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~Très près de l'automne, mais pourtant...~

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~Très près de l'automne, mais pourtant...~ Empty ~Très près de l'automne, mais pourtant...~

Message  Solweig Räw 29.08.07 22:02

Ces temps-ci, le temps changeai brusquement, le soleil chauffait encore tandis le vent se refroidissait de plus en plus et la pluie, bien connue de Grande Bretagne, refaisait souvent son apparition dans le vaste territoire de Poudlard. L'automne arrivait avec ses frissons et ses envolées de couleurs. Malgré quelques épinettes qui se trouvaient dans le coin, les arbres commencaient deja leur symphonie de couleurs. Un peu plus tard, ce sera le temps des chateaux de feuilles chez les moldus. Aider les parents à déblayer l'entrée.... puis sauter dans le bain de verdure colorée. Cela peut fâcher les adultes, mais réjouit les enfants. Et puis, de toutes façons, si c'était le travail de ces derniers... pourquoi se soucier ?.. Parce que le temps manquait ? Ou parce que les feuilles dans l'entrée, ce n'est pas conseillé pour la santé ?.. Les adultes, ou tout simplement les moldus -- peut-être les sorciers sont-ils un peu plus rêveurs et logiques -- ont toujours eu des réactions complexes et colériques pour un rien. Les seuls qui n'en avaient pas, Solweig pensait bien que ce n'était que ceux invités pour manger un soir ou un midi chez ses parents. Mais même encore là, ils se plaignaient soit de leur mari, soit de leur boulot, soit de leur enfant...

Cela dit, l'inconvénient de l'automne était bel et bien la mort des fleurs. On les voyait mourrir de jours en jours, alors que quelques jours auparavant, elles brillaient de milles parfums et de milles beautées. Cela évoquait-il le rêve qui doit se remplacer par la réflexion et les cours ? .. Non, certainement pas. La réflexion fait partie du rêve, peut-être pas le plus simple mais le plus grandiose. Car le monde se créé à partir du pouvoir miraculeux de ce dont nous voulons, et enchaîne ensuite la réflexion. Bref, cela dit, ce n'était que le début de l'année. Parler de psychologie avancée à des collègues de 11 ans, ce n'est pas "fashion" comme en disent certains. La mode et l'apparence physique importe plus dans ce monde dégénéré de moldus. Par contre, n'est-il pas vrai que le savoir des magiciens est bien plus important que celui des "sans-pouvoirs" ?... La magie étant ce que nous ne connaissons pas la source. Et les moldus en ayant fait une fable. Alors Solweig s'entendrait-elle mieux avec des sorciers...

Ce matin-là, le vent ne vibrait pas sur les fenêtres du dortoir et la vague de soleil devenait de plus en plus puissante, un peu plus que les jours précédents. La chambre comune était silencieuse. On était dimanche, la plupart des élèves en profitait pour faire la Grasse Matinée, sauf peut-être les plus âgés qui commenceraient leur Océan de travaux mais ils n'étaient pas de ce dortoir. La salle était alors calme, et tandis que les paupières de Solweig commençaient à trembler un peu, un oiseau s'était posé sur le bord d'un des fenêtres et débutait son doux concert de la matinée. La petite leva son cou mais laissa vers son oreiller le haut de son crâne, comme pour s'étirer la grande tour qui renfermait une Princesse endormie. Quand la tête se reposa doucement et délicatement sur le drap rouge recouvrant le gros coussin, de l'air sortit des deux narines, comme souffle de renaissance d'un nouveau jour. Après une bref autre petite sieste en guise de préparation et de plein pour la journée, les deux mirettes s'ouvrirent en synchronisme, avec une certaine énergie qui commençait à s'affirmer. Ses oreilles écoutèrent alors l'oiseau qui embaumait cet organe de sens de sa symphonie de fin d'été. D'ailleurs, l'automne approchait et le fait qu'il jouait encore de sa voix semblait étrange. Peut-être appartenait-il alors à une élèves de l'école, ou encore à un professeur...

Il lui fallut du temps afin de s'habituer à la lumière qu'éclairait maintenant l'entrée de ses yeux. Une fois assise sur le lit, elle s'étira ses vértébres d'un geste délicat et d'un simple mouvement, puis s'avança vers la fenêtre la plus proche de son lit. Une fois le bord de la vitre atteinte, elle s'accouda sur le boud de bois qui l'acceuillait et regarda au-dehors. Soudain, elle aperçut un coup d'aile qui s'éloignait et remarqua que le vent ne défier guère sa trajectoire, devant être assez calme en cette journée de fin d'été. Le parc semblait vide. Aucun bruit ne sortait du dehors. Quelques filles ronflaient dans le dortoir, mais c'était bien tout. Un peu plus loin, le Terrain de Quidditch. Personne. Mais il fallait dire aussi qu'un capitaine aurait été assez vache de donner rendez-vous à son équipe à cet heure et à ce jour de la semaine. En tournant un peu son visage de côté, Sowleig apperçut alors le lac. Il semblait doux, acceuillant, et... chaleureux ! En cette heure qui se rapproche de plus en plus de l'automne, cela pouvait être miraculeux, mais surtout presque impossible si l'on pense aussi au temps des derniers jours. Des rumeurs couraient que ce territoire logeait des créatures très dangereuses et quelques mages noires pouvaient lancer des sorts à des élèves imprudents qui voulaient s'aventurer dans le lac. Mais tout cela ne reste que des rumeurs. Il ne faut pas gâcher cette bonne journée ensoleillée par une anxiété qui se baserait fortement sur de faux faits. Solweig décida alors d'aller voir si ce coin d'eau serait assez chaud, profitant ainsi de ce jour miraculeux qui risquerait très bien de disparaitre avant une bonne année.

D'un air jovial, Solweig ouvrit alors son coffre, prit son maillot de bain (elle n'avait pas oublié de l'amener à Poudlard car elle se doutait bien qu'en un an, il lui arriverait de se baigner...), une jupe verte émeraude et une tunique blanche. Après avoir pris ce tout, elle se changea dans les toilettes et brossa un peu ses cheveux, de sorte qu'ils ne soient pas trop mêlés à la fin de la trempette. Quand elle fut prête, elle alla chercher sa serviette de plage qui contenait des motifs africains, puis grimpa sur ses tongs rouges mais sales de moldus. Ironiquement, elle repensa à ses préparations de journées à la plage avec sa famille. Cette fois-ci elle était seule, mais c'était bien une bonne expérience à prendre. À la dernière minute, Solweig pris un livre "si-jamais-le-lac-était-glacé", mit sa serviette sur son épaule et partie délicatement afin de quitter le dortoir et la Salle Comune des Gryffondors. Les tongs faisaient plus de bruits qu'elle ne l'aurait souhaité, mais rendue enfin au rez-de-chaussé du château, elle en fût soulagée. Elle regarda le sablier. Gryffondor dominait de peu. Solweig ne savait même pas si le personnel de l'école admettait bien qu'on se baigne dans le lac. Elle n'en savait rien de rien. Enfin, elle leva les épaules d'un air "j'en-ai-rien-à-foutre" puis sortit.

Une fois les grandes portes d'entrée de la grande école ouvertes, un immense rayon lumieux l'envahit physiquement ainsi que mentalement. Il lui semblait réellement se trouver au beau milieu du mois de juillet et crut rêver par ce contraste apparent par rapport aux jours précédents. Puis, marchant vers le lieu ciblé, elle repensa encore à sa famille. Elle ne peut d'ailleurs passer une seule journée sans y penser. Heureusement, Solweig avait repris contact avec eux, leur ayant écrit le soir de sa rencontre avec Zara et Ashley. Ayant une passion pour l'écriture, elle avait rédigé cinq feuilles complètes, recto-verso, sur les nouvelles de Poudlard puis avait emprunté un hiboux de l'école afin de l'envoyer. Quelques jours après, pendant qu'elle sortait d'un cours d'astronomie, le soir, elle retrouva ce même hiboux qui lui avait rapporté une réponse de sa mère. À ses dires, son père travaillerait plus que jamais dans une certaine enquête s'étant déroulée dans le métro de Londres et qui avait fait une dizaine de morts. Du côté de son frère, celui-ci aurait fait sa rentrée à l'école des moldus et avait de très bonnes notes en mathématiques. Et finalement, du côté de la mère elle-même, il y aura des chances qu'elle fasse une tournée dans les pays d'Orient quand la petite rentrera à la maison, mais cette nouvelles n'est pas encore bien certaine. À cette idée, l'enfant ne voulait même plus rentrer chez elle...
Par contre, à la fin de la lettre, sa chère mère laissa un "PS".


