Angelina Sairy

Je m'apelle Angelina Sairy. On peut m'apeller "Angie", ou bien "NJ" à l'écrit, ça m'est égal. Je suis à Serpentard, et depuis mon arrivée, je ne côtoies que les Serpentard. Ce n'est pas que les autres ne m'intéressent pas, mais mon allure marginale et mon caractère ne me permettent pas toutes sortes de fréquentations. Enfin, laissez-moi un peu vous parler de moi...

Mon histoire commence il y a très très longtemps. Je n'étais pas née en fait. Mais pour me comprendre, il faut remonter à la source. Et la source date d'il y a très longtemps. Deux générations avant moi, comme ma mère me l'a si bien dit, il y avait les pirates. Ces hommes régnaient sur les sept océans, et les marins en avaient peur. Tous fuyaient devant ces terreurs de la mer, tous, oui. Et mon grand-père était l'un d'eux. Il était le capitaine d'un navire.

Mais avec le temps, les armes se perfectionnèrent, et la piraterie s'écroula. De monstrueux sanguinaires, les pirates ne furent plus qu'une légende. Et la légende s'amenuisa tellement qu'il n'y avait plus aucune trace d'eux sur la surface de la terre. La technologie avait vaincu les lames flottantes. Et mon grand-père, un de ces hommes, que je vous le disais, s'était réfugié dans les plus sombres tavernes, passant le reste de sa vie dans l'alcool et la tuerie, l'une des trois choses qu'il connaissait le mieux, la troisième étant le vol. Il fut bientôt cerné par la loi, et on l'exécuta lorsque son fils eût 18 ans. Car oui, il avait un fils, qui était mon père. Pour vous expliquer, les pirates, lors de leurs arrêts sur terre, violaient les femmes ou se payaient des putains grâce à leur butin. Et il arrivait parfois que la femme tombe enceinte. Dans ce cas, lorsque les pirates revenaient, si l'enfant était un garçon, ils l'emmenaient avec eux quand il devenait assez grand. S'il s'agissait d'une fille, elle était laissée sur terre, même lorsque la mère mourrait en accouchant. C'est de cette manière que mon grand-père, un dénommé Finlch "le corbeau boiteux" Sairy, eût un fils, prénommé Haggard Sairy. Et comme je vous l'avais dit, il finit sa vie en étant exécuté.

Haggard Sairy, pour sa part, vécu sa vie en hermite. Cet homme, qui fut mon père, avait vécu 18 ans de sa vie en compagnie de mon grand-père et n'avait appris de lui que le vol, le viol, la boisson, et la tuerie. Haggard était plus raffiné, il se spécialisa donc dans l'assassinat. Il devint un mercenaire réputé, qui tranchait les gorges au service de qui savait bien payer. En général, il suivit les traces de son père dans les tavernes et les places mal fréquentées, parmi les bohémiens et les clochards, les filles de joie et les infirmes rejetés.

Vers le début des années 1990, il rencontra une femme, une putain, ma mère, envers qui sa passion égalait celle qu'il avait pour son métier. C'était une bohémienne d'Espagne, car tout ceci se passait en Espagne, et elle tomba enceinte de lui. Ma mère voulu se séparer de mon père, elle aurait même voulu ne pas m'avoir, essayant par divers moyens de m'enlever de son ventre, par des méthodes souvent insalubres et qui ne fonctionnèrent pas. J'étais destinée à voir le jour, même si dans quelques occasions, les produits qu'elle utilisa aurait amplement suffit pour malformer n'importe qui. Je naquis pourtant normalement, je dut voir le jour le 11 juillet 1994, c'est à dire que j'ai 11 ans à ce jour. Je ne sais pas où je suis née.

Pour faire une histoire courte sur ma mère, elle avait vécu elle-même en suivant les traces de sa propre mère, point qu'elle avait en commun avec mon père... À la différence qu'elle était fille de joie dans les rues de Madrid. Sa mère, ma grand-mère, en fait, portait le nom de Pilar Espanzo. Et ma mère se nommait Elena Zetalàn.

Ainsi, quand je suis née, ma mère n'avait que 19 ans. Elle décida de me garder, au premier coup d'oeil. Un signe particulier chez moi apparu lorsque mes cheveux firent leur apparition: ils étaient blanc. Mes yeux étaient, pour leur part, bruns avec des reflets rouge. J'étais en partie albinos, je n'avais aucune pigmentation dans les cheveux. Je vécus alors les premières années de ma vie trimballée par ma mère qui avait cessé de pratiquer son ancien métier pour se faire serveuse de restaurant. Comme elle était souvent virée, nous étions aussi souvent dans la rue, ma mère étant incapable de payer un logis. Elle fit donc une réorientation de carrière et devint, dès ce jour, servante dans un restaurant de danseuses dans le bas-Madrid. Elle pouvait désormais payer un appartement et envoyer sa fille à l'école, car il était temps pour moi de commencer mon éducation.

Je commençai donc, comme tous les jeunes, et j'étais souvent à part des autres dans ma classe. Les autres étaient normaux. Moi je ne me sentais pas à ma place. Dans ma tête, je venais d'une autre planète. J'en avais l'impression. Et je n'avais pas tord.

Je fis donc mes premières années d'études dans une école moldue parfaitement normale, jusqu'au jour où je reçu cette lettre de Poudlard. J'étais une sorcière. C'était une révéllation comme je n'en avais jamais espéré, et suite à cette merveilleuse découverte, j'en fis part à ma mère qui accepta tant bien que mal que je quitte la maison pour me rendre en Angleterre étudier à Poudlard. Elle fit donc le trajet avec moi, jusqu'au pays, puis elle se trouva un appartement à Londres. Je m'installai avec elle, et pour tout mon été, j'appris à perfectionner mon anglais en fréquentant le quartier autour de ma maison. Ma mère se trouva rapidement un emploi, mais cette fois-ci en tant que caissière dans une épicerie. L'année scolaire suivante, je pris le Poudlard Express à la gare King Cross et découvrit ma vraie nature.

Elle est excellente ta bio ;) Ca serait bien qu'on fasse un topic un de ces 4