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Légère déprime
Invité 27.12.08 20:12
Septembre, octobre, novembre, décembre... Quatre mois. Kimberley était à Poudlard depuis quatre mois déjà. Sur sept ans, c'était peu mais lui avait l'impression que cela faisait une éternité. Il ne pensait pas que sa mère lui manquerait autant, ni son père et son écurie et encore moins ses sœurs. Oh bien sûr, il était rentré chez lui pour fêter Noël, un noël très réussi d’ailleurs, mais la rentrée approchant, il avait dû reprendre le chemin du château. Peut-être était-ce parce qu’il était rentré plus tôt (après tout nous n’étions que le 2 janvier) que tout lui paraissait si vide ou alors parce qu’il ne s’était pas fait d’amis ici.
* Tous des nuls… ils mériteraient un bon coup d’sabot dans l’derrière ! *
Kimberley donna un coup de pied dans la neige et s’approcha le plus possible du lac. Il se rappelait très bien de son arrivée dans une barque à la lueur de vieilles lanternes et de l’accueil d’une étrange dame avec un masque sur la figure.
* Elle se croit au carnaval peut-être ?! *
D’après ce qu’il avait retenu, elle s’appelait Canelle Ma quelque chose et elle était concierge. Concierge… comme le vieux dans son immeuble, celui qui voulait qu’on laisse la cage d’escaliers très très propre et qu’on ne fasse surtout pas de bruit dans la cours. Dans ce cas, elle sert à quoi cette cours, hein ?
Kimberley redonna un coup de pied dans la neige. Cette école était nulle ! Au moins, avant, il pouvait facilement avoir de bonnes notes. Ici, il n’y comprenait que dalle et dans sa "maison" personne ne voulait l’aider. La plupart des élèves le regardaient avec dégoût. Ils les détestaient !
* Allez voir ailleurs si vous êtes pas contents ! *
La rumeur disait qu’il y avait un calamar géant dans ce lac, peut-être le même que dans Vingt mille lieux sous les mers. Il n’avait pas beaucoup aimé ce livre, il n’y avait pas de chevaux dedans. Mais le film lui avait plus, surtout que Louis avait eu les chocottes en le regardant et qu’il avait failli pisser dans sa culotte. Après ça, il n’avait plus jamais traité Kimberley de peureux. Par contre lui ne s’était pas gêné.
Il soupira, en se demandant ce qu’il fallait faire. Il n’avait rien dit à sa mère pour qu’elle ne s’inquiète pas et rien non plus à son père pour qu’il soit fier de lui mais s’il n’arrivait à rien, comment le pourrait-il ? Tout était trop nouveau pour lui ici.
* Tous des nuls… ils mériteraient un bon coup d’sabot dans l’derrière ! *
Kimberley donna un coup de pied dans la neige et s’approcha le plus possible du lac. Il se rappelait très bien de son arrivée dans une barque à la lueur de vieilles lanternes et de l’accueil d’une étrange dame avec un masque sur la figure.
* Elle se croit au carnaval peut-être ?! *
D’après ce qu’il avait retenu, elle s’appelait Canelle Ma quelque chose et elle était concierge. Concierge… comme le vieux dans son immeuble, celui qui voulait qu’on laisse la cage d’escaliers très très propre et qu’on ne fasse surtout pas de bruit dans la cours. Dans ce cas, elle sert à quoi cette cours, hein ?
Kimberley redonna un coup de pied dans la neige. Cette école était nulle ! Au moins, avant, il pouvait facilement avoir de bonnes notes. Ici, il n’y comprenait que dalle et dans sa "maison" personne ne voulait l’aider. La plupart des élèves le regardaient avec dégoût. Ils les détestaient !
* Allez voir ailleurs si vous êtes pas contents ! *
La rumeur disait qu’il y avait un calamar géant dans ce lac, peut-être le même que dans Vingt mille lieux sous les mers. Il n’avait pas beaucoup aimé ce livre, il n’y avait pas de chevaux dedans. Mais le film lui avait plus, surtout que Louis avait eu les chocottes en le regardant et qu’il avait failli pisser dans sa culotte. Après ça, il n’avait plus jamais traité Kimberley de peureux. Par contre lui ne s’était pas gêné.
Il soupira, en se demandant ce qu’il fallait faire. Il n’avait rien dit à sa mère pour qu’elle ne s’inquiète pas et rien non plus à son père pour qu’il soit fier de lui mais s’il n’arrivait à rien, comment le pourrait-il ? Tout était trop nouveau pour lui ici.
Invité- Invité
Re: Légère déprime
Invité 27.12.08 20:48
Contrairement à certains, le jeune Anglais n'était pas rentré sur Londres pour les vacances de Noël. il fallait dire que son père était bien occupé en ce moment et sa mère... Devait surement être débordée pour s'occuper un peu de lui. S'il avait été blessé enfant par le manque de tendresse maternelle, il ne s'en préoccupait plus tellement maintenant. Enfin plutôt moins. Il cherchait davantage à trouver le respect que son père avait de lui avant tout ceci. Peut-être n'aurait-il pas du venir ici ? Il ne savait pas trop sur quel pied danser parfois, et le fait qu'il ne vienne pas du monde sorcier n'arrangeait pas grand chose. Mais cela ne le préoccupait pas franchement. De vrais enfants de Lords, ces sorciers ! Et ce n'était pas un compliment.
Gabriel avait délaissé l'antre chaud des Serpentards pour préférer le parc, plus précisément le lac, espérant de tout coeur ne pas croiser une autre demoiselle fana de dieu seul sait quoi et qui lui en parlerait pendant des heures. Non, définitivement non. Il préférait être seul que mal accompagné. Et pour l'instant, aucune compagnie n'était plaisante. Enfin aucune n'équivalait la compagnie des livres. C'était la seule chose de plaisante dans ce monde. La bibliothèque était grande et remplie d'innombrables livres qu'il espérait avoir le temps de lire en sept ans d'études ici. Surtout ceux qui étaient liés aux sortilèges et enchantements. Et ceux de métamorphoses aussi.
S'approchant du lac, le jeune Serpentard resserra un peu sa cape. Il ne faisait pas bien chaud, mais il y avait eu des températures bien plus froides. Du coup, il ne doutait pas qu'il y survivrait sans grande difficulté. Au pire, il n'aurait plus qu'à faire demi-tour et se prendre une boisson chaude. Et s'il terminait malade, ce ne serait guère grave. Un rhume n'avait jamais tué personne. De loin, il aperçut un autre élève, qui se tenait à quelques mètres sur sa droite. S'il ne se trompait pas, il l'avait croisé plus d'une fois, mais n'avait jamais cherché à lui parler. Ce n'était pas comme si Gabriel était un grand social. Non, il avait sa tranquillité en général et cela lui suffisait amplement. Il savait parfaitement que certains se moquaient de lui, dans son dos, à cause de son oeil borgne, à cause de ses origines, mais il avait tendance à préférer les études que leurs ragots stupides. Comme si le sang déterminait quoique ce soit. Les sorciers pouvaient être d'une stupidité affligeante.
Le voyant jeter un coup de pied dans la neige, le jeune enfant se demanda bien quel pensée il pouvait avoir. S'il ne se trompait pas, il était assez solitaire et n'excellait pas dans les résultats scolaires. Enfin, ce n'était pas comme s'il avait atterri chez les Serdaigles. S'approchant tranquillement, le jeune borgne laissa son regard se poser sur le ciel.
"Qu'a donc fait la neige pour mériter un tel traitement ?"
Il n'était pas fréquent qu'il lance une conversation avec autrui. Généralement, il l'évitait en fait. Mais là, parler un peu ne ferait pas de mal. Et puis il n'avait pas envie d'aller lire pour l'instant.
