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Lettre à Coeur Ouvert - Ouvert
Invité 28.10.08 19:14
LETTRE A CŒUR OUVERT.
« Un monde de misére. Je ne parle ni d’économie, ni de politique. Je pars de la misére qui dévore les habitants, cette fatalité qui les force à sourire alors que leurs cœurs saignent. Nous sommes dévorés d’ambition, par ce désir de posséder toujours plus. On fait le culte du moi, s’admirant dans la glace à l’en user, à rire des autres alors que nous n’avons aucun droit de les juger. L’egocentrisme devient omniprésent. L’hypocrisie se dévellope, la jalousie l’alimente, la méchanceté l’assouvit, de pleurs elle se réjouit. Satan n’est peut-être qu’une image, mais son emprise est universelle. »
Le soleil venait à peine de se lever. L’aurore recouvrait d’une douce lueur le château, veillant sur les dernières heures de sommeil des éléves. Un doux dimanche, de beau temps malgré quelques nuages égarés dans le ciel. Une âme eveillée parcourait en ce moment même les escaliers d’un pas énergique, tenant fermement la lettre dans sa main. Elle se rendait à la voiliére.
Depuis l’encadrement de la porte, Kaythlin percevait son aigle majestueux, la tête haut relevé. Nathan, son frére, lorsqu’il lui avait offert, lui avait souhaité de pouvoir s’envoler elle aussi. C'est ce qu’elle avait fait. Elle s’était affirmée, elle avait quitté son domicile. Elle volait de ses propres ailes dans le pensionnant. Il avait suffit de quelques verres de courage pour qu’elle se libére. Son tempérament enflammé, déterminé, impulsif : sa nature faisait surface. Et l’exprimer simplement était magnifique. Elle ne s’occupait plus du paraître. L’Être est la plus belle vérité de l’homme.
Elle se surprit à penser à ce qu’était devenu Elias. Ce jeune homme, tellement vivant. L’espace d’une soirée, il l’avait conquis. Puis ils s’étaient revus plusieurs fois. Ils avaient longuement parlé. Son point de vue était simple, d’une beauté simple comme quoi chaque instant devait être vécu, ressenti avec intensité. Il lui avait expliqué que chaque personne valait la peine d’être connu, que chacun avait un trésor inestimable à offrir, même si caché au fond de son cœur. Fasciné, elle l’avait écouté. Elle l’avait entendu, impressioné par sa maturité, par sa vision des choses, qu’elle partageait sans avoir eu le courage de l’avouer. Puis elle se souvient de la sensation de ses lévres sur les siennes. De cet aurevoir murmuré à son oreille. Quand le reverra-t-elle ? Il était une source d’espoir, de simplicité. Il aimait la vie et le lui avait apprit.
La Gryffondore s’approcha doucement de son oiseau dans le plumage aubrun était éclairci de quelques plumes blanches. Elle lui posa une main douce sur ses ailes. Il plongea ses yeux perçants dans l’océan bleuté des siens. Aucun d’eux ne cilla, ni ne baissa le regard. Finalement, l’oiseau tourna la tête, tendant la patte. Il avait fallu plusieurs mois pour que celui-ci reconnaisse Kaythlin comme un égal. Les débuts furent difficiles. Elle se fit mordre, griffer. C’était qu’il était féroce et indiscipliné ! Un caractére entier. Mais il ne savait pas à qu’il avait à faire. Elle le punit, le priva d’eau, de nourriture, lui rendit ses griffures, ses cris, lui jeta même un sort. A la fin du compte, cela porta ses fruits.
Kaythlin esquissa un sourire, et lui entoura la patte d’un ruban dans lequel elle coinca la lettre. Son frére lui manquait terriblement. Il était sa famille, celui qui l’avait consolé, encouragé, qui lui avait appris les véritables valeurs, tout comme Elias. Coincé chacun dans son pensionnat, elle ne pouvait lui parler que par messages manuscrits interposés. Avec un petit soupir, elle s’assura que la lettre était bien fixée, puis chuchota à l’oreille de l’aigle l’adresse et le nom du destinataire, qu’il connaissait déjà.
Sans plus attendre, l’Aigle s’envola dans un bruissement d’ailes par la fenêtre. Le suivant du regard, Kaythlin sentit une vague de nostalgie l’envahir. Elle se hissa sur le bord de la fenêtre, ses pieds ne touchant plus par terre. Elle se stabilisa, et regarda doucement le soleil se lever, dans un calme parfait.
Enfin presque.
« Un monde de misére. Je ne parle ni d’économie, ni de politique. Je pars de la misére qui dévore les habitants, cette fatalité qui les force à sourire alors que leurs cœurs saignent. Nous sommes dévorés d’ambition, par ce désir de posséder toujours plus. On fait le culte du moi, s’admirant dans la glace à l’en user, à rire des autres alors que nous n’avons aucun droit de les juger. L’egocentrisme devient omniprésent. L’hypocrisie se dévellope, la jalousie l’alimente, la méchanceté l’assouvit, de pleurs elle se réjouit. Satan n’est peut-être qu’une image, mais son emprise est universelle. »
Le soleil venait à peine de se lever. L’aurore recouvrait d’une douce lueur le château, veillant sur les dernières heures de sommeil des éléves. Un doux dimanche, de beau temps malgré quelques nuages égarés dans le ciel. Une âme eveillée parcourait en ce moment même les escaliers d’un pas énergique, tenant fermement la lettre dans sa main. Elle se rendait à la voiliére.
Depuis l’encadrement de la porte, Kaythlin percevait son aigle majestueux, la tête haut relevé. Nathan, son frére, lorsqu’il lui avait offert, lui avait souhaité de pouvoir s’envoler elle aussi. C'est ce qu’elle avait fait. Elle s’était affirmée, elle avait quitté son domicile. Elle volait de ses propres ailes dans le pensionnant. Il avait suffit de quelques verres de courage pour qu’elle se libére. Son tempérament enflammé, déterminé, impulsif : sa nature faisait surface. Et l’exprimer simplement était magnifique. Elle ne s’occupait plus du paraître. L’Être est la plus belle vérité de l’homme.
Elle se surprit à penser à ce qu’était devenu Elias. Ce jeune homme, tellement vivant. L’espace d’une soirée, il l’avait conquis. Puis ils s’étaient revus plusieurs fois. Ils avaient longuement parlé. Son point de vue était simple, d’une beauté simple comme quoi chaque instant devait être vécu, ressenti avec intensité. Il lui avait expliqué que chaque personne valait la peine d’être connu, que chacun avait un trésor inestimable à offrir, même si caché au fond de son cœur. Fasciné, elle l’avait écouté. Elle l’avait entendu, impressioné par sa maturité, par sa vision des choses, qu’elle partageait sans avoir eu le courage de l’avouer. Puis elle se souvient de la sensation de ses lévres sur les siennes. De cet aurevoir murmuré à son oreille. Quand le reverra-t-elle ? Il était une source d’espoir, de simplicité. Il aimait la vie et le lui avait apprit.
