Assise au pied d'un arbre, particulièrement pensive

* Elle s'était assise au pied d'un arbre et regardait les autres élèves rire entre eux. Elle avait une expression triste qui se dessinait sur son visage, et son regard laissait entrevoir sa souffrance perpétuelle. Elle essaya de gommer ses mauvaises pensées et tenta de se détendre, en laissant la brise caresser son visage et faire virevolter ses cheveux détachés.. Elle sortit son violon et commença une mélodie douce et envoûtante. Elle avais sortit ses partitions ainsi que de quoi écrire et commença une nouvelle mélodie. Elle notait les notes et les jouait avec aisance, elle aimait bien son nouvel air, elle le complétait et jouait ses nouvelles notes. C'était la chose qu'elle préférait faire lorsqu'elle était seule, car sa musique l'apaisait et lui faisait oublier toutes ses peines. Elle souriait presque, mais son sourire restait faible et disparaissait presque instantanément.*

Elle remarqua qu'un jeune et une jeune fille qu'elle ne connaissaient pas lui parlait. Elle eut un faible sourire mais aussi un mouvement de recul, et se plaça instinctivement sur la défensive. Elle continua sa mélodie mais répondit tout de même à leurs interrogations.

" C'est bien qui compose mes musiques. Je joue du violon depuis que j'ai cinq ans..."

Elle avait un regard mystérieux et mélancolique qu'elle n'arrivait pas à chasser. Elle continua de jouer en essayant le conseil de la jeune fille, et lui sourit pour la remercier. Ses yeux brillaient tellement son coeur était serré.

" Tu as raison, un sol sonne mieux dans cette rangée de notes."

Elle expérimenta de nouvelles notes, en essayait d'autre, tout cela avec une aisance troublante. Son regard perçait les pensées des deux jeunes élèves, affronter son regard si triste était parfois difficile. Elle n'ajouta rien d'autre, elle se replia sur elle même.

Idril sourit, et écouta la mélodie à un moment. La musicienne n'avait pas l'air tout a fait a l'aise, et un expression triste volait sur son visage.
La jeune fille jouait avec aisance, une aisance qu'Idril n'avait jamais remarqué chez personne. ça en devenait troublant, mais elle continua a écouter. Aucun des trois ne s'etait présenté, c'est pourquoi elle inaugura :
"Je suis Idril Amandil, de poufsouffle." Elle avait prit un ton doux qui se voulait rassurant. Son interlocutrice était sur la défensive et ça se voyait un petit peu.

[j'ai pas le temps d'écrire que tu as déja posté ^^]

Elle posa quelques instants son violon, histoire de se présenter à son tour et ne pas paraître impolie. Elle eut un mince sourire, elle essayait de se détendre au maximum, mais sa blessure au dos l'élançait continuellement. Elle demeura impassible devant la douleur et réussit avec beaucoup de mal à se détendre.

" Je me nomme Maya Stevensor, je suis à Gryffondor. Je viens tout juste d'arriver. Mais cela doit se lire sur mon visage...Enchantée de faire votre connaissance."

Maya laissait toujours plus ou moins passer un soupçon de mystère dans son regard brillant. Elle avait toujours cet air sauvage et indompté. Elle prit son bandana rouge qui était dans son sac et le mis sur sa tête. Sa couleur faisait refléter les cheveux de la jeune fille, et elle laissa virevolter ses longs cheveux. Elle reprit son violon et joua une mélodie qu'elle avait déjà composée, plus entraînante, mais tout aussi envoûtante que la précédante qu'elle préférait laisser de côté et la reprendre à tête reposée pour ainsi composer quelque chose de très beau... Elle était toujours un peu sur la défensive, mais elle était toujours ainsi. Elle avait peur du monde, et les souvenirs de sa grand mère la maltraitant étaient encore bien présents dans sa mémoire...

[hrp]Bah oué je vais vite moi [/hrp]

Il sourt légèrement à la remarque de la jeune Gryffondor

Oui, effectiement, ça se voit relativement bien que tu es nouvelle... Mais c'est pas la peien d'avoir peur, personne te fera rien ici...