Gabriel avait délaissé l'antre chaud des Serpentards pour préférer le parc, plus précisément le lac, espérant de tout coeur ne pas croiser une autre demoiselle fana de dieu seul sait quoi et qui lui en parlerait pendant des heures. Non, définitivement non. Il préférait être seul que mal accompagné. Et pour l'instant, aucune compagnie n'était plaisante. Enfin aucune n'équivalait la compagnie des livres. C'était la seule chose de plaisante dans ce monde. La bibliothèque était grande et remplie d'innombrables livres qu'il espérait avoir le temps de lire en sept ans d'études ici. Surtout ceux qui étaient liés aux sortilèges et enchantements. Et ceux de métamorphoses aussi.
S'approchant du lac, le jeune Serpentard resserra un peu sa cape. Il ne faisait pas bien chaud, mais il y avait eu des températures bien plus froides. Du coup, il ne doutait pas qu'il y survivrait sans grande difficulté. Au pire, il n'aurait plus qu'à faire demi-tour et se prendre une boisson chaude. Et s'il terminait malade, ce ne serait guère grave. Un rhume n'avait jamais tué personne. De loin, il aperçut un autre élève, qui se tenait à quelques mètres sur sa droite. S'il ne se trompait pas, il l'avait croisé plus d'une fois, mais n'avait jamais cherché à lui parler. Ce n'était pas comme si Gabriel était un grand social. Non, il avait sa tranquillité en général et cela lui suffisait amplement. Il savait parfaitement que certains se moquaient de lui, dans son dos, à cause de son oeil borgne, à cause de ses origines, mais il avait tendance à préférer les études que leurs ragots stupides. Comme si le sang déterminait quoique ce soit. Les sorciers pouvaient être d'une stupidité affligeante.
Le voyant jeter un coup de pied dans la neige, le jeune enfant se demanda bien quel pensée il pouvait avoir. S'il ne se trompait pas, il était assez solitaire et n'excellait pas dans les résultats scolaires. Enfin, ce n'était pas comme s'il avait atterri chez les Serdaigles. S'approchant tranquillement, le jeune borgne laissa son regard se poser sur le ciel.
"Qu'a donc fait la neige pour mériter un tel traitement ?"
Il n'était pas fréquent qu'il lance une conversation avec autrui. Généralement, il l'évitait en fait. Mais là, parler un peu ne ferait pas de mal. Et puis il n'avait pas envie d'aller lire pour l'instant.
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Re: Légère déprime
Invité 28.12.08 0:08
Une voix sortit Kimberley de ses rêveries lugubres. Il tourna la tête et vit un garçon de son âge, qu’il connaissait bien. De vue en tout cas. Il faisait partie de sa maison, les Serpentard. Dire qu’en feuilletant un livre parlant de cette grrrande école, il en avait conclu qu’il serait le mieux chez eux. Et c’était bien là que la Choixpeau l’avait envoyé. Qu’avait-il dans le cuir à ce moment là, franchement ?
Ce garçon, il ne connaissait pas son nom, il savait juste que les plus grands l’appelaient "le borgne". Quelle originalité… Ils étaient pitoyables. Cela lui rappela un cheval, un crack, devenu aveugle à la suite d’un accident. Il avait été mis à la retraite tout de suite et encore, c’était bien parce qu’on avait trouvé un particuliers pour s’en occuper sinon c’était l’abattoir. L’école était-elle aussi sévère que les courses ?
Rien. Elle me permet de me défouler, c’est tout.
Il avait parlé d’une voix lasse, sans animosité. Si l’autre lui cherchait des noises, il répondrait mais là, il était juste fatigué. Il avait eu l’intention de profiter au maximum de l’absence des autres élèves qui ne rentreraient que dans quelques jours mais dans sa tête ne tournaient que des pensées noires.
Un petit nuage se forma quand ses paroles sortirent de sa bouche et tout d’un coup, il se demanda si la neige n’était pas "consciente", ce qui expliquerait d’une autre manière la question du garçon. Après tout, on était dans un monde magique, non ? Kimberley aurait pu en savoir beaucoup plus s’il aimait lire mais ce n’était pas le cas. L’autre garçon par contre devait adorer ça. Il l’avait souvent vu un livre à la main.
Qu’est-ce qui est arrivé à ton œil ?
Le Serpentard n’avait peut-être pas beaucoup de tact mais surtout il n’avait pas envie de s’embarrasser avec ça. Si l’autre ne voulait pas lui répondre, il enverrait paître Kimberley. De toute façon, c’est ce qui lui arrivait depuis qu’il était ici, il commençait à s’y habituer.
Si seulement il avait pu assister aux cours sur les créatures magiques. Là il les aurait dévoré en un rien de temps tout ces livres et épaté tous les autres avec ses connaissances ! Il avait d’ailleurs piqué le premier volume à un garçon de 4ème année qui avait accusé beaucoup de monde mais qui n’avait pas pu récupérer son bouquin. Kimberley le gardait caché sous son matelas, même s’il l’avait terminé depuis deux mois.
Il reporta son attention sur l’autre, qui regardait le ciel. Lui préférait garder le nez dans son écharpe, les nuages ne l’intéressaient pas.
Ce garçon, il ne connaissait pas son nom, il savait juste que les plus grands l’appelaient "le borgne". Quelle originalité… Ils étaient pitoyables. Cela lui rappela un cheval, un crack, devenu aveugle à la suite d’un accident. Il avait été mis à la retraite tout de suite et encore, c’était bien parce qu’on avait trouvé un particuliers pour s’en occuper sinon c’était l’abattoir. L’école était-elle aussi sévère que les courses ?
Rien. Elle me permet de me défouler, c’est tout.
Il avait parlé d’une voix lasse, sans animosité. Si l’autre lui cherchait des noises, il répondrait mais là, il était juste fatigué. Il avait eu l’intention de profiter au maximum de l’absence des autres élèves qui ne rentreraient que dans quelques jours mais dans sa tête ne tournaient que des pensées noires.
Un petit nuage se forma quand ses paroles sortirent de sa bouche et tout d’un coup, il se demanda si la neige n’était pas "consciente", ce qui expliquerait d’une autre manière la question du garçon. Après tout, on était dans un monde magique, non ? Kimberley aurait pu en savoir beaucoup plus s’il aimait lire mais ce n’était pas le cas. L’autre garçon par contre devait adorer ça. Il l’avait souvent vu un livre à la main.
Qu’est-ce qui est arrivé à ton œil ?
Le Serpentard n’avait peut-être pas beaucoup de tact mais surtout il n’avait pas envie de s’embarrasser avec ça. Si l’autre ne voulait pas lui répondre, il enverrait paître Kimberley. De toute façon, c’est ce qui lui arrivait depuis qu’il était ici, il commençait à s’y habituer.
Si seulement il avait pu assister aux cours sur les créatures magiques. Là il les aurait dévoré en un rien de temps tout ces livres et épaté tous les autres avec ses connaissances ! Il avait d’ailleurs piqué le premier volume à un garçon de 4ème année qui avait accusé beaucoup de monde mais qui n’avait pas pu récupérer son bouquin. Kimberley le gardait caché sous son matelas, même s’il l’avait terminé depuis deux mois.
Il reporta son attention sur l’autre, qui regardait le ciel. Lui préférait garder le nez dans son écharpe, les nuages ne l’intéressaient pas.
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Re: Légère déprime
Invité 28.12.08 0:34
Il aurait pu choisir sa solitude et rien ne l'en aurait délogé. Mais il était des actes qui faisait qu'on agissait un peu différemment, suffisamment pour changer un peu. Mais provisoirement en ce qui concernait le jeune Anglais. Il n'allait surement pas chercher à devenir sociable avec toutes les âmes vivantes ou mortes du château. Certains étudiants frôlaient la stupidité trop profonde pour être intéressants et d'autres avaient une conversation trop restreinte comme cette stupide Serdaigle. Non, franchement, il ne tenait pas à fréquenter tout le monde. Juste ceux qui le valait bien. Et ce petit ne semblait pas si mal. Bon certes, de petit il n'avait rien, mais qu'importe.