La Gryffondore s’approcha doucement de son oiseau dans le plumage aubrun était éclairci de quelques plumes blanches. Elle lui posa une main douce sur ses ailes. Il plongea ses yeux perçants dans l’océan bleuté des siens. Aucun d’eux ne cilla, ni ne baissa le regard. Finalement, l’oiseau tourna la tête, tendant la patte. Il avait fallu plusieurs mois pour que celui-ci reconnaisse Kaythlin comme un égal. Les débuts furent difficiles. Elle se fit mordre, griffer. C’était qu’il était féroce et indiscipliné ! Un caractére entier. Mais il ne savait pas à qu’il avait à faire. Elle le punit, le priva d’eau, de nourriture, lui rendit ses griffures, ses cris, lui jeta même un sort. A la fin du compte, cela porta ses fruits.
Kaythlin esquissa un sourire, et lui entoura la patte d’un ruban dans lequel elle coinca la lettre. Son frére lui manquait terriblement. Il était sa famille, celui qui l’avait consolé, encouragé, qui lui avait appris les véritables valeurs, tout comme Elias. Coincé chacun dans son pensionnat, elle ne pouvait lui parler que par messages manuscrits interposés. Avec un petit soupir, elle s’assura que la lettre était bien fixée, puis chuchota à l’oreille de l’aigle l’adresse et le nom du destinataire, qu’il connaissait déjà.
Sans plus attendre, l’Aigle s’envola dans un bruissement d’ailes par la fenêtre. Le suivant du regard, Kaythlin sentit une vague de nostalgie l’envahir. Elle se hissa sur le bord de la fenêtre, ses pieds ne touchant plus par terre. Elle se stabilisa, et regarda doucement le soleil se lever, dans un calme parfait.
Enfin presque.
Invité- Invité
Re: Lettre à Coeur Ouvert - Ouvert
Aaron Medlay 14.11.08 2:20
Le silence ... une drôle de matière. Inodore, impassible, insaisissable, mais si douloureuse parfois. Un fragment de néant légué aux hommes pour combler le vide de leur existence.
Assit dans un fauteuil au beau milieu de la salle commune de Gryffondor, un garçon aux cheveux bruns contemplait le vide de ses yeux vert émeraude. Pas un bruit, pas un seul, si ce n'était le souffle léger de sa respiration. Il semblait assit au milieu d'une tempête et pourtant rien sur son visage n'était à même de l'exprimer de cette manière. Bien au contraire, ses traits étaient calmes et détendus comme si rien ne le troublait.
A cette heure, tous ses camarades dormaient encore paisiblement dans leurs draps rouge et or. Lui, était ici et ne se souciait pas de savoir dans quel autre endroit il aurait put se trouver. Ses pensées étaient diffuses, son regard morne. La fatigue lui démangeait les épaules et le bas du dos mais rien ne pouvait le contraindre à se reposer un peu. Il avait quelque chose à faire, quelque chose qui comptait pour lui et qui requérait cette solitude alors que les rayons de l'aube réussissaient à peine à glisser sur les vitraux de la salle commune pour l'éclairer convenablement.
Aujourd'hui, la plus jeune de ses soeurs fêtait ses 5 ans. Un bien bel age pour une si belle enfant ; l'âge où lui avait définitivement perdu la parole. Comment ne pas se souvenir de cette journée ... de ce couloir ... de cet escalier ... de cette chute ... comment ? Il était prisonnier de cette vision de malheur et ne revint à la réalité qu'à son terme. Toujours rien sur son visage. A part peut-être les prémisses d'un sourire.
Était-il seulement heureux en cet instant pour sourire de la sorte ? Pour sa soeur, oui c'était certain. Si certain qu'il bascula son torse vers l'avant, et de sa main droite, saisit une plume aussi noir que le jais sur la table basse qui se trouvait là. Juste le temps de penser à quelques mots et le silence des débuts laissa place au tintement d'une plume contre le rebord d'un encrier puis ensuite aux frottements de cette même plume contre le papier. Pendant vingt minutes, les mots se succédèrent les uns aux autres pour former des phrases, puis les phrases se transformèrent en paragraphes, et finalement les paragraphes en une lettre destinée à sa famille.
Soigneusement, il la plia et la glissa dans une enveloppe sans même se soucier de la relire. Il avait écrit les choses telles qu'elles lui étaient venues. A ses yeux, rien ne justifiait qu'il se relise car il avait écrit ce que son coeur avait bien voulu communiqué, rien de plus, rien de moins.
Le silence se serait alors bien insinuer de nouveau dans sa vie mais un ronronnement le brisa avec une délicatesse presque étourdissante. Aaron dégagea les quelques mèches de cheveux qui dormaient sur son visage puis il détourna son regard vers l'escalier qui menait aux dortoirs des garçons. Là, il découvrit la silhouette familière d'un chat au pelage d'un blanc éclatant. Orionis, son amie, s'approcha jusqu'à pouvoir s'enrouler autour de sa jambe pour lui murmurer comme un " bonjour " propre à son langage corporel. La réponse se résuma tout naturellement par une caresse de la part du maître sur toute la longueur de son dos.
Ceci fait, il se redressa et s'empara de la lettre en cours de route avec la ferme intention de l'amener à la volière. D'un pas décidé, il sortit donc de sa salle commune et s'engouffra dans le dédale de couloirs que pouvait représenter le château pour un première année. Les tous premiers jours de son intégration lui avait heureusement suffit pour repérer les accès aux principaux lieux de l'école. C'est donc sans le moindre mal qu'il arriva à la volière, talonné de près par Orionis.
Sachant pertinemment ce que l'animal était venu chercher ici, Aaron pivota légèrement sur ses talons et lui jeta un regard en biais comme pour lui demander de rester bien sagement ici. Après quoi, il entra et prit soin de refermer la porte derrière lui en s'assurant que son animal de compagnie n'avait pas bravé son interdiction. Seulement en se retournant, il resta piqué de surprise en découvrant la silhouette d'une fille accrochée au rebord de la fenêtre.
Devait-il revenir plus tard ? La question n'eut le temps de trouver un écho dans son esprit que les hululements des quelques hiboux réunis sur les lieux eurent aussitôt le don de révéler sa présence à la jeune fille en question.
Assit dans un fauteuil au beau milieu de la salle commune de Gryffondor, un garçon aux cheveux bruns contemplait le vide de ses yeux vert émeraude. Pas un bruit, pas un seul, si ce n'était le souffle léger de sa respiration. Il semblait assit au milieu d'une tempête et pourtant rien sur son visage n'était à même de l'exprimer de cette manière. Bien au contraire, ses traits étaient calmes et détendus comme si rien ne le troublait.
A cette heure, tous ses camarades dormaient encore paisiblement dans leurs draps rouge et or. Lui, était ici et ne se souciait pas de savoir dans quel autre endroit il aurait put se trouver. Ses pensées étaient diffuses, son regard morne. La fatigue lui démangeait les épaules et le bas du dos mais rien ne pouvait le contraindre à se reposer un peu. Il avait quelque chose à faire, quelque chose qui comptait pour lui et qui requérait cette solitude alors que les rayons de l'aube réussissaient à peine à glisser sur les vitraux de la salle commune pour l'éclairer convenablement.
Aujourd'hui, la plus jeune de ses soeurs fêtait ses 5 ans. Un bien bel age pour une si belle enfant ; l'âge où lui avait définitivement perdu la parole. Comment ne pas se souvenir de cette journée ... de ce couloir ... de cet escalier ... de cette chute ... comment ? Il était prisonnier de cette vision de malheur et ne revint à la réalité qu'à son terme. Toujours rien sur son visage. A part peut-être les prémisses d'un sourire.
