettre à la patte de l'animal et le lança dehors. Pendant quelques minutes, il regarda le rapace planer dans les airs et s'éloigner dans le ciel clair.
- Une lettre pour mes parents, expliqua-t-il, pour dire quelque chose. Comme toutes les deux semaines... Ma mère a insisté...
Rosie et lui étaient soumis à une seule règle tant qu'ils étaient ici : lui écrire une semaine sur deux pour lui dire si tout allait bien. Et tout allait bien. D'ailleurs, c'était presque l'unique contenu de la lettre : "Je vais bien", reformulés de diverses façons...
Enfin, il arriva tout en haut de la tour. Sur les poutres et perchoirs, des hiboux et des chouettes de tous les plumages hululaient de concert. Certains le dévisageait de leurs grands yeux dorés.
Là-bas, près de la fenêtre, se tenait une jeune fille à la longue chevelure sombre. Elle ne l'avait pas vu et semblait perdue dans la contemplation du panorama. Estrec fit quelques pas de côtés pour vérifier son impression : oui, c'était bien elle.
- C'est toi, Betty, fit-il comme si c'était naturel (mais ça ne l'était pas pour lui). Je ne t'ai pas vue à la Salle Commune ce matin... Je pensais que tu prenais ton petit-déjeuner...
La rentrée avait eu lieu il y a un petit moment déjà, mais Estrec ne connaissait guère de personnes, même au sein de sa Maison... Betty faisait partie des quelques personnes qui semblaient l'apprécier. Il était content de la croiser ici.
S'apercevant qu'il la regardait toujours - en ayant l'air d'un parfait idiot, il le savait ! -, il se détourna et chercha des yeux un oiseau prêt à partir. Il repéra une petite chouette grise qui le regardait. Il sifflota et tendit le bras. La chouette s'envola et se posa sur son coude, où Estrec lui caressa doucement la tête.
Puis il se dirigea vers la fenêtre (vers Betty) en laissant la chouette grimper plus haut sur son épaule. Il noua la lettre à la patte de l'animal et le lança dehors. Pendant quelques minutes, il regarda le rapace planer dans les airs et s'éloigner dans le ciel clair.
- Une lettre pour mes parents, expliqua-t-il, pour dire quelque chose. Comme toutes les deux semaines... Ma mère a insisté...
Rosie et lui étaient soumis à une seule règle tant qu'ils étaient ici : lui écrire une semaine sur deux pour lui dire si tout allait bien. Et tout allait bien. D'ailleurs, c'était presque l'unique contenu de la lettre : "Je vais bien", reformulés de diverses façons...
Invité- Invité
Re: Envoi une lettre.... et plus...[libre]
Invité 12.01.09 21:18
Samedi. Enfin un jour sans cours, sans être obligé de se presser et pour Betty cela était assez reposant, en fin de compte.
Elle pensait à ses parents et à la longue, très longue lettre qu’elle venait de leur envoyer. Les pauvres ! Ils allaient devoir se partager la lecture de celle-ci. Betty n’ayant pas écrit depuis son arrivée, avait donc pris un certain retard dans les réponses qu’elle devait leur donner.
D’ailleurs, la jeune fille se demandait ce qu’ils étaient en train de faire, quand elle entendit vaguement la porte de la volière s’ouvrir sous les hululements des volatiles. Mais Betty, un peu ailleurs ne tourna pas la tête pour voir qui entrait. Ce n’est qu’en entendant une voix qui lui semblait familière qu’elle détourna son attention du joli panorama qui s’offrait à ses prunelles.
C’était bien Estrec. Betty lui fit un grand sourire, avant qu’il ne se tourne vers un des rapaces. Elle était bien contente de le voir.
- Bonjour Estrec. Et bien à vrai dire je me suis levée assez tôt. Je crois même que j’étais la première de notre maison à être debout.
Betty le regarda accrocher la lettre à la patte de l’oiseau qui lui grimpait sur l‘épaule. Il avait l’air plus doué qu’elle en ce qui concernait les hiboux ou les chouettes. Elle ne savait jamais les reconnaître. Tiens, ce n’était peut-être pas un hibou qu’elle venait d’envoyer, au fait. Betty s’écrasa un peu plus contre le mur pour laisser Estrec envoyer… le rapace.
- Oui toi aussi ?… Le mien ou la mienne de… volatile vient de partir il y a quelques minutes à peine.
Et elle montra d’un geste vague de la main les hautes montagnes, qui semblaient entourer Poudlard.
- Toutes les deux semaines ?… Ha quand même.
Ses parents à elle, attendaient depuis… pas mal de temps, on va dire. Betty n’avait pas compté les jours depuis qu’elle était arrivée au château, mais elle savait au moins qu’il y avait plus de deux semaines de passées, maintenant. Elle regarda donc à son tour l’oiseau qui s’éloignait en volant un peu plus adroitement que celui qu’elle venait d’envoyer et qui avait vaciller au début sous le poids des nombreuses feuilles de parchemins pliées en un gros paquet.
- De toute façon, ils s’inquiètent toujours les parents… Je suis sûre même qu’ils voudraient avoir des nouvelles tous les jours…
Betty reposa alors ses prunelles violettes sur Estrec qui était juste à en face d’elle, pas loin.
Elle pensait à ses parents et à la longue, très longue lettre qu’elle venait de leur envoyer. Les pauvres ! Ils allaient devoir se partager la lecture de celle-ci. Betty n’ayant pas écrit depuis son arrivée, avait donc pris un certain retard dans les réponses qu’elle devait leur donner.
D’ailleurs, la jeune fille se demandait ce qu’ils étaient en train de faire, quand elle entendit vaguement la porte de la volière s’ouvrir sous les hululements des volatiles. Mais Betty, un peu ailleurs ne tourna pas la tête pour voir qui entrait. Ce n’est qu’en entendant une voix qui lui semblait familière qu’elle détourna son attention du joli panorama qui s’offrait à ses prunelles.
C’était bien Estrec. Betty lui fit un grand sourire, avant qu’il ne se tourne vers un des rapaces. Elle était bien contente de le voir.
- Bonjour Estrec. Et bien à vrai dire je me suis levée assez tôt. Je crois même que j’étais la première de notre maison à être debout.
Betty le regarda accrocher la lettre à la patte de l’oiseau qui lui grimpait sur l‘épaule. Il avait l’air plus doué qu’elle en ce qui concernait les hiboux ou les chouettes. Elle ne savait jamais les reconnaître. Tiens, ce n’était peut-être pas un hibou qu’elle venait d’envoyer, au fait. Betty s’écrasa un peu plus contre le mur pour laisser Estrec envoyer… le rapace.
- Oui toi aussi ?… Le mien ou la mienne de… volatile vient de partir il y a quelques minutes à peine.
Et elle montra d’un geste vague de la main les hautes montagnes, qui semblaient entourer Poudlard.
- Toutes les deux semaines ?… Ha quand même.
Ses parents à elle, attendaient depuis… pas mal de temps, on va dire. Betty n’avait pas compté les jours depuis qu’elle était arrivée au château, mais elle savait au moins qu’il y avait plus de deux semaines de passées, maintenant. Elle regarda donc à son tour l’oiseau qui s’éloignait en volant un peu plus adroitement que celui qu’elle venait d’envoyer et qui avait vaciller au début sous le poids des nombreuses feuilles de parchemins pliées en un gros paquet.
- De toute façon, ils s’inquiètent toujours les parents… Je suis sûre même qu’ils voudraient avoir des nouvelles tous les jours…
Betty reposa alors ses prunelles violettes sur Estrec qui était juste à en face d’elle, pas loin.
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Re: Envoi une lettre.... et plus...[libre]
Invité 15.01.09 11:58
Devant la grande fenêtre de la volière se tenait Estrec. Ses yeux étaient plongés dans le décor, mes oreilles étaient à l'écoute de la moindre intonation de voix de Betty, juste à côté de lui.
- De toute façon, ils s’inquiètent toujours les parents, disait-elle. Je suis sûre même qu’ils voudraient avoir des nouvelles tous les jours…
Estrec eut un petit sourire moqueur en pensant à tous ces parents, toujours trop inquiets, ayant oubliés qu'eux aussi avaient été jeunes et qu'eux aussi avaient trouvé leurs parents trop inquiets pour eux...
- C'est vrai, dit-il. Mais ils ont leurs raisons. Après tout, ce sont eux qui nous ont connu fragiles, incapables de parler et de marcher... Eux aussi qui nous ont vu pleurer après une grosse chute, ou juste par chagrin...
Estrec se souvenait du nombre incalculable de fois où ses parents avaient dûs le consoler parce que la cour de récréation était devenu une fois de plus la scène de pugilat du petit garçon un peu trop différent des autres...
