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Do you want a cup of smoke ? [ PV Lena ]
Lulli Saarven 30.07.09 22:40
21h.
- Heure du couvre feu pour tous les élèves, heure de liberté pour les adultes. Chaque soir, Lulli attendait cette heure, pour pouvoir respirer librement. Respirer sa fumée à lui. Il renvoya Gollum dans la cuisine avec les autres elfes, et laissa Ewol laisser libre cour à sa passion pour les chansons paillardes dans la réserve de la bibliothèque. Alors il était seul. Seul dans son appartement aux couleurs sombres. Une cigarette dans la main droite, une bouteille de Bièraubeurre dans l’autre, et assit dans un fauteuil plus que confortable. Il appréciait vraiment de vivre à Poudlard, le lieu et l’opulence de Poudlard lui permettait de vivre pendant dix mois dans une relative richesse. Mais aujourd’hui, cette opulence l’étouffait royalement. Monseigneur Lullimen avait envie d’air frais.
22h.
- Après avoir passé trente minutes à finir sa cigarette, sa bouteille, et à choisir comment il allait bien pouvoir se fringuer, il grimpa rapidement la tour d’astronomie, en chemise blanche et jean foncé. Du classique, c’était bien. Il faisait assez frais. Voir froid, il avait bien fait d’embarquer en plus sa veste en cuir. Une fois arriver en haut de la tour, il se débarrassa de son paquet de cigarette et de sa nouvelle bouteille – de whisky cette fois – et les posa tous deux en équilibre sur le rebord de la tour. Au moins, si ça tombait, les êtres vivants qui vivaient sur la falaise seraient contents.
Une cigarette au bec – la troisième en une heure – et les coudes appuyés sur la rambarde, il regarda les étoiles. Voilà bien longtemps qu’il n’avait pas grimpé ici, encore moins en pleine nuit. Cela remontait sans doute à huit ou neuf ans derrière lui, lorsqu’il suivait lui-même ses cours d’Astronomie, avec une prof qui aurait fait flipper le plus vaillant des Gryffondor. Il n’avait que guère croisé la jeune prof, mais elle changeait agréablement de Sinistra. Plus jeune, plus jolie. Un régal pour les yeux ? Vraisemblablement, oui.
Mais il ne pensait pas vraiment à ça. Il souffla doucement dans l’air, faisant apparaitre un petit nuage blanc, et ferma les yeux. C’est ici que Dumbledore, le directeur de son époque à lui avait trouvé la mort. Bien qu’il l’ait souvent critiqué, rarement avec raisons d’ailleurs, il l’appréciait. Pas personnellement, mais pour sa présence, sa stature. Alors il ne pouvait croire en la rumeur qui courrait, disant que Dumbledore s’était suicidé. C’était formellement impossible.
Puis, du bruit. Il rouvrit les yeux et mordit l’ongle du pouce de la main qui tenait la cigarette, sans se retourner. Après quelques secondes de mâchouillement, il souffla. Des talons qui avaient claqué sur le sol, c’était donc une femme. Et il n’y en avait guère, dans cette école, qui viendrait en haut de la tour d’astronomie à cette heure, après tout cette histoire mystérieuse qui entourait Dumbledore.
« Belle soirée Mademoiselle Rush, non ? Vous désirez une cigarette ? »
Lulli Saarven- [ A la fiche ♥ ]
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• Caste : Brigade Inquisitoriale
• Commentaire d'Ombrage : C'MA Lulli.
Et je veux un hugs.