Était-il seulement heureux en cet instant pour sourire de la sorte ? Pour sa soeur, oui c'était certain. Si certain qu'il bascula son torse vers l'avant, et de sa main droite, saisit une plume aussi noir que le jais sur la table basse qui se trouvait là. Juste le temps de penser à quelques mots et le silence des débuts laissa place au tintement d'une plume contre le rebord d'un encrier puis ensuite aux frottements de cette même plume contre le papier. Pendant vingt minutes, les mots se succédèrent les uns aux autres pour former des phrases, puis les phrases se transformèrent en paragraphes, et finalement les paragraphes en une lettre destinée à sa famille.
Soigneusement, il la plia et la glissa dans une enveloppe sans même se soucier de la relire. Il avait écrit les choses telles qu'elles lui étaient venues. A ses yeux, rien ne justifiait qu'il se relise car il avait écrit ce que son coeur avait bien voulu communiqué, rien de plus, rien de moins.
Le silence se serait alors bien insinuer de nouveau dans sa vie mais un ronronnement le brisa avec une délicatesse presque étourdissante. Aaron dégagea les quelques mèches de cheveux qui dormaient sur son visage puis il détourna son regard vers l'escalier qui menait aux dortoirs des garçons. Là, il découvrit la silhouette familière d'un chat au pelage d'un blanc éclatant. Orionis, son amie, s'approcha jusqu'à pouvoir s'enrouler autour de sa jambe pour lui murmurer comme un " bonjour " propre à son langage corporel. La réponse se résuma tout naturellement par une caresse de la part du maître sur toute la longueur de son dos.
Ceci fait, il se redressa et s'empara de la lettre en cours de route avec la ferme intention de l'amener à la volière. D'un pas décidé, il sortit donc de sa salle commune et s'engouffra dans le dédale de couloirs que pouvait représenter le château pour un première année. Les tous premiers jours de son intégration lui avait heureusement suffit pour repérer les accès aux principaux lieux de l'école. C'est donc sans le moindre mal qu'il arriva à la volière, talonné de près par Orionis.
Sachant pertinemment ce que l'animal était venu chercher ici, Aaron pivota légèrement sur ses talons et lui jeta un regard en biais comme pour lui demander de rester bien sagement ici. Après quoi, il entra et prit soin de refermer la porte derrière lui en s'assurant que son animal de compagnie n'avait pas bravé son interdiction. Seulement en se retournant, il resta piqué de surprise en découvrant la silhouette d'une fille accrochée au rebord de la fenêtre.
Devait-il revenir plus tard ? La question n'eut le temps de trouver un écho dans son esprit que les hululements des quelques hiboux réunis sur les lieux eurent aussitôt le don de révéler sa présence à la jeune fille en question.
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Chapitre 1 - Murmures dans la Volière
Chapitre 1 - Murmures dans la Volière
Aaron Medlay- [ A la fiche ♥ ]
- • Nombre d'écrits : 37
• Caste : Brigade Inquisitoriale
• Baguette : 29.8 cm - Bois de Roseau - Nerf de cœur de Dragon -
• Commentaire d'Ombrage : Steve est reviendu ! Steve est reviendu ! Steve est reviendu !
Taré(e)....
C'est une fusée ? C'est un avion ? C'est un oiseau ? Non ! ... C'est Steve !
C'est MON Hector.
Toi t'as Hector. Moi j'ai STEVE ! <3
Re: Lettre à Coeur Ouvert - Ouvert
Wiluna Qadehar 02.12.08 17:56
Hier soir, Wiluna avait voulu aller à la volière pour envoyer la lettre écrite à ses parents depuis déjà deux jours. Elle avait été arrêtée par son frère, Kylian, qui avait voulu rajouter un petit mot lui aussi. Les deux ados se demandaient s’ils seraient présents pour l’accouchement de leur mère qui devait avoir lieu en février. Tout ce qu’ils espéraient c’est que ce soit pendant les vacances.
La jeune préfète avait donc papoté avec son frère pendant de longues minutes et ils avaient ensuite été rejoints par Peach et Coralie. Du coup, le temps avait filé à une vitesse folle et l’heure était devenue trop tardive pour que Wiluna ait envie de s’aventurer dehors. En plus Emeraude n’aurait sûrement pas voulu se balader à ce moment là. Il avait un caractère un peu bizarre.
Toujours est-il que le lendemain matin, un dimanche, la jeune fille se motiva intérieurement pour aller à la volière. Elle ne devrait pas croiser grand monde qui la détournerait de sa mission à cette heure-ci.
Quand son réveil sonna, elle eut beau l’éteindre rapidement, elle entendit Peach grogner dans le lit d’à côté. Pas de sa faute si son réveil magique faisait des siennes et sonnait un peu n’importe quand et surtout fort. Elle se frotta les yeux, sortit du lit en enviant son chat qui ronflait à moitié et se dirigea vers la salle de bains. Après avoir pris une bonne douche chaude sous laquelle elle faillit se rendormir, elle retourna dans sa chambre s’habiller. Chose simple me direz-vous, mais Wiluna se retrouva face à un problème. Son pull fétiche était au sale ! Qu’allait-elle pouvoir mettre ?
Dix minutes plus tard, on pouvait voir le postérieur de Wiluna, en pyjama, alors que le reste de son corps disparaissait dans sa malle à la recherche de vêtements. Elle n’arrivait pas à se décider.
¤ Oh t’es cruche ! Tu vas pas croiser ton futur mari à cette heure-ci ! ¤
Après cette réflexion, elle sortit enfin la tête de sa malle, enfila un t-shirt à manches longues, un jean, des grosses chaussettes et un gilet en polaire, puis elle mis ses bottes sous son jean, pris sa cape et son écharpe et sortit de la chambre. Elle avait bien sa lettre dans sa poche donc elle n’avait plus qu’à filer à la volière avant d’aller prendre son petit-déjeuner.
Arrivée en bas du château, elle sortit et se rendit compte que son écharpe lui serait sûrement inutile, puisque le soleil pointait le bout de son nez et qu’elle s’était réchauffée en marchant vite dans les couloirs. Elle la roula en boule et la rangea dans la poche de sa cape du mieux qu’elle pouvait. Continuant à marcher d’un bon pas, elle arriva très vite à la volière dont elle grimpa les marches quatre à quatre (ou presque)
Wiluna faillit alors buter sur un chat blanc, assis juste devant la porte et l’écart qu’elle effectua sans grâce pour éviter de lui marcher dessus la fit se cogner contre ladite porte avant de réussir à l’ouvrir.
C’est donc une jeune fille décoiffée, les joues un peu rouges, le regard mécontent (elle ne pouvait pas en vouloir au chat mais tout de même) et se frottant le bras gauche qui entra dans la volière et dérangea les hiboux et les chouettes qui somnolaient encore. Et elle découvrit qu’en plus, elle n’était pas seule, un dimanche matin !
La jeune préfète avait donc papoté avec son frère pendant de longues minutes et ils avaient ensuite été rejoints par Peach et Coralie. Du coup, le temps avait filé à une vitesse folle et l’heure était devenue trop tardive pour que Wiluna ait envie de s’aventurer dehors. En plus Emeraude n’aurait sûrement pas voulu se balader à ce moment là. Il avait un caractère un peu bizarre.