- Tu as déjà déjeuné ? demanda Estrec, pour changer de sujet, et aussi parce que son estomac commençait à réclamer sa pitance.
- De toute façon, ils s’inquiètent toujours les parents, disait-elle. Je suis sûre même qu’ils voudraient avoir des nouvelles tous les jours…
Estrec eut un petit sourire moqueur en pensant à tous ces parents, toujours trop inquiets, ayant oubliés qu'eux aussi avaient été jeunes et qu'eux aussi avaient trouvé leurs parents trop inquiets pour eux...
- C'est vrai, dit-il. Mais ils ont leurs raisons. Après tout, ce sont eux qui nous ont connu fragiles, incapables de parler et de marcher... Eux aussi qui nous ont vu pleurer après une grosse chute, ou juste par chagrin...
Estrec se souvenait du nombre incalculable de fois où ses parents avaient dûs le consoler parce que la cour de récréation était devenu une fois de plus la scène de pugilat du petit garçon un peu trop différent des autres...
- Tu as déjà déjeuné ? demanda Estrec, pour changer de sujet, et aussi parce que son estomac commençait à réclamer sa pitance.
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Re: Envoi une lettre.... et plus...[libre]
Invité 15.01.09 15:56
Betty n’avait pas quitté des yeux Estrec qui semblait observer la disparition du hibou qu’il venait d’envoyer, semblant guetter le moindre de ses gestes. Puis se rendant compte que cela pouvait le gêner qu’elle le fixe ainsi, et en fait qu’elle était gênée elle-même, elle détourna son regard à son tour vers le paysage.
- Oui… En tout cas, les miens vont être servis, avec le retard que j’ai pris depuis la rentrée, ils n’auront pas de nouvelles pendant un certain temps, surtout après ce que je viens de leur envoyer. Je pense qu’ils vont même se demander comment et par où commencer pour me répondre.
C’était tout de même formidable ce moyen, pour communiquer avec la famille. Dommage que son père n’appréciait pas trop cette pratique.
Betty eu un petit rire discret en revoyant le volatile tanguer sous le poids de son paquet. La pauvre bête.
- Non, en fait j’ai juste grignoté un petit croissant en passant vite fait dans la grande salle. J’avais trop hâte d’envoyer ma lettre.
Betty fit une petite moue plissant son un peu son nez, car c’était plus… un gros paquet qu’une simple lettre en fait.
Elle reporta alors ses prunelles sur Estrec.
- Mais et toi tu as mangé quelque chose ?… Comment va Talbot, depuis ? Il me semble l’avoir vu traîner dans le parc mais je ne suis pas sûre que c’était lui…
Betty lui sourit et se redressa de sur le mur contre lequel elle était adossée, prête à suivre Estrec. Heureusement que c’était samedi et qu’ils n’avaient pas de cours aujourd’hui, cela leur permettrait de se diriger tranquillement vers le château et sa grande salle où Betty se rappelait avoir vu sur les tables de délicieuses choses, avant de venir ici.
- Oui… En tout cas, les miens vont être servis, avec le retard que j’ai pris depuis la rentrée, ils n’auront pas de nouvelles pendant un certain temps, surtout après ce que je viens de leur envoyer. Je pense qu’ils vont même se demander comment et par où commencer pour me répondre.
C’était tout de même formidable ce moyen, pour communiquer avec la famille. Dommage que son père n’appréciait pas trop cette pratique.
Betty eu un petit rire discret en revoyant le volatile tanguer sous le poids de son paquet. La pauvre bête.
- Non, en fait j’ai juste grignoté un petit croissant en passant vite fait dans la grande salle. J’avais trop hâte d’envoyer ma lettre.
Betty fit une petite moue plissant son un peu son nez, car c’était plus… un gros paquet qu’une simple lettre en fait.
Elle reporta alors ses prunelles sur Estrec.
- Mais et toi tu as mangé quelque chose ?… Comment va Talbot, depuis ? Il me semble l’avoir vu traîner dans le parc mais je ne suis pas sûre que c’était lui…
Betty lui sourit et se redressa de sur le mur contre lequel elle était adossée, prête à suivre Estrec. Heureusement que c’était samedi et qu’ils n’avaient pas de cours aujourd’hui, cela leur permettrait de se diriger tranquillement vers le château et sa grande salle où Betty se rappelait avoir vu sur les tables de délicieuses choses, avant de venir ici.
Invité- Invité
Re: Envoi une lettre.... et plus...[libre]
Invité 16.01.09 11:52
Estrec tourna la tête vers Betty, en attente d'une réponse, qui ne tarda pas à venir :
- Non, en fait j’ai juste grignoté un petit croissant en passant vite fait dans la grande salle. J’avais trop hâte d’envoyer ma lettre.
Estrec sourit. Il comprenait qu'on puisse être plus pressé d'envoyer une lettre que de l'écrire - ou du moins, c'était son cas.
- Je n'ai encore rien mangé non plus... fit-il. Tu as encore faim ?
Un ton pas vraiment implorant, mais tout de même de quoi induire une certaine envie d'aller prendre son petit déjeuner avec elle...
- Comment va Talbot, depuis ? demanda Betty. Il me semble l’avoir vu traîner dans le parc mais je ne suis pas sûre que c’était lui…
- Oh, tu sais, je ne suis pas vraiment le seul a avoir amené un chat ici, surtout un chat noir... Mais Talbot doit être le seul à avoir cette oreille à moitié mangée...
Estrec n'avait rien contre les chiens, mais Talbot, lui, semblait avoir quelques difficultés à bien s'entendre avec eux.
- Non, en fait j’ai juste grignoté un petit croissant en passant vite fait dans la grande salle. J’avais trop hâte d’envoyer ma lettre.
Estrec sourit. Il comprenait qu'on puisse être plus pressé d'envoyer une lettre que de l'écrire - ou du moins, c'était son cas.
- Je n'ai encore rien mangé non plus... fit-il. Tu as encore faim ?
Un ton pas vraiment implorant, mais tout de même de quoi induire une certaine envie d'aller prendre son petit déjeuner avec elle...
- Comment va Talbot, depuis ? demanda Betty. Il me semble l’avoir vu traîner dans le parc mais je ne suis pas sûre que c’était lui…
- Oh, tu sais, je ne suis pas vraiment le seul a avoir amené un chat ici, surtout un chat noir... Mais Talbot doit être le seul à avoir cette oreille à moitié mangée...
Estrec n'avait rien contre les chiens, mais Talbot, lui, semblait avoir quelques difficultés à bien s'entendre avec eux.
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Re: Envoi une lettre.... et plus...[libre]
Invité 16.01.09 12:19
Betty se rappelait la fois où elle avait vu Talbot toutes griffes dehors sauter sur Estrec quand tous les deux, ils découvraient le château. Un jour qu'elle n'oublierai pas de sitôt.
- Ha oui son oreille… Alors ce ne devait pas être lui… Remarque il n’était pas tout près… Puis, comme tu dis, il y a beaucoup de chats ici. Je plains les petits rongeurs qui traînent dans le château.
Betty rigola doucement en visualisant les souris et les rats qui devaient se cacher de tous ces matous qui se promenaient dans les parages.
- Oui, j’ai encore faim. Et ce parcours pour venir jusqu’ici m’a un peu ouvert l’appétit, on va dire.
Elle s’avança d’un pas vers Estrec en souriant et en pensant également à ces petits pains et croissants qui devaient attendre bien sagement sur les tables.
- On y va alors ?…
Et comme pour prouver que l’estomac de Betty avait envie de toutes ces bonnes choses qu’il y avait dans la grande salle, celui-ci gargouilla un peu. Un petit gargouillis qui fit apparaître un peu de rose sur ses joues et qui se perdit parmi les hululements des hiboux. Enfin, elle espérait.
- Ha oui son oreille… Alors ce ne devait pas être lui… Remarque il n’était pas tout près… Puis, comme tu dis, il y a beaucoup de chats ici. Je plains les petits rongeurs qui traînent dans le château.
Betty rigola doucement en visualisant les souris et les rats qui devaient se cacher de tous ces matous qui se promenaient dans les parages.
- Oui, j’ai encore faim. Et ce parcours pour venir jusqu’ici m’a un peu ouvert l’appétit, on va dire.
Elle s’avança d’un pas vers Estrec en souriant et en pensant également à ces petits pains et croissants qui devaient attendre bien sagement sur les tables.
- On y va alors ?…
Et comme pour prouver que l’estomac de Betty avait envie de toutes ces bonnes choses qu’il y avait dans la grande salle, celui-ci gargouilla un peu. Un petit gargouillis qui fit apparaître un peu de rose sur ses joues et qui se perdit parmi les hululements des hiboux. Enfin, elle espérait.