"J'ai demandé au mari de Cécilia -- une collègue de l'orchestre -- s'il pouvait s'informer à propos de ton amie. Je risque d'avoir assez tôt des informations car, sans qu'elle soit au courant de notre relation, sa mère s'entend assez bien avec lui. Donc ne perd pas espoir, si vraiment vous êtes faites l'une pour l'autre, il n'y aura pas de quoi vous séparer. "

Un espoir s'était alors installé dans le coeur de la jeune fille, quelques jours avant sa marche vers le lac, juste après avoir lu ce petit paragraphe. Sa mère savait trouver les mots avec elle, et cela depuis qu'elle était toute petite. Gabrielle était réellement une des mères qui avait l'instinct maternel et l'intelligence de parler avec les enfants. Même si parfois la petite avait besoin de liberté, cette femme lui manquait. Elles formaient un seul être auparavant -- physiquement au début, évidemment, mais après, elle ne se lâchaient plus -- , et bien que maintenant cette "passion" se soit quelque peu éteinte, elle ne l'est pas complétement, et elle restera à jamais sa première meilleure amie.

Après quelques pas, elle fût enfin arrivée. Le lac semblait calme, quelques moucherons s'y promenait et on voyait parfois des gros, des minuscules, ainsi que de gigantesques poissons y nager. Solweig posa alors sa serviette sur un coin d'herbe près d'un frêne, avant d'y poser son livre. "Belphégor, un mystère au Louvre" qu'il s'intitulait. Un conte moldu du siècle qui venait de s'éteindre. Puis, en retirant sa jupe et sa tunique, elle sentit à peine la température de sa peau se refroidir. Il faisait un soleil de plomb. Après avoir extrait ses tongs de ses pieds, elle s'attira vers l'eau à l'aide de petits sauts joyeux. L'apparence n'était cette fois-ci nullement trompeuse, l'eau était bien chaude, malgré l'heure. Ou tout au moins beaucoup plus chaude qu'une douche froide. Alors, s'avançant petit à petit jusqu'à ce que l'eau lui arrive à la fin des cuisses, elle regarda le mieux qu'elle pût dans les profondeurs de l'endroit du lac où elle se tenait. Rien d'anormal, aucune sangsue. Le sourire au lèvre, elle retourna alors vers le bord du lac, et d'un grand coup, courut dans l'eau et se jeta dans la zone qu'elle jugea assez profonde pour sauter, sans oublier de pincer de sa main droite son nez -- heureusement qu'elle n'avait pas un deux pièces qui remontait sans arrêt, mais bel et bien son maillot une pièce marron de sport (moldu). Après six secondes à peu près, la tête fût enfin hors de l'eau. Solweig s'habituait de plus en plus. Elle n'était pas seule cela dit, mais avec ces bêtes et leurs nageoires. Elle décida de suivre les gros poissons qui nageaient avec elle, et d'essayer d'en attraper un petit. Pendant ce temps, quelqu'un s'approchait...



[HJ: Mon parlage n'est jamais clair, je sais, mais acceptez moi comme je suis, je vous aime ! ~Très près de l'automne, mais pourtant...~ 3 ... N'importe qui avec qui je n'est pas d'autres rps en cours est permis, mais il faut pas faire 10 petites lignes... sauf si vous êtes Guy de Maupassant... mais bon... yé pas mort lui ? oO]
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Message  Invité 30.08.07 0:21

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Assis à l'ombre d'un frêne, Kenji, mélancolique, pensait à sa famille qu'il avait laissé derrière lui, sa mère ainsi que son frère, Mimura. Il pensait aussi à ses amis, auxquels il a dû mentir pour ne pas leur réveler sa véritable destination; " Ma mère ne peut plus me supporter, elle m'a envoyé en pensionnat, en France...Pour m'écrire, écrivez à ma mère, elle transmettra le message".
Mentir n'était pas dans ses habitudes.
Puis il pensa à son père. Son père qu'il n'avait pas vu depuis 5 ans.
Il plongea dans ses pensées; les chouettes peuvent retrouver n'importe qui, non? Certes, le voyage sera long, et il ne reverra plus sa chouette avant une semaine au moins. Mais le jeu en valait la chandelle.

C'était décidé, lorsqu'il aura reçu la réponse de sa mère, il enverra, après que Binocle se soit reposé, une lettre à son père.
Il sortit de son sac un long parchemin, une plume et commença à écrire:


---------------


Maman, Mimura, vous me manquez beaucoup!
Ici, tout est comme je l'imaginais, c'est magnifique! Tu vas sûrement me demandé si je me suis fais des amis...tu me connais, je n'ose pas aborder les gens! Je suis sûr que Mimura, lui, est déja une star dans son nouveau collège!
Ah! J'allais oublier, j'ai été envoyé à...Serdaigle!
Quel joie et quelle fierté! Depuis que je me suis renseigné sur Poudlard, j'ai toujours rêvé d'être dans cette maison!
Bien evidemment, toi, tu ne connais pas trop ça, les maisons de Poudlard!
A Hokkaido, ce n'est pas vraiment la même chose!
Sinon, les professeurs sont sympathiques, du moins ceux que j'ai déja vu...les autres, je ne sais pas!
La nourriture est très bonne et on ne peut pas dire qu'ils nous laissent mourir de faim! Mimura serait aux anges!

D'autre part, Bango est toujours pareil, "SleepyDoggy" comme tu dis! En ce moment même il est allongé de tout son long sur mon lit.
Yoru quant à lui me colle toujours; quand il n'est pas dans ma poche, il est sur mes épaules, ou dans mon sac...

Je vous écrirai très bientôt, Gros bisoux à vous deux,


Kenji


PS: Occupez vous bien de Binocle^^


---------------


Kenji leva les yeux de sa lettre. Il n'avait pas remarqué qu'une fille était en train de nager dans le lac, il ne savait même pas que la baignade était autorisée...
Il se remémora alors ce qu'il avait écrit à sa mère; "Tu vas sûrement me demandé si je me suis fais des amis...tu me connais, je n'ose pas aborder les gens!".
Il fallait faire une entorse à la règle. Il n'allait pas rester le petit nouveau timide toute sa vie!

Il rangea alors tout son bazar, et prit bien soin de ne pas abîmer sa lettre. Il l'enverra plus tard, cela ne pressait pas...
Lorsqu'il eut fini de tout ranger, il se dirigea lentement vers le lac, et lorsqu'il arriva à hauteur d'une serviette, il dit à haute voix:


- Alors, elle est bonne?

Pffff....N'importe quoi, super original! Mais c'était déja pas mal, dans une école de moldu, il n'aurait jamais osé aborder quelqu'un comme ça!

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Message  Solweig Räw 02.09.07 20:20

Il y avait une carpe rouge et une autre qui semblait être multicolore qui se tenaient ensemble tels un frère et sa soeur. Solweig essaya de nager avec eux comme elle le ferai avec des dauphins -- qu'elle n'a d'ailleurs jamais vu de sa vie mais dont elle en avait eu un petit en plastique un jour -- et s'amusait à tourner tout autour, aller plus en profondeur, puis remonter. Les poissons semblaient la prendre pour une grande algue de couleure étrange. Quand l'hiver viendra, Solweig ne savait pas si, au-dela de la glace qui recouvrirait cette source, elle les aperçevrait encore. Puis, elle s'éloigna de ses amis après avoir repris sa respiration hors de l'eau et alla encore plus en profondeur, se dirigeant vers le milieu du lac. Aucune créature insolite ne faisait son apparition pour l'instant, l'eau semblait de plus en plus chaude. Ses cheveux formaient dans l'eau des textures sombres mais à la fois poétiques. Faisant attention de ne pas trop toucher au sol si jamais il arrivait d'avoir des sangsues, Solweig fit quelques pirouettes qu'elle avait apprise en une certaine époque pendant des cours de nage synchronisée et nagea avec autant de beauté qu'elle en refermait. L'eau en était un sublime élément.