Il savait d'avance que cela serait dur de la convaincre de s'ouvrir aux autres, comme celà avait été dur pour Azura. Il sourit néanmoins, puis écouta la musique de la jeune fille, elle était déjà plus entraînante que l'autre.... S'il avait eu sa guitare, il aurait volontiers accompagné la jeune file, mais elle était dans le dortor, et il n'avait pas envie de la chercher...

La remarque du Serpentard fit l'effet d'un poignard sur son coeur. Elle stoppa sa musique. Elle revécu en quelques secondes d'éternité la fois où sa grand mère lui grava dans le dos un dragon qui avait une signification particulière au poignard incandescent. Elle se leva brusquement, rangea son violon dans son écrin avec une souplesse de mouvement hors du commun, et même si cela allait paraître ridicule et qu'on allait sûrement l'insulter de folle, elle avait été profondément blessée par cette remarque qui aurait pu sembler inoffensive. Mais pas pour Maya. Après avoir rassemblé ses affaires en quelques secondes, elle commença à courir de toutes ses forces loin de l'endroit où elle se trouvait. Avant de partir, elle avait dit:

" Excusez moi..."

Elle avait courut si vite qu'elle était essouflée. Elle se hissa sur une branche d'arbre avec souplesse, avant de cacher sa tête dans ses genoux et de s'effondrer en larmes....

Idril regarda avec surprise le déroulement de la conversation, quand tout à coup et sans raison apparente, Maya rangea son violon et partit en courant avant de monter dans un arbre.
La jeune Poufsouffle posa un regard plein de surprise sur Malloy, ne sachant que faire.
La réaction de la gryffondor l'avait vraiment prise au dépourvu, et elle n'avait pas l'intention de laisser la nouvelle comme ça. Mais en meme temps, elle avait peur de faire une gaffe à son tour, elle ne connaissait pas du tout Maya, et une parole mal plassé risquerai de donner le meme effet.
Une lueur d'impuissance apparut dans ses yeux lorsqu'elle regarda la gryffondor fondre en larme, dans son arbre.
"je ne comprend pas ce qui lui arrive..." murmura-t-elle, inaudiblement, avant de se lever.

Elle n'avait pas réussi à s'intégrer à deux personnes, elle se sentait vraiment minable et inconsciente. Toute sa vie, elle n'avait fait que fuir, et aujourd'hui, alors qu'elle s'était promis de faire des efforts, elle avait recommencé. Toutes les souffrances qu'elle cherchait à oublier étaient à nouveau présentes en elle. Sans savoir pourquoi, elle était toujours mal à l'aise, elle avait toujours l'impression qu'elle dérangeait tout le monde. De plus, il était facile pour elle de penser qu'avec de telles réactions, il lui était impossible de se faire aimer, elle serait donc détestée toute sa vie...Sa grand mère lui avait toujours dit et elle avait toujours pensé que c'était pour la faire souffrir encore un peu plus, mais en vérité, elle avait raison...Maya n'était pas faite pour vivre avec les autres. Dès qu'ils s'approchaient d'un peu trop près, elle partait comm une tigresse indomptée et montrait les griffes à la moindre occasion. Quoi qu'elle fasse comme effort, elle ne changeait pas...

" Je ne suis qu'une idiote égoïste...C'est tout ce que je suis..."

Un hiboux arriva soudain avec une lettre attachée à la patte. Maya lui détacha, en essuyant frénétiquement ses larmes en même temps. C'était une lettre de son frère, Livio...