Invité- Invité
Re: Envoi une lettre.... et plus...[libre]
Invité 16.01.09 15:55
Betty fit un pas vers Estrec - lequel sentit une légère bouffée de chaleur lui monter aux joues.
- On y va alors ? fit-elle, souriante.
Estrec la vit sourire, sans trop savoir pourquoi. Tout ce qu'il savait pour l'instant, c'était qu'elle était vraiment jolie...
- On y va... fit-il, la tête un peu ailleurs.
Un vague sourire aux lèvres, il se détourna et partit doucement vers les escaliers.
Soudain, son occupation de la veille, qui l'avait maintenu éveillé tard sans qu'il parvienne à la fin, lui revint en mémoire.
- Betty ? apella-t-il. Dis-moi, est-ce que tu as compris le devoir de Sortilèges, toi ? A propos du sortilège de lévitation...
Il se rappelait qu'elle aimait cette matière, peut-être qu'elle n'avait pas de difficulté non plus ?
- On y va alors ? fit-elle, souriante.
Estrec la vit sourire, sans trop savoir pourquoi. Tout ce qu'il savait pour l'instant, c'était qu'elle était vraiment jolie...
- On y va... fit-il, la tête un peu ailleurs.
Un vague sourire aux lèvres, il se détourna et partit doucement vers les escaliers.
Soudain, son occupation de la veille, qui l'avait maintenu éveillé tard sans qu'il parvienne à la fin, lui revint en mémoire.
- Betty ? apella-t-il. Dis-moi, est-ce que tu as compris le devoir de Sortilèges, toi ? A propos du sortilège de lévitation...
Il se rappelait qu'elle aimait cette matière, peut-être qu'elle n'avait pas de difficulté non plus ?
Invité- Invité
Re: Envoi une lettre.... et plus...[libre]
Invité 16.01.09 19:14
Toujours un de ses éternels sourires réservés aux lèvres, Betty et son estomac un peu affamé, s’était avancée vers Estrec, prête à dévaliser la grande table.
En plus, elle allait petit déjeuner avec lui.
Estrec lui demanda ensuite quelque chose à propos du devoir de sortilèges. Ce fameux devoir sur lequel elle avait planché une bonne partie de la nuit, bien au chaud dans son lit, s’éclairant avec une petite lanterne et ayant tiré les rideaux de son baldaquin pour ne pas réveiller ses camarades de chambres. Betty avait aussi rattrapé de justesse et plusieurs fois, cette fichue lanterne qui basculait à chaque fois qu'elle changeait de position où que Betty s'essayait au sort sur elle. Chose un peu dangereuse, certes. Une lanterne allumée dans un lit avec des rideaux fermés tout autour.
- Et bien, ça dépend. Faut dire qu’il était rempli de questions ce devoir. Il y avait cette partie avec ce résumé qu‘il fallait faire qui m‘a un peu bloqué… Et aussi, la définition du sort un peu difficile à expliquer…. Parce que tu n’as pas compris quoi, Estrec ?
Betty vint se mettre au même niveau que Estrec qui avait commencé à descendre les premières marches extérieures de la volière. Si elle pouvait l’aider, elle en serait ravie. A moins qu’il n’ait eu les mêmes difficultés qu’elle sur les mêmes questions où elle avait eu du mal à répondre. D'ailleurs, il fallait qu'elle le recopie au propre son devoir. Avec toutes ses anotations qu'elle avait rajouté au fur et à mesure que quelque chose étudié pendant le cours, lui revenait, c'était plus un brouillon gribouillé qu'un joli devoir bien rédigé avec une jolie écriture.
En plus, elle allait petit déjeuner avec lui.
Estrec lui demanda ensuite quelque chose à propos du devoir de sortilèges. Ce fameux devoir sur lequel elle avait planché une bonne partie de la nuit, bien au chaud dans son lit, s’éclairant avec une petite lanterne et ayant tiré les rideaux de son baldaquin pour ne pas réveiller ses camarades de chambres. Betty avait aussi rattrapé de justesse et plusieurs fois, cette fichue lanterne qui basculait à chaque fois qu'elle changeait de position où que Betty s'essayait au sort sur elle. Chose un peu dangereuse, certes. Une lanterne allumée dans un lit avec des rideaux fermés tout autour.
- Et bien, ça dépend. Faut dire qu’il était rempli de questions ce devoir. Il y avait cette partie avec ce résumé qu‘il fallait faire qui m‘a un peu bloqué… Et aussi, la définition du sort un peu difficile à expliquer…. Parce que tu n’as pas compris quoi, Estrec ?
Betty vint se mettre au même niveau que Estrec qui avait commencé à descendre les premières marches extérieures de la volière. Si elle pouvait l’aider, elle en serait ravie. A moins qu’il n’ait eu les mêmes difficultés qu’elle sur les mêmes questions où elle avait eu du mal à répondre. D'ailleurs, il fallait qu'elle le recopie au propre son devoir. Avec toutes ses anotations qu'elle avait rajouté au fur et à mesure que quelque chose étudié pendant le cours, lui revenait, c'était plus un brouillon gribouillé qu'un joli devoir bien rédigé avec une jolie écriture.
Invité- Invité
Re: Envoi une lettre.... et plus...[libre]
Invité 16.01.09 19:48
Ils descendaient les escaliers de la tour de la volière, tout en discutant du devoir de Sortilèges.
- Parce que tu n’as pas compris quoi, Estrec ? demanda Betty.
Estrec se frotta la nuque, ébouriffant un peu ses mèches blanches.
- Eh bien... En fait, je n'ai pas encore réussi le sortilège...
Il se demandait si elle avait remarqué qu'il n'avait pas réussi une seule fois à soulever la plume pendant le cours... D'autant qu'il se souvenait parfaitement d'avoir eu l'air totalement stupide à répéter l'incantation à tout va sans rien obtenir de concret...
- Et puis ces histoires d'intonation, d'étymologie, d'arcanes ou je-ne-sais-quoi... Je n'y comprends absolument rien, ni du "à quoi ça sert", ni du "d'où ça sort"...
Ils passèrent devant une fenêtre donnant sur l'est et Estrec leva un bras pour protéger ses yeux du soleil. Celui-ci était encore bas, mais déjà bien brillant.
- Alors tu... veux bien m'aider ?
Il regarda Betty. Il espérait que ses yeux rouges ne brillaient pas de façon voyante, comme il en avait la sensation quand il la regardait...
- Parce que tu n’as pas compris quoi, Estrec ? demanda Betty.
Estrec se frotta la nuque, ébouriffant un peu ses mèches blanches.
- Eh bien... En fait, je n'ai pas encore réussi le sortilège...
Il se demandait si elle avait remarqué qu'il n'avait pas réussi une seule fois à soulever la plume pendant le cours... D'autant qu'il se souvenait parfaitement d'avoir eu l'air totalement stupide à répéter l'incantation à tout va sans rien obtenir de concret...
- Et puis ces histoires d'intonation, d'étymologie, d'arcanes ou je-ne-sais-quoi... Je n'y comprends absolument rien, ni du "à quoi ça sert", ni du "d'où ça sort"...
Ils passèrent devant une fenêtre donnant sur l'est et Estrec leva un bras pour protéger ses yeux du soleil. Celui-ci était encore bas, mais déjà bien brillant.
- Alors tu... veux bien m'aider ?
Il regarda Betty. Il espérait que ses yeux rouges ne brillaient pas de façon voyante, comme il en avait la sensation quand il la regardait...
Invité- Invité
Re: Envoi une lettre.... et plus...[libre]
Invité 16.01.09 22:54
Le week end commençait bien. Betty avait réussit à répondre à ses parents, depuis le temps qu’ils attendaient les pauvres ! Il y avait aussi le temps qui avait l’air d’être au beau fixe et elle était en compagnie de Estrec.
Les marches qu’elle avait eu tant de mal à monter il y a quelques minutes s’égrenaient lentement sous ses pas. Mais pourquoi il y avait autant de marches pour aller à cette fichue volière. D’accord, les hiboux avaient besoin d’espace et aimaient bien être en hauteur, mais tout de même.
- Ha oui ?… Pourtant j’ai cru qu’en cours tu y était arrivé…
Betty essaya de se remémorer cet instant. Elle l’avait entendu prononcer plusieurs fois la formule et donc avait cru qu’il s’entraînait après avoir réussi du premier coup. Apparemment non, elle s’était trompée. De toute façon, elle aussi avait eu bien du mal à réussir. La plume n’avait pas décollé d’un millimètre avant au moins… quatre essais. Betty se rappelait aussi cette fille blonde devant elle qui avait réussi, elle, du premier coup. Sa plume s’envolant à quelques centimètres au dessus de sa tête. Betty avait alors regardé cette plume s’envoler oubliant que la sienne avait décollée enfin, de quelques centimètres. Mais bien sûr, ça, elle ne l’avait pas vu.
