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Ce n'est qu'un mauvais rêve. [Pv]
Nael V. Earthborn 13.03.09 23:35
- La divination. Une matière merveilleuse, passionnante qui plus est, extraordinaire et mystifiante. Et également extraordinairement mystifiante, à un tel point qu'elle en devenait barbante, soûlante, lourde, chiante, détestable, profondément infréquentable ainsi que bien d'autres choses peu positives; un avis que nombre d'élèves qui avaient subi le cours de l'avenir ne serait-ce qu'une année partageaient avec un consentement tacite mais certain.
Nael n'avait jamais aimé la divination, non seulement pour les raisons citées ci-dessus, mais également parce qu'il redoutait déjà assez son propre passé pour que l'éberluante professeur Trelawney ne vienne pas lui prédire en plus de cela qu'il allait mourir le lendemain de la veille, étouffé par son oreiller. Mais cette fois-ci, il en allait d'autre chose; ce genre de chose qu'on qualifie ironiquement face aux autres de 'problème salement compliqué' avec un sourire en coin, en se disant intérieurement que ça allait s'arranger, mais qui en réalité était bien plus complexe que cela. Dans le cas de Nathanael, le problème, c'était un rêve du genre récurrent, obsessionnel, diantrement frustrant et plutôt effrayant.
Après de nombreuses nuits de sommeil, si pas tourmentés, inexistantes, le jeune homme s'était enfin décidé à prendre son courage à deux mains, son sourire charmeur sous le bras, et à aller voir ce fichu professeur de divination en espérant que celui-ci qui, selon ce qu'il avait entendu récemment, était nouveau, pourrait lui prédire au travers de son rêve autre chose que sa mort prochaine. Dans un sens, il s'imaginait bien que c'était impossible, puisqu'il avait sa petite idée sur ce que son rêve pouvait signifier, néanmoins il préférait qu'un autre puisse lui confirmer, grâce à des feuilles de lierre au fond d'une tasse de thé fendue, qu'il ne s'agissait là qu'un rêve passager et absolument normal. Quoique ...
La nuit était noire, il n'y avait pas de lune. Juste quelque lampadaires, de vieux néons qui n'éclairaient qu'à moitié le quartier plongé dans l'obscurité. Il marchait tranquillement, sifflotant d'un air innocent un air de musique qui lui passait par la tête. Le silence de la nuit était apaisant et emplissait chaque particule de poussière qui voletait dans l'air ambiant. Le seul bruit qui parvenait à ses oreilles était celui du vent qui faisait bruisser les feuilles des chênes qui bordaient l'avenue.
Et alors qu'il traversait un passage clouté, comme semblant revenir chez lui, un bruit attira son attention. D'abord faible, puis soudainement plus proche, il ne parvenait pas à déterminer de quoi il s'agissait, quand soudain il le vit, tournant brusquement au coin de la rue et fonçant sur lui à vive allure, une vieille voiture rouillée au moteur crépitant. Il aurait voulu courir, crier, s'échapper, prendre ses jambes à son cou et s'enfuir en courant pour que la voiture ne l'écrase pas, mais son cerveau l'empêchait se bouger le moindre muscle et il restait là, impuissant, regardant la voiture comme on regarderait la mort : en face.
Et, au volant de la voiture, une jeune fille blonde, toute habillée de rose, au sourire trop doux pour ne pas être sincère.
- À chaque fois, c'était le même rêve, terrifiant, qui le réveillait en sursaut au beau milieu de la nuit, lui donnait envie de vomir la journée et qui, même s'il tenait à peine debout sur son balai pendant ses cours, l'empêchait de s'endormir le soir. Cela faisait presque deux semaines qu'il ne dormait plus, ou à peine, mais aujourd'hui on était samedi et Nael avait décidé de changer. Il s'était réveillé plusieurs fois pendant la nuit, s'était finalement décidé à s'habiller pour ne plus se recoucher et avait fini par sortir dans le froid clair des premiers matins de printemps pour essayer de se donner moindre consistance, en espérant sans espoir que la rosée puisse lui donner meilleur teint; peine perdue.