Toujours est-il que le lendemain matin, un dimanche, la jeune fille se motiva intérieurement pour aller à la volière. Elle ne devrait pas croiser grand monde qui la détournerait de sa mission à cette heure-ci.
Quand son réveil sonna, elle eut beau l’éteindre rapidement, elle entendit Peach grogner dans le lit d’à côté. Pas de sa faute si son réveil magique faisait des siennes et sonnait un peu n’importe quand et surtout fort. Elle se frotta les yeux, sortit du lit en enviant son chat qui ronflait à moitié et se dirigea vers la salle de bains. Après avoir pris une bonne douche chaude sous laquelle elle faillit se rendormir, elle retourna dans sa chambre s’habiller. Chose simple me direz-vous, mais Wiluna se retrouva face à un problème. Son pull fétiche était au sale ! Qu’allait-elle pouvoir mettre ?
Dix minutes plus tard, on pouvait voir le postérieur de Wiluna, en pyjama, alors que le reste de son corps disparaissait dans sa malle à la recherche de vêtements. Elle n’arrivait pas à se décider.
¤ Oh t’es cruche ! Tu vas pas croiser ton futur mari à cette heure-ci ! ¤
Après cette réflexion, elle sortit enfin la tête de sa malle, enfila un t-shirt à manches longues, un jean, des grosses chaussettes et un gilet en polaire, puis elle mis ses bottes sous son jean, pris sa cape et son écharpe et sortit de la chambre. Elle avait bien sa lettre dans sa poche donc elle n’avait plus qu’à filer à la volière avant d’aller prendre son petit-déjeuner.
Arrivée en bas du château, elle sortit et se rendit compte que son écharpe lui serait sûrement inutile, puisque le soleil pointait le bout de son nez et qu’elle s’était réchauffée en marchant vite dans les couloirs. Elle la roula en boule et la rangea dans la poche de sa cape du mieux qu’elle pouvait. Continuant à marcher d’un bon pas, elle arriva très vite à la volière dont elle grimpa les marches quatre à quatre (ou presque)
Wiluna faillit alors buter sur un chat blanc, assis juste devant la porte et l’écart qu’elle effectua sans grâce pour éviter de lui marcher dessus la fit se cogner contre ladite porte avant de réussir à l’ouvrir.
C’est donc une jeune fille décoiffée, les joues un peu rouges, le regard mécontent (elle ne pouvait pas en vouloir au chat mais tout de même) et se frottant le bras gauche qui entra dans la volière et dérangea les hiboux et les chouettes qui somnolaient encore. Et elle découvrit qu’en plus, elle n’était pas seule, un dimanche matin !
Wiluna Qadehar- Préfète en Chef
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• Baguette : Bois d’acajou, poil de licorne, 20 cm
• Commentaire d'Ombrage : Bah Wilu eh bah je l'OVERKIFFE.
Clé'
Bah Wilu et bah je l'overdeteste.
Val.
Arty : Bah Wilu ... Rien du tout en fait. J'aime bien son nouveau vava.
WILOUNANOU
Re: Lettre à Coeur Ouvert - Ouvert
Aaron Medlay 03.12.08 15:02
Aaron fixait la silhouette pendue à l'encadrement de la fenêtre quand un bruit assourdissant éclata dans son dos. Surpris, il jeta brusquement un regard par dessus son épaule et nota comme une voix étouffée derrière la porte de la volière. La première de ses pensées fut de croire qu'une personne venait tout juste de se cogner contre la porte, mais lorsqu'elle s'ouvrit à la volée et laissa apparaître une fille un brin décoiffée au regard sévère, il réalisa qu'il ne s'était vraisemblablement pas trompé de beaucoup.
La jeune fille en question portait une cape tout à fait banale. A ceci près, qu'elle était floquée d'un "P" en or. Aaron comprit, en remarquant l'insigne, qu'il se trouvait à ce moment précis devant une préfète. Plus précisément la préfète de Gryffondor d'après les couleurs rouge et or qui débordaient de sa poche exagérément boursouflée.
D'un simple hochement de tête, Aaron lui adressa ses salutations les plus sincères avant de s'éloigner vers un banc aligné dans le coin supérieur droit de la pièce. A peine eut-il le temps de s'assoire qu'un hibou au plumage gris clair et aux globes oculaires d'une merveilleuse couleur ambre se posa sur ses genoux. Le jeune Gryffondor glissa une main délicate dans ses cheveux et dévia son regard émeraude vers l'enveloppe qu'il tenait en main.
Le souvenir de sa famille semblait déjà bien loin. Les facéties de ses soeurs jumelles, les pleurs de la petite dernière, le silence de sa chambre ou encore l'attention et la délicatesse permanente de leur mère, autant de choses qui lui manquaient maintenant qu'il était à Poudlard. Son silence avait beau être d'or, son regard exprimait toute la mélancolie de l'instant. Il imaginait l'engouement que susciterait la réception de sa lettre ou encore le bonheur qui s'en dégagerait à sa lecture. Les prémisses d'un sourire se dessinèrent sur son visage et aussi simplement qu'il l'avait quitté, son regard se reposa sur le volatile.
Aussi adroitement que possible, il attacha sa lettre à la patte de l'animal et lui glissa une friandise dans le bec pour le remercier. L'hibou lâcha un hululement envoûtant, s'éleva dans les airs et quitta la volière par une fenêtre tout juste assez large pour ses ailes déployées.
Désormais seul - quoi que " seul " était une notion pour le moins étonnante dans un lieu où se trouvaient également deux jeunes filles - Aaron se pencha légèrement en avant, appuyant ses avant-bras sur ses cuisses. Son regard se perdit dans le vide un court instant avant de jeter un coup d'oeil rapide à ce que les deux autres personnes en présence étaient entrain de faire. D'un côté, la jeune fille toujours pendue à l'encadrement de la fenêtre, avait le regard perdu dans le ciel renaissant. D'un autre, la préfète de Gryffondor qui se frottait machinalement le bras gauche. La volière était décidemment, ce matin-là, le lieu de réunion de trois Gryffondor.
Attachée à sa ceinture, la chaîne argentée d'Aaron commença à remuer sensiblement ... avait-il seulement quelque chose à dire ?
La jeune fille en question portait une cape tout à fait banale. A ceci près, qu'elle était floquée d'un "P" en or. Aaron comprit, en remarquant l'insigne, qu'il se trouvait à ce moment précis devant une préfète. Plus précisément la préfète de Gryffondor d'après les couleurs rouge et or qui débordaient de sa poche exagérément boursouflée.
D'un simple hochement de tête, Aaron lui adressa ses salutations les plus sincères avant de s'éloigner vers un banc aligné dans le coin supérieur droit de la pièce. A peine eut-il le temps de s'assoire qu'un hibou au plumage gris clair et aux globes oculaires d'une merveilleuse couleur ambre se posa sur ses genoux. Le jeune Gryffondor glissa une main délicate dans ses cheveux et dévia son regard émeraude vers l'enveloppe qu'il tenait en main.
Le souvenir de sa famille semblait déjà bien loin. Les facéties de ses soeurs jumelles, les pleurs de la petite dernière, le silence de sa chambre ou encore l'attention et la délicatesse permanente de leur mère, autant de choses qui lui manquaient maintenant qu'il était à Poudlard. Son silence avait beau être d'or, son regard exprimait toute la mélancolie de l'instant. Il imaginait l'engouement que susciterait la réception de sa lettre ou encore le bonheur qui s'en dégagerait à sa lecture. Les prémisses d'un sourire se dessinèrent sur son visage et aussi simplement qu'il l'avait quitté, son regard se reposa sur le volatile.