Lulli est un mec T__T
Re: Do you want a cup of smoke ? [ PV Lena ]
Invité 31.07.09 22:45
Ça n'allait pas, ça n'allait pas. Tournant en rond dans ses appartements, Magdalena se creusait la tête tout en jouant avec l'un de ses nombreux éventails – poétique objet s'il en est. Mais là n'était pas la question, elle se demandait plutôt : quel pouvait être l'objet de cette oppression ? Celle qui lui serrait le cœur et l'étouffait insensiblement, graduellement, comme un accès de claustrophobie version ralentie ? Peut-être s'agissait-il de cela, finalement. Claustrophobie à grande échelle. Poudlard était grand. Mais Poudlard possédait des murs – d'épais murs de pierre qui derrière leur apparente sécurité vous écrasaient, comme une grotte sans issue, comme un tunnel sous une montagne, comme, comme une avalanche de vieilles pierres vaguement maîtrisée... Et voilà, elle s'égarait. Chaque fois que cette impression d'enfermement la reprenait, son esprit se perdait dans des comparaisons qui n'arrangeaient en rien son angoisse étouffée.
«En même temps il fallait s'y attendre hein. Quand on a passé les trois quarts de son temps dans la rue pendant cinq ans...»
«La ferme», lança fort spirituellement Lena à la pièce vide, répondant à l'une de ces nombreuses voix qui lui faisaient la conversation – conversation dont elle se serait passé à dire vrai – lors de ses moments de solitude.
Elle s'était souvent demandé, d'ailleurs : tout le monde possédait-il ce genre de voix dansant dans l'esprit ? Il y avait là un vieillard sermonneur, un jeune homme sarcastique, une petite fille joueuse... Et ce n'était que les plus fidèles.
Qu'importait. Elle jeta son éventail sur un bureau déjà impressionnant de désordre et prit la porte. Dans ces situations de malaise, rien ne valait la vue d'un ciel étoilé dans la fraîcheur nocturne – et il semblait faire frais, en effet. Malgré tout, la jeune professeur ne s'encombra pas d'une veste et s'engagea d'un pas décidé dans les couloirs froids. Ses pas résonnaient dans le silence, claquant contre la pierre centenaire, et elle accéléra le pas : «toutes ces pierres, toutes ces pierres, de quoi faire une belle avalanche», chantonnait la petite fille dans son esprit.
Elle ralentit à une bifurcation et réfléchit un instant. Elle prévoyait de se rendre dans le parc, mais à cet instant l'une des tours ne semblait-elle pas plus indiquée ? Oh si, quoi de plus grisant qu'un peu de hauteur... D'autant que la nuit avait toujours eu une sorte d'effet euphorisant sur la jeune femme. Parce que la nuit, tout paraît plus beau. L'obscurité douce et rassurante, les quelques lumières au halo irréel, et avec un peu de chance, un clair de Lune indescriptiblement envoûtant.
Ainsi, c'est sans même en prendre pleinement conscience que Lena se dirigeait vers la tour d'astronomie, autrement dit "sa" tour ; c'était du moins ainsi que le jeune femme voyait la chose. Un brin possessive la demoiselle, en effet.
Elle s'arrêta brusquement. Elle venait tout juste de remarquer que quelqu'un était déjà là, dans cet endroit habituellement désert en-dehors des heures de cours. Il était accoudé à la rambarde, et une partie de son esprit nota vaguement la fumée familière qui s'élevait et se perdait dans la nuit.
« Belle soirée Mademoiselle Rush, non ? Vous désirez une cigarette ? »
Un sourire se dessina sur les lèvres de la jeune professeur. Elle s'approcha de quelques pas et reconnu le jeune professeur et bibliothécaire qu'elle avait occasionnellement croisé. Bibliothécaire, voilà un métier qui la fascinait lorsqu'elle n'était encore qu'une petite fille.
Elle se glissa au côté de ce «Mr Saarven» - joli nom n'est-il pas ? - et répondit sans se départir de son sourire :
-Avec plaisir.
Elle s'interrompit une seconde. « Mademoiselle Rush », voilà qui ne lui plaisait que moyennement.
-Lena, ajouta-t-elle alors. Interdiction formelle d'employer ce qui me sert de nom de famille à l'avenir.
«C'est pas un nom de famille, c'est pas un nom de famille, juste une suite au prénom, il n'a aucun sens, non ? Alors dis, pourquoi tu le détestes comme ça ?» fit la voix enfantine.
