Journal de Sonja Rainer

1er septembre 2007

Ca y est ! Je suis à Poudlard et à Poufsouffle. La salle commune est remplie de fauteuils jaunes et moelleux. Deux filles nous ont ammenés, les autres premières années et moi, dans la salle commune. Pour l'instant elle est plutôt calme mais on m'a dit que le matin c'était pire que dans une volière. Justement il y en a une ici.

7 septembre 2007

Je suis inscrite au poste de gardien dans l'équipe de Quidditch. Je sais pas encore bien joué mais je sens que ça va venir. Le capitaine est Cassandra Diggory, une des filles qui nous avaient montrés le chemi le premier jour. Apparemment il s'agit d'une préfète. L'autre je ne connais pas son nom. Je suis allée en cours toute la semaine et j'ai vu des choses merveilleuses dans les couloirs. Maman ne faisait jamais ça à la maison.

31 octobre 2007

Je suis désolé cher journal mais je n'ai pas beaucoup eu le temps d'écrire car je ne suis pas encore habituée au rythme de Poudlard. Nous sommes le jour d'Halloween et j'attends impatiemment le festin. J'espère qu'il sera à la hauteur de mes attentes. Quelqu'un m'a dit que des citrouilles géantes décorent la Grande Salle. J'ai hâte d'aller voir ça.

2 novembre 2007

C'est le jour des morts aujourd'hui et je pense sans cesse à Hannes. Qu'est-ce qui serait passé s'il n'était pas mort. Serait-il allé un jour à Poudlard comme moi ? Personne ne pourra le dire et ça me rend triste. Je pleure en écrivant. Heureusement que je suis seule dans la salle commune sinon on me prendrais pour une pimbêche. J'ai vite compris que ici j'aurais du mal à me faire de vrais amis car j'ai l'impression que tout le monde me regarde bizarrement.

30 octobre 2008

Qu'est-ce qui m'a pris de laisser ce journal sans écriture pendant près d'un an. J'ai sans cesse l'impression d'avoir changé. En entrant à Poudlard, j'étais dynamique, sûre de moi. Maintenant je doute, j'ose moins parler aux gens. Autres choses à dire ? Oui, je suis préfète maintenant, plus de responsabilité en perspective. Est-ce que cela me plaît-il vraiment ? Je n'en sais strictement rien. Je viens de relire ce que j'ai écris l'an dernier. Maintenant c'est moi qui ai ammené les premières années à la salle commune pour leur première fois et non pas "deux filles". Je m'en veux pour tout, pour mon frère, pour ma mère qui va mal en ce moment, pour ces gens à qui je n'arrive plus à parler. La pensée même de regarder par la fenêtre me noue la gorge sans pitié.