Aussi adroitement que possible, il attacha sa lettre à la patte de l'animal et lui glissa une friandise dans le bec pour le remercier. L'hibou lâcha un hululement envoûtant, s'éleva dans les airs et quitta la volière par une fenêtre tout juste assez large pour ses ailes déployées.
Désormais seul - quoi que " seul " était une notion pour le moins étonnante dans un lieu où se trouvaient également deux jeunes filles - Aaron se pencha légèrement en avant, appuyant ses avant-bras sur ses cuisses. Son regard se perdit dans le vide un court instant avant de jeter un coup d'oeil rapide à ce que les deux autres personnes en présence étaient entrain de faire. D'un côté, la jeune fille toujours pendue à l'encadrement de la fenêtre, avait le regard perdu dans le ciel renaissant. D'un autre, la préfète de Gryffondor qui se frottait machinalement le bras gauche. La volière était décidemment, ce matin-là, le lieu de réunion de trois Gryffondor.
Attachée à sa ceinture, la chaîne argentée d'Aaron commença à remuer sensiblement ... avait-il seulement quelque chose à dire ?
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Chapitre 1 - Murmures dans la Volière
Chapitre 1 - Murmures dans la Volière
Aaron Medlay- [ A la fiche ♥ ]
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• Baguette : 29.8 cm - Bois de Roseau - Nerf de cœur de Dragon -
• Commentaire d'Ombrage : Steve est reviendu ! Steve est reviendu ! Steve est reviendu !
Taré(e)....
C'est une fusée ? C'est un avion ? C'est un oiseau ? Non ! ... C'est Steve !
C'est MON Hector.
Toi t'as Hector. Moi j'ai STEVE ! <3
Re: Lettre à Coeur Ouvert - Ouvert
Wiluna Qadehar 04.12.08 17:13
Wiluna n’avait pas envie d’avoir un bleu. Elle ne savait pas si se frotter le bras empêcherait son apparition mais elle l’espérait et c’est pourquoi elle continuait à le faire, machinalement.
Après s’être cognée contre la porte, elle avait bien failli rentrer dans un garçon. Heureusement que celui-ci se trouvait un peu plus au centre de la volière. Il s’était retourné en l’entendant arriver, contrairement à la fille perchée à sa fenêtre et l’avait salué d’un simple signe de tête.
¤ Ba quoi ? T’es muet ? Si tu veux pas parler, reste dans ton lit. ¤
Evidemment il n’avait pas dû prévoir de se retrouver avec du monde à ce moment là mais comme Wiluna ne pouvait pas en vouloir au chat, elle déversait sa mauvaise humeur sur le garçon. Bon, d’un autre côté elle n’avait rien dit. Il n’était pas capable de lire dans ses pensées donc il ne devrait pas y avoir de problème.
La jeune fille se dirigea en silence vers l’alcôve où se trouvait Emeraude et lui donna sa lettre. Le hibou s’envola aussitôt, sans attendre autre chose, ayant bien compris qu’elle ne se trouvait pas dans sa meilleure humeur. Elle le regarda un instant puis se retourna pour s’en aller. Elle n’avait rien de plus à faire ici et surtout pas se peler le postérieur en restant à la fenêtre ou laisser ses vêtements s’imbiber de l’odeur de fientes qui régnait dans la volière.
Presque arrivée à la porte, son regard fut attiré par un reflet argenté qui venait du garçon. Le soleil avait dû se refléter dans un de ses bijoux mais elle n’en voyait aucun à cette distance. Intriguée, elle fit un pas en avant pour aller le questionner mais s’arrêta.
¤ Qu’est-ce que ça peut te faire qu’il porte un truc en argent ? ¤
Elle se remit à frotter son bras, sans y penser. Si elle arrivait à ne pas avoir de bleu, elle aurait à coup sûr la peau toute rouge. Pas mieux, au final. Et cela faisait bien cinq minutes qu’elle était plantée là, à fixer ce garçon. Elle était persuadée de l’avoir déjà vu –sûrement un Gryffondor- et elle essayait en vain de se rappeler quelque chose à son sujet. Wiluna avait les sourcils froncés sans s’en rendre compte et un air un peu renfrogné car elle n’arrivait pas à retrouver ce qu’elle cherchait.
Après s’être cognée contre la porte, elle avait bien failli rentrer dans un garçon. Heureusement que celui-ci se trouvait un peu plus au centre de la volière. Il s’était retourné en l’entendant arriver, contrairement à la fille perchée à sa fenêtre et l’avait salué d’un simple signe de tête.
¤ Ba quoi ? T’es muet ? Si tu veux pas parler, reste dans ton lit. ¤
Evidemment il n’avait pas dû prévoir de se retrouver avec du monde à ce moment là mais comme Wiluna ne pouvait pas en vouloir au chat, elle déversait sa mauvaise humeur sur le garçon. Bon, d’un autre côté elle n’avait rien dit. Il n’était pas capable de lire dans ses pensées donc il ne devrait pas y avoir de problème.
La jeune fille se dirigea en silence vers l’alcôve où se trouvait Emeraude et lui donna sa lettre. Le hibou s’envola aussitôt, sans attendre autre chose, ayant bien compris qu’elle ne se trouvait pas dans sa meilleure humeur. Elle le regarda un instant puis se retourna pour s’en aller. Elle n’avait rien de plus à faire ici et surtout pas se peler le postérieur en restant à la fenêtre ou laisser ses vêtements s’imbiber de l’odeur de fientes qui régnait dans la volière.
Presque arrivée à la porte, son regard fut attiré par un reflet argenté qui venait du garçon. Le soleil avait dû se refléter dans un de ses bijoux mais elle n’en voyait aucun à cette distance. Intriguée, elle fit un pas en avant pour aller le questionner mais s’arrêta.
¤ Qu’est-ce que ça peut te faire qu’il porte un truc en argent ? ¤
Elle se remit à frotter son bras, sans y penser. Si elle arrivait à ne pas avoir de bleu, elle aurait à coup sûr la peau toute rouge. Pas mieux, au final. Et cela faisait bien cinq minutes qu’elle était plantée là, à fixer ce garçon. Elle était persuadée de l’avoir déjà vu –sûrement un Gryffondor- et elle essayait en vain de se rappeler quelque chose à son sujet. Wiluna avait les sourcils froncés sans s’en rendre compte et un air un peu renfrogné car elle n’arrivait pas à retrouver ce qu’elle cherchait.
Wiluna Qadehar- Préfète en Chef
- • Nombre d'écrits : 8394
• Caste : Brigade Inquisitoriale
• Baguette : Bois d’acajou, poil de licorne, 20 cm
• Commentaire d'Ombrage : Bah Wilu eh bah je l'OVERKIFFE.
Clé'
Bah Wilu et bah je l'overdeteste.
Val.
Arty : Bah Wilu ... Rien du tout en fait. J'aime bien son nouveau vava.