Ma chère Maya,

Il y a longtemps que je voulais t'écrire cette lettre mais en fait, j'avais peur que tu ne me juge en la lisant. Mais il est temps pour moi que tu sache que tu es la meilleure chose que je puisse avoir dans la vie, et le fait de savoir que tu souffres et que tu te bats toute seule face à tes démons me déchire le coeur...
J'ai demandé à notre grand père parternel qui nous cherchait depuis longtemps de vivre chez lui...Avec toi, car je veux que tu soies heureuse, Maya...Il a accepté, et il a demandé notre droit de garde, qu'il a obtenu. Tu as toujours dit que c'était ton seul appui, et tu le croyais mort... Mais en réalité, il a été très malade et a préféré que tu ne souffres pas à cause de sa maladie. Notre grand mère a prétendu qu'il était mort pour t'avoir sous sa croupe... Je t'envoie ci-joint une photo de nous lorsque nous étions petits...Tu sourie, et tu es très jolie. Garde la, et lorsque tu sera triste, regarde la. Et reprend le courage que tu avais...

Je te laisse sur ses mots, mais toutes mes pensées sont tournées vers toi...

Livio

Elle lu la lettre au moins trois fois et regarda la photo. Ils souriaient si bien qu'elle eut du mal à se reconnaître. Mais un sourire éclaircit son visage. Tout à coup, sa tristesse se calma et elle eut un véritable sourire, ce qu'elle n'avait pas eu depuis longtemps...

Elle regarda le Serpentard, surprise que l'on aille au dessus des apparences et que l'on cherche à la comprendre...Elle sauta de son arbre avec souplesse et le regarda droit dans les yeux d'un regard mystérieux mais direct et total.

" J'ai l'habitude de monter dans les arbres lorsque je veux être seule. Ce n'est pas donné à tout le monde. Je suis comme ça, je fuis plus ou moins la réalité..."

Elle le regarda à nouveau, et n'avait aucunement l'habitude de baisser le regard la première.

La colère envahit les yeux de Maya. Elle aurait voulu le giffler de toutes ses forces, mais elle se retint.

" Qui est-tu pour me dire ce que je dois faire? Tu ne connais rien de moi! Alors ne juge pas sans savoir! De toutes manières, je n'ai pas besoin de fuir très fort, les autres me fuient déjà! Je préfère ma solitude à quelqu'un qui tente de me comprendre, mais tu n'y parviendras pas!"

Elle continuait de le regarder, hors d'elle. ,Il n'était personne pour elle. Rien qu'un petit prétentieux sans envergure...

Elle le regarda droit dans les yeux et soupira violement. C'était un Serpentard et elle compris en voyant son blason ses réactions. Elle tourna les talons et s'assis près d'un arbre. Son regard était encore plus mélancolique, elle n'avouait jamais ses sentiments, et il était impossible de savoir ce qu'elle ressentait. Elle restait persuadé que personne ne pourrait jamais la comprendre...

" Tu ne pourras jamais me comprendre...Ni toi ni personne d'autre. Personne n'en est capable. Même pas mon frère jumeau. Sans être méchante, je n'ai pas besoin de conseils, et surtout pas de ta sagesse. Je suis libre et solitaire, et cela me convient très bien."

Maya se mit à regarder la Poufsouffle d'un air dur et très mystérieux. Si elle ne s'était pans sentie aussi faible, elle aurait mis dans l'esprit de la jeune fille un peu de sa douloureuse enfance qu'elle cachait à tout prix. Elle ne pouvait pas affronter seule sa malédiction, car sinon elle la détruisait encore plus vite. Son vrai courage, c'était de rester impassible devant la souffrance. Un tigre blanc se dressa entre Maya et les deux autres élèves. Le regard menaçant, il montrait plus ou moins les crocs.

¤ Ne prétendez pas être capable de la comprendre, elle ne peut plus se battre seule, mais vous la jugez tout de même en pensant qu'elle n'est pas courageuse...Mais je vous défit d'avoir le même courage qu'elle car elle reste impassible comme toujours devant sa propre souffrance...¤

Maya arrêta son tigre d'un geste avant qu'il ne continue. Son regard était devenu plus vulnérable, on pouvait la découvrir comme elle était lorsqu'elle était en présence de son tigre. Elle voulait paraître forte, mais en réalité, elle était très seule et s'affaiblissait de jour en jour...

