Alicia Rivard

Identité :

Nom : Rivard, bien que certains, pour le plaisir mesquin de la taquiner, l'appellent par son autre nom; Pope. Le nom de sa mère, de cette femme si détéstable. De cette femme qui, Alicia en reste encore bouche bée, agi de façon si différente comparativement à la façon dont elle agissait auparavant.
Prénom : Alicia. Il faut cependant dire que ses parents ont beaucoup hésité entre ce nom et Aliersa. Aliersa? Non mais qu'est ce qu'elle aurait eu l'air s'ils l'auraient nommée comme ça?
Date de naissance / Âge : Le 14 Février 1995 à 19h29 / 11 ans
Lieu de naissance : À Bristol: une ville, de près de 400 000 habitants, située dans le sud-ouest de l'Angleterre.
Lieu de résidence : Dans la ville la plus peuplée de toute l'Union Européenne: Londres. La capitale de l'Angleterre.
Sexe : Féminin.

Physique :

Ses cheveux. Oui, ses cheveux. C'est la première chose que l'on remarque chez elle, ses cheveux. Comme si c'était de sa faute. Ce n'est pas elle qui a choisi d'être une pauvre victime de l'albinisme. La pigmentation de ses cheveux est relativement plus faible par rapport aux autres? Et alors! Qu'est çe que ça peut leur faire à eux? Ses yeux sont pâles? Presque blancs? Et alors! Ce n'est pas comme si elle leur avait fait quelque chose de mal. Dans ce cas là, elle les comprendrait de la rejeter, mais à cause de ses yeux? Non, mais vraiment. Oh, bien sûr, elle n'est pas si mal que ça, après tout. Si ce n'était de ses cheveux, de ses yeux. Comme une fixation, quelqu'un incapable de regarder ailleurs. Elle n'en peut plus. Son visage, plutôt triangulaire, lui, il est bien. Rien à redire là dessus, non. Mais ses cheveux...

Et sa taille. Plutôt grande, elle est plutôt grande. Pour son âge, en tout cas. Un mètre soixante. Elle fait un mètre soixante. Ses cheveux... non! Elle ne doit pas y penser! Non! Ni à ses yeux, elle en deviendrait folle! Avec ses reflets rouges, sa pupille avec ses reflets rouges... Non! Pas de ça! Sa taille, oui. Elle doit plutôt se concentrer sur sa taille. Ou plutôt, sur sa corpulence. C'est ça, sa corpulence. Bon, elle n'est pas grosse. Pas pour la quantitée de nourriture qu'elle ingurgite à chaque jour, en tout cas. Non, elle n'est pas grosse. Sa taille est plutôt fine, même. Ses jambes fines, élancée. Et sa peau. Ce teint pâle. Ça lui va bien. Elle doit bien avouer qu'elle se trouve plutôt jolie. Si ce n'était de ses cheveux. Et de ses yeux. Pas qu'elle ne les porte pas bien, non. Plutôt parce qu'elle est différente. Oui, c'est ça. Différente...

Cette manie qu'elle a de s'habiller si simplement, ça, elle aime ça. Toujours en blanc. Oui, toujours en blanc. Mais pas à Poudlard. Non, pas à Poudlard. Que du noir. Ne porter que du noir. Elle adore, bien sûr, les robes. Surtout les blanches. Mais pas à Poudlard, où on ne porte que du noir. Non, pas à Poudlard...

Sa coiffure est simple. Ça aussi. Cette façon de toujours les peigner de la même manière, coupés court, en haut des épaules, elle aime ça. Ça aussi. Lorsqu'elle sourit, son visage semble appaisé, adoucie. Quand elle sourit. Si ce n'était de ses yeux, elle sourirait plus souvent. Et de ses cheveux, bien entendu. Le maquillage, ça, ce n'est pas son truc. Pas du tout. Elle ne ressent pas le besoin de passer pour une "poupoune" où qu'elle aille. Même si elle doit se présentée à un bal ultra chic, elle ne se maquillera pas. Elle le sait. Elle aime son teint pâle, même si elle en sait la provenance, elle l'aime. Son albinisme n'est pas terrible sur tout les points. La peau pâle, une simple conséquence de l'albinisme? Elle le croît. C'est ce que dise tout les docteurs qu'elle a vu, en tout cas. C'est aussi ça qui cause la blancheur de ses cheveux et de ses yeux. Son albinisme...

Car ça lui cause des ennuis. Ses yeux pâles ne supportent pas bien le soleil. Ni sa peau, d'ailleurs. Elle doit porter un chapeau à bords larges rien que pour sortir dehors. Au soleil. Ainsi que des vêtements légers, amples. Évidemment, elle porte souvent des lunettes de soleil à basse vision lorsqu'elle sort au soleil. Bien que ce ne soit pas son genre...