WILOUNANOU
Re: Lettre à Coeur Ouvert - Ouvert
Aaron Medlay 07.12.08 14:53
La chaîne en argent remua de nouveau, attirant le regard légèrement étonné du jeune gryffondor. Ses pensées avaient beau tournoyer dans son esprit, il ne voyait aucune raison pour elle de se comporter ainsi. D'habitude, elle ne remuait de cette manière que lorsqu'il avait quelque chose à dire à quelqu'un hors ce n'était pas son intention première ce matin là. La jeune fille accrochée à la fenêtre semblait bien trop occupée pour entamer la moindre conversation et que dire de la préfète aux airs renfrognés. Non, il devait y avoir une autre raison, mais laquelle ?
Sur sa gauche, il entendit les battements d'ailes atypiques d'un hibou s'élever dans les airs et disparaître à son tour par l'une des nombreuses fenêtres qui ornaient les lieux. Suivit une série de pas en direction de la porte. Une série qui s'arrêta brusquement lorsque sa chaîne vint à frémir une nouvelle fois. Simple coïncidence ou la préfète avait-elle aperçu l'objet en question ? ( car nul doute qu'il ne pouvait s'agir que de la préfète, l'autre fille en présence étant toujours perchée à sa fenêtre )
Dans le doute, Aaron demeura un semblant immobile comme s'il cherchait à détourner l'attention de lui. Un nouveau bruit subtile résonna et se fut cette fois-ci son stylo magique qui frétilla au fond de la poche de son pantalon. Ses sourcils bruns se froncèrent. Il le savait, le stylo avait le don de retranscrire les pensées de son détenteur mais pas seulement. D'après sa mère, il était capable de déceler les pensées d'autrui, plus précisément encore, il pouvait répondre à un désir d'autrui de communiquer avec son détenteur. Et si c'était ça la clé ? Si la préfète avait quelque chose à lui dire ? Aaron semblait peu enclin à y croire même si la magie qui habitait son seul outil de communication n'était pas en mesure de lui mentir.
Une brise légère s'engouffra alors dans la volière, glaçant l'échine du gryffondor et probablement celle des deux autres jeunes filles en présence. La porte de la volière n'avait toujours pas claquée. La préfète devait donc être quelque part dans son dos.
Visiblement décidé à agir plutôt que d'attendre une quelconque réaction de plus de sa part, Aaron se leva et contourna le banc sur lequel il était assit avant de s'arrêter soudainement en croisant le regard de la jeune fille. Elle arborait toujours un air mécontent. Ce qui n'était pas sans le rebuter un peu dans son désir de communiquer avec elle. Fallait-il seulement s'arrêter sur les apparences ?
Dans un mouvement lent et presque gracieux, Aaron tendit son bras droit à l'horizontal. Comme si elle était reliée à ce bras par un fil invisible, la chaîne en argent imita le mouvement, révélant un stylo assorti richement décoré de nervures en or. Ramenant ensuite son bras contre son corps, il plongea ses mains au fond de ses poches et laissa sa chaîne en suspend dans l'air. Le stylo laissa échapper une sorte d'encre dorée ( Aaron pensait que cette couleur était somme toute accueillante ) et débuta alors une longue série de courbes et de pirouettes, donnant forme à des mots éphémères.
La question resta suspendue une bonne dizaine de secondes avant que l'encre ne s'évapore comme par un étrange enchantement. Ses yeux vert émeraude plongés dans ceux de la préfète, Aaron attendit une quelconque manifestation de sa part.
Sur sa gauche, il entendit les battements d'ailes atypiques d'un hibou s'élever dans les airs et disparaître à son tour par l'une des nombreuses fenêtres qui ornaient les lieux. Suivit une série de pas en direction de la porte. Une série qui s'arrêta brusquement lorsque sa chaîne vint à frémir une nouvelle fois. Simple coïncidence ou la préfète avait-elle aperçu l'objet en question ? ( car nul doute qu'il ne pouvait s'agir que de la préfète, l'autre fille en présence étant toujours perchée à sa fenêtre )
Dans le doute, Aaron demeura un semblant immobile comme s'il cherchait à détourner l'attention de lui. Un nouveau bruit subtile résonna et se fut cette fois-ci son stylo magique qui frétilla au fond de la poche de son pantalon. Ses sourcils bruns se froncèrent. Il le savait, le stylo avait le don de retranscrire les pensées de son détenteur mais pas seulement. D'après sa mère, il était capable de déceler les pensées d'autrui, plus précisément encore, il pouvait répondre à un désir d'autrui de communiquer avec son détenteur. Et si c'était ça la clé ? Si la préfète avait quelque chose à lui dire ? Aaron semblait peu enclin à y croire même si la magie qui habitait son seul outil de communication n'était pas en mesure de lui mentir.
Une brise légère s'engouffra alors dans la volière, glaçant l'échine du gryffondor et probablement celle des deux autres jeunes filles en présence. La porte de la volière n'avait toujours pas claquée. La préfète devait donc être quelque part dans son dos.
Visiblement décidé à agir plutôt que d'attendre une quelconque réaction de plus de sa part, Aaron se leva et contourna le banc sur lequel il était assit avant de s'arrêter soudainement en croisant le regard de la jeune fille. Elle arborait toujours un air mécontent. Ce qui n'était pas sans le rebuter un peu dans son désir de communiquer avec elle. Fallait-il seulement s'arrêter sur les apparences ?
Dans un mouvement lent et presque gracieux, Aaron tendit son bras droit à l'horizontal. Comme si elle était reliée à ce bras par un fil invisible, la chaîne en argent imita le mouvement, révélant un stylo assorti richement décoré de nervures en or. Ramenant ensuite son bras contre son corps, il plongea ses mains au fond de ses poches et laissa sa chaîne en suspend dans l'air. Le stylo laissa échapper une sorte d'encre dorée ( Aaron pensait que cette couleur était somme toute accueillante ) et débuta alors une longue série de courbes et de pirouettes, donnant forme à des mots éphémères.
- | Tu cherches quelque chose ? |
La question resta suspendue une bonne dizaine de secondes avant que l'encre ne s'évapore comme par un étrange enchantement. Ses yeux vert émeraude plongés dans ceux de la préfète, Aaron attendit une quelconque manifestation de sa part.
- - - - - - - - -
Chapitre 1 - Murmures dans la Volière
Chapitre 1 - Murmures dans la Volière
Aaron Medlay- [ A la fiche ♥ ]
- • Nombre d'écrits : 37
• Caste : Brigade Inquisitoriale
• Baguette : 29.8 cm - Bois de Roseau - Nerf de cœur de Dragon -
• Commentaire d'Ombrage : Steve est reviendu ! Steve est reviendu ! Steve est reviendu !
Taré(e)....
C'est une fusée ? C'est un avion ? C'est un oiseau ? Non ! ... C'est Steve !
C'est MON Hector.
Toi t'as Hector. Moi j'ai STEVE ! <3
Re: Lettre à Coeur Ouvert - Ouvert
Wiluna Qadehar 10.12.08 16:43
L’air mécontent qu’affichait Wiluna disparut totalement pour faire place à un air surpris quand elle vit le garçon dresser son bras devant elle. Elle se demanda un instant s’il voulait lui mettre une gifle mais son mouvement était trop lent. Une chaîne avec un stylo au bout fit alors son apparition et des lettres dorées se dessinèrent devant ses yeux.
| Tu cherches quelque chose ? |
Elle resta plusieurs secondes sans rien dire. Voilà ce qu’elle cherchait désespérément sans trouver ce qu’elle savait sur ce garçon. Il était bien à Gryffondor, un Première Année et il était muet. En temps que préfète, on l’avait mise au courant. Exactement ce qu’elle avait pensé en entrant mais d’une façon plus méchante. Cependant muet ne voulant pas dire legilimens, surtout à cet âge, il n’était donc pas la peine de s’inquiéter et d’en parler. Elle n’avait pas vraiment fait attention à ce qu’elle pensait en plus.