- Et bien, je vois que l’on a à peu près les mêmes difficultés…
Il semblait bien embêter avec ce sortilège. Betty le vit ensuite lever la main pour se protéger d’un rayon de soleil qui passait par là.
- Tu veux changer de côté ? Te mettre à ma place ? Comme ça tu ne seras plus gêné par le soleil…
Betty lui sourit doucement. Puis elle croisa son regard. Les yeux de Estrec, qu’elle avait comparé à des rubis la première fois qu’elle les avait vus, brillaient un peu plus. Peut-être était-ce dû à ces rayons de soleil qui étaient venus se poser dessus ? Non ? Aussi sa réponse fut un peu bafouillée.
- Heu… Oui bien sûr… on peut même s’aider mutuellement… si tu veux…
Betty débutait aussi dans ce domaine. En plus, elle était un peu maladroite, distraite et peut-être qu’avec Estrec… cela s’évanouirait un peu…
Les marches qu’elle avait eu tant de mal à monter il y a quelques minutes s’égrenaient lentement sous ses pas. Mais pourquoi il y avait autant de marches pour aller à cette fichue volière. D’accord, les hiboux avaient besoin d’espace et aimaient bien être en hauteur, mais tout de même.
- Ha oui ?… Pourtant j’ai cru qu’en cours tu y était arrivé…
Betty essaya de se remémorer cet instant. Elle l’avait entendu prononcer plusieurs fois la formule et donc avait cru qu’il s’entraînait après avoir réussi du premier coup. Apparemment non, elle s’était trompée. De toute façon, elle aussi avait eu bien du mal à réussir. La plume n’avait pas décollé d’un millimètre avant au moins… quatre essais. Betty se rappelait aussi cette fille blonde devant elle qui avait réussi, elle, du premier coup. Sa plume s’envolant à quelques centimètres au dessus de sa tête. Betty avait alors regardé cette plume s’envoler oubliant que la sienne avait décollée enfin, de quelques centimètres. Mais bien sûr, ça, elle ne l’avait pas vu.
- Et bien, je vois que l’on a à peu près les mêmes difficultés…
Il semblait bien embêter avec ce sortilège. Betty le vit ensuite lever la main pour se protéger d’un rayon de soleil qui passait par là.
- Tu veux changer de côté ? Te mettre à ma place ? Comme ça tu ne seras plus gêné par le soleil…
Betty lui sourit doucement. Puis elle croisa son regard. Les yeux de Estrec, qu’elle avait comparé à des rubis la première fois qu’elle les avait vus, brillaient un peu plus. Peut-être était-ce dû à ces rayons de soleil qui étaient venus se poser dessus ? Non ? Aussi sa réponse fut un peu bafouillée.
- Heu… Oui bien sûr… on peut même s’aider mutuellement… si tu veux…
Betty débutait aussi dans ce domaine. En plus, elle était un peu maladroite, distraite et peut-être qu’avec Estrec… cela s’évanouirait un peu…
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Invité 19.01.09 18:15
Betty et lui continuaient leur chemin vers la Grande Salle, dans l'intention d'y prendre un copieux petit déjeuner pour remplir leurs estomacs vides - ou presque, si on comptait l'unique douceur que Betty avait avalée. Le soleil matinal, encore bas, rentrait dans le château par toutes les fenêtres, inondant les couloirs de flaques de lumière blanches et pailletées.
- Tu veux changer de côté ? demanda Betty en voyant Estrec se protéger du soleil. Te mettre à ma place ? Comme ça tu ne seras plus gêné par le soleil…
- Oh non, ne t'embêtes pas pour ça, répondit Estrec, un peu gêné. On est bientôt arrivé, et puis, si on échange, ce sera toi qui sera gênée, n'est-ce pas ?
Quel était donc cet étrange raisonnement ? Bah, ça en valait un autre... Et puis, c'était vrai qu'il ne voulait pas que Betty soit embêtée à sa place...
Puis ils avaient discuté du devoir de Sortilèges, et Betty avait accepté de l'aider ! Il allaient travailler ensemble ! Si Estrec avait été ne serait-ce qu'un peu plus extraverti, il en aurait sauté de joie. Mais tout ce qu'il fit pour exprimer ça, ce fut de souffler un bête :
- Chouette !
Il se gifla intérieurement et se traita deux fois d'idiot. Il répéta alors un peu plus fort, avec un peu plus de conviction :
- Oui, vraiment, je trouve ça chouette... Je... Tu... euh... Tu crois qu'il y aura des muffins ?
"Idiot !!" Et de trois...
- Tu veux changer de côté ? demanda Betty en voyant Estrec se protéger du soleil. Te mettre à ma place ? Comme ça tu ne seras plus gêné par le soleil…
- Oh non, ne t'embêtes pas pour ça, répondit Estrec, un peu gêné. On est bientôt arrivé, et puis, si on échange, ce sera toi qui sera gênée, n'est-ce pas ?
Quel était donc cet étrange raisonnement ? Bah, ça en valait un autre... Et puis, c'était vrai qu'il ne voulait pas que Betty soit embêtée à sa place...
Puis ils avaient discuté du devoir de Sortilèges, et Betty avait accepté de l'aider ! Il allaient travailler ensemble ! Si Estrec avait été ne serait-ce qu'un peu plus extraverti, il en aurait sauté de joie. Mais tout ce qu'il fit pour exprimer ça, ce fut de souffler un bête :
- Chouette !
Il se gifla intérieurement et se traita deux fois d'idiot. Il répéta alors un peu plus fort, avec un peu plus de conviction :
- Oui, vraiment, je trouve ça chouette... Je... Tu... euh... Tu crois qu'il y aura des muffins ?
"Idiot !!" Et de trois...
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Re: Envoi une lettre.... et plus...[libre]
Invité 19.01.09 22:09
Ca faisait un petit moment qu’ils marchaient ou plutôt descendaient vers la grande salle. D’ailleurs celle-ci ne devait pas être bien loin, car il semblait à Betty entendre des voix au loin avec le résonnement que provoquait le lieu avec ses hauts murs.
Betty avait demandé à Estrec s’il ne voulait pas changer de place, à cause de ce soleil qui semblait gêner ses yeux.
- Ca ne me dérangerai moins que toi en tout cas et ça ne m’embête pas du tout.
Elle lui sourit doucement, comme d’habitude, comme elle le faisait depuis qu’ils s’étaient rencontrés. Estrec avait ensuite lancé le sujet sur le cours de sortilèges, là où il avait eu quelques problèmes pour faire léviter sa plume et Betty avait accepté de l’aider. Ils allaient passer ainsi plus de temps ensemble. Car avec les cours qui s’enchaînaient les uns derrière les autres, ils n’avaient pas beaucoup de temps pour discuter entre eux. Juste assez pour se dire bonjour. Et dans la mêlée des élèves qui entraient en classe, ils se retrouvaient souvent chacun dans un coin opposé à l’autre. Et dans la grande salle, au moment des repas, c’était pire.
- Moi aussi, je suis contente que l’on s’entraîne ensemble…
Puis elle rigola doucement, oui encore une fois doucement, mais elle préférait sourire ainsi que d’essayer d’en faire un autre au risque d’afficher un rictus qui pourrait faire fuir, quand il hésita gentiment à la fin de sa phrase enjouée.
- Des muffins ?…. J’espère bien qu’il y en aura, ce sont mes pâtisseries préférées.
Et visiblement c'était celles de Estrec aussi. Ils finirent de descendre les marches du long escalier en colimaçon de la volière. Heureusement parce que Betty commençait à avoir le tournis. Elle leva vite fait un regard vers le haut de ces escaliers. Ses parents allaient attendre quelques temps, encore une fois, avant de recevoir d’autres nouvelles de leur fille.
- Au fait, Estrec … Qu’est-ce que tu aimes comme plats, desserts ou autre aliments à Poudlard que tu n’as pas chez tes parents ?
Puisqu’il venait de parler cuisine, autant lancer une petite discussion là-dessus. Puis ça permettrait à Betty de mieux connaître Estrec. Et aussi cela calmera peut-être ce gargouillis qui commençait lentement à faire ses premiers pas dans l’estomac de Betty.
Betty avait demandé à Estrec s’il ne voulait pas changer de place, à cause de ce soleil qui semblait gêner ses yeux.
- Ca ne me dérangerai moins que toi en tout cas et ça ne m’embête pas du tout.