Ses yeux gris, presque blancs, réflettent bien ses émotions. Elle le sait. Sa démarche gracieuse, fluide, élancée, lui va à merveille. Si ce n'était de ses cheveux, elle se sentirait belle. Elle le sait. Son grand cou, de ça, elle ne s'en passerait pas. Elle le sait. Tout ça, elle le sait. Si ce n'était de ses yeux...




Elle était une petite fille parfaite, comme s'acharnait à dire sa mère. Jusqu'à six ans. Année fatidique où... Non! Pas tout de suite. Elle ne peut pas penser à ça tout de suite. Plus tard, peut-être, lorsqu'elle en aura le courage, mais pas tout de suite! On la disait inteligente. Comme s'ils savaient de quoi ils parlaient, ces imbéciles. Inteligente? Certe, elle avait du talent. Pianiste prodige, dire qu'elle aurait pu devenir pianiste prodige. Du temps avant ses cheveux blanc, il va sans dire. Mais inteligente? Non, pas vraiment. Absolument pas, en fait.

Car elle ne savait pas défendre son point de vue. Lorsqu'elle en avait un, évidement. Et les gens l'admiraient, pour son inteligence. Ses notes, certe, étaient bonnes, mais est ce que ça signifiait qu'elle était inteligente? Pas du tout. Ce ne sont que des résultats scolaires, après tout. On la disait humble, sociale, polie... Non, mais qu'est ce qu'ils ne pouvaient pas vous sortir, ces idiots. Timide, ça oui, elle était timide. Ou plutôt, réservée. Oui, c'est ça. Réservée...

Polie? Elle se montrait, bien entendu, polie avec son entourage. De ça, ils avaient parfaitement raison. S'ils savaient ce qu'elle, elle pensait d'eux, ils seraient sans doute moins polis, eux. Toujours là, à lui fixer les cheveux comme si elle était une extraterestre. Non mais qu'elle insolence. Et, bien sûr, elle se montrait polie avec eux. Quelle sotte elle fesait!

Humble? Non mais, là, ils ne la connaissait pas du tout. Pas du temps qu'elle jouait du piano, en tout cas. Quelle vantarde elle a été, dans ce temps là. Si ce n'était de son albinisme, elle le serait sûrement encore. Du moins, elle le croyait. Elle ne pouvait pas en être sûr. C'est impossible. Et tout ces adjectifs qui lui conviennent à peine, ce n'était qu'avec eux que les autres pouvaient la décrire. Aurait-ils oublier à quel point elle est rêveuse, toujours dans la lune? Ou romanesque? Car elle l'était, tout les deux. Personne ne le lui disait, pourtant. Personne. Mais romanesque elle était. Et rêveuse, bien entendu.

Histoire :

Elle se souvint, non sans émotion, de son enfance, de cette petite bulle tendre lui ayant permis de rester en vie. Pendant tout ce temps. À ce moment là, sa mère l'adorait. Alicia a fait ci, Alicia a fait ça. Toujours en train de se demander où se trouve sa petite chérie. Alicia. Disons que ce n'est plus vraiment comme ça. Plus du tout même.

Alicia est née an Angleterre, à Bristol. Dès son plus jeune âge, Alicia était calme et réservée. Elle passait la plupart de son temps seule et n'allait voir ses parents que lorsqu'elle n'avait pas d'autres alternatives. Pour passer le temps. Sa mère ne travaillant pas, elle s'occupait d'elle comme d'une princesse. Son père travaillait beaucoup, mais quand il était de retour à la maison, il s'amusait comme un fou avec elle. À l'âge de deux ans, elle entendit son père jouer du piano dans le salon et, d'un coup, comme ça, elle commença à en jouer. Lorsqu'il n'était pas là. L'ayant finalement découvert, il constate que malgré ses trois ans (il lui a falu un peu plus d'un an pour le découvrir) elle possède un talent musical incroyable. C'est ainsi qu'elle commence son apprentissage du piano qui durera plusieurs années.
Puis, un jour, son père arrive à la maison avec une femme de vingt ans: sa nouvelle nourrice. Samantha Desmers. Au fil du temps, elle devient une véritable confidente. Des liens se tissent et, elle doit l'avouer, elle aime bien sa nouvelle vie. L'école commence et Alicia s'y intègre très rapidement. Elle se fait de nombreuses "amies" et se fait féliciter par ses parents pour ses notes qui sont, pour le moins, excellentes. Tout va bien, jusqu'au jour fatidique...