Ecoutant en silence l'autre enfant, il ne dit rien. En même temps, il n'y avait pas grand chose à dire. Continuer avec une curiosité qui aurait pu être déplacée, mais justifiée après de telles paroles ? Il ne savait pas, les livres étaient moins complexes que les humains à comprendre, et lui ne brillait surement pas dans la relation avec autrui. Il n'avait pas encore envie d'être le Serpentard qui ne se préoccupait pas des autres, mais il ne savait pas trop si poser la question qu'il avait sur le bout de la langue était une bonne idée. Il ne savait jamais avec les autres...
"Pourquoi te défouler dessus ?"
Il avait bien noté le ton las et fatigué, mais il était un peu curieux. A sa façon... Savoir s'il était le seul à avoir quelques regrets sur sa vie ici ou pas. Peut-être qu'il se défoulait à cause d'une stupide dispute avec quelqu'un d'autre. Comme quoi, fréquenter les autres n'étaient pas toujours une excellente idée.
S'il n'avait pas pris l'habitude de masquer ses sentiments, l'enfant aurait grimacer à l'entente de la question. Parfois, il avait envie de crier que les gens étaient stupides et barbants ! Mais il restait calme et impassible, les laissant se moquer de lui, le traitant de borgne ou de Pirate. Ca l'exaspérait, mais il ne changerait pas leur mentalité ainsi. Il n'avait qu'à subir et laisser couler leur bave de crapaud. Non, décidément, il n'affectionnait pas tant que cela le monde sorcier.
"Accident de voiture. Un morceau de verre est allé dans mon oeil."
La froideur de son ton semblait dire qu'il n'aimait pas ce sujet, mais pourtant, il n'en montrait aucune autre preuve. Son visage était toujours aussi inexpressif, à croire qu'il avait été sculpté dans un bout de bois. Mais c'était plutôt qu'il ne tenait pas à faire plaisir aux autres en montrant qu'il pouvait le blesser avec leurs remarques méprisables. Au fond, il allait finir immuniser sous leurs sales paroles avant la fin de l'année.
Ecoutant en silence l'autre enfant, il ne dit rien. En même temps, il n'y avait pas grand chose à dire. Continuer avec une curiosité qui aurait pu être déplacée, mais justifiée après de telles paroles ? Il ne savait pas, les livres étaient moins complexes que les humains à comprendre, et lui ne brillait surement pas dans la relation avec autrui. Il n'avait pas encore envie d'être le Serpentard qui ne se préoccupait pas des autres, mais il ne savait pas trop si poser la question qu'il avait sur le bout de la langue était une bonne idée. Il ne savait jamais avec les autres...
"Pourquoi te défouler dessus ?"
Il avait bien noté le ton las et fatigué, mais il était un peu curieux. A sa façon... Savoir s'il était le seul à avoir quelques regrets sur sa vie ici ou pas. Peut-être qu'il se défoulait à cause d'une stupide dispute avec quelqu'un d'autre. Comme quoi, fréquenter les autres n'étaient pas toujours une excellente idée.
S'il n'avait pas pris l'habitude de masquer ses sentiments, l'enfant aurait grimacer à l'entente de la question. Parfois, il avait envie de crier que les gens étaient stupides et barbants ! Mais il restait calme et impassible, les laissant se moquer de lui, le traitant de borgne ou de Pirate. Ca l'exaspérait, mais il ne changerait pas leur mentalité ainsi. Il n'avait qu'à subir et laisser couler leur bave de crapaud. Non, décidément, il n'affectionnait pas tant que cela le monde sorcier.
"Accident de voiture. Un morceau de verre est allé dans mon oeil."
La froideur de son ton semblait dire qu'il n'aimait pas ce sujet, mais pourtant, il n'en montrait aucune autre preuve. Son visage était toujours aussi inexpressif, à croire qu'il avait été sculpté dans un bout de bois. Mais c'était plutôt qu'il ne tenait pas à faire plaisir aux autres en montrant qu'il pouvait le blesser avec leurs remarques méprisables. Au fond, il allait finir immuniser sous leurs sales paroles avant la fin de l'année.
Invité- Invité
Re: Légère déprime
Invité 28.12.08 18:10
Pourquoi se défouler sur la neige ? Bonne question. Kimberley avait pas mal de réponses en tête : parce qu’il n’allait pas bien, parce qu’elle ne risquait pas de répliquer, parce qu’il pouvait frapper sans se faire mal, parce qu’il y en avait plein, là, partout, et qu’il n’avait rien d’autres sous la main, pas de punching-ball en vue pour passer sa colère et sa frustration. Mais que devait-il répondre au garçon, qui se tenait si calme à ses côtés ? Il avait engagé la conversation mais est-ce que ce n’était pas pour ensuite mieux se moquer de lui ?
Kimberley pensa un instant à répondre une ânerie, du genre dispute avec un imbécile d’élève qui était en 7ème année, mais il doutait que cela impressionne l’autre ou lui amène un quelconque sentiment sur son visage.
Et puis une autre pensée lui vint à l’esprit : devant lui, les élèves ne se gênaient pas pour appeler l’autre "le borgne" alors ils ne devaient pas se gêner pour utiliser leur insulte favorite quand il n’était pas là : sang-de-bourbe. La première fois qu’il l’avait entendu, Kimberley n’avait même pas compris qu’elle lui était adressée. Cela ne voulait strictement rien dire. Et puis il avait appris… Maintenant, il n’y faisait même plus attention.
Toi tu n’as pas l’air d’être un mec qui pète les plombs. C’est peut-être pour ça que tu ne vois pas d’intérêt à donner des coups de pieds dans la neige. Pour moi c’est pas inutile, ça me fait du bien et puis… ça finit par me calmer. J’ai plus envie d’arracher les langues de tous ceux que je croise ou presque, pour qu’ils arrêtent de sortir des conneries.
Voilà, c’était dit. Maintenant si l’autre lui en sortait, des bêtises, il ne se contenterait pas de taper la neige. Il se jetterait sûrement sur lui pour se battre (chose pour laquelle il était plutôt doué) à la manière des moldus, parce qu’il venait de ce monde. Mais la réponse à sa question amena un léger étonnement sur son visage. L’autre avait dit "accident de voiture". L’autre connaissait donc aussi ce moyen de transport typiquement moldu. L’autre était donc comme lui. C’était la dernière chose à laquelle Kimberley aurait pu penser parce que contrairement à lui, l’autre semblait à l’aise dans cette école.
Sans cette neige bien froide, il se serait retrouvé sur le cul parce qu’il était loin d’être un pro pour cacher ses sentiments. Sa réponse fusa d’ailleurs assez vite.
Ba mince alors. Je pensais pas que t’étais… pas comme eux. Ceux qui s’éclatent avec leur bout de bois. Si au moins ils faisaient des trucs utiles.
Ici, ils peuvent pas te le soigner, ton œil ?
Kimberley n’était pas idiot, il avait bien compris au ton employé que ce sujet était sensible mais comme précisé plus haut, il manquait de tact. Quand il avait quelque chose à dire ou une question à poser, il le faisait le plus naturellement du monde. Sûrement pour ne pas faire comme son ex beau-père qui était un homme fuyant et de qui il avait percé le secret peu de temps avant qu’il ne quitte sa mère. Oh, ce n’était pas bien glorieux. Un simple manipulateur qui entretenait plusieurs liaisons à la fois mais il avait fait souffrir sa mère et c’était bien le dernier homme à qui le petit Serpentard voulait ressembler.
Kimberley pensa un instant à répondre une ânerie, du genre dispute avec un imbécile d’élève qui était en 7ème année, mais il doutait que cela impressionne l’autre ou lui amène un quelconque sentiment sur son visage.
Et puis une autre pensée lui vint à l’esprit : devant lui, les élèves ne se gênaient pas pour appeler l’autre "le borgne" alors ils ne devaient pas se gêner pour utiliser leur insulte favorite quand il n’était pas là : sang-de-bourbe. La première fois qu’il l’avait entendu, Kimberley n’avait même pas compris qu’elle lui était adressée. Cela ne voulait strictement rien dire. Et puis il avait appris… Maintenant, il n’y faisait même plus attention.