Par contre là, elle se devait de remettre de l’ordre dans ses pensées. Il lui avait posé une question, non ? Qu’est-ce que c’était déjà ? Si elle cherchait quelque chose ? Oui, en effet mais avait-il besoin de le savoir ? Wiluna ne voulait pas le blesser, elle ne savait pas d’où venait son mutisme et s’il l’acceptait complètement ou pas.
Euh… rien de particulier, non. Je me demandais ce que vous faisiez à rester ici un dimanche matin en fait.
En effet, la jeune fille n’avait pas pour habitude de traîner à la volière, qui n’était pas l’endroit le plus propre et le plus chaud, surtout en hiver. Mais elle se rappelait l’avoir déjà fait en première année, comme si en restant là, à regarder les hiboux et chouettes s’envoler, elle se rapprochait un peu de sa famille qui lui manquait beaucoup.
Son air surpris l’avait quittée et elle souriait à présent. Pour amener les confidences c’était mieux et Wiluna étant curieuse de nature, elle espérait que le garçon lui répondrait. Et puis elle espérait aussi découvrir si elle pouvait parler de son handicap naturellement car elle avait plein de questions en tête.
¤ Comment fait-il pour lancer des sorts ? Les sortilèges informulés ne s’apprennent qu’en 6ème année… Comment son stylo marche-t-il ? Si je voulais en avoir un, serait-ce possible ? Pourquoi est-il muet ? Peut-il quand même rire aux éclats ou crier ? ¤
La jeune préfète savait qu’elle ne pourrait avoir de réponses tout de suite, qu’il faudrait d’abord faire connaissance avec cet élève. Elle était un tout petit peu moins impulsive qu’avant et tournait sept fois sa langue dans sa bouche en de rares occasions. Celle-ci en était une. Et rien de mieux qu’une présentation en bonne et due forme pour faire connaissance, n’est-ce pas ? Elle dit donc d’une voix plutôt rapide, comme si elle voulait en finir au plus vite et passer à autre chose :
Wiluna Qadehar, 5ème année à Gryffondor.
Le vent claqua la porte et fit sursauter la jeune fille mais elle n’y prêta guère attention. Elle n’avait plus si envie de retourner dans sa salle commune au plus vite…
| Tu cherches quelque chose ? |
Elle resta plusieurs secondes sans rien dire. Voilà ce qu’elle cherchait désespérément sans trouver ce qu’elle savait sur ce garçon. Il était bien à Gryffondor, un Première Année et il était muet. En temps que préfète, on l’avait mise au courant. Exactement ce qu’elle avait pensé en entrant mais d’une façon plus méchante. Cependant muet ne voulant pas dire legilimens, surtout à cet âge, il n’était donc pas la peine de s’inquiéter et d’en parler. Elle n’avait pas vraiment fait attention à ce qu’elle pensait en plus.
Par contre là, elle se devait de remettre de l’ordre dans ses pensées. Il lui avait posé une question, non ? Qu’est-ce que c’était déjà ? Si elle cherchait quelque chose ? Oui, en effet mais avait-il besoin de le savoir ? Wiluna ne voulait pas le blesser, elle ne savait pas d’où venait son mutisme et s’il l’acceptait complètement ou pas.
Euh… rien de particulier, non. Je me demandais ce que vous faisiez à rester ici un dimanche matin en fait.
En effet, la jeune fille n’avait pas pour habitude de traîner à la volière, qui n’était pas l’endroit le plus propre et le plus chaud, surtout en hiver. Mais elle se rappelait l’avoir déjà fait en première année, comme si en restant là, à regarder les hiboux et chouettes s’envoler, elle se rapprochait un peu de sa famille qui lui manquait beaucoup.
Son air surpris l’avait quittée et elle souriait à présent. Pour amener les confidences c’était mieux et Wiluna étant curieuse de nature, elle espérait que le garçon lui répondrait. Et puis elle espérait aussi découvrir si elle pouvait parler de son handicap naturellement car elle avait plein de questions en tête.
¤ Comment fait-il pour lancer des sorts ? Les sortilèges informulés ne s’apprennent qu’en 6ème année… Comment son stylo marche-t-il ? Si je voulais en avoir un, serait-ce possible ? Pourquoi est-il muet ? Peut-il quand même rire aux éclats ou crier ? ¤
La jeune préfète savait qu’elle ne pourrait avoir de réponses tout de suite, qu’il faudrait d’abord faire connaissance avec cet élève. Elle était un tout petit peu moins impulsive qu’avant et tournait sept fois sa langue dans sa bouche en de rares occasions. Celle-ci en était une. Et rien de mieux qu’une présentation en bonne et due forme pour faire connaissance, n’est-ce pas ? Elle dit donc d’une voix plutôt rapide, comme si elle voulait en finir au plus vite et passer à autre chose :
Wiluna Qadehar, 5ème année à Gryffondor.
Le vent claqua la porte et fit sursauter la jeune fille mais elle n’y prêta guère attention. Elle n’avait plus si envie de retourner dans sa salle commune au plus vite…
Wiluna Qadehar- Préfète en Chef
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Re: Lettre à Coeur Ouvert - Ouvert
Aaron Medlay 05.01.09 2:07
Aaron observait attentivement la préfète avec un de ces regards qui exprimait le mystère et la bienveillance à la fois. Surprise, elle l'était. C'était indéniable. Il fallait avouer que le seul mode de communication qu'il avait en sa possession était quelque peu ... particulier, voir inédit. L'étonnement, était d'ailleurs le sentiment qui revenait le plus souvent quand il rencontrait une personne pour la première fois et que celle-ci découvrait sa chaîne en argent et le stylo qui restait attaché à son extrémité. Il ne fut donc nullement surpris d'attendre plusieurs dizaines de secondes, avant de percevoir une réponse à la question qu'il avait soulevée.
Un vent plus fort que la brise qui s'était engouffré quelques instants plus tôt, entraîna alors le claquement soudain de la porte. Bien qu'une nouvelle fois surprise, Wiluna ne montra aucun signe d'intérêt pour ce qui venait de se passer. Ce bruit aurait très bien put indiquer l'entrée d'un ou d'une nouvelle protagoniste au milieu de la scène, mais elle ne semblait s'y intéresser. Aaron sentait son regard peser sur le sien. Ce n'était pas un regard qui cherchait à l'analyser mais un regard presque interrogateur. Comme tous celles et ceux qu'il rencontrait habituellement, sûrement voulait-elle aussi savoir d'où lui venait son handicape et comment il avait réussit à le contourner. C'est pourquoi il abaissa son regard dans le vide pendant l'espace d'un instant, réfléchissant aux mots qu'il devait employer pour rendre la situation aussi particulière que ne l'était sa condition.
Dans une encre cette fois-ci plus fraîche, un bleu ciel rayonnant, le stylo écrivit en deux fois. La première, qui demeura une dizaine de secondes :
- - Euh… rien de particulier, non. Je me demandais ce que vous faisiez à rester ici un dimanche matin en fait.