" Inutile d'essayer de leur expliquer Balyan. Sache Idril que si je te racontais ma vie, tu partirais en courant tellement tu aurais peur. Cela ne vous regarde pas! Cela ne regarde personne d'ailleurs..."

[hrp]Un tigre à Poudlard ? J'espère pour toi qu'aucun admin ne passe dans ce topic [/hrp]

Il regarda longuement la jeune Gryffondor. Visiblement, elle avait l'air de penser qu'elle pouvais et pourrais toujours se sortir d'affaire seule, sans personne pour l'aider ni l'épauler... Et visiblement elle pensait qu'elle n'avait besoin de personne... Il réfléchit rapidement, est ce qu'il allait la laisser à sa solitude qu'elle semblait affectionner, ou une fois de plus allait il fourrer son nez là on il ne fallait pas ?... Il soupira intérieurement, c'était un combat perdu d'avance.

Tu ne t'es pas dit que peut être était ce parce que tu n'as jamais eu quelqu'un pour te confier réellement que tu penses pouvoir t'en sortir seule ?... Est ce que...tu as déjà eu un véritable ami avec qui tu peux parler de tout, vraiment de tout, y compris dde ce fardeau que tu semble décidée à garder pour toi toute seule ?

Il s'arrêta, et croisa les bras pour attendre la réaction de la jeune fille, toujours seur ses gardes en prévision d'une réaction possiblement plus brutale que prévue...

Maya se mit à regarder droit dans les yeux le jeune Serpentard avec un regard distant et empli de souffrances. Elle sauta de la branche de son arbre et s'avança vers Malloy. Très près de son visage, elle le regardait droit dans les yeux, son regard était souvent dur à supporter.

" Tu ne sais rien de moi...Tu ne pourras jamais comprendre...Personne ne le peux..."

Maya avait très envie d'ajouter qu'elle aurait voulu avoir quelqu'un à qui se confier, mais cela lui était impossible et elle le savait bien. Une larme coula le long de sa joue, elle l'essuya avec violence et tourna les talons. Elle ramassa à nouveau ses affaires et continua sa route, son coeur s'affaiblissait tellement elle était seule...

Sans réfléchir un seul instant elle s'abandonna complètement dans les bras du jeune homme, et s'effondra en larmes. Il y avait longtemps qu'elle aurait dû le faire...Mais personne ne l'avait jamais comprise, jamais acceptée telle qu'elle était. Sa vie n'avait toujours été peuplée que de soufrances perpétuelles...Elle voulait juste un peu de soutien...Elle ne fut aucunement capable de prononcer une quelconque parole en cet instant, car elle était des plus troublé. Lorsqu'elle se rendit compte de ce qu'elle faisait, elle se détacha de lui et tourna les talons.

" Excuse moi...Je...N'aurais pas dû me montrer aussi misérable..."

Elle continua sa course d'un pas rapide, elle avait honte d'elle même...

HJ: Avec Maya, c'est deux pas en avant, un pas en arrière...C'est bête...

Maya eut une sorte de sourire mélancolique, qui était insaisissable. On ne savait jamais lorsqu'elle pouvait sourire. Elle s'était toujours renfermée sur elle même pour éviter de blesser quelqu'un à cause de ce qu'elle était. Ele avait une image d'elle même très sombre, elle ne se confiait jamais à personne. Comment le pourrais-t-elle?

" Tu es incapable de comprendre...Parce que moi je déteste tout ce que je dégage...Le fait même que je vive dérange tout le monde...Mon jumeau me l'a dit. "Même aujourd'hui, tu es encore incapable de te mettre debout toute seule"...

Une larme coula de sa joue, on pu lire une profonde colère dans son regard si distant et si mystérieux...

" Comment pourrais-tu comprendre? Pourquoi le veut-tu d'ailleurs? C'est pour te protéger que je m'enferme dans ma coquille! Tu ne sais rien de moi, je ne veux pas que tu souffres par ma faute! Parce que c'est tout ce à quoi je sert!"