Toi tu n’as pas l’air d’être un mec qui pète les plombs. C’est peut-être pour ça que tu ne vois pas d’intérêt à donner des coups de pieds dans la neige. Pour moi c’est pas inutile, ça me fait du bien et puis… ça finit par me calmer. J’ai plus envie d’arracher les langues de tous ceux que je croise ou presque, pour qu’ils arrêtent de sortir des conneries.
Voilà, c’était dit. Maintenant si l’autre lui en sortait, des bêtises, il ne se contenterait pas de taper la neige. Il se jetterait sûrement sur lui pour se battre (chose pour laquelle il était plutôt doué) à la manière des moldus, parce qu’il venait de ce monde. Mais la réponse à sa question amena un léger étonnement sur son visage. L’autre avait dit "accident de voiture". L’autre connaissait donc aussi ce moyen de transport typiquement moldu. L’autre était donc comme lui. C’était la dernière chose à laquelle Kimberley aurait pu penser parce que contrairement à lui, l’autre semblait à l’aise dans cette école.
Sans cette neige bien froide, il se serait retrouvé sur le cul parce qu’il était loin d’être un pro pour cacher ses sentiments. Sa réponse fusa d’ailleurs assez vite.
Ba mince alors. Je pensais pas que t’étais… pas comme eux. Ceux qui s’éclatent avec leur bout de bois. Si au moins ils faisaient des trucs utiles.
Ici, ils peuvent pas te le soigner, ton œil ?
Kimberley n’était pas idiot, il avait bien compris au ton employé que ce sujet était sensible mais comme précisé plus haut, il manquait de tact. Quand il avait quelque chose à dire ou une question à poser, il le faisait le plus naturellement du monde. Sûrement pour ne pas faire comme son ex beau-père qui était un homme fuyant et de qui il avait percé le secret peu de temps avant qu’il ne quitte sa mère. Oh, ce n’était pas bien glorieux. Un simple manipulateur qui entretenait plusieurs liaisons à la fois mais il avait fait souffrir sa mère et c’était bien le dernier homme à qui le petit Serpentard voulait ressembler.
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Re: Légère déprime
Invité 28.12.08 19:37
Les paroles des autres pouvaient facilement être blessantes. Si facilement, les gens semblaient avoir cette capacité à sortir des méchancetés. Mais il fallait rester droit et fier dans ce monde où le but semblait juste d'être le plus mauvais possible avec les autres. Il ne comprenait pas l'intérêt, mais cela semblait être justement sans intérêt. Les gens avaient un état d'esprit pitoyable. Et peut-être n'était-il au final guère mieux, à masquer constamment ses émotions. Mais chacun sa protection et son défouloir. Après tout, autant laisser les autres penser que les propos ne dérangeaient pas. Ce n'étaient pas simple, mais c'était le mieux à faire.
Ecoutant d'une oreille attentive les paroles de son interlocuteur, le jeune enfant aurait pu esquisser un sourire moqueur devant les paroles. Ne pas péter les plombs. Non, après quatre mois, il n'avait toujours pas tué d'étudiants, malgré certaines envies. Avec un sourire amusé, le Serpentard se tourna vers son confrère.
"Tu sais, tant qu'ils verront que ça te blesse, ils continueront. Ils sont invivables, je suis bien d'accord. Mais ils finiront par se lasser s'ils voient que tu ne répliques pas. Enfin je ne suis pas sur qu'ils soient assez matures pour changer un peu. C'est des idiots, mais c'est à nous de nous montrer plus intelligents. Si pour eux Sang-de-bourbe est une insulte, moi, je ne la considère pas comme tel."
La voix du jeune enfant se tut. Posant son regard sur Kimberley, le jeune Anglais avait vidé un peu de son sac. Chose peu normale venant de lui, après tout, sa sociabilité n'était pas sa plus grande qualité. Mais il n'avait pas pu s'empêcher de laisser un peu sa langue et son coeur se délier. Non pas qu'il avait confier beaucoup de choses à l'autre Serpentard, mais juste assez pour qu'il comprenne certaines visions qu'avait Gabriel. Après tout, il semblait plus mal gérer sa solitude que le fils de député.
Répondant froidement à sa question, Gabriel ne regarda pas vers son interlocuteur. Il laissa plutôt le regard trainé sur la neige, l'observant en silence. Parfois, il se disait que sans ce monde, ils n'auraient jamais eu cet accident avec sa mère. Il verrait encore normalement, les autres ne le traiteraient pas de borgnes, de pirates ou autres absurdités. Mais il resterait un Sang-de-Bourbe. Le jeune enfant posa son regard sur son interlocuteur, un peu étonné par sa façon de le définir. Comme eux... La grimace -bien volontaire- qu'il fit laissa exprimer le fond de sa pensée. Eux, relié... Ils avaient déjà des ancêtres en commun, à son plus grand désarroi et il s'agissait des singes.
"Quand même pas ! Moins nous avons de points communs, mieux je me porte. Ce n'est pas de ma faute s'ils ont hérité de l'intelligence de notre ancêtre avec les singes !"
Ecoutant la dernière question, le jeune enfant resta silencieux et songeur. Il n'avait jamais cherché à vouloir savoir. Il préférait de loin s'en occuper comme l'avait dit l'ophtalmologiste. Ce monde était encore trop neuf pour qu'il songe à confier son oeil à la magie. Non, il préférait attendre et prendre le temps qu'il faudrait.
"En fait, je ne sais pas. Je suis suivi à Londres pour mon oeil, et l'ophtalmologiste à dit que peut-être je retrouverais un peu de vue. Mais ce n'est pas certain. "
Reportant son regard sur le lac qui se tenait à quelques pas d'eux. Il avait entendu de nombreuses rumeurs sur les créatures vivantes en son sein. Il avait bien envie de savoir la réalité. Il n'aimait pas tellement l'imaginaire et le fictif.
Ecoutant d'une oreille attentive les paroles de son interlocuteur, le jeune enfant aurait pu esquisser un sourire moqueur devant les paroles. Ne pas péter les plombs. Non, après quatre mois, il n'avait toujours pas tué d'étudiants, malgré certaines envies. Avec un sourire amusé, le Serpentard se tourna vers son confrère.
"Tu sais, tant qu'ils verront que ça te blesse, ils continueront. Ils sont invivables, je suis bien d'accord. Mais ils finiront par se lasser s'ils voient que tu ne répliques pas. Enfin je ne suis pas sur qu'ils soient assez matures pour changer un peu. C'est des idiots, mais c'est à nous de nous montrer plus intelligents. Si pour eux Sang-de-bourbe est une insulte, moi, je ne la considère pas comme tel."
La voix du jeune enfant se tut. Posant son regard sur Kimberley, le jeune Anglais avait vidé un peu de son sac. Chose peu normale venant de lui, après tout, sa sociabilité n'était pas sa plus grande qualité. Mais il n'avait pas pu s'empêcher de laisser un peu sa langue et son coeur se délier. Non pas qu'il avait confier beaucoup de choses à l'autre Serpentard, mais juste assez pour qu'il comprenne certaines visions qu'avait Gabriel. Après tout, il semblait plus mal gérer sa solitude que le fils de député.
Répondant froidement à sa question, Gabriel ne regarda pas vers son interlocuteur. Il laissa plutôt le regard trainé sur la neige, l'observant en silence. Parfois, il se disait que sans ce monde, ils n'auraient jamais eu cet accident avec sa mère. Il verrait encore normalement, les autres ne le traiteraient pas de borgnes, de pirates ou autres absurdités. Mais il resterait un Sang-de-Bourbe. Le jeune enfant posa son regard sur son interlocuteur, un peu étonné par sa façon de le définir. Comme eux... La grimace -bien volontaire- qu'il fit laissa exprimer le fond de sa pensée. Eux, relié... Ils avaient déjà des ancêtres en commun, à son plus grand désarroi et il s'agissait des singes.