Heureusement, la terre au beau milieu du lac était situé très bas en profondeur, et donc le risque d'attraper des sangsues devenait moins grand. Quelques fois, des éclats de lumière apparaissaient ici et là. Solweig ignorait ce que cela pouvait être, mais une ambiance magique éclairait un peu plus les eaux. Aussi, des espèces de petites créatures ressemblant à des genres de "lutins-campes" couraient un peu partout dans cette flotte territoriale. Avec beaucoup de mal, la jeune Gryffondor essaya de les suivre mais sans succès. Ces petites bêtes n'apparaissaient que rarement, et se baladaient beaucoup trop vite. Perdant un peu trop son souffle, elle remonta vers le bord de l'eau, regarda un peu l'alentour et aperçut un garçon qui écrivait dans le parc, près du lac. Les élèves commençaient donc à arriver peu à peu... à moins que ce n'était qu'un lève-tôt comme elle l'était parfois. Se changeant les idées, elle replongea dans cette grosse piscine naturelle et nagea un peu partout, s'inspirant pour son chemin des passages les plus sombres. Elle ne voyait plus le fond dans certains endroits, mais le retrouvait quelques fois après un certain temps. Puis, arrivée dans un endroit qu'elle jugea assez loin pour ne pas être dérangée du regard du jeune homme, elle s'amusa à faire la morte au-dessus de l'eau, restant calme et fermant ses yeux. Effectivement, l'eau n'était pas entretenue avec de l'eau de javel, et donc des molécules de sable et de sel envahissaient des gouttes d'eau du cher lac.

Le sentiment de doute à propos de la légalité de la baignade où elle se représentait actuellement avec le mélange de bonheur des derniers moments d'été donnait au coeur de Solweig des battements heureux et un souffle un peu plus intense que les jours précédents. Elle se sentait exactement comme un poisson dans l'eau, sauf que sa respiration ne pouvait se faire qu'à l'air frais au-dessus du lac. Jamais encore elle ne s'était baignée naturellement dans le monde moldu, à part peu-être dans l'herbe de son jardin trempé par la fontaine artificielle qui servait aux adultes d'alimenter les plantes. Le fait que le doute règnait de si elle risquait de se faire enlever les points lui faisait du bien car, à cet âge, le nombre de choses illégales qu'on a pu faire sans les parents sur le dos est assez minime. Après encore quelques mouvements, quelques endroits découverts, quelques lucioles marines et lutins-campes raperçuent, sans même s'engouffrer encore dans ces profrondeurs au sentiment de gouffre où devait régnait des créatures un peu plus maléfiques qu'elle n'avait encore jamais vu, elle décida de se rapprocher un peu du bord afin de rejoindre les poissons à l'air sympathique.

Quand elle eu atteint un peu plus les proximitées des bords du lac et tandis qu'elle s'apprêtait à replonger son visage mouillé une autre fois dans l'eau, une voix vint à ses oreilles. Surprise, confuse, elle s'arrêta net, ses pointes de pieds trainant au fond, dans la terre, puis sa tête regardant dorenavant autour d'elle. Tout en gardant la bouche ouverte et ses grands yeux curieux, elle aperçut une seconde fois le garçon qui écrivait tout à l'heure -- mais dorenavant se tenait debout près de la serviette de la jeune fille -- et essaya de déchiffrer ce qu'il avait pu lui dire. Croyant au début que ce n'était qu'un son nostalgique qui venait de ses souvenirs, elle avait été prise par l'étrange bruit et n'avait pas pensé à connaitre le sens dans sa tête. Donc, tout en murmurant quelques "euuuuuuuuuh" au jeune homme, elle se rendit alors compte du sens de sa phrase, finalement, mais voulut penser à une formulation de réponse. N'étant incroyablement pas géniale aux conversations surprises, tout cela lui était quand même difficile. Finalement, entouré de quelques bruits étranges de cordes vocales et de murmures de réflexions dans sa gorge, elle adressa une réponse au nouvel arrivant.


"Oh oui ! ... Euh... Oui elle est bonne. Mais en fait ça peut dépendre des gens. Disons qu'elle est pas aussi bonne qu'un bain bouillonant mais meilleure qu'une baignade dans la neige en tenue d'Adam."

Alors, elle adressa un sourire gêné -- comme elle sait tant en faire -- au garçon et en profita pour le regarder de plus près, afin de réfléchir si elle l'avait deja apperçut quelque part. Il paraissait assez grand -- peut-être plus grand qu'elle d'ailleurs mais elle attendait à voir ! -- et le contraste entre ses cheveux noirs ébènes et sa peau blanche comme elle en voit dans les tapis de pots en dentelle de sa grand-mère plaisait bien à la jeune fille, qui était une fana du signe ying-yang, même si elle ne connaissait pas tout les savoirs à apprendre sur ce sujet. Les yeux du garçon se dressaient en amande, comme tous les asiatiques que certains généralisent par "chinois". Toutes les petites asiatiques que Solweig avait connu -- Cambodgiennes, Chinoises, Vietnâmiennes, Japonaises... -- avait un caractère et une magie sympathique derrière leur visage que la petite Gryffondor admirait grandement. Celui-ci paraissait néanmoins aussi gêné que Solweig et fit en sorte étrangement de lui donner plus de confiance, et donc de continuer un peu la conversation, avec les mots et les idées qui lui venait de l'instant même, spontanement, risquant à tout moment de dire des milliers de conneries.

"Et puis faut en profiter, il fait beau aujourd'hui !... Et quand tu regardes les autres jours... hmmmm.... ça laisse à désirer. Tu écrivais tout à l'heure ?... Peut de monde se sont levés... tu es un lève-tôt ?"

Solweig s'était étonnée elle-même. Parler autant n'était pas à son habitude, mais peut-être que le fait de s'être bien amusé avec cette vie marine et ensuite s'être fait abordée par un garçon aussi timide qu'elle pouvait améliorer sa confiance en elle. Alors, tout en attendant une réponse du jeune adolescent qui se présentait devant elle, elle remit un peu ses cheveux mouillés en arriere, s'aidant avec les "poils" du lac qui formait une quelconque brosse.
Solweig Räw
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Message  Invité 02.09.07 21:52

Kenji n'en revenait toujours pas; il l'avait fait! Aborder une inconnu, et avec une phrase ausssi débile, cela ne lui ressemblait pas.
Il atteendit alors la réponse...La jeune fille l'avait entendu, mais elle ne semblait pas avoir tout de suite compris la question, et surtout d'où elle provenait...Ce n'est qu'après quelques secondes qu'elle se tourna dans sa direction et lui répondit. Au fur et à mesure qu'elle répondait à la question de Kenji, celui-ci put apercevoir un sourire gêné sur le visage de la baigneuse, sourire qu'il avait l'habitude de faire...ce qui le rassura.
Il resta un moment rivé sur son sourire, sourire qu'il ne pouvait décrire tellement celui-ci l'emplissait de joie; c'était la première fois, depuis son arrivée à Poudlard, qu'on lui souriait autant...

Non, cette conversation ne pouvait s'arrêter là, tant d'effort pour rien! Il voulait tant lui dire quelque chose, mais aucun mot ne sortait de sa bouche. En désaccord avec lui même, voila comment décrire Kenji. C'est comme si une bataille se livrait à l'intérieur du jeune métisse franco-japonais, entre l'envie d'être remarqué, de s'imposer, de donner son avis, et l'inexpliquable timidité dont il était victime, l'obligeant à rester silencieux, calme et réservé.
Soudain, la jeune fille mit fin à toute ses craintes en ouvrant la bouche et en lui adressant pour la deuxième fois la parole.


"Et puis faut en profiter, il fait beau aujourd'hui !... Et quand tu regardes les autres jours... hmmmm.... ça laisse à désirer. Tu écrivais tout à l'heure ?... Peut de monde se sont levés... tu es un lève-tôt ?"

Contrairement à il y a quelques secondes, la réponse de Kenji fut immédiate, ses yeux plongés dans ceux de la jeune fille.

- C'est clair qu'il faut en profiter, il ne fait pas tout les jours beau en Angleterre...Oui, j'écrivais, à ma mère et à mon frère jumeau, ils habitent à Londres...Un lève tôt? Ca dépend, A vrai dire, c'est hier que je me suis couché tôt, et mon chien m'a réveillé. Sur ce coup, je suis content d'avoir acheté une litière pour chien magique, mon chien ne se serait pas retenu assez longtemps pour faire ses besoin dehors, enfin bref... JE n'ai pas réussi à me rendormir, alors je me suis levé, et comme j'avais promis à ma mère que j'allais lui écrire, j'en ai profiter.