- | C'est un lieu de solitude qui pourtant nous rapproche de ceux qui nous attendent au loin |
Un vent plus fort que la brise qui s'était engouffré quelques instants plus tôt, entraîna alors le claquement soudain de la porte. Bien qu'une nouvelle fois surprise, Wiluna ne montra aucun signe d'intérêt pour ce qui venait de se passer. Ce bruit aurait très bien put indiquer l'entrée d'un ou d'une nouvelle protagoniste au milieu de la scène, mais elle ne semblait s'y intéresser. Aaron sentait son regard peser sur le sien. Ce n'était pas un regard qui cherchait à l'analyser mais un regard presque interrogateur. Comme tous celles et ceux qu'il rencontrait habituellement, sûrement voulait-elle aussi savoir d'où lui venait son handicape et comment il avait réussit à le contourner. C'est pourquoi il abaissa son regard dans le vide pendant l'espace d'un instant, réfléchissant aux mots qu'il devait employer pour rendre la situation aussi particulière que ne l'était sa condition.
Dans une encre cette fois-ci plus fraîche, un bleu ciel rayonnant, le stylo écrivit en deux fois. La première, qui demeura une dizaine de secondes :
- | Demande-moi |
- | Demande-moi ce qui a eu plus d'intérêt que mon nom ou mon prénom à l'instant même où tu as vu ce stylo |
- - - - - - - - -
Chapitre 1 - Murmures dans la Volière
Chapitre 1 - Murmures dans la Volière
Aaron Medlay- [ A la fiche ♥ ]
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• Commentaire d'Ombrage : Steve est reviendu ! Steve est reviendu ! Steve est reviendu !
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C'est une fusée ? C'est un avion ? C'est un oiseau ? Non ! ... C'est Steve !
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Re: Lettre à Coeur Ouvert - Ouvert
Wiluna Qadehar 09.01.09 13:25
Le garçon ne tarda pas à répondre aux questions qu’elle n’avait pas posées. Comme elle l’avait deviné, il restait ici pour avoir l’impression d’être plus près de sa famille. Elle n’avait strictement rien à dire là-dessus, il avait parfaitement le droit de se trouver ici, à l’heure qu’il voulait, ou presque.
Et après s’être présentée, elle s’attendait à voir apparaître avec cette encre dorée le nom du garçon car même si on l’avait mise au courant de son arrivée, elle ne l’avait pas du tout retenu. Pourtant, l’encre changea de couleur et deux phrases apparurent à la suite.
Wiluna resta quelques instants sans voix. Il était évident qu’elle avait des questions, qu’elle s’interrogeait beaucoup sur lui et son handicap, qu’elle aimerait avoir des réponses mais de là à tout de suite le bombarder d’un flot de paroles pour assouvir sa curiosité… Elle ne le connaissait pas, elle s’était présentée parce que c’était important pour elle qu’il sache qui il avait en face de lui, et lui…
Ohlala, faut pas prendre la mouche comme ça, hein ! Si tu t’étonnes encore que les gens soient surpris en te voyant, c’est pas normal. Si t’as pas envie de te présenter, rejette pas la faute sur moi, je vais pas te demander de me raconter ta vie comme ça. Je m’en fous.
Ce n’était pas tout à fait vrai mais la jeune préfète, bien que curieuse par nature, ne forçait jamais les gens à lui faire des confidences. Sur certains, elle savait se débrouiller pour avoir des informations, mais c’était quand ils faisaient partie de sa liste d’ennemis et que cela lui servait à protéger ses arrières. Les autres, elle savait être patiente le temps qu’ils lui fassent confiance, ce qui généralement allait assez vite, et qu’ils lui parlent d’eux-mêmes sans problème.
Si ce gamin restait tout le temps bloqué sur son handicap, qu’est-ce qu’elle y pouvait ? Ce n’était de toute façon pas de sa faute s’il était muet et puisqu’il était entré à Poudlard, c’est qu’il en avait les capacités, non ? Franchement, certains étaient beaucoup trop sérieux pour leur âge. Ils ne savaient pas profiter de la vie et devaient être bien malheureux.
Je me suis pas présentée pour rien. Maintenant, tu sais où me trouver si t’as besoin de moi. J’ai du boulot alors j’y vais.
Finalement la chaleur de leur salle commune l’attirait de nouveau. Elle n’avait pas du tout envie de se prendre la tête un dimanche matin où l’attendait en effet des devoirs, ce qui l’agaçait déjà assez comme ça.
Wiluna ne bougea pas tout de suite, attendant juste le « au revoir » du garçon qui devait être un minimum poli.
Et après s’être présentée, elle s’attendait à voir apparaître avec cette encre dorée le nom du garçon car même si on l’avait mise au courant de son arrivée, elle ne l’avait pas du tout retenu. Pourtant, l’encre changea de couleur et deux phrases apparurent à la suite.
- | Demande-moi |
| Demande-moi ce qui a eu plus d'intérêt que mon nom ou mon prénom à l'instant même où tu as vu ce stylo |
Wiluna resta quelques instants sans voix. Il était évident qu’elle avait des questions, qu’elle s’interrogeait beaucoup sur lui et son handicap, qu’elle aimerait avoir des réponses mais de là à tout de suite le bombarder d’un flot de paroles pour assouvir sa curiosité… Elle ne le connaissait pas, elle s’était présentée parce que c’était important pour elle qu’il sache qui il avait en face de lui, et lui…
Ohlala, faut pas prendre la mouche comme ça, hein ! Si tu t’étonnes encore que les gens soient surpris en te voyant, c’est pas normal. Si t’as pas envie de te présenter, rejette pas la faute sur moi, je vais pas te demander de me raconter ta vie comme ça. Je m’en fous.
Ce n’était pas tout à fait vrai mais la jeune préfète, bien que curieuse par nature, ne forçait jamais les gens à lui faire des confidences. Sur certains, elle savait se débrouiller pour avoir des informations, mais c’était quand ils faisaient partie de sa liste d’ennemis et que cela lui servait à protéger ses arrières. Les autres, elle savait être patiente le temps qu’ils lui fassent confiance, ce qui généralement allait assez vite, et qu’ils lui parlent d’eux-mêmes sans problème.
Si ce gamin restait tout le temps bloqué sur son handicap, qu’est-ce qu’elle y pouvait ? Ce n’était de toute façon pas de sa faute s’il était muet et puisqu’il était entré à Poudlard, c’est qu’il en avait les capacités, non ? Franchement, certains étaient beaucoup trop sérieux pour leur âge. Ils ne savaient pas profiter de la vie et devaient être bien malheureux.
Je me suis pas présentée pour rien. Maintenant, tu sais où me trouver si t’as besoin de moi. J’ai du boulot alors j’y vais.
Finalement la chaleur de leur salle commune l’attirait de nouveau. Elle n’avait pas du tout envie de se prendre la tête un dimanche matin où l’attendait en effet des devoirs, ce qui l’agaçait déjà assez comme ça.
Wiluna ne bougea pas tout de suite, attendant juste le « au revoir » du garçon qui devait être un minimum poli.
Wiluna Qadehar- Préfète en Chef
- • Nombre d'écrits : 8394
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Bah Wilu et bah je l'overdeteste.
Val.
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