"Quand même pas ! Moins nous avons de points communs, mieux je me porte. Ce n'est pas de ma faute s'ils ont hérité de l'intelligence de notre ancêtre avec les singes !"
Ecoutant la dernière question, le jeune enfant resta silencieux et songeur. Il n'avait jamais cherché à vouloir savoir. Il préférait de loin s'en occuper comme l'avait dit l'ophtalmologiste. Ce monde était encore trop neuf pour qu'il songe à confier son oeil à la magie. Non, il préférait attendre et prendre le temps qu'il faudrait.
"En fait, je ne sais pas. Je suis suivi à Londres pour mon oeil, et l'ophtalmologiste à dit que peut-être je retrouverais un peu de vue. Mais ce n'est pas certain. "
Reportant son regard sur le lac qui se tenait à quelques pas d'eux. Il avait entendu de nombreuses rumeurs sur les créatures vivantes en son sein. Il avait bien envie de savoir la réalité. Il n'aimait pas tellement l'imaginaire et le fictif.
Invité- Invité
Re: Légère déprime
Invité 29.12.08 12:21
Laisser les autres parler et ne pas réagir. Facile à dire. Kimberley y arrivait avant, quand il était chez lui. Les attaques des autres ne le blessaient pas, elles lui passaient complètement au dessus de la tête, même celles venant des adultes. Mais ici, comment pouvait-il se défendre quand on lui disait qu’il ne faisait pas partie de ce monde, qu’il était une anomalie ? C’était comme ça qu’il s’était vu, lui-aussi, quand il était avec ses moldus de parents. Il avait tout misé sur cette école et il s’était trompé, voilà.
Je sais bien. Chez moi je pouvais répliquer au moins, ici je n’ai rien pour me défendre. Ils se lasseront de toute façon mais je ne suis pas très patient. Je ne peux tout de même pas changer complètement juste parce qu’on m’a annoncé il y a quatre mois que j’étais un sorcier !
En tout cas, lui au moins ne semblait pas être comme les autres élèves de sa maison. C’était bien le premier à ne pas se moquer de lui, à l’écouter et même à le conseiller. Kimberley lui en était reconnaissant pourtant il n’allait pas lui sauter au cou pour le remercier.
Leurs ancêtres les singes… c’est vrai qu’on avait du mal à voir l’évolution chez certains, tant physiquement que mentalement. Cette réflexion amena un sourire sur le visage de l’enfant. Il avait trouvé une parade à leurs moqueries ou plutôt l’autre en avait trouvée une pour lui. Il se souviendrait de ses paroles et il n’entendrait plus les leurs.
Kimberley se tourna franchement vers lui et le regarda droit dans les yeux.
Merci. Je m’en rappellerai. Ca évitera peut-être à la neige de se prendre d’autres coups.
Il pouvait très bien voir le pansement qui cachait l’œil gauche, celui touché dans l’accident de voiture. Il ne s’y attarda pas, parce qu’un pansement ce n’est jamais très intéressant. Cela lui fit juste penser à la douleur que le garçon avait pu ressentir au moment où le bout de verre était rentré dedans. Kimberley n’était pas une chochotte mais il n’avait jamais eu de trucs bien graves, du genre de ceux qui laissent des cicatrices qu’on choisit ensuite d’exhiber ou pas. Comment aurait-il réagi lui ? Il aurait sûrement cherché à tout faire pour récupérer la vue, de peur que son père le considère comme un moins que rien, comme ce cheval, même si c’était légèrement différent.
J’aurai demandé moi. Mais j’y connais rien alors… T’es londonien ? Pas moi, j’y suis juste allé pour la rentrée mais j’ai pas eu le temps de visiter. J’ai tout de même vu les gardes à cheval. Ils claquent !
Kimberley n’alla pas plus loin. L’autre était tellement neutre qu’il ne savait pas très bien s’il accepterait de se lancer dans une grande conversation ou s’il préfèrerait rentrer au château après avoir donner ses conseils.
Il regarda les eaux du lac qui ne faisaient aucune ride. Y avait-il vraiment des créatures là-dedans ou était-ce encore une blague dont il avait été victime ? L’autre devait le savoir, lui qui avait toujours le nez dans un bouquin.
Je sais bien. Chez moi je pouvais répliquer au moins, ici je n’ai rien pour me défendre. Ils se lasseront de toute façon mais je ne suis pas très patient. Je ne peux tout de même pas changer complètement juste parce qu’on m’a annoncé il y a quatre mois que j’étais un sorcier !
En tout cas, lui au moins ne semblait pas être comme les autres élèves de sa maison. C’était bien le premier à ne pas se moquer de lui, à l’écouter et même à le conseiller. Kimberley lui en était reconnaissant pourtant il n’allait pas lui sauter au cou pour le remercier.
Leurs ancêtres les singes… c’est vrai qu’on avait du mal à voir l’évolution chez certains, tant physiquement que mentalement. Cette réflexion amena un sourire sur le visage de l’enfant. Il avait trouvé une parade à leurs moqueries ou plutôt l’autre en avait trouvée une pour lui. Il se souviendrait de ses paroles et il n’entendrait plus les leurs.
Kimberley se tourna franchement vers lui et le regarda droit dans les yeux.
Merci. Je m’en rappellerai. Ca évitera peut-être à la neige de se prendre d’autres coups.
Il pouvait très bien voir le pansement qui cachait l’œil gauche, celui touché dans l’accident de voiture. Il ne s’y attarda pas, parce qu’un pansement ce n’est jamais très intéressant. Cela lui fit juste penser à la douleur que le garçon avait pu ressentir au moment où le bout de verre était rentré dedans. Kimberley n’était pas une chochotte mais il n’avait jamais eu de trucs bien graves, du genre de ceux qui laissent des cicatrices qu’on choisit ensuite d’exhiber ou pas. Comment aurait-il réagi lui ? Il aurait sûrement cherché à tout faire pour récupérer la vue, de peur que son père le considère comme un moins que rien, comme ce cheval, même si c’était légèrement différent.
J’aurai demandé moi. Mais j’y connais rien alors… T’es londonien ? Pas moi, j’y suis juste allé pour la rentrée mais j’ai pas eu le temps de visiter. J’ai tout de même vu les gardes à cheval. Ils claquent !
Kimberley n’alla pas plus loin. L’autre était tellement neutre qu’il ne savait pas très bien s’il accepterait de se lancer dans une grande conversation ou s’il préfèrerait rentrer au château après avoir donner ses conseils.
Il regarda les eaux du lac qui ne faisaient aucune ride. Y avait-il vraiment des créatures là-dedans ou était-ce encore une blague dont il avait été victime ? L’autre devait le savoir, lui qui avait toujours le nez dans un bouquin.
Invité- Invité
Re: Légère déprime
Ash 29.12.08 16:45
Malloy traversait le parc de sa démarche déguingandée, les poches pleines des herbes qu'il venait de récupérer à la lisière de la Forêt Interdite, espérant que le peu de neige qui était tombé dessus avait été suffisant pour les doter des propriétés qu'il recherchait. Sinon... Ben, sinon, il serait quitte pour attendre qu'il neige vraiment et retourner en chercher. Après tout, c'était pas comme s'il gaspillait de l'argent. Puisque de toutes manières, c'était destiné à finir en vase, autant pas trop investir...
Alors que ses pas le rapprochait du large, il remarqua deux Première Année. D'abord, il pensa les éviter, après tout, il était sorti en speed parce qu'il était tombé en rade d'ingrédient et il n'avait pas prévu de faire un arrêt buffet dans le parc, mais il reconnu les couleurs de Serpentard sur les deux élèves. Il s'arrêta donc un court instant pour essayer de les reconnaître. Il ne connaissait pas leurs noms, mais il savait qu'ils étaient deux nouveaux qui ne s'intégraient pas particulièrement à Serpentard. Se rappelant sa propre première année à Poudlard, il fit une croix sur sa potion et se dirigea vers les deux jeunes.