Ouah. Il avait tout déballé, comme si la barrière de la timidité qui lui avait empêché de dire le moindre mot auparavant s'était brisée, laissant place au Kenji que son frère connaissait, ouvert et joyeux. Il était heureux d'avoir une vraie conversation avec elle. Elle aurait très bien pu couper court à la conversation, mais au contraire, l'avait relancée. Heureux, Kenji continua:

- Au fait, je m'appelle Kenji Yamada, et toi?

Kenji était parti, le vrai Kenji, pas celui que les autres voyaient au premier regard. Un kenji ouvert, un Kenji que personne ne pouvait arrêter dans sa lancée.

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Message  Solweig Räw 03.09.07 22:46

À peine avait-t-elle pris dans ses mains une mèche de sa chevelure blonde, foncée par l'eau, afin de jouer un peu avec, le jeune garçon s'était mis à parler. Lui qui semblait gêné aux premiers abords, comme elle, il s'était soudain mit à dialoguer avec engouement... presque sans s'arrêter. De plus, son air renfermé se transformait en enjoué et c'est comme s'il parlait maintenant plus avec une inconnue, mais avec un proche. Cette sensation parut étrange pour Solweig, cette métamorphose tellement direct mais qui lui faisait tellement plaisir. Un sourire ne put s'empêcher de trainer sur son visage pendant que ce jeune homme parlait. Jamais elle n'aurait cru à ce point qu'un tel bon contact s'introduirait entre eux, et se mit soudain à rougir, un moment, puis se força de se remettre en confiance comme elle l'avait fait quelques secondes auparavant.

- C'est clair qu'il faut en profiter, il ne fait pas tout les jours beau en Angleterre...Oui, j'écrivais, à ma mère et à mon frère jumeau, ils habitent à Londres...

Un frère jumeau ? À en croire ceux qu'elle avait rencontré depuis le début de l'année à Poudlard, il y avait beaucoup de jumeaux garçons chez les sorciers. Cette idée ne fût que breve et marrante dans la tête de Solweig mais ne s'y incrusta pas trop. Elle n'aimait en rien ls généralitées mais prenait presque tout ce qui lui arrivait pour "caricature" de la vie quotidienne. Sa tête était pleine d'idées ludiques qu'elle ne partageait pas toujours mais, quand elle le faisait, tout le monde ne la comprenait pas toujours. Mais par contre, chose bien moins drôle, le jeune garçon ne lui avait pas parlé de son père. Peut-être n'était-ce qu'un oubli sans importance, mais bon, on sait jamais. Et puis, peut-être tout simplement que les garçons n'ont pas besoin de parler de leur père, l'évidence même serait qu'il pense trop à lui, ou bien que ses parents étaient divorcés. En tout cas, pour l'instant, tout cela ne regardait pas la jeune fille, elle était trop curieuse pour son âge la pauvre...

- Un lève tôt? Ca dépend, A vrai dire, c'est hier que je me suis couché tôt, et mon chien m'a réveillé. Sur ce coup, je suis content d'avoir acheté une litière pour chien magique, mon chien ne se serait pas retenu assez longtemps pour faire ses besoin dehors, enfin bref...

Solweig continuait de l'écouter attentivement. Il avait alors un chien ! Quel bonheur d'avoir un animal de compagnie. C'est doux, c'est attentif, c'est souvent câlin, ça écoute vos p'tits problèmes, c'est un ami de tous les jours. Un chien c'est fidèle, obéissant, énergique et très amical. De plus, normalement, ça a des poils donc parfois très doux ! Hmmmm... le bonheur de câliner une petite bête, et que cette dernière ne préfére pas s'amuser dehors en plein hiver que de vous réchauffer et de vous réconforter. Petite, Solweig voulait traîner dans sa maison d'adulte, plus tard, un grand territoire où elle formerait un zoo ambulant et domestique. Mais le temps ne fut pas long avant qu'elle ne se rende compte que tout cela serait cruel, et donc elle préféra elle-même être disciple des bêtes que l'inverse. C'est donc pour cela que parfois, et même souvent, quand elle se promène seule en forêt, elle peut y rester des heures. Communiquant avec la nature des dialogues muets et se ressourçant mutuellement avec elle.

- Je n'ai pas réussi à me rendormir, alors je me suis levé, et comme j'avais promis à ma mère que j'allais lui écrire, j'en ai profiter.

Cette phrase suivante la réveilla un peu de ses rêveries éphèméres. Habituellement, Solweig était habituée d'écrire à sa famille le soir, ou même l'après-midi. Réservant le matin pour ses projets à elle, afin de bien commencer la journée. Bien sûr, chaque être est différent, et comparé à d'autres, le moment d'inspiration dans une jounée est différente pour l'un que pour l'autre. Et, effectivement, de plus, très peu d'élèves de première année ne passait pas un an dans Poudlard sans écrire à sa famille. À moins peut-être des rescapés orphelins perdus à vie, ou des Serpentards frustrés à en mourrir. Mais encore là, ce n'était aucunement des affaires de la petite Gryffondor.

La discussion avait donc commencée. D'ailleurs, selon cette heureuse introduction, tout cela promettait d'être prometteur. Solweig sera alors peut-être moins seule au château. Cependant, rien ne pouvait être acquis ! Premièrement, ce n'était que le début, alors interdiction de se dire tout de suite amis amis. Deuxièmement, on ne savait pas si ce jeune homme avait en lui un caractère complexe et lunatique qui pouvait le faire manier comme la petite étant enfant, en "Jean qui rit, Jean qui pleure". Elle laissa cependant les choses s'écouler doucement, puis le garçon reprit.


- Au fait, je m'appelle Kenji Yamada, et toi?

¤ Tiens, Kenji ça ressemble à Benji ! ¤


...

Honteuse de sa réaction stupide à propos du nom de ce nouvel et sympathique demi-inconnu, elle se tordit un peu plus son pied droit dans la terre étouffée par l'eau du lac, et rentra un peu ses ongles longs de sa main droite dans la peau de celle-ci. Les présentations se faisaient vite à Poudlard. Ou bien... non, ça se faisait normalement. La petite avait souvenir que parfois même, chez le monde moldu, on lui avait tout d'abord demandé son nom avant même de commencer une discution, et ceci pas seulement chez des adultes. Alors, de même, elle se présenta à son tour, naturellement.


"Solweig Räw ! Je suis en première année à Gryffondor... le lac piquait ma curiosité... "

Effectivement, elle le savait, sa dernière phrase n'était pas nécessaire. La petite ne pouvait cependant pas la changer mais repris de force, comme si elle s'adressait à une bonne connaissance qu'elle avait deja vu depuis un ou deux ans.

"Tu veux t'y baigner aussi ? !"

Solweg souriait désormais à Kenji à pleine dents, attendant une affirmation de celui-ci afin de se remettre dans l'eau.

[HJ: En ce moment je fais vraiment des rps débiles... désolée ! ~Très près de l'automne, mais pourtant...~ 23 ]
Solweig Räw
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Message  Invité 05.09.07 19:51

Solweig Räw...pas très commun comme prénom se dit-il. Mais joli tout de même. Elle était de Gryffondor; Kenji n'avait jamais entendu dire de mal de cette maison, elle était donc considérée comme bonne...La jeune fille souriait. Elle lui proposa de se baigner...Kenji se sentit soudain perdre pied, et son visage enjoué de tout à l'heure s'effaça lentement, laissant place à un visage gêné apeuré. Depuis toujours pudique, il n'a jamais vraiment beaucoup apprécié de se montrer sans vêtements, même si les gens disaient de lui qu'il avait un beau corps.

- Euh...eh bien...si tu veux...

Ce fut d'une démarche mal assurée que Kenji s'avança un peu vers l'eau, et commença à enlever sa cape qu'il posa par terre. Il y déposa son gilet, ainsi que son tee-shirt, laissa apparaître une peau des plus blanches. Il avait beau ne pas être corpulant, son corps n'était que muscles et ceux-ci se dessinaient parfaitement.
Il retira ensuite ses baskets ainsi que son pantalon. Il n'était à présent vêtu que d'un boxer noir.