«Oui, pourquoi, s'il n'a aucune importance comme tu le prétends, hm ?», continua une autre voix, ironique celle-ci.
-Sommes-nous d'accord ? compléta la jeune femme, effaçant le trouble qui avait fugitivement transparu dans son regard par un sourire innocent et par l'habituelle assurance de son ton.
«En même temps il fallait s'y attendre hein. Quand on a passé les trois quarts de son temps dans la rue pendant cinq ans...»
«La ferme», lança fort spirituellement Lena à la pièce vide, répondant à l'une de ces nombreuses voix qui lui faisaient la conversation – conversation dont elle se serait passé à dire vrai – lors de ses moments de solitude.
Elle s'était souvent demandé, d'ailleurs : tout le monde possédait-il ce genre de voix dansant dans l'esprit ? Il y avait là un vieillard sermonneur, un jeune homme sarcastique, une petite fille joueuse... Et ce n'était que les plus fidèles.
Qu'importait. Elle jeta son éventail sur un bureau déjà impressionnant de désordre et prit la porte. Dans ces situations de malaise, rien ne valait la vue d'un ciel étoilé dans la fraîcheur nocturne – et il semblait faire frais, en effet. Malgré tout, la jeune professeur ne s'encombra pas d'une veste et s'engagea d'un pas décidé dans les couloirs froids. Ses pas résonnaient dans le silence, claquant contre la pierre centenaire, et elle accéléra le pas : «toutes ces pierres, toutes ces pierres, de quoi faire une belle avalanche», chantonnait la petite fille dans son esprit.
Elle ralentit à une bifurcation et réfléchit un instant. Elle prévoyait de se rendre dans le parc, mais à cet instant l'une des tours ne semblait-elle pas plus indiquée ? Oh si, quoi de plus grisant qu'un peu de hauteur... D'autant que la nuit avait toujours eu une sorte d'effet euphorisant sur la jeune femme. Parce que la nuit, tout paraît plus beau. L'obscurité douce et rassurante, les quelques lumières au halo irréel, et avec un peu de chance, un clair de Lune indescriptiblement envoûtant.
Ainsi, c'est sans même en prendre pleinement conscience que Lena se dirigeait vers la tour d'astronomie, autrement dit "sa" tour ; c'était du moins ainsi que le jeune femme voyait la chose. Un brin possessive la demoiselle, en effet.
Elle s'arrêta brusquement. Elle venait tout juste de remarquer que quelqu'un était déjà là, dans cet endroit habituellement désert en-dehors des heures de cours. Il était accoudé à la rambarde, et une partie de son esprit nota vaguement la fumée familière qui s'élevait et se perdait dans la nuit.
« Belle soirée Mademoiselle Rush, non ? Vous désirez une cigarette ? »
Un sourire se dessina sur les lèvres de la jeune professeur. Elle s'approcha de quelques pas et reconnu le jeune professeur et bibliothécaire qu'elle avait occasionnellement croisé. Bibliothécaire, voilà un métier qui la fascinait lorsqu'elle n'était encore qu'une petite fille.
Elle se glissa au côté de ce «Mr Saarven» - joli nom n'est-il pas ? - et répondit sans se départir de son sourire :
-Avec plaisir.
Elle s'interrompit une seconde. « Mademoiselle Rush », voilà qui ne lui plaisait que moyennement.
-Lena, ajouta-t-elle alors. Interdiction formelle d'employer ce qui me sert de nom de famille à l'avenir.
«C'est pas un nom de famille, c'est pas un nom de famille, juste une suite au prénom, il n'a aucun sens, non ? Alors dis, pourquoi tu le détestes comme ça ?» fit la voix enfantine.
«Oui, pourquoi, s'il n'a aucune importance comme tu le prétends, hm ?», continua une autre voix, ironique celle-ci.
-Sommes-nous d'accord ? compléta la jeune femme, effaçant le trouble qui avait fugitivement transparu dans son regard par un sourire innocent et par l'habituelle assurance de son ton.
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