Salut les p'tits gars, tout va comme vous voulez ? Observant attentivement l'un, puis l'autre, il se reprit. Mouais, ça a pas l'air. Je suis Malloy, le Préfêt de Serpentard Il leur tendit la main à chacun Théoriquement, si vous avez un soucis, vous pouvez venir m'en parler, mais vu vos têtes, vous avez plutôt l'air de vous demander à quelle sauce je vais vous manger. Allez dites moi tout : qu'est ce que j'peux faire pour vous ?
Alors que ses pas le rapprochait du large, il remarqua deux Première Année. D'abord, il pensa les éviter, après tout, il était sorti en speed parce qu'il était tombé en rade d'ingrédient et il n'avait pas prévu de faire un arrêt buffet dans le parc, mais il reconnu les couleurs de Serpentard sur les deux élèves. Il s'arrêta donc un court instant pour essayer de les reconnaître. Il ne connaissait pas leurs noms, mais il savait qu'ils étaient deux nouveaux qui ne s'intégraient pas particulièrement à Serpentard. Se rappelant sa propre première année à Poudlard, il fit une croix sur sa potion et se dirigea vers les deux jeunes.
Salut les p'tits gars, tout va comme vous voulez ? Observant attentivement l'un, puis l'autre, il se reprit. Mouais, ça a pas l'air. Je suis Malloy, le Préfêt de Serpentard Il leur tendit la main à chacun Théoriquement, si vous avez un soucis, vous pouvez venir m'en parler, mais vu vos têtes, vous avez plutôt l'air de vous demander à quelle sauce je vais vous manger. Allez dites moi tout : qu'est ce que j'peux faire pour vous ?
Ash- Préfet de Serpentard
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Re: Légère déprime
Invité 29.12.08 21:26
Peut-être que le fait que chez lui, il ne soit pas considéré comme un phénomène de foire. Sans doute était-ce du au fait qu'il avait eu son accident durant l'été précédent son arrivée à Poudlard. Ou peut-être qu'il savait parfaitement que même dans un collège moldu on se serait moquer de lui, en le traitant de borgne. Au final, les sorciers n'étaient pas si intelligents qu'ils voulaient le croire.
Ecoutant en silence la remarque de son interlocuteur, le jeune enfant ne dit pas un seul mot pour y répondre. Il n'aurait pu expliquer sa froideur devant les remarques acerbes. A cause de son manque de relations avec les autres, de la froideur qu'avait eu sa mère avec lui ? Il n'aurait su l'expliquer totalement. A croire que c'était devenu sa nature. peut-être qu'au final, l'autre Serpentard avait raison. Il ne devait pas être du type à s'énerver. Peut-être que ce n'était pas plus mal qu'il soit d'une apparence aussi calme.
Pour une fois, le jeune homme n'avait presque pas de remord à quitter son univers littéraire. Malgré la fraicheur de la journée, il devait avouer que son interlocuteur n'était pas aussi désagréable que d'autres. De là à le considérer comme un ami, il y avait un pas que le jeune Londonien n'était pas encore près à franchir. Chaque chose en son temps. Avec un sourire un brin complice à l'entente de la voix de Kimberley, Gabriel lui répondit avec une voix un peu moins froide qu'avant.
"De rien. Au plaisir de recommencer. Ca ne fait aucun mal de laisser quelques mauvaises paroles sortir... Après tout, chacun son tour... "
Après avoir croisé le regard de Kim, le jeune Anglais reporta son regard sur le lac. La conversation prenait une tournure qui le dérangeait. Peut-être qu'il aurait du songer à s'orienter vers la magie, mais il y avait un je ne sais quoi qui le rendait un brin méfiant sur ce sujet. Comme si le résultat serait catastrophique ou déplaisant. Non décidément, cela ne lui plaisait pas tellement comme perspective. Il préférait croire avec acharnement l'idée de l'ophtalmologiste. Tout en retenant un soupir de lassitude, le jeune enfant resta silencieux, le temps que son interlocuteur finisse sa remarque.
"Oui, mes parents ont une maison à Londres. Mais je n'ai pas tellement visité la ville, sauf Big Ben et le Parlement. Mais c'est un privilège. De toute manière, j'ai une préférence pour la lecture aux ballades."
A peine s'était-il tu, qu'une autre voix rompit le silence, une voix qui plus grave, n'appartenait ni à son camarade de maison, ni à lui. Le jeune borgne se tournant vers la source de la voix put apercevoir un grand. Il l'avait déjà entrevu de nombreuses fois dans la salle commune des verts et Argents à croire que le lac était le point de rendez-vous des Serpentards en ce froid jour. Ecoutant le monologue de son aîné, car le snober n'allait peut-être pas plaire, Gabriel le délaissa rapidement du regard pour se focaliser à nouveau sur le lac. Et blablabla et blablabla... Et tout ça pour essayer de leur tirer les vers du nez. Aucune délicatesse et aucun raffinement pour le faire.
"Enchanté. Gabriel Steenheart, première année."
Le jeune enfant aurait pu s'en tenir là, sans ajouter un mot, après tout, il n'avait pas particulièrement envie de parler avec tout le monde, pour l'instant seul l'autre première année lui plaisait relativement. Mais tout en saisissant la main tendue de Malloy, on ne vexe jamais une personne, on peut toujours en avoir besoin plus tard, le jeune homme reprit la parole.
"On se demandait si les habitants du lac n'avaient pas froid !"
Totalement et complètement archi faux. Mais qu'importe. Malloy avait beau être un Serpentard, Gabriel ne lui faisait pas confiance. Et il n'allait surement pas lui raconter ses problèmes avec des singes. Il n'était pas un enfant à pleurer dans les jupons de sa mère et il ne le ferrait surement pas avec les jupons du préfet.
Ecoutant en silence la remarque de son interlocuteur, le jeune enfant ne dit pas un seul mot pour y répondre. Il n'aurait pu expliquer sa froideur devant les remarques acerbes. A cause de son manque de relations avec les autres, de la froideur qu'avait eu sa mère avec lui ? Il n'aurait su l'expliquer totalement. A croire que c'était devenu sa nature. peut-être qu'au final, l'autre Serpentard avait raison. Il ne devait pas être du type à s'énerver. Peut-être que ce n'était pas plus mal qu'il soit d'une apparence aussi calme.
Pour une fois, le jeune homme n'avait presque pas de remord à quitter son univers littéraire. Malgré la fraicheur de la journée, il devait avouer que son interlocuteur n'était pas aussi désagréable que d'autres. De là à le considérer comme un ami, il y avait un pas que le jeune Londonien n'était pas encore près à franchir. Chaque chose en son temps. Avec un sourire un brin complice à l'entente de la voix de Kimberley, Gabriel lui répondit avec une voix un peu moins froide qu'avant.
"De rien. Au plaisir de recommencer. Ca ne fait aucun mal de laisser quelques mauvaises paroles sortir... Après tout, chacun son tour... "
Après avoir croisé le regard de Kim, le jeune Anglais reporta son regard sur le lac. La conversation prenait une tournure qui le dérangeait. Peut-être qu'il aurait du songer à s'orienter vers la magie, mais il y avait un je ne sais quoi qui le rendait un brin méfiant sur ce sujet. Comme si le résultat serait catastrophique ou déplaisant. Non décidément, cela ne lui plaisait pas tellement comme perspective. Il préférait croire avec acharnement l'idée de l'ophtalmologiste. Tout en retenant un soupir de lassitude, le jeune enfant resta silencieux, le temps que son interlocuteur finisse sa remarque.
"Oui, mes parents ont une maison à Londres. Mais je n'ai pas tellement visité la ville, sauf Big Ben et le Parlement. Mais c'est un privilège. De toute manière, j'ai une préférence pour la lecture aux ballades."