Il s'approcha de l'eau, et avança. L'eau était chaude comparée à la température extérieure, et il préféra y mettre tout son corps tout de suite. Il plongea alors lorsqu'il en eut l'occasion.
Quand il ressortit de l'eau, il retira machinalement ses cheveux noirs qui l'empêchaient de voir.
Il se demandait si, aux prochaines vacances scolaires, sa mère pourrait les lui couper, ou s'il existait un sortilège pour le faire soi-même...

Il se tourna. Solweig était à moins d'un mètre de lui. Il la regarda dans les yeux, gêné, et s'abaissa, de sorte que de lui, on ne voye que sa tête.


- T'avais raison, elle est bonne...

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Message  Solweig Räw 21.09.07 18:51

À peine sa question posée, Solweig apperçut dans le visage de Kenji un certain malaise qui lui fit regretter aussitôt son geste. Alors, elle se sentit extrèmement bête. Elle n'en savait rien s'il avait un maillot de bain, s'il avait peur de l'eau, s'il avait peur de montrer des cicatrices qui trainaient tout au long de son corps, ou s'il était hermaphrodite. Il était vrai que Solweig avait en elle une excellente imagination mais était néanmoins au courant de tout ce qui pouvait se passer dans ce monde illustre et bizarre des humains, encore plus pour les sorciers que pour les moldus. Un élan lui prit afin de se racheter, mais à peine avait-elle ouvert la bouche que le jeune Serdaigle lui répondit avec affirmation.

- Euh...eh bien...si tu veux...

Étonnée, la petite fille ne savait si ce garçon faisait cela pour lui ou pour elle. Maintenant, la peur s'abbatait sur elle. Pas seulement d'avoir faussé une intervention, mais aussi la peur de se voir perturbée par un inconnu qui se baignait avec elle, après s'être dévêtit même devant elle. Avec son sourire, elle se sentait manipulatrice, et bien qu'il lui offrait un certain pouvoir sur les adultes, en cet instant elle le maudissait. Elle voyait ce jeune homme troublé par sa promesse s'approcher vers l'eau à petits pas. Quelques tremblements pouvaient se faire voir sur sa physionomie. Des doutes circulaient dans les membres du jeune élèves quand il commença à enlever sa cape. Peut-être était-il très pudique, comme elle-même aussi d'ailleurs, mais sûrement un peu plus. Que pouvait-il bien avoir sur ce corps ? Avec ses vêtements, il semblait assez bien battit pour son âge. Même peut-être trop bien. Avait-il eu un passé tragique où on le battait ? Avait-il commencé une acnée précoce qui le rongeait en dessous de ses vêtements ? Solweig attendit de connaitre la réponse avec impatiente mais confusion. Sans perdre de vu le jeune homme un seul instant, elle inspecta tous ses gestes. Sa cape trainait désormais à terre, également le gilet. À l'aide de ses deux bras, il se débarassa de son t-shirt et Solweig aperçut une peau des plus claires enveloppant des lignes qui semblaient s'être fait découpées au cutter. Non pas des cicatrices, mais des muscles se distinguant étrangement sur un jeune corps de onze ans. La jeune frivole n'en avait apperçut que sur son frère à peine, mais jamais sur des garçons aussi jeunes. Ce devait être un athlète ! Elle n'en savait en fait rien mais s'obligea alors de tourner son regard vers le sol, son teint étant devenu des plus rosées.

Solweig releva la tête au moment où elle réentendit la terre et l'herbe se frissoner en dessous des pieds du jeune garçon. Il était vêtu, devant elle, que d'un sous-vêtement noir. Heureusement qu'il ne s'était pas dévêtit au complet, la petite se serait sauvée en courant, ces choses ne sont pas de son âge. Les jambes du garçon grelottaient et s'avançaient vers l'eau du lac. Kenji s'y engouffra d'ailleurs vite fait au complet. Solweig était de nouveau confuse -- mais plus vraiment pour la même chose -- , surprise et admirative. Plus tard Kenji ressemblera vraisemblablement à un elfe signé Jkrr Tolkien aux cheveux sombres. Ses mouvements s'harmonisaient parfaitement dans l'eau puis, quand il releva la tête hors de l'eau, Solweig sourit par ces longs cheveux qui lui tombaient en plein visage. Elle adorait les extrèmes, c'est-à-dire cheveux longs ou rasés pour les hommes. Les deux avaient leur grand charme. Il y avait aussi la coupe traditionnel de hobbits encore signés Tolkien mais ils ne devaient pas être trop courts. Les idéaux masculins de la petite n'étaient pas très communs, mais elle savait ce qu'elle voulait. Kenji, qui était devant elle, l'intimida tellement qu'elle en oublia ce qu'elle devait faire.


- T'avais raison, elle est bonne...

Vous l'aurez deviné, cette phrase la réveilla. Kenji avait l'air de vouloir se cacher dans les draps du lac. Il était donc assez pudique. Il la regardait dans les yeux. Se sentant coupable de quelque chose dont elle ne saurait dire, son teint rosé se rougit un peu plus et elle alla replanter ses yeux vers le fond du lac, mettant elle aussi de l'eau jusqu'en dessous de son menton. Son cerveau fonctionnait trop. Essayant de se calmer, elle se dit simplement que tout cela était source de son imagination et fit donc en sorte de paraitre plus relaxée. Elle releva la tête vers Kenji. Celui-ci avait aussi un air gêné. Prise d'un soudain fou rire intérieure, Solweig se mit à sourire et plangea dans l'eau.

La dernière fois qu'elle avait nagé avec un garçon était avec un ami de son frère. Ils s'amusaient tous deux à la noyer dans une piscine Olympique. À ces souvenirs, un esprit vengeur se faufila dans l'esprit de la petite. Maintenant, elle n'était ni avec l'ami de son frère, ni avec deux garçon. Kenji était certes pour l'instant qu'un inconnu pour la petite mais elle ne préféra pas y penser. Le présent était là, bien qu'elle ne pouvait s'empêcher de penser au passé. Le soleil se levait de plus en plus, et elle se faufilait vers le milieu du lac, espérant que Kenji le suive. Avant qu'elle ne soit rendue, et anxieuse d'où se tenait le jeune garçon, Solweig releva la tête au tier du trajet. Après s'être également enlevé les lianes collantes de cheveux dans son visage, elle retourna la tête vers le bord du lac et appela Kenji qui était resté au même endroit.


- Tu viens ? ! ... C'est profond ici ! Ne t'en fait pas, je te noierais pas. Je ne suis qu'une Gryffondor.

Tout sourire, elle replongea dans l'eau et se dirigea vers son compagnon pour enfin resortir sa tête après à peu près deux mètres. Elle espera qu'il n'avait pas trop peur des profondeurs des lacs et qu'il n'écoutait guère les rumeurs des autres élèves. Solweig était deja arrivée au beau milieu du lac, et n'y avait rien trouvé de dangeureux, juste quelques créatures fascinantes et apparament dociles.

(HJ: Désolée du retard ! Prochaine fois ce sera moins long. C'est juste que ya eu des moments imprévisibles et donc... en tout cas, j'espère que tu es pas partit et que tu vas me répondre ! J'veux pas finir ce sujet comme ça ! ~Très près de l'automne, mais pourtant...~ 35 )
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Message  Invité 22.09.07 22:00

Une fois dans l'eau, Kenji était à demi-rassuré. Avait-elle remarqué son incroyable timidité? Le doute qui s'était installé en lui? Kenji était simplement très pudique, et il s'imagina un instant tout ce qui pouvait trotter dans la tête de la jeune Gryffondor. Kenji n'était pas comme les autres, il le savait. Pudique, il l'a toujours été. Enfant, il souffrait d'une maigreur extrème, sans doute dû aux nombreuses opérations qu'il avait subi. Des moqueries à ce propos, il en avait beaucoup entendus. Même si depuis, il s'est, avec son frère, rattrapé en faisant de la natation et de la gymnastique, il est toujours aussi pudique.
Mais il y avait quand même une chose dont il était particulièrement fier. Entre son bras droit et sa taille, long d'une vingtaine de centimètres, trônait une cicatrice qui, avec le temps, s'était fondu avec son corps.
Cette cicatrice était la chose qui le liait le plus avec son frère, son frère jumeau, son frère siamois.
Ne formant qu'un avec son frère depuis la naissance, Kenji vécut la séparation d'avec celui-ci très difficilement.
Il commencait pourtant à reprendre le sourire, car il avait rencontré des gens géniaux, et Solweig en faisait parti.