Elle lui sourit doucement, comme d’habitude, comme elle le faisait depuis qu’ils s’étaient rencontrés. Estrec avait ensuite lancé le sujet sur le cours de sortilèges, là où il avait eu quelques problèmes pour faire léviter sa plume et Betty avait accepté de l’aider. Ils allaient passer ainsi plus de temps ensemble. Car avec les cours qui s’enchaînaient les uns derrière les autres, ils n’avaient pas beaucoup de temps pour discuter entre eux. Juste assez pour se dire bonjour. Et dans la mêlée des élèves qui entraient en classe, ils se retrouvaient souvent chacun dans un coin opposé à l’autre. Et dans la grande salle, au moment des repas, c’était pire.
- Moi aussi, je suis contente que l’on s’entraîne ensemble…
Puis elle rigola doucement, oui encore une fois doucement, mais elle préférait sourire ainsi que d’essayer d’en faire un autre au risque d’afficher un rictus qui pourrait faire fuir, quand il hésita gentiment à la fin de sa phrase enjouée.
- Des muffins ?…. J’espère bien qu’il y en aura, ce sont mes pâtisseries préférées.
Et visiblement c'était celles de Estrec aussi. Ils finirent de descendre les marches du long escalier en colimaçon de la volière. Heureusement parce que Betty commençait à avoir le tournis. Elle leva vite fait un regard vers le haut de ces escaliers. Ses parents allaient attendre quelques temps, encore une fois, avant de recevoir d’autres nouvelles de leur fille.
- Au fait, Estrec … Qu’est-ce que tu aimes comme plats, desserts ou autre aliments à Poudlard que tu n’as pas chez tes parents ?
Puisqu’il venait de parler cuisine, autant lancer une petite discussion là-dessus. Puis ça permettrait à Betty de mieux connaître Estrec. Et aussi cela calmera peut-être ce gargouillis qui commençait lentement à faire ses premiers pas dans l’estomac de Betty.
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Invité 21.01.09 12:45
Ils étaient presques arrivés, déjà. Non loin, ils voyaient les hautes portes de la Grande Salle, par laquelle de nombreux élèves allaient et venaient. C'est qu'il n'était plus très tôt.
De bonnes odeurs d'échappaient de là-bas, et Estrec en salivait déjà.
- Au fait, Estrec, demanda Betty. Qu’est-ce que tu aimes comme plats, desserts ou autre aliments à Poudlard que tu n’as pas chez tes parents ?
- Hmmmm... réfléchit l'albinos. Je ne sais pas trop... Ma mère est française et cuisine beaucoup, elle adore tester de nouvelles recettes... Mais, un jour, j'ai goûté un Tiramisù formidable ! J'en ai gardé la recette, il était vraiment extraordinaire...
Estrec se souvenait de ce dessert, léger comme une mousse, au goût à la fois fort et prononcé, doux et sucré... Un ravissement pour les papilles !
- Et toi, Betty ? Il y a quelque chose que tu aimes manger plus que tout le reste ?
Il envisager, pourquoi pas, d'aller un jour se promener dans les cuisines de Poudlard, peut-être qu'à ce moment-là il pourrait en profiter pour préparer de quoi faire plaisir à Betty ?
De bonnes odeurs d'échappaient de là-bas, et Estrec en salivait déjà.
- Au fait, Estrec, demanda Betty. Qu’est-ce que tu aimes comme plats, desserts ou autre aliments à Poudlard que tu n’as pas chez tes parents ?
- Hmmmm... réfléchit l'albinos. Je ne sais pas trop... Ma mère est française et cuisine beaucoup, elle adore tester de nouvelles recettes... Mais, un jour, j'ai goûté un Tiramisù formidable ! J'en ai gardé la recette, il était vraiment extraordinaire...
Estrec se souvenait de ce dessert, léger comme une mousse, au goût à la fois fort et prononcé, doux et sucré... Un ravissement pour les papilles !
- Et toi, Betty ? Il y a quelque chose que tu aimes manger plus que tout le reste ?
Il envisager, pourquoi pas, d'aller un jour se promener dans les cuisines de Poudlard, peut-être qu'à ce moment-là il pourrait en profiter pour préparer de quoi faire plaisir à Betty ?
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Invité 21.01.09 13:37
Pour un début de week end, il y avait pas mal d’élèves de lever de bonne heure. A moins que le temps fût passé si vite que Betty n’aurait pas vu les aiguilles tourner. De toute façon, elle n’avait pas mit sa montre ce matin, alors.
En tout cas, il y avait de bonnes odeurs de petit déjeuner qui lui parvenait et qu’elle huma discrètement.
- Ha oui, ta mère est française ?… Ca alors, la mienne aussi, dis donc ! C’est vrai que la cuisine française est délicieuse. Un Tiramissu.. ssou ? C’est quoi ?
C’est bien la première que Betty entendait ce nom et eu bien évidemment du mal à le prononcer affichant une mimique assez comique sur ses lèvres sur les dernières syllabes, comme si elle essayait de siffler pour la première fois.
- Oh, et bien j’aime beaucoup de choses. On ne dirait pas comme ça, mais je suis assez gourmande. Et je suis plus dessert que plats, à vrai dire. J’adore le moka, un gâteau ! Ma mère le fait super bien ! Ici, je n’en ai pas encore vu.
Les yeux de Betty pétillèrent au souvenir de ce merveilleux gâteau que sa mère lui faisait un week end sur deux pendant les grandes vacances. Betty ne s’en lassait jamais de cette pâtisserie. Son père par contre lui, si.
- Tu sais cuisiner ?
Se souvenant soudain de la dernière phrase que Estrec avait prononcé. Il avait dit qu’il avait gardé une recette, non ? Elle posa de nouveau ses prunelles, encore pétillantes, sur le doux visage de Estrec. Intéressée ? Non, enfin un tit peu. Ses yeux pétillaient surtout encore, à cause du moka de sa mère. Si si.
En tout cas, il y avait de bonnes odeurs de petit déjeuner qui lui parvenait et qu’elle huma discrètement.
- Ha oui, ta mère est française ?… Ca alors, la mienne aussi, dis donc ! C’est vrai que la cuisine française est délicieuse. Un Tiramissu.. ssou ? C’est quoi ?
C’est bien la première que Betty entendait ce nom et eu bien évidemment du mal à le prononcer affichant une mimique assez comique sur ses lèvres sur les dernières syllabes, comme si elle essayait de siffler pour la première fois.
- Oh, et bien j’aime beaucoup de choses. On ne dirait pas comme ça, mais je suis assez gourmande. Et je suis plus dessert que plats, à vrai dire. J’adore le moka, un gâteau ! Ma mère le fait super bien ! Ici, je n’en ai pas encore vu.
Les yeux de Betty pétillèrent au souvenir de ce merveilleux gâteau que sa mère lui faisait un week end sur deux pendant les grandes vacances. Betty ne s’en lassait jamais de cette pâtisserie. Son père par contre lui, si.
- Tu sais cuisiner ?
Se souvenant soudain de la dernière phrase que Estrec avait prononcé. Il avait dit qu’il avait gardé une recette, non ? Elle posa de nouveau ses prunelles, encore pétillantes, sur le doux visage de Estrec. Intéressée ? Non, enfin un tit peu. Ses yeux pétillaient surtout encore, à cause du moka de sa mère. Si si.
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Invité 25.01.09 22:33
D'un pas... pas pressé - on était samedi, tout de même ! - Betty et Estrec entrèrent dans la Grande Salle. Tout en rejoignant leur table, ils poursuivaient leur conversation.
- Un Tiramissu.. ssou ? C’est quoi ? demanda Betty.
Estrec sourit. En répétant le mot "Tiramisù", elle avait fait une de ces bouilles ! Elle était vraiment très mignonne...
- C'est ça. C'est un dessert au café... C'est un peu compliqué à décrire, il n'existe pas deux Tiramisùs semblables ! Certains les font comme une crème brulée, d'autre comme un gâteau bien consistant... Si tu n'en as jamais gouté, c'est bien dommage...
Puis Betty lui parla de son dessert favori, le moka.
- Je n'y ai jamais gouté... Il faudra que j'essaie...
Un moka... La recette pourrait-elle être à sa portée ?
- Tu sais cuisiner ? demanda Betty.
- Euh... Disons que je me débrouille... Ca me plait, alors je m'y applique...
Il sourit, un peu maladroit, comme toujours quand elle le regardait.
- Tu, euh... Où veux-tu t'asseoir ?
La longue table était devant eux à présent, chargée de viennoiseries, de pots remplis de chocolat au lait fumant ou de café fort, de plats regorgeant d'oeufs, de bacon ou de pudding. Et il y avait de la place un peu partout, tout le long, des deux côtés.
- Un Tiramissu.. ssou ? C’est quoi ? demanda Betty.
Estrec sourit. En répétant le mot "Tiramisù", elle avait fait une de ces bouilles ! Elle était vraiment très mignonne...
- C'est ça. C'est un dessert au café... C'est un peu compliqué à décrire, il n'existe pas deux Tiramisùs semblables ! Certains les font comme une crème brulée, d'autre comme un gâteau bien consistant... Si tu n'en as jamais gouté, c'est bien dommage...