A peine s'était-il tu, qu'une autre voix rompit le silence, une voix qui plus grave, n'appartenait ni à son camarade de maison, ni à lui. Le jeune borgne se tournant vers la source de la voix put apercevoir un grand. Il l'avait déjà entrevu de nombreuses fois dans la salle commune des verts et Argents à croire que le lac était le point de rendez-vous des Serpentards en ce froid jour. Ecoutant le monologue de son aîné, car le snober n'allait peut-être pas plaire, Gabriel le délaissa rapidement du regard pour se focaliser à nouveau sur le lac. Et blablabla et blablabla... Et tout ça pour essayer de leur tirer les vers du nez. Aucune délicatesse et aucun raffinement pour le faire.
"Enchanté. Gabriel Steenheart, première année."
Le jeune enfant aurait pu s'en tenir là, sans ajouter un mot, après tout, il n'avait pas particulièrement envie de parler avec tout le monde, pour l'instant seul l'autre première année lui plaisait relativement. Mais tout en saisissant la main tendue de Malloy, on ne vexe jamais une personne, on peut toujours en avoir besoin plus tard, le jeune homme reprit la parole.
"On se demandait si les habitants du lac n'avaient pas froid !"
Totalement et complètement archi faux. Mais qu'importe. Malloy avait beau être un Serpentard, Gabriel ne lui faisait pas confiance. Et il n'allait surement pas lui raconter ses problèmes avec des singes. Il n'était pas un enfant à pleurer dans les jupons de sa mère et il ne le ferrait surement pas avec les jupons du préfet.
Invité- Invité
Re: Légère déprime
Invité 30.12.08 11:40
Kimberley ne regrettait pas du tout sa sortie au lac, malgré le froid qui régnait dehors. Il avait pu faire la rencontre de quelqu’un qui, même s’il ne lui ressemblait pas vraiment, était un peu comme lui. Un garçon qu’il trouvait sympathique et qu’il savait où trouver si besoin, en plus. C’est pour cette raison que le visage de Kimberley n’était plus si maussade, mais souriant. Peut-être qu’il s’était enfin fait un ami ?
* Un peu trop tôt pour le dire quand même. *
Il entendit que l’autre avait visité le Parlement. Kimberley ne savait même pas que c’était possible. Un privilège… Oui, il n’en doutait pas. Big Ben, il l’avait seulement vu de loin. Sa mère se sentait un peu nerveuse quand ils étaient tous allés à Londres. Il fallait dire que c’était une occasion un peu spéciale. Toutes les mamans ne doivent pas aller faire les courses de la rentrée dans le monde magique du Chemin de Traverse.
En tout cas, que l’autre préfère les lectures aux balades, ce n’était pas un scoop. Kimberley était tout le contraire même s’il dévorait certains livres. Il allait répondre à son camarade quand une autre personne les interpella. Kimberley ne l’avait même pas entendu arriver.
* Le préfet… c’est une sorte de délégué si je me souviens bien. En quoi pourrait-il nous aider ? *
Le jeune garçon se méfiait beaucoup de tout ceux qui appartenait à sa maison. Si celui-ci était préfet, c’était sûrement parce qu’il était apprécié des autres, qui avaient voté pour lui, et qu’il représentait bien les Serpentard, non ? Il sut tout de suite qu’il ne lui dirait rien, mais la politesse voulait qu’il réponde. Heureusement l’autre prit la parole en premier et se présenta. Ainsi, il s’appelait Gabriel. Gabriel Steenheart. Comme l’ange. Il n’avait peut-être rien d’angélique mais il avait aidé Kimberley. Et là encore il le sortait d’une mauvaise passe si l’on peut dire. Lui-même ne prit pas la main du préfet pour le saluer. A onze ans, il ne le faisait qu’avec les adultes, et encore…
Moi c’est Kimberley Austen. Gabriel a bien résumé la situation.
Après tout, ils se tenaient devant le lac et par ce temps, on pouvait effectivement se poser cette question. D’ailleurs si l’eau gelait, certaines créatures pouvaient-elles encore respirer correctement ? Kimberley s’en moquait un peu, les bestioles marines n’étaient pas sa principale passion. La mer, il n’aimait pas particulièrement ça, sauf en été, quand son père y allait avec ses chevaux pour les faire travailler en douceur. Mais monter sur un bateau, observer les fonds marins et tout le tralala, très peu pour lui.
Kimberley espérait que leurs réponses suffiraient et que le préfet les laisserait tranquille. Même à deux, ils ne pourraient pas faire grand-chose si l’autre sortait sa baguette pour leur jouer un mauvais tour mais il resta calme, essayant de copier l’attitude de Gabriel.
* Un peu trop tôt pour le dire quand même. *
Il entendit que l’autre avait visité le Parlement. Kimberley ne savait même pas que c’était possible. Un privilège… Oui, il n’en doutait pas. Big Ben, il l’avait seulement vu de loin. Sa mère se sentait un peu nerveuse quand ils étaient tous allés à Londres. Il fallait dire que c’était une occasion un peu spéciale. Toutes les mamans ne doivent pas aller faire les courses de la rentrée dans le monde magique du Chemin de Traverse.
En tout cas, que l’autre préfère les lectures aux balades, ce n’était pas un scoop. Kimberley était tout le contraire même s’il dévorait certains livres. Il allait répondre à son camarade quand une autre personne les interpella. Kimberley ne l’avait même pas entendu arriver.
* Le préfet… c’est une sorte de délégué si je me souviens bien. En quoi pourrait-il nous aider ? *
Le jeune garçon se méfiait beaucoup de tout ceux qui appartenait à sa maison. Si celui-ci était préfet, c’était sûrement parce qu’il était apprécié des autres, qui avaient voté pour lui, et qu’il représentait bien les Serpentard, non ? Il sut tout de suite qu’il ne lui dirait rien, mais la politesse voulait qu’il réponde. Heureusement l’autre prit la parole en premier et se présenta. Ainsi, il s’appelait Gabriel. Gabriel Steenheart. Comme l’ange. Il n’avait peut-être rien d’angélique mais il avait aidé Kimberley. Et là encore il le sortait d’une mauvaise passe si l’on peut dire. Lui-même ne prit pas la main du préfet pour le saluer. A onze ans, il ne le faisait qu’avec les adultes, et encore…
Moi c’est Kimberley Austen. Gabriel a bien résumé la situation.
Après tout, ils se tenaient devant le lac et par ce temps, on pouvait effectivement se poser cette question. D’ailleurs si l’eau gelait, certaines créatures pouvaient-elles encore respirer correctement ? Kimberley s’en moquait un peu, les bestioles marines n’étaient pas sa principale passion. La mer, il n’aimait pas particulièrement ça, sauf en été, quand son père y allait avec ses chevaux pour les faire travailler en douceur. Mais monter sur un bateau, observer les fonds marins et tout le tralala, très peu pour lui.
Kimberley espérait que leurs réponses suffiraient et que le préfet les laisserait tranquille. Même à deux, ils ne pourraient pas faire grand-chose si l’autre sortait sa baguette pour leur jouer un mauvais tour mais il resta calme, essayant de copier l’attitude de Gabriel.
Invité- Invité
Re: Légère déprime
Ash 31.12.08 0:12
Le jeune homem haussa un sourcil. Il en avait déjà entendu des réponses bateau, et il n'était pas le dernier à en user et en abuser, mais celle là n'était pas loin de remporter la palme d'or. Il décida de jouer le jeu, visiblement, ils 'navaient pas encore l'air de vouloir lui raconter leur vie. En fait, ils avaient plutôt l'air de vouloir recompter leurs doigts après lui avoir serré la main.