Nous sommes en mars. Un vendredi. Alicia va, comme d'habitude, à l'école et passe la journée à s'amuser. Dieu qu'elle aime l'école! Son père l'avait tout de même prévenue, le matin même, qu'elle passerait voir le docteur pour son évaluation annuelle. Le soir même. Et c'est ce qu'elle fit.

-Tu vas voir Alicia, ce ne sera pas long, a-t-il dit. Ça se passera bien, tout ce passera bien. Tu vas voir.

Et elle avait vu. La rencontre dura une bonne demi-heure; le temps de dire si ça lui fesait mal, parler un peu (c'était son médecin de famille, après tout), faire un test ici et là. Tout c'était bien passé. Là.

Le 23 mars 2001, c'est à dire le jour même, le docteur convoqua toute la petite famille. Samantha y compris. Il voulait les voir, tout de suite. Pas que c'était grave, non. Plutôt, il devait leur dire quelque chose d'absolument primordial (-Sammy? Cé tu grave ou po?, lui avait demandé Alicia). Et c'est ce qu'il firent. Ils partirent le voir.

- Monsieur Rivard, commenca-t-il s'addressant à mon père. Je suis dans le regret de vous annoncer que votre fille souffre d'albinisme oculo-cutané, ou, pour faire plus simple, de tyrosinase négative.

Et il se tût. Bien sûr, Sammy, Alicia et ses parents étaient bouche bée. Que voulait dire ce charabia? Le médecin, bien sûr, savait que l'on avait strictement rien compris, alors il continua:

- En fait, c'est plutôt simple. Ses cheveux, qui sont d'un blond pâle, vont palir et, d'ici une année ou deux, ils seront totalement blanc. Ce sera la même chose pour les yeux. Ils lui faudra porter des lunettes de soleil et...

Il continua de parler à son père, mais Alicia n'écoutait plus. Ses pensée étaient loin. Très loin. Ses cheveux à elle, blanc? Blanc? À sept ans? Comment était-ce possible?

Elle ne garda aucun souvenir des heures qui suivirent. Elle pensait trop. Trop. Trop! Ses parents ne prirent pas la nouvelle trop mal. Son père ne cessait de l'encourager, de la soutenir. Il ne cessait de lui dire que ça ne changerait rien; qu'elle soit blonde ou qu'elle ait les cheveux blanc.Ils la soutenirent à tel point (Samantha aussi) que le lundi suivant, à l'école, elle dit à tout le monde qu'elle souffrait "d'abinisse", qu'elle allait avoir les cheveux totalement blanc ainsi que ses yeux, dès l'année prochaine. Bien sûr, ils s'étaient mis à rire d'elle. Des cheveux blanc, à sept ans? C'est impossible, voyons. Et ça a arrivé. Dès l'année suivante, ses cheveux étaient totalement blanc. Ses yeux aussi. Sans compter ce petit reflet rouge à peine visible sur sa pupille. Et elle fût rejetée. Seule, elle était totalement seule. De fille la plus populaire de l'école, elle se retrouva "rejet". Comme ça, d'un coup. Tout ce qui lui restait était Samantha et Alicia devait avouer que c'était déja pas mal du tout. Mais s'il n'y aurait été question que de ça, elle aurait sans doute, sûrement même, continuer à jouer au piano. Elle en avait le talent.
Quelques semaines après l'annonce de sa maladie, sa mère fit quelque chose qu'Alicia ne lui pardonera jamais. JAMAIS! Elle quitta son père, tout simplement. Ce matin là, elle confia Alicia à Sammy et parti pour faire des courses. Elle ne revint pas. Dans ce temps là, Alicia croyait que c'était de sa faute à elle. À son albinisme. Ça ne pouvait pas être une simple coincidence, non? Quelques semaines après qu'on lui annonce sa maladie, sa mère part, illico presto. Et elle s'en voulut beaucoup, tant même qu'elle arrêta complètement son apprentissage du piano. Et elle s'en ai voulut jusqu'au jour où...

C'était un mardi. Le jour de sa fête, de la Saint-Valentin. Le 14 février 2006. Lorsqu'elle entra à la maison, ce jour là, elle s'attendait à voir, comme d'habitudde, Samantha, dans le coin de la porte à l'attendre, inlassablement, le sourire en coin. Il faut dire que Samantha Desmers travaillait plutôt vite et qu'elle finissait rapidement le ménage complet de la maison. Mais ce soir là, elle n'y était pas. Ce fût étrange pour Alicia. Trop étrange. Et lorsqu'elle la vit, elle semblait plutôt nerveuse, mais heureuse tout à la fois. Devant elle se trouvait une lettre. Et une enveloppe. Il y avait dessus une sorte de sceau officiel sur lequel se trouvait un aiglle, une belette, un lion et un serpent entourant tous un grand P. C'est ainsi qu'elle découvrit qu'elle était sorcière, qu'elle allait devoir aller à Poudlard l'année prochaine et, aussi, que sa mère n'avait pas quittée son père à cause de son albinisme, non. Plutôt parce qu'elle lui avait avoué qu'elle était sorcière et qu'il l'avait carrément rejetée, ce soir là...