Puis Betty lui parla de son dessert favori, le moka.
- Je n'y ai jamais gouté... Il faudra que j'essaie...
Un moka... La recette pourrait-elle être à sa portée ?
- Tu sais cuisiner ? demanda Betty.
- Euh... Disons que je me débrouille... Ca me plait, alors je m'y applique...
Il sourit, un peu maladroit, comme toujours quand elle le regardait.
- Tu, euh... Où veux-tu t'asseoir ?
La longue table était devant eux à présent, chargée de viennoiseries, de pots remplis de chocolat au lait fumant ou de café fort, de plats regorgeant d'oeufs, de bacon ou de pudding. Et il y avait de la place un peu partout, tout le long, des deux côtés.
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Invité 26.01.09 8:24
La grande salle.
Beaucoup d’élèves déjà se pressaient autour des tables quand Estrec et Betty y entrèrent. Elle essayait toujours de trouver ce qu’était ce dessert dont lui avait parlé Estrec. Le Tiramisu. Un gâteau, une glace, un plat, une entrée ? … Ha, non. Ca avait l’air de ressembler à une crème d’après la description qu’en faisait Estrec. Mais aussi à un gâteau. Bref, il y avait l’air d’y avoir plusieurs façons de le préparer ce dessert.
- Vraiment dommage ?… Alors il va falloir que je le découvre un jour.
Puis si c’est à base de café, comme le moka, peut-être que Betty aimera. Si la dose de café n’est pas trop prononcée, non plus. Et elle lui avait dit le sien.
- Oui, c’est très bon. Enfin pour moi. C’est un gâteau moelleux à base crème au beurre aromatisé au café. En tout cas celui que fait ma mère. Il parait qu’il y en a à d’autres parfums, mais je n’y ai pas encore goûté.
Un moka ! Dommage que les Elfes du château n’en faisait pas. Mais leurs pâtisseries étaient tout aussi bonnes.
Puis Betty avait demandé à Estrec, s’il savait cuisiner. Il répondit un peu gêné qu’il se débrouillait. Ha, Betty et ses questions qui déranges parfois !
Elle répondit à son sourire et ne voulant pas le gêner encore plus, elle regarda vers la table où Estrec venait de lui demander à quelle place elle voulait se poser.
- Oh, où tu veux ! Du moment qu’on soit assis l’un à côté de l’autre…
Et c’était beaucoup mieux pour continuer à parler aussi. Mais une certaine rougeur apparût sur ses pommettes en se rendant compte de ces petits mots qu’elle venait de prononcer. Aussi elle rajouta vite fait, pour cacher sa petite gêne :
- Heu… Regarde, là-bas… Il… y a des places…
Betty leva alors doucement sa main en direction des ‘’trous’’ disponibles à leur table, à quelques pas de là où ils se trouvaient et s’y dirigea en tournant tout de même son regard vers Estrec.
Les bonnes odeurs du petit déjeuner, encore une fois bien servi, bien présenté sur les tables, la mettaient en appétit.
Beaucoup d’élèves déjà se pressaient autour des tables quand Estrec et Betty y entrèrent. Elle essayait toujours de trouver ce qu’était ce dessert dont lui avait parlé Estrec. Le Tiramisu. Un gâteau, une glace, un plat, une entrée ? … Ha, non. Ca avait l’air de ressembler à une crème d’après la description qu’en faisait Estrec. Mais aussi à un gâteau. Bref, il y avait l’air d’y avoir plusieurs façons de le préparer ce dessert.
- Vraiment dommage ?… Alors il va falloir que je le découvre un jour.
Puis si c’est à base de café, comme le moka, peut-être que Betty aimera. Si la dose de café n’est pas trop prononcée, non plus. Et elle lui avait dit le sien.
- Oui, c’est très bon. Enfin pour moi. C’est un gâteau moelleux à base crème au beurre aromatisé au café. En tout cas celui que fait ma mère. Il parait qu’il y en a à d’autres parfums, mais je n’y ai pas encore goûté.
Un moka ! Dommage que les Elfes du château n’en faisait pas. Mais leurs pâtisseries étaient tout aussi bonnes.
Puis Betty avait demandé à Estrec, s’il savait cuisiner. Il répondit un peu gêné qu’il se débrouillait. Ha, Betty et ses questions qui déranges parfois !
Elle répondit à son sourire et ne voulant pas le gêner encore plus, elle regarda vers la table où Estrec venait de lui demander à quelle place elle voulait se poser.
- Oh, où tu veux ! Du moment qu’on soit assis l’un à côté de l’autre…
Et c’était beaucoup mieux pour continuer à parler aussi. Mais une certaine rougeur apparût sur ses pommettes en se rendant compte de ces petits mots qu’elle venait de prononcer. Aussi elle rajouta vite fait, pour cacher sa petite gêne :
- Heu… Regarde, là-bas… Il… y a des places…
Betty leva alors doucement sa main en direction des ‘’trous’’ disponibles à leur table, à quelques pas de là où ils se trouvaient et s’y dirigea en tournant tout de même son regard vers Estrec.
Les bonnes odeurs du petit déjeuner, encore une fois bien servi, bien présenté sur les tables, la mettaient en appétit.
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Invité 29.01.09 12:49
Estrec et Betty s'installèrent donc côte à côte à la table des Pouffsouffles. Estrec se demandait s'il allait pouvoir manger avec ce noeud à l'estomac, ces vibrations dans sa gorge et ces tremblements partout ailleurs...
Il s'évertua à se calmer. Après tout, il n'avait aucune raison de paniquer : il faisait un temps maginifique, Betty ne semblait pas aller contre le fait qu'ils passent du temps ensemble... et surtout, il n'avait plus fait de cauchemar depuis presque deux semaines. A chaque fois, une libellule mauve entrait dans ses pensées et les traversait, diffusant calme et sérénité dans son sillage.
Vraiment, il se sentait bien.
- Qu'est-ce que tu préfères, Betty ? demanda Estrec, souriant, à la jeune fille à côté de lui. Chocolat ? Café ? Thé ?
Sa main blanche était en suspens au dessus des pots, attendant la réponse.
Il s'évertua à se calmer. Après tout, il n'avait aucune raison de paniquer : il faisait un temps maginifique, Betty ne semblait pas aller contre le fait qu'ils passent du temps ensemble... et surtout, il n'avait plus fait de cauchemar depuis presque deux semaines. A chaque fois, une libellule mauve entrait dans ses pensées et les traversait, diffusant calme et sérénité dans son sillage.
Vraiment, il se sentait bien.
- Qu'est-ce que tu préfères, Betty ? demanda Estrec, souriant, à la jeune fille à côté de lui. Chocolat ? Café ? Thé ?
Sa main blanche était en suspens au dessus des pots, attendant la réponse.
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Invité 29.01.09 13:14
Après avoir montré les places libres autour de la grande table de leur maison, Betty et Estrec s’étaient attablés l’un à côté de l’autre. Toute cette nourriture qui décorait la table avec des effluves des plus appétissantes, faisait gargouiller le petit estomac de Betty. Le brouhaha des voix commençait à se faire entendre. Brouhaha joyeux, puisque c’était le week end. Pas de cours.
Et en plus, cerise sur le gâteau, elle était avec Estrec.
Estrec proposa ensuite à Betty quelques boissons chaudes. Elle porta alors son regard qui se promenait sur la grande table, vers les mains de Estrec.
Du café ? Non, trop fort, même si l’arôme qu’il dégageait était agréable. Du chocolat, du thé ? Tiens, elle allait changer aujourd’hui.
- Je voudrais bien du thé, s’il te plait, Estrec.
Betty répondit à son joli sourire et chercha ensuite du regard les petites viennoiseries qu’elle avait aperçut en longeant la table.
*Ha, elles sont là*
Elle tendit la main au-dessus de la table vers sa gauche, Estrec étant à sa droite, et attrapa le grand panier où se trouvaient croissants, pains aux raisins, aux pommes, muffins, petits pains aux chocolats. Des muffins ! Se rappelant que Estrec lui avait dit qu’il espérait sans doute qu’il y ait des muffins, Betty en pris quelques uns pour lui et les déposa à ses côtés.
- Tiens, je t’ai trouvé des muffins… Tu veux autre chose ?
Betty tenait encore le panier de viennoiseries dans ses mains et tout sourire, elle posa ses prunelles sur Estrec.
Et en plus, cerise sur le gâteau, elle était avec Estrec.
Estrec proposa ensuite à Betty quelques boissons chaudes. Elle porta alors son regard qui se promenait sur la grande table, vers les mains de Estrec.
Du café ? Non, trop fort, même si l’arôme qu’il dégageait était agréable. Du chocolat, du thé ? Tiens, elle allait changer aujourd’hui.