La jeune Gryffondor s'était déplacée vers le milieu du lac, et lui proposa de la rejoindre, en lui disant qu'elle ne le noierai pas.

Bien joué! Avec son numéro de petit pudique, Kenji avait tout l'airr d'un petit trouillard craintif de l'eau. Non, ce n'était pas le vrai Kenji.
Kenji était complexe, tout le monde le disait.
Il acquieça et s'élança vers Solweig à la nage. Il évolua dans les bras du lac avec aisance, reflet de ses cinq années de natation. Lorsqu'il arriva en face de Solweig, il lui sourit. Elle aussi lui sourait, mais il put voir, derrière son sourire, une foule de questions. Devait-il y répondre? Fallait-il encore les connaîtres...
Il sentit soudain quelque chose bouger et lui frôler les jambes. Sans doute étais-ce une de ces créatures marines dont parle les élèves de l'école. Mais il s'en fichait.


- Ah...on est pas tout seul! dit-il en plaisantant.

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Message  Solweig Räw 17.10.07 23:09

À peine avait-elle prononcé ses derniers mots que Kenji s'élança tel un élite Olympique vers la petite. Ne s'étant pas attendu à une telle réaction, Solweig sentit ses yeux se grossir, sa langue cherchant le fond de sa bouche qui s'était ouverte d'admiration et le coeur plein d'adrénaline. Pendant qu'il s'approchait de plus en plus d'elle, cette dernière ne s'empêchait pas de l'observer. Paraissant maintenant dans son élément, l'enfant Yamada nageait furieusement, enroulant ses muscles dans les vagues du lac, l'eau illuminant sa peau et le soleil reflétant comme un miroir cette chair en porcelaine que portait Kenji. Son souffle ne paraissait pas manquer et il continua comme cela encore un bout de temps, sans pour autant montrer un signe de faiblesse.

Soudain, apparaissant comme le ferait son chat sur un petit rongeur, le Serdaigle se tenait devant elle. Un chat hébété par un oiseau... cela devenait paradoxale. Les yeux du jeune étalon l'intimidèrent encore une fois, et alors Solweig, instinctivement, recula un peu à l'aide d'un simple mouvement de bras. La chose dont elle avait le plus peur avec les inconnus étaient leurs yeux. Elle ne savait jamais comment gérer les regards. Puis, Kenji lui souria. Alors, la jeune Gryffondor étira ses lèvres de nouveau jusqu'à laisser présager une gêne qu'elle voulut cacher sur le moment. S'étant aperçut de cette médiocre tentative de sourire, elle grogna, enfonça son visage dans l'eau salée, fermant les yeux et bouchant son nez. Elle y resta un moment, laissant son corps se reposer lui aussi et ainsi, le remontant à la surface. Ayant dorénavant l'air d'un cadavre durant au moins une demie minutes, elle enfonça un peu plus la tête dans l'eau, nagea un peu en profondeur et sortit sa bouille du flacon d'eau de mer géant.

Repoussant ses masses de cheveux en arrières comme elle le pouvait, elle entendit de nouveau la voix de son compagnon.


- Ah...on est pas tout seul!

Une seule phrase hors du commun pouvait mettre Solweig en état de crise légère où elle tournait la tête dans tous les sens et murmurait des mots incompréhensibles pour la race humaine. Ne faisant pas exception à la règle, elle fit alors le tour de son corps avec ses yeux tourniquants, espionnant ses alentours tout en craignant que ce fût les ongles de sa main droite qui avaient provocés cette alerte orange. Effectivement, depuis qu'elle les avait fait pousser -- pour des raisons utiles et non esthétiques -- , son environnement réagissait mal en les voyant et plusieurs regards dégoutés se fixaient quotidiennement sur ses bouts de doigts de son hémisphère droite. Des plaintes silencieuses ou énergiques se faisaient aussi entendre quand, par maladresse, il lui arrivait de griffer un peu la peau sensible des gens. Il était très plausible qu'elle aye de nouveau éraflé la peau de son nouveau -- futur ? -- ami.

Mais, soudain, elle découvrit quelque chose qui serpentait très vite. Fascinée et sans même y réfléchir, elle avertit son collègue de venir et plongea dans l'eau sans attendre une réponse de ce dernier. La chose ne semblait pas vouloir revenir. Solweig nagea alors en profondeur, le coeur battant à tout rompre, et se demandant si ce qu'elle faisait n'était pas bourré d'idiotie inutile. L'eau avait un mélange de gris et de vert par endroits, avec une texture gluante sortant peut-être droit de détritus de gâteaux aux riz de sa grand-mère. Le vent marin la fit se diriger vers la droite, décidée à retrouver de l'oeil cette créature marine reptilienne. Des poissons nains virevoltaient et s'enfuyaient de la petite, cette dernière les poussant de ses mains en cherchant à aller toujours plus loin. Après un petit moment, elle se décida à jeter un regard vers le haut. Kenji ne semblait plus là où elle l'avait laissée, elle espera alors qu'il était en train de la suivre. Un sentiment dédaigneux se fit sentir en elle par rapport à son tempérament égoïste. Anxieuse et culpabilisée, elle regarda en arrière d'elle. Il lui sembla aperçevoir des jambes entre les pointes des algues qui commençaient à envahir les profondeurs. Retrouvant espoir, la petite Gryffondor se dirigea alors encore plus au fond. Elle commençait à manquer d'air. Après s'être décidé de remonter au large et reprendre une grande respiration, elle aperçut, parmis quelques raies et de nombreux alevins, une brève lumière serpentant avec flexiblitée entre les divers ménages aquatiques.

Quelque chose en cette lueure l'attirait. Peut-être par curiosité ou encore par désir. Ne s'inquiétant dorénavant plus de son souffle qui allait bientôt la quitter, elle obéit aux ordres de ce phare en plein lac. Glissant ses bras entre les particules d'eau à température de sa peau, elle s'avança alors de plus en plus, pensant naîvement que finalement, peut-être y avait-il une porte en ces profondeurs, et qu'elle fera partie de la génération qui l'ouvrirait. Une progéniture de magistrats.

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Message  Invité 21.10.07 21:41

Solweig plongea juste après lui avoir demandé de la suivre. Il ne se fit pas prier, et plongea à son tour dans l'eau opaque. Avançant tête baissée dans une eau pleine d'algues, il se rendit vite compte qu'il avait perdu la trace de la jeune Gryffondor.
Il ralentit, quand soudain, un peu plus profond dans le lac, une lumière attira son attention. Qu'étais-ce?
En espérant avoir encore assez d'air pour explorer les fonds marins et ensuite remonter à la surface, Kenji descendit plus profondement entre les algues qui se faisaient de plus en plus denses. La lumière, qui se faisait de plus en plus forte, ondulait entre les rochers tel un serpent. Peut être arriverait-il la toucher?
Le jeune métisse frappa de toutes ses forces l'eau, s'aida de ses mais et de ses pieds afin d'y arriver le plus vite possible, par peur de manquer d'air. Puis il y arriva. Il tendit le bras et toucha le corps de cette étrange lumière animale.
Et soudain tout fut différent.
Il n'était plus dans ce lac. Il respirait à plein poumons au milieu d'une salle à manger, qui lui rappelait de lointains souvenirs.
A la table se trouvait un homme, qui devait avoir la quarantaine. Il écrivait une lettre dans une langue qu'il connaissait depuis tout petit; le japonais. L'homme n'était pourtant pas japonais, non, il avait plutôt l'air d'être occidental, français, ou anglais. Kenji regarda par la fenêtre; le soleil brillait, pas aussi fort qu'en été, mais il brillait. Il devait être aux environs de 15h00.
Kenji se trouvait à Kyoto, dans la résidence de son père. Son père, c'était lui qui était assis à cette table, ses lunettes sur le nez, en train d'écrire une lettre dans la langue natale de sa femme, qu'il n'avait pas vu depuis de nombreuses années.
Son père ne le voyait pas. Kenji s'approcha doucement de la table, l'eau à présent glacée ruisselant sur son corps. Il effleura presque son père lorsqu'il se pencha par dessus son épaule pour lire la lettre qu'il était en train d'écrire. Elle lui était adréssée, à lui ainsi qu'à son frère. Dans cette lettre, son père en évoquait d'autre, qu'il entassait dans un tiroir avant de pouvoir les envoyés, faute d'adresse inconnue. Il leur disait qu'ils lui manquaient, et qu'il regrettait son geste, ses idées autrefois infondées.
Soudain, une goutte d'eau tomba des cheveux de KEnji pour venir s'écraser sur la nappe blanche de la table. Elle fut absorbée, et une auréole grise se déssina alors sur le tissu blanc. Son père n'avait rien remarqué, mais Kenji comprit immédiatement que même s'il ne pouvait être vu, il pouvait intéragir avec le décor.
Derrière son père se trouvait un petit buffet. Kenji se souvenait de toutes ces apères midi où il y piquait des feuiiles pour dessiner ou écrire des petites histoires. Il avait bien grandi...
Il en sortit une feuille et un stylo et y inscrivit ces quelques mots en japonais; "Papa, je te pardonnes... je t'aime, Kenji."
Il posa délicatement cette feuille sur le buffet.
Il se retourna, quand soudain le décor se mit à fondre, et il eut soudain beaucoup de mal à respirer. La pièce se remplit aussitôt d'eau et il se retrouva en quelque secondes au fond du lac, en sérieux manque d'oxygène. Il nagea le plus vite possible vers la surface. Il avait peut...il avait vraiment mal, il n'avait plus d'air...