Et c'est ainsi que, six mois et demi plus tard, elle quitta sa maison pour Poudlard. Ses valises remplies en vitesse, un petit bécot à Sammy avant de partir et une bonne heure de marche l'amènent, finalement, au Poudlard Express. Quelques heures plus tard, dans une pièce immense remplie de chandelles volantes au plafond, Alicia attend, avec impatience, l'heure de sa répartition...

(H.J. Trop long pour faire en un seul post, je post la suite)

Famille :

Père :
Nom et prénom : Alexander Rivard
Âge actuel : Facile comme question; 34 ans.
Métier : Agent d'artistes. Le salaire paie bien, mais il n'est pas riche pour autant.
Statut : Simple moldu, il est pourtant un père fantastique. Quand il est là.
Relations avec le personnage : Plutôt bonne, leur relation est plutôt bonne. Elle ne le voit que très rarement puisqu'il est souvent parti à l'étranger, mais quand ils se voient, elles passent presque tout leur temps ensemble, toutes les trois (Sammy, Alicia et son père.). La tension n'existe pas entre eux. Absolument pas. Ils peuvent se parler de tout. Un peu comme Alicia peut le faire avec Samantha. De tout...
Histoire : Né en Angleterre, il y grandit, heureux, avec sa famille. Se découvrant une passion pour la musique, il décide d'étudier dans ce sujet là. C'est ainsi qu'il devint agent d'artiste. Il rencontra sa mère alors qu'il avait 21 ans et eu Alicia à l'âge de 23 ans.


Mère :
Nom et prénom : Antonine Pope
Âge actuel : Queq' part dans trentaine. Peut-être.
Métier : Aucune espèce d'idée.
Statut : Sorcière, tout simplement.
Relations avec le personnage : Relation? Avec elle? Non mais vous voulez rire ou quoi. Il y a de ça 6 ans, la réponse aurait sans doute été excellente ou un truc du genre, mais maintenant c'est une toute autre histoire. Une toute autre histoire. Impossible d'échanger ne serait-ce qu'un seul mot sensé avec cette conasse. Leur seules conversations se font au téléphone, une fois par ans. Et même là, elles durent rarement plus de dix minutes. Si seulement ce serait par volonté qu'elle l'appeleait. Mais non. Elle est obligée. C'est ce qu'à dit le juge, en tout cas. Après le divorce.
Histoire : Née quelque part en Angleterre, elle grandit là. Alicia ne sait pas beaucoup de choses sur elle, à part le fait qu'elle est une sorcière. Sang de bourge, peut-ëtre. Elle sait qu'elle a rencontrée son père à l'age de... c'est quand déja? Anyway, alors qu'elle était dans sa p'tite vingtaine. Elle divorce alors qu'elle avait -c'est plus simple en utilisant l'âge d'Alicia- 7 ans. Quelque chose du genre, en tout cas.

Seule Amie :
Nom et prénom : Samantha "Sammy" Desmers
Âge actuel : Encore plus facile comme question: 27 ans et huit mois. Son anniversaire est le 18 octobre.
Etudes/Métier : À présent, elle travaille comme servante pour notre famille assez fortunée. C'est mieux que ce qu'elle fesait avant, en tout cas. Quêteuse dans les rues de New-York n'est pas un métier très convoité....
Statut : Moldue.
Relations avec le personnage : Depuis son arrivée, en Novembre 1999, Samantha s'est montrée plus que courtoise. Et, avec le temps, elle est devenue la meilleure amie d'Alicia. Malgré leur importante différence d'âge. Quand Alicia a du affronter le départ de sa mère, son rejet à l'école ou n'importe quel petit problème, Samantha est là pour elle.
Histoire : Orpheline, elle a fait tout les instituts dans sa jeunesse. Elle habitait en Amérique du Nord, mais elle a finit par déménager en Angleterre à l'âge de vingt ans. Elle en avait assez de vivre dans la rue et elle eu le bonheur de rencontrer le père d'Alicia qui, par hasard, se trouvait aux États-Unis pour s'occuper d'une artiste peu célèbre. Il avait finit par la ramener en Angleterre pour qu'elle puisse avoir une vie. Par chance, pour elle comme pour Alicia.