- Je voudrais bien du thé, s’il te plait, Estrec.
Betty répondit à son joli sourire et chercha ensuite du regard les petites viennoiseries qu’elle avait aperçut en longeant la table.
*Ha, elles sont là*
Elle tendit la main au-dessus de la table vers sa gauche, Estrec étant à sa droite, et attrapa le grand panier où se trouvaient croissants, pains aux raisins, aux pommes, muffins, petits pains aux chocolats. Des muffins ! Se rappelant que Estrec lui avait dit qu’il espérait sans doute qu’il y ait des muffins, Betty en pris quelques uns pour lui et les déposa à ses côtés.
- Tiens, je t’ai trouvé des muffins… Tu veux autre chose ?
Betty tenait encore le panier de viennoiseries dans ses mains et tout sourire, elle posa ses prunelles sur Estrec.
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Invité 01.02.09 22:07
Estrec attendait que Betty lui dise ce qu'elle souhaitait boire.
- Je voudrais bien du thé, s’il te plait, Estrec.
Il sourit, reporta son regard sur les pots... et se figea. Il était bien embêté, tiens !
- Euh... Betty ? Thé citron, thé vert ou thé noir ?
Mais, au même instant, Betty se retournait vers lui et lui tendait un panier de muffins à l'air très apétissants.
- Tu veux autre chose ?
Estrec rougit jusqu'aux oreilles et prit le panier.
- Non merci...
Sa voix avait quelque chose de... incertain...
- Et, euh... pour le thé ?
Il tenta un sourire assuré, plus ou moins.
- Je voudrais bien du thé, s’il te plait, Estrec.
Il sourit, reporta son regard sur les pots... et se figea. Il était bien embêté, tiens !
- Euh... Betty ? Thé citron, thé vert ou thé noir ?
Mais, au même instant, Betty se retournait vers lui et lui tendait un panier de muffins à l'air très apétissants.
- Tu veux autre chose ?
Estrec rougit jusqu'aux oreilles et prit le panier.
- Non merci...
Sa voix avait quelque chose de... incertain...
- Et, euh... pour le thé ?
Il tenta un sourire assuré, plus ou moins.
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Invité 02.02.09 9:34
Un bon petit déjeuner de week end attendait les deux jeunes élèves. Betty et Estrec s’étaient installés à leur grande table, ayant trouvé deux places côte à côte. Quelle chance ! Ils auraient pu très bien se retrouver séparés de quelques têtes où se retrouver l’un en face de l’autre, séparés par ce long et lourd morceaux de bois où étaient étalés les viennoiseries.
En parlant de viennoiseries, Betty avait trouvé un joli panier qui en était rempli. Elle avait même mit de côté des muffins pour Estrec et lui avait tendu le panier pour savoir s’il voulait autre chose, en même temps qu’il lui demandait la sorte de thé qu’elle souhaitait.
- Heu… Thé vert, s’il te plaît.
C’est vrai qu’elle n’avait pas précisé. L’habitude aussi de prendre un bol de lait chaud la semaine, elle avait oublié que le week end, ça changeait un peu. Il y avait un peu plus de choix. Elle fit un petit sourire d’excuse à Estrec qui avait l’air un peu perdu la main au dessus des pots.
Elle reposa ensuite le panier de viennoiseries, le poussant en même temps vers un élève qui lui avait fait signe de l’avancer vers lui. Les rougeurs qu’elle vit monter aux joues de Estrec, la firent doucement et discrètement sourire. Il ne fallait pas qu’elle le gêne, encore plus qu’il ne devait l’être à cet instant même. Parce que elle du coup, allait se sentir un peu gênée aussi.
Betty lui sourit alors, reportant doucement son attention sur lui en coupant en deux un croissant au beurre qu’elle avait attrapé dans le panier.
- On dirait que l’on va avoir une belle journée.
Un rayon de soleil, même si celui-ci était pâle, apparût et vint se poser sur la grande table.
- Tu vas faire quoi aujourd’hui Estrec ?
Toujours avec son léger sourire vers Estrec, elle mordit dans la moitié de son croissant coupé.
En parlant de viennoiseries, Betty avait trouvé un joli panier qui en était rempli. Elle avait même mit de côté des muffins pour Estrec et lui avait tendu le panier pour savoir s’il voulait autre chose, en même temps qu’il lui demandait la sorte de thé qu’elle souhaitait.
- Heu… Thé vert, s’il te plaît.
C’est vrai qu’elle n’avait pas précisé. L’habitude aussi de prendre un bol de lait chaud la semaine, elle avait oublié que le week end, ça changeait un peu. Il y avait un peu plus de choix. Elle fit un petit sourire d’excuse à Estrec qui avait l’air un peu perdu la main au dessus des pots.
Elle reposa ensuite le panier de viennoiseries, le poussant en même temps vers un élève qui lui avait fait signe de l’avancer vers lui. Les rougeurs qu’elle vit monter aux joues de Estrec, la firent doucement et discrètement sourire. Il ne fallait pas qu’elle le gêne, encore plus qu’il ne devait l’être à cet instant même. Parce que elle du coup, allait se sentir un peu gênée aussi.
Betty lui sourit alors, reportant doucement son attention sur lui en coupant en deux un croissant au beurre qu’elle avait attrapé dans le panier.
- On dirait que l’on va avoir une belle journée.
Un rayon de soleil, même si celui-ci était pâle, apparût et vint se poser sur la grande table.
- Tu vas faire quoi aujourd’hui Estrec ?
Toujours avec son léger sourire vers Estrec, elle mordit dans la moitié de son croissant coupé.
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Re: Envoi une lettre.... et plus...[libre]
Invité 02.02.09 19:07
Betty réfléchit un court instant avant de réclamer un thé vert. Estrec attrapa une grosse tasse et y versa du thé fumant, tout en écoutant la voix de Betty.
- On dirait que l’on va avoir une belle journée, disait-elle. Tu vas faire quoi aujourd’hui Estrec ?
Estrec lui tendit la tasse et la vit mordre une moitié de croissant. Il eut un petit sourire.
- Je ne sais pas trop, répondit-il, pensif. Probablement terminer de visiter tous les endroits du château... Je me demande vraiment s'il y a une salle de musique quelque part... Je comptais aussi aller visiter les cuisines.
L'albinos acheva de se servir à son tour, un bol de café au lait bien crémeux.
- Et toi ?
A leur droite, à quelques têtes de là, un petit groupe d'élèves s'entrainaient à faire léviter leurs verres. Hé oui, dès le matin !
- On dirait que l’on va avoir une belle journée, disait-elle. Tu vas faire quoi aujourd’hui Estrec ?
Estrec lui tendit la tasse et la vit mordre une moitié de croissant. Il eut un petit sourire.
- Je ne sais pas trop, répondit-il, pensif. Probablement terminer de visiter tous les endroits du château... Je me demande vraiment s'il y a une salle de musique quelque part... Je comptais aussi aller visiter les cuisines.
L'albinos acheva de se servir à son tour, un bol de café au lait bien crémeux.
- Et toi ?
A leur droite, à quelques têtes de là, un petit groupe d'élèves s'entrainaient à faire léviter leurs verres. Hé oui, dès le matin !
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Re: Envoi une lettre.... et plus...[libre]
Invité 02.02.09 23:17
Il était vraiment bon ce croissant qu’elle venait de couper en deux et de commencer à grignoter en attendant que Estrec lui tende le thé. Betty avait aussi prit de quoi faire des mouillettes, de jolies tartines beurrées et d’autres à la confiture de myrtilles attendaient patiemment devant elle.
Puis Estrec, lui tendit sa tasse de thé.
- Merci…
Elle lui sourit doucement et prit sa tasse et faisant ceci, ses doigts frôlèrent ceux de Estrec, ses joues rosissant lentement, Betty posa sa tasse devant elle, entre ses tartines. Par quoi allait-elle commencer ?
Puis Estrec répondit à sa petite question. Betty leva alors ses prunelles vers lui. Il venait de parler d’une salle de musique et des cuisines. Elle se souvenait qu’il aimait jouer du piano.
- Une salle pour la musique ? Je ne sais pas … Il y a peut-être un endroit où tu pourrais trouver ça. Faudrait demander à un préfet ou quelqu’un qui connaît bien mieux le château que nous...
Et Betty rigola doucement se souvenant de cette petite visite éclair qu’ils avaient effectués tous les deux, étant également coincés devant le tableau de leur maison.
- Moi ?… Oh, et bien je ne sais pas encore… Je n’y ai pas vraiment pensé au fait. Je me suis dis, je verrais bien comment commence la journée…
Elle sourit à Estrec tout en prenant une tartine beurrée, prête à la tremper légèrement dans son thé.