- Ouuuaarrgggghhhh!!!!! dit il après avoir longuement repris son air. Troublé et affaibli, il aperçut Solweig, paniquée.

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Message  Solweig Räw 12.11.07 23:57

L'éclat devenait de plus en plus près et les milliards de gouttes d'eau qui surplombaient le corps de la petite, de plus en plus lourdes. Une rage sauvage redonnait de l'énergie aux membres devenus cotonneux. L'intensité de la lumière brûlait ses yeux, mais elle ne pouvait détourner son regard. D'un dernier et ultime mouvement de bras, Solweig y arriva. Mais elle ne fit pas que y toucher ; elle était en train de foncer droit dessus et, instinctivement, pris de toute la longueur de ses membres supérieurs le corps étincelant.

Un vive sentiment de vertige flamba son être. Solweig était à terre, ses membres étaient douloureux, le sol était froid. Il y avait des bruits de stylo qui grattaient une feuille. Posant ses mains sur le sol et forçant sur ses bras, la petite s'accroupit. Une trentaine de bureaux et de chaises meublaient la salle. Le halo des ampoules vacillait. Après un certain moment où elle reprit son souffle, ses poumons étant consumés par un soudain replein d'oxygène, elle essaya de regarder de plus près la fille qui se tenait, seule, sur un bureau en plein milieu de la classe, par punition peut-être. Les bureaux étaient sales, les murs délabrés. Le tableau anciennement noir était devenu gris par l'accablation de la poussière et de la poudre de craie. Deux fenêtres sur cinq étaient brisées et un ciel calfeutré de nuages dormait au-dehors. Étant à quelques tables de cette fille, Solweig essaya de s'approcher à pas de loup. Elle continuait d'écrire et ne semblait pas s'apperçevoir de la présence de la demoiselle Räw. Puis, une fois que cette dernière fut rendue juste au-dessus de son épaule, tremblante de terreur et de confusion, elle apperçut des feuilles -- des lettres -- des dizaines de feuilles imprimées d'encre bleue et adressées à une, semblait-il, amie disparue. Un petit bruit sortit de la bouche de Solweig, mais la jeune fille ne semblait toujours pas l'entendre. Alors, elle comprit.

Les souvenirs de ces cheveux rouges et la vue de ces lettres désespérées glaça son coeur. Se dirigeant maintenant face à face avec Elle, Solweig eu du mal à reconnaitre cette ancienne bouche gaillarde et l'air naïf que ce visage contenait il y a quelques mois. Ces yeux restés alertes, toutefois, mais pour -- il était bien évident -- d'autres choses.


« Marion .. »

C'était un souffle rempli de faux espoirs. Aucune réaction de la prénommée Marion s'en suivit. Elle continuait d'écrire, d'un trait trouble et angoissé. Ses lèvres tremblaient. Solweig rejeta un regard alentour de la salle, puis par la fenètre. Cela semblait bien être un établissement scolaire abandonné, un lieu où sa meilleure amie a pu se retrouver seule, quelques temps. Son regard revient sur ces lettres, puis, instinctivement, elle les prit. Marion leva la tête, paralysée. Les feuilles retombèrent sur le bureau. Pendant un instant, plus rien ne bougea. Alors, la fille qui se tenait en train d'écrire se leva nerveusement, pris ses feuilles, son stylo dans son vieux sac en bandoulière gris et, encore, resta muette, ne bougeant plus. Ses lèvres tremblèrent de plus en plus, des frissons pâlèrent sa peau. Elles souffraient toutes les deux, emprisonnées, se sentant l'une et l'autre, mais dont une seule avait tous les élèments en vue. Solweig tremblait aussi, et son coeur la mutila.

À gestes incertains mais aux voeux fatalement désirés, elle s'approcha et prit la main froide de son amie. Leur corps étaient bloqués de confusions. Pendant des années, elles s'étaient échangées des sourires, des idées, des confidences, elles avaient espionné des inconnus, fabriqué des objets, réfléchis sur la science compliquée de certains étudiants d'Université. Parfois, elles s'étaient disputés mais ne pouvaient jamais faire durer la confrontation plus longtemps que quelques heures. Cette main avait si souvent caressé le visage de Solweig afin de sècher ses larmes, et si souvent saisit son poignet afin de l'amener en des endroits inconnus. Elles avaient étaient seules autrefois, et l'étaient encore plus présentement. Les deux filles se saisirent l'une de l'autre tendrement mais avec un brin de brutalitée. Solweig ne savait si elle devait le prendre comme un mauvais rêve. Les épaules étaient trempées.

Soudain, le verni de cette scène descendit de plus en plus dans un arrière-plan tout à fait trouble et une gorgée d'eau envahissante se jeta dans la gorge de Solweig. Marion avait disparut. La petite se laissa alors transporter par le courant qui l'amena vers le haut du lac. Elle n'arrivait plus à déplacer l'eau autour d'elle. Toute son âme était pétrifiée.

La surface était maintenant juste au-dessus de son crâne. D'un bref effort, Solweig creusa l'eau de ses bras et fut remontée à l'extérieur. Le liquide ainsi que son souffle jaillirent brutalement. Ellle pouvait encore à peine retenir son nez à la surface. La solitude l'absorba. Il y avait à peine quelques minutes, Marion était devant elle. Elle se souvint du message qu'elle avait lu au-dessus de la masse de cheveux de son amie. Comment pouvait-elle esperer que Solweig le recevrait un jour ? La route avait été barrée. Et, d'après ce que cette dernière avait lu, beaucoup plus intensément qu'elle ne l'avait crut.