Ayant avalé rapidement quelques tartines grillées à la confiture de fraise, seul plaisir qu'il s'octroyait encore ces temps-ci, le jeune professeur de quidditch abandonna la grande salle et entreprit de grimper les étages jusqu'à la salle de divination – une entreprise qui lui prit bien dix minutes et où il faillit, à plusieurs reprises, se rompre le cou à cause des escaliers qui semblaient d'humeur aussi réveillée que lui. Il n'avait guère gardé l'habitude depuis qu'il avait quitté l'école, et quand il posa enfin son pied sur la dernière marche du dernier escalier, toute modestie comprise, il n'aurait pas osé refuser une médaille pour l'exploit qu'il venait d'accomplir.
Il reconnut pour l'avoir grimpée de nombreuses fois lors de sa troisième année, lorsqu'il avait choisi sciemment mais sans se douter des conséquences l'option divination, l'échelle qui menait à la trappe qui menait à la salle de divination qui menait sans doute … Au professeur de divination. Il grimpa donc la dite échelle, qui grinçait tant et si bien qu'on aurait dit qu'elle allait sans nul doute se rompre sous le poids du jeune homme – heureusement, il n'en fut rien – et poussa fébrilement la trappe. La pièce avait changé, depuis l'auguste mais non pas regrettée Trelawney : Les vieux rideaux n'étaient plus, la moquette avait été changée, les murs étaient richement décorés et l'endroit en lui-même ressemblait plus à une salle de détente qu'au salon de thé qu'avait été la pièce à l'époque de l'ancienne professeur.
Nathanael referma la trappe derrière lui, un brin inquiet. Un éclair de lucidité lui rappela pourquoi il était là, et il se décida à s'avancer dans le semblant d'oratoire que formait la pièce qui semblait, fort heureusement pour lui au vu de la tête de zombie qu'il avait et qui en aurait traumatisé plus d'un, diantrement vide. Vide, donc … Pas de professeur ? Fichtre. Une vague de découragement et de lassitude profond envahit le garçon : était-il donc monté jusqu'ici pour rien ?
Incapable de se résigner à pareille déception, Nael décida que, quitte à redescendre pour trouver ce fichu professeur de divination, il prendrait bien un peu de repos, aussi décida-t-il de prendre disposition du premier tabouret qui se trouvait à portée. Il s'assit, croisa ses bras sur la table comme il l'avait fait tant de fois étant étudiant lors de nombreux cours, et ferma la yeux, assailli à nouveau par le manque de sommeil dont il semblait être la proie.
Il se passa bien dix secondes, durant lesquelles le garçon crut s'assoupir, l'espace d'un instant; avant qu'un bruit ne le sorte de son état de léthargie profonde. Pas n'importe quel bruit; un bruit de pas, lui-même accompagné d'une silhouette, un petit gens inconscient qui passe tranquillement la trappe et qui remarque soudainement que quelqu'un, en l'occurrence et dans la présente situation, Nathanael, squatte un endroit où il ne devrait sans doute et sûrement pas être.
Un petit gens qui s'appelle Lullimen Saarven et qui aurait sans doute mieux fait de se faire couper la tête plutôt que de rentrer dans cette pièce en ce moment précis.
Nael V. Earthborn- [ A la fiche ♥ ]
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• Commentaire d'Ombrage : Sexuellement pris par Lulli.
Na(pas)el !