- … Alors, je vais peut-être aller faire un tour dans le parc ou bien retourner dans la salle commune, lire un livre…
Betty regardait toujours Estrec. Il venait de se servir un bol de café d’où l’arome embaumait les lieux et l’odorat de ceux qui se trouvaient non loin. Comme Estrec et Betty.
Cette odeur, lui rappelait aussi les petits déjeuners qu’elle prenait avec ses parents. Elle, de son côté avec son bol de chocolat chaud et eux, avec leurs tasses de café brûlant et sur la table de la cuisine où se trouvait le bon vieux pain de campagne tout chaud.
Puis Estrec, lui tendit sa tasse de thé.
- Merci…
Elle lui sourit doucement et prit sa tasse et faisant ceci, ses doigts frôlèrent ceux de Estrec, ses joues rosissant lentement, Betty posa sa tasse devant elle, entre ses tartines. Par quoi allait-elle commencer ?
Puis Estrec répondit à sa petite question. Betty leva alors ses prunelles vers lui. Il venait de parler d’une salle de musique et des cuisines. Elle se souvenait qu’il aimait jouer du piano.
- Une salle pour la musique ? Je ne sais pas … Il y a peut-être un endroit où tu pourrais trouver ça. Faudrait demander à un préfet ou quelqu’un qui connaît bien mieux le château que nous...
Et Betty rigola doucement se souvenant de cette petite visite éclair qu’ils avaient effectués tous les deux, étant également coincés devant le tableau de leur maison.
- Moi ?… Oh, et bien je ne sais pas encore… Je n’y ai pas vraiment pensé au fait. Je me suis dis, je verrais bien comment commence la journée…
Elle sourit à Estrec tout en prenant une tartine beurrée, prête à la tremper légèrement dans son thé.
- … Alors, je vais peut-être aller faire un tour dans le parc ou bien retourner dans la salle commune, lire un livre…
Betty regardait toujours Estrec. Il venait de se servir un bol de café d’où l’arome embaumait les lieux et l’odorat de ceux qui se trouvaient non loin. Comme Estrec et Betty.
Cette odeur, lui rappelait aussi les petits déjeuners qu’elle prenait avec ses parents. Elle, de son côté avec son bol de chocolat chaud et eux, avec leurs tasses de café brûlant et sur la table de la cuisine où se trouvait le bon vieux pain de campagne tout chaud.
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Re: Envoi une lettre.... et plus...[libre]
Invité 09.02.09 14:39
Estrec hocha la tête en écoutant Betty finir d'exposer sa journée. Il l'imaginait déjà, confortablement installée dans un fauteuil près de la cheminée de la Salle Commune, ses yeux mauves filant de gauche à droite à toute allure tandis qu'elle se laissait emporter par une histoire palpitante...
Estrec imaginait ses lectures comme de la féérie, des longues épopées et des fins heureuses. A moins qu'il ait tout faux ?
- Tu lis quoi en ce moment ? demanda-t-il, avant de repartir précipitamment en bredouillant : Enfin, je veux dire, si tu as des livres de chevet, ou juste... enfin...
Il préféra se taire plutôt que de continuer à s'enfoncer dans son baragouinage inutile. Machinalement, sa main alla attraper quelques mèches blanches sur sa nuque. Il tourna la tête vers la table des professeurs, évitant ainsi le regard de Betty, qui lui faisait tant perdre ses moyens.
- Est-ce que... commença-t-il, un peu gêné. Est-ce que tu voudras qu'on aille se promener... quelque part... ou pas, ou rester à la Salle Commune... ou ailleurs... ou, enfin... tous les deux ?
Estrec retint un soupir en forme de "enfin je l'ai dit". Les lèvres à peine entrouvertes par l'exploit, il se força à tenir son regard sur les yeux mauves qui lui faisaient face, se raccrochant autant que possible à la réalité, s'efforçant de ne pas sombrer.
Estrec imaginait ses lectures comme de la féérie, des longues épopées et des fins heureuses. A moins qu'il ait tout faux ?
- Tu lis quoi en ce moment ? demanda-t-il, avant de repartir précipitamment en bredouillant : Enfin, je veux dire, si tu as des livres de chevet, ou juste... enfin...
Il préféra se taire plutôt que de continuer à s'enfoncer dans son baragouinage inutile. Machinalement, sa main alla attraper quelques mèches blanches sur sa nuque. Il tourna la tête vers la table des professeurs, évitant ainsi le regard de Betty, qui lui faisait tant perdre ses moyens.
- Est-ce que... commença-t-il, un peu gêné. Est-ce que tu voudras qu'on aille se promener... quelque part... ou pas, ou rester à la Salle Commune... ou ailleurs... ou, enfin... tous les deux ?
Estrec retint un soupir en forme de "enfin je l'ai dit". Les lèvres à peine entrouvertes par l'exploit, il se força à tenir son regard sur les yeux mauves qui lui faisaient face, se raccrochant autant que possible à la réalité, s'efforçant de ne pas sombrer.
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Re: Envoi une lettre.... et plus...[libre]
Invité 09.02.09 19:18
Betty buvait tranquillement son petit thé en compagnie de Estrec à la table de leur maison et venait de définir son planning en ce samedi à demi ensoleillé. Déjà quelques chouettes venaient livrer du courrier et quelques paquets volant et rasant les têtes des élèves présents dans la grande salle.
Betty en suivit deux trois des yeux avant de reposer ses prunelles sur Estrec, en mordant dans son autre moitié de croissant.
Ce qu’elle lisait en ce moment ?
- Oh, rien de bien particulier, un petit livre que ma mère m’a fait parvenir… pour… m’aider à m’endormir le soir, mais je… le lis la journée aussi… C’est un livre, ou plutôt… un conte…
Rougit légèrement après avoir avoué si on peut dire ça, qu’elle avait encore besoin d’une histoire pour s’endormir le soir. C’est pour cette raison aussi qu’elle avait annoncé qu’elle le lisait la journée. Betty regarda alors, gênée, son thé qui tournoyait doucement dans sa tasse sous le poids du reste de croissant qu’elle venait d’y plonger.
Puis, elle leva ensuite son regard vers Estrec et l’arôme du café qu’il s’était servi vint titiller ses narines. Elle les pinça doucement, comme pour en humer l'arôme.
Betty le vit ensuite tourner son regard vers … ailleurs. Elle sourit.
*Se promener… Rien que tous les deux ?…*
Betty coinça un bout de son croissant dans l’une de ses joues, comme font les hamsters moldus, et resta un instant silencieuse, ses prunelles toujours posées sur Estrec qui venait de tourner son regard vers elle.
- Heu… Oui, je veux bien… aller quelque part… avec toi…
Avalant tant bien que mal ce petit bout de croissant qui lui arrondissait la joue, Betty finit de répondre à Estrec, en glissant de nouveau son regard vers la table.
- Mais… peut-être pas dans la salle commune, comme on est samedi, il va y avoir certainement du monde… enfin, je pense…
Et elle leva de nouveau ses prunelles violettes sur Estrec, les pommettes un peu roses.
Betty en suivit deux trois des yeux avant de reposer ses prunelles sur Estrec, en mordant dans son autre moitié de croissant.
Ce qu’elle lisait en ce moment ?
- Oh, rien de bien particulier, un petit livre que ma mère m’a fait parvenir… pour… m’aider à m’endormir le soir, mais je… le lis la journée aussi… C’est un livre, ou plutôt… un conte…
Rougit légèrement après avoir avoué si on peut dire ça, qu’elle avait encore besoin d’une histoire pour s’endormir le soir. C’est pour cette raison aussi qu’elle avait annoncé qu’elle le lisait la journée. Betty regarda alors, gênée, son thé qui tournoyait doucement dans sa tasse sous le poids du reste de croissant qu’elle venait d’y plonger.
Puis, elle leva ensuite son regard vers Estrec et l’arôme du café qu’il s’était servi vint titiller ses narines. Elle les pinça doucement, comme pour en humer l'arôme.
Betty le vit ensuite tourner son regard vers … ailleurs. Elle sourit.
*Se promener… Rien que tous les deux ?…*
Betty coinça un bout de son croissant dans l’une de ses joues, comme font les hamsters moldus, et resta un instant silencieuse, ses prunelles toujours posées sur Estrec qui venait de tourner son regard vers elle.
- Heu… Oui, je veux bien… aller quelque part… avec toi…
Avalant tant bien que mal ce petit bout de croissant qui lui arrondissait la joue, Betty finit de répondre à Estrec, en glissant de nouveau son regard vers la table.
- Mais… peut-être pas dans la salle commune, comme on est samedi, il va y avoir certainement du monde… enfin, je pense…
Et elle leva de nouveau ses prunelles violettes sur Estrec, les pommettes un peu roses.
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