Kenji remonta à son tour, cela fouetta Solweig. Elle l'avait complètement oublié. Elle chercha des mots, mais ils s'éteignirent dans sa gorge. Ses yeux étaient grands ouverts de stupeure, mais elle n'était pas la seule à être troublée. Kenji tremblait. Solweig s'enfuit vers le bord à vitesse d'une nage désemparée. À bout de quelques mètres du bord, elle restopa sa course. Elle appela son ami, désolée. Mais d'un ton trop faible. Elle ne savait si elle devait revenir au château ou l'attendre. Elle l'attendit.
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Message  Invité 13.11.07 20:01

Il n'avait pas rêvé, ce n'était pas possible...Mais comment cela aurait il été possible? Se projeter ainsi à un tout autre endroit, à l'autre bout du globe pour voir la personne qui lui manquait le plus au monde...Etais-ce un souvenir? Non, La lettre de son père lui était adréssée, mais datait-elle de plusieurs années ou était-il justement encore en train de l'écrire? Tout était trouble. Il n'avait pu être vu, mais il avait agi avec la commode...Mais que s'était-il passé?! Les questions tourbillonaient dans sa tête, et il n'arrivait pas à y répondre.
Solweig partait sans le regarder, apparemment apeurée, vers le bord du lac. L'avait-elle attendu? Ou avait-elle eu le même genre d'expérience...ET dans ce cas, qu'avait-elle vu? Il se posait trop de questions, cet expérience l'avait traumatisé, mais pourtant, il émanait en lui une étrange envie de retourner au fond du lac, de retourner voir cette lumière étrange et de retourner voir son père, et lui parler, cette fois! Mais pouvait-il être entendu?
Non. Ou peut être si? Kenji hésita. Pendant quelques secondes, il resta là, affaibli par ce qui venait d'arriver. Il hésitait. Mais il se rendu compte que sa faiblesse le limitait sérieusement; il avait du mal à rester à la surface, et s'immergait toutes les 10 secondes, manquant parfois de boire la tasse. Il se tourna à nouveau vers Solweig, elle rejoignait le bord du lac. Elle l'appela. Si faible qu'il était, il n'aurait pas réussi à remonter à la surface, ou même n'aurait il même pas réussi à atteindre le serpent de lumière.
Il se résigna alors à rejoindre Solweig, se décidant à retenter l'expérience une autre fois...
Lorsqu'il atteint le bord du lac, Solweig s'était déja séchée à l'aide d'un sortilège, et se dépêchait de revêtir sa robe de gryffondor. Kenji sortit de l'eau à son tour. L'eau glacée du lac sombre ruisselait sur sa peau blanche comme la neige. Solweig lui jeta un regard, et, à l'aide de sa baguette et d'une petite formule qu'il ne put entendre, retira toutes les goutelettes qui frigorrifiaient Kenji.
Il s'habilla rapidement, et lorsqu'il enfila sa robe de sorcier, Yoru, sa belette, le regardait étrangement, comme si elle lui reprochait de l'avoir laissée seule, privée de la chaleure de son maître.
Une fois habillé, il regarda son amie, qu'il n'avait osé regarder auparavant, de peur qu'elle lise sur son visage toute l'incompréhension qu'il ressentait. Mais lorsqu'il la vit, il fut tout de suite troublé. Solweig était là, statique, immobile, et le fixait de ses yeux apeurés. La question qu'elle lui posait intérieurement était très claire; As-tu vécu la même chose que moi?
Kenji ouvrit la bouche, et répondit tout simplement;


Oui

Elle sembla soudain rassurrée, mais étais-ce qu'une impression?
Yoru gigotait entre ses doigts, montait sur ses épaules et retournait dans la poche de son maître; c'était sa façon de lui faire la fête. Mais toute son attention était reportée sur la jeune gryffondor en face de lui. La question de ce qu'elle avait pu voir lui revint en tête.
Il lui montra le château d'un signe de tête, elle comprit...Ils parleraient sur le chemin...
Il engagea la conversation, un peu maladroitement;


Euh...ça va?
Je...enfin...qu'est ce qui t'es arrivé à toi? Je veux dire...Moi j'ai été transporté à Kyoto, chez mon père...Il écrivait des lettres qui m'étaient destinées...
a ces mots, le regard de Solweig se tourna vers lui, elle lui faisait de gros yeux étonnés. Mais bon...je te raconte ça...Peut être qu'il ne t'ai rien arrivé...

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Message  Solweig Räw 18.02.08 23:17

Sur le bord du lac, ils s'habillaient, maladroitement, haletant, déchirant presque sa tunique par ses gestes nerveux, vifs et ses membres mouillés. De la sueure froide se mélangeait à l'eau terreuse sur son visage. Les vêtements enfin plus ou moins rétablis sur ses épaules et sur ses hanches, elle regarda Kenji, s'arrêtant froidement à ses affaires ; fascinée, tremblante, apeurée. Elle le regardait droit dans les yeux, le scrutait, pleurait presque de ce manque de communication que lui ordonnait ce renfermement quand elle paniquait, quand tout son corps restait paralysé, incapable de réagir avec le monde alentour, quand les questionnements gagnaient sur cette soif de savoir, atténuée par la peur.

Kenji la regarda alors, après un long moment d'absence, et semblait quelque peu aussi confu qu'elle. Mais l'incohurence haussa d'intensité quand il ouvrit la bouche.


-Oui.

Les sourcils de la jeune Gryffonfor ne purent qu'augmenter leur hauteur durant deux secondes, laissant derrière eux quelques neurones discuter de cette réponse tant inattendue, après cette situation assez étrange et « bordelique », si vous voulez bien me permettre.

Une longue boule de poil s'afférait et gigotait entre les doigts de Kenji. Mais ce fût tout ce que Solweig remarqua pour le moment ; ses mâchoires tremblaient, ses dents claquaient l'une contre l'autre, elle avait froid. Le garçon ne cessait non plus de la regarder. Ils se fixaient mutuellement, se posant des questions en même temps, et ces dernières s'entre-choquant, se brisant et retombant à terre sans réponses, inachevées, contrariées. Et ce cercle recommencait, la balade reprenait de plus belle, mais cette fois-ci essayant d'imaginer des réponses. Rien ne restait, tout dégringolait comme le ferait une grosse boîte à cire rouge qu'on jetterait par une fenêtre.


Kenji fit un signe vers le château et commença sa marche. Interloquée, mais comprenant tout de même, elle le suivit, frêle et obéissante.

-Euh... ça va ?

Il le faisait exprès tout de même. Solweig ne savait pas si elle aurait préféré parler ou se taire. Dans les livres, comment est-ce qu'ils faisaient dans ces moments ? Le héros devait câliner la princesse, devait-il connaître ce qu'il lui était arrivé et tout lui raconter, lui ayant caché des choses antérieurement, ou bien, banalement, ne savaient-ils rien tous les deux, devaient-ils s'allier, se taire, réfléchir un peu plus, ou bien en parler à un adulte -- comme le prévenait des pamphlets afin d'aider les jeunes à s'exprimer quand ils sont victimes de quelconque agressement.

-Je...enfin...qu'est ce qui t'es arrivé à toi? Je veux dire...Moi j'ai été transporté à Kyoto, chez mon père...Il écrivait des lettres qui m'étaient destinées...

.. Lettres.

-Mais bon...je te raconte ça...Peut être qu'il ne t'ai rien arrivé...

Il lui parlait comme si tout ceci pouvait arriver tous les jours, comme s'il n'y avait rien à craindre, tout était ordinaire, sans odeur, rien à craindre. Ses souvenirs ne purent s'empêcher de revenir vers ce mot crié par le choixpeau au début de l'année... « Gryffondor ! » ... Gryffondor ? Elle qui s'était enfuie, apeurée comme une bête, laissant Kenji seul au milieu des eaux, elle qui ne parlait pas, restait là, tremblante, le suivant, voulant se cacher dans ses bras, crourir loin, encore, et ne plus rien voir de tout cela. Elle voulait oublier Marion ; pendant un moment, elle l'avait crut. L'oublier... et après ? Qu'est-ce qu'elle deviendrait ?

Puis, elle s'arrêta. Ses muscles étaient remplis d'acide, ou semblaient l'être. Elle savait qu'elle regretterai la chose si elle ne revenait pas voir au fond du lac. Kenji, lui, continua quelques pas et l'attendit. Elle n'avait toujours pas parlé. Elle se sentait transparente, mais se scrutait de haut ; elle se sentait composée de brouillard. De la poussière la fit tousser. Poussière de quoi ? Il n'y avait que rarement de la poussière à proprement parler dehors. Le bout de ses lèvres vibraient comme le ferait un doigts de violoniste à une partie solo d'un concerto. Elle avait peur de tout transformer tragiquement sa vie, alors que tout ça pouvait aussi n'être que son imagination, qu'une ou quelques secondes d'inattention dans son imagination fertile ; que Kenji s'amusait à lui raconter des balivernes, jusque pour la stresser encore plus.

-Kenji-j'ai-plus-de-forces.

Elle tomba sur ses genoux. Ce traumatisme était anormalement intense. Sa tête retomba sur sa poitrine, et des images floues apparaissaient tandis qu'elle fermait les yeux...

Ses doigts se mirent à se tordre.
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Arty : C'est qui le kikoo qui a écrit ça ?
Hahaha, mais c'est qu'il a bien raison ce kikoo !
Arty : Ash va te pendre.
Parle pour toi, l'articaire.

Cry : OMG ! J'aime ma mamanKoala !
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