Re: Ce n'est qu'un mauvais rêve. [Pv]
Lulli Saarven 30.07.09 16:43
[ Ce que j'aime avec toi c'est que tu reprends toujours des trucs d'autre RP *___*. ]
« Je savais que cet endroit était très confortable mais les lit de l’infirmerie le sont sans doute plus. »
« Nathanael, c’est bien ça ? Trop long, je vais vous appeler Nael. Je trouverais un autre surnom plus tard… »
« Mais… je suppose que vous venez nullement pour m’entendre vous donner des surnoms ou pour vous endormir sur mes fauteuils non ? »
« A moins que vous ne préféreriez du café, du jus de citrouille, bière au beurre, whisky, ou autre ? J’ai un peu de tout. »
- Il s’amusait bien. Il s’amusait même trop bien, à traumatiser les gamins qui venaient à son cours, à grands renforts de « tu ne vas pas mourir mais te casser une jambe. » Il savait pertinemment que personne ne lui en tiendrait rigueur. Il s’amusait même tellement qu’il avait rechigné à partir en vacances, loin de tout ce qui composait cette école. Mais il l’avait fait, et cela n’avait été que bénéfique pour lui. Vacances de débauche qui l’avait changé du tout au tout, niveau physique. C’était à présent un jeune homme, un vrai, avec des muscles, et les cheveux plus courts. Et ça lui permettrais un nouvel amusement ; il était beau, il se le savait, et il allait bien s’amuser avec ces filles aux hormones bien échauffées. Bon, d’accord, là, il aurait des problèmes. Au pire…
Tiens ? Quelqu’un montait ? Il se glissa derrière une statue, en fronçant les sourcils, clope au bec. Il était descendu à une petite fenêtre du couloir pour fumer discrètement, en évitant de se faire prendre par Julia, Canelle, ou encore des élèves. Toutes les femmes de ce château étaient dingues de toutes façon, une alcoolique, une… dingue, et des gamines encore pire, toutes hystériques. Passons. Il était donc dans un couloir, pas loin de sa salle, et il entendit quelqu’un monter, avant de ne voir cette personne. Un garçon. Oui, pas un homme, un garçon, encore trop jeune pour être appelé homme. Ces frisettes lui disaient bien quelque chose, mais pas là. Trop jeune pour être prof, trop vieux pour être élève. Le fils d’un prof ? De Dumbledore peut-être… Non, bien sur que non, Dumbledore n’avait pas de fils… bonne blague.
Ca l’intriguait. On venait rarement le voir, encore moins dans sa salle de divination. A la bibliothèque, oui, il comprenait, mais beaucoup de personnes – dont lui-même – dénigraient la divination. De ce fait, avec Trewlaney, il avait obtenu Optimal et des larmes de bonheur de la part de cette prof en inventant mensonge sur mensonge. Alors que quelqu’un monte là bas… ça l’intriguait, oui. Il écrasa sa cigarette sur un mur en pierre de l’école, referma la fenêtre et monta un peu de temps après le garçon. Il ouvrit doucement la trappe, et un sourire se dessina sur son visage quand il vit le gamin légèrement assoupi :
« Je savais que cet endroit était très confortable mais les lit de l’infirmerie le sont sans doute plus. »
Ton mi-sérieux, mi-moqueur, il était loin de lui en vouloir pour ça. Et même s’il lui en voulait, la cute-attitude du gamin aurait suffit à lui pardonner. Il ne devait pas avoir plus de vingt ans, alors, que faisait-il là ? Il ne pouvait pas être prof de vol à moi que… Ah. Oui. Il avait entendu des échos à propos de cette histoire dans la salle des profs. Le plus jeune professeur du moment, de Vol, Nathanael Earthborn. Lulli s’assit sur la table où était appuyé le jeune homme et souri, d’un coup moins moqueur.
« Nathanael, c’est bien ça ? Trop long, je vais vous appeler Nael. Je trouverais un autre surnom plus tard… »
- Casse couille on.
« Mais… je suppose que vous venez nullement pour m’entendre vous donner des surnoms ou pour vous endormir sur mes fauteuils non ? »
- Oui il avait beau pouvoir tourner autour du pot pendant quatre heures, il n’en était pas moins intelligent sur ce point. Un peu voyant ? non, juste de la logique. On ne se tape pas des escaliers de cette hauteur pour rien. Lullimen se releva et ‘approcha de sa théière favorite, prit deux tasses assorties, et fit rapidement un bon thé, qu’il servit à Nael, puis à lui-même, avant de s’assoir face à lui.
« A moins que vous ne préféreriez du café, du jus de citrouille, bière au beurre, whisky, ou autre ? J’ai un peu de tout. »
Lulli Saarven- [ A la fiche ♥ ]
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• Commentaire d'Ombrage : C'MA Lulli.
Et je veux un hugs.
Lulli est un mec T__T
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