Et bien, j'suis pas vraiment un spécialiste, mais je pense qu'ils doivent être plutôt adaptés, sinon ils vivraient pas là... Si Dumbledore était encore là, il aurait pu aller leur demander directement, mais... Il s'interrompit, se rappelant que les deux jeunes gens devant lui n'avait pas vécu cette nuit horrible. Il décida à la place de changer habilement de sujet. Enfin bref. En fait, j'suis venu, parce que je vous ai déjà vu dans la Salle Commune, et je voulais vous dire, si vous avez des problèmes... d'intégration, faut pas hésiter à venir m'en parler, ok ? Je sais à quel point les 'Sang-purs il haussa un sourcil sans équivoque sur le peu de cas qu'il faisait de cette appelation peuvent être cons dès qu'on parle de sang. Il se redressa, sans avoir eu conscience de s'être baissé Quoi qu'il en soit, vous savez où me trouver
Et sur ces mots, il leur adressa un signe de la main, et repartit vers le Château à grandes enjambées, l'esprit déjà entièrement tourné sur sa potion...
[ Voilà, je vous ai bien emmerdé, je repars
]
Et bien, j'suis pas vraiment un spécialiste, mais je pense qu'ils doivent être plutôt adaptés, sinon ils vivraient pas là... Si Dumbledore était encore là, il aurait pu aller leur demander directement, mais... Il s'interrompit, se rappelant que les deux jeunes gens devant lui n'avait pas vécu cette nuit horrible. Il décida à la place de changer habilement de sujet. Enfin bref. En fait, j'suis venu, parce que je vous ai déjà vu dans la Salle Commune, et je voulais vous dire, si vous avez des problèmes... d'intégration, faut pas hésiter à venir m'en parler, ok ? Je sais à quel point les 'Sang-purs il haussa un sourcil sans équivoque sur le peu de cas qu'il faisait de cette appelation peuvent être cons dès qu'on parle de sang. Il se redressa, sans avoir eu conscience de s'être baissé Quoi qu'il en soit, vous savez où me trouver
Et sur ces mots, il leur adressa un signe de la main, et repartit vers le Château à grandes enjambées, l'esprit déjà entièrement tourné sur sa potion...
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[ Voilà, je vous ai bien emmerdé, je repars
]
Ash- Préfet de Serpentard
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• Caste : Brigade Inquisitoriale
Re: Légère déprime
Invité 31.12.08 11:47
[HJ : C'était le passage éclair du préfet ^^ A croire qu'on lui fait peur xD]
L'amitié était un thème bien complexe pour le jeune Londonien. Il en avait souvent entendu parlé, souvent lu des histoires avec, mais sa vie se résumait à aucune amitié. C'était comme ça et s'il devait être triste, ce n'était plus le cas depuis longtemps. Non, il ne pouvait même pas se dire que la solitude lui pesait, il avait des livres pour lui tenir compagnie et cela lui suffisait amplement. Au moins, ils n'étaient pas vexants et ne parlaient pas pour ne rien dire.
L'arrivée impromptue du préfet avait fait que les deux premières années se montraient... moins bavards que s'ils étaient seuls. L'avantage étant qu'il ne semblait pas déterminé à leur tirer les vers du nez pour savoir le pourquoi du comment et surtout dire que son excuse qui n'était qu'un mensonge sorti rapidement. Certes il n'était pas magnifique, mais il était crédible et c'était tout ce qui comptait. Ecoutant en silence, le jeune borgne n'avait pas loupé le changement subite de sujet. Comme si parler de l'ancien directeur dérangeait Malloy. Mais bon, ce n'était pas à lui de savoir tout ça.
"Il ne faut pas t'inquiéter. L'indifférence peut faire plus mal que les paroles."
Tout au moins, c'était ainsi qu'il agissait. Il avait parfaitement compris que Kimberley agissait pas tout à fait ainsi. Mais ils n'étaient pas tous pareil, heureusement. Mais qu'importe, Malloy n'était pas censé le savoir. Alors autant lui faire croire qu'ils agissaient avec indifférence devant la bêtise de certains. Avec un regard un peu surpris, le jeune homme le regarda partir, avant de se retourner vers Kimberley.
"Etrange, cet homme."
Oui, c'était ce qu'il pensait de son préfet. Il n'avait pas fait attention que Malloy pouvait l'entendre et mal le prendre. Mais en même temps, ce n'était qu'une remarque parmi tant d'autres et contrairement à certains avis, pas entièrement négative. Certes, il ne les avait pas mordu, n'avait pas été méchant avec eux, même tout de même, il était un brin naïf de croire qu'ils allaient tout lui raconter. Parfois il valait mieux attendre un peu, surtout qu'il ne savait pas tellement si Malloy était d'un naturel ainsi ou s'il avait choisi de se montrer ainsi pour l'instant. Mais cela, seul le temps le leur dirait. Reportant son attention sur l'autre jeune Serpentard, l'adolescent se surprit à trouver un point positif chez Malloy. Il ne l'avait pas agacé avec son oeil. Cela pouvait paraitre stupide, mais d'un seul coup le plus âgé passait la barre des fréquentables.
"Que faisons-nous ? "
Il n'avait pas particulièrement d'idée. Certes, il n'aurait pas refusé de rentrer se poser devant un bon livre dans la salle commune des Verts et argent, mais si l'autre enfant préférait faire autre chose, Gabriel ne serait pas totalement contre. Tout dépendait de la proposition.
L'amitié était un thème bien complexe pour le jeune Londonien. Il en avait souvent entendu parlé, souvent lu des histoires avec, mais sa vie se résumait à aucune amitié. C'était comme ça et s'il devait être triste, ce n'était plus le cas depuis longtemps. Non, il ne pouvait même pas se dire que la solitude lui pesait, il avait des livres pour lui tenir compagnie et cela lui suffisait amplement. Au moins, ils n'étaient pas vexants et ne parlaient pas pour ne rien dire.
L'arrivée impromptue du préfet avait fait que les deux premières années se montraient... moins bavards que s'ils étaient seuls. L'avantage étant qu'il ne semblait pas déterminé à leur tirer les vers du nez pour savoir le pourquoi du comment et surtout dire que son excuse qui n'était qu'un mensonge sorti rapidement. Certes il n'était pas magnifique, mais il était crédible et c'était tout ce qui comptait. Ecoutant en silence, le jeune borgne n'avait pas loupé le changement subite de sujet. Comme si parler de l'ancien directeur dérangeait Malloy. Mais bon, ce n'était pas à lui de savoir tout ça.
"Il ne faut pas t'inquiéter. L'indifférence peut faire plus mal que les paroles."
Tout au moins, c'était ainsi qu'il agissait. Il avait parfaitement compris que Kimberley agissait pas tout à fait ainsi. Mais ils n'étaient pas tous pareil, heureusement. Mais qu'importe, Malloy n'était pas censé le savoir. Alors autant lui faire croire qu'ils agissaient avec indifférence devant la bêtise de certains. Avec un regard un peu surpris, le jeune homme le regarda partir, avant de se retourner vers Kimberley.
"Etrange, cet homme."
Oui, c'était ce qu'il pensait de son préfet. Il n'avait pas fait attention que Malloy pouvait l'entendre et mal le prendre. Mais en même temps, ce n'était qu'une remarque parmi tant d'autres et contrairement à certains avis, pas entièrement négative. Certes, il ne les avait pas mordu, n'avait pas été méchant avec eux, même tout de même, il était un brin naïf de croire qu'ils allaient tout lui raconter. Parfois il valait mieux attendre un peu, surtout qu'il ne savait pas tellement si Malloy était d'un naturel ainsi ou s'il avait choisi de se montrer ainsi pour l'instant. Mais cela, seul le temps le leur dirait. Reportant son attention sur l'autre jeune Serpentard, l'adolescent se surprit à trouver un point positif chez Malloy. Il ne l'avait pas agacé avec son oeil. Cela pouvait paraitre stupide, mais d'un seul coup le plus âgé passait la barre des fréquentables.
"Que faisons-nous ? "
Il n'avait pas particulièrement d'idée. Certes, il n'aurait pas refusé de rentrer se poser devant un bon livre dans la salle commune des Verts et argent, mais si l'autre enfant préférait faire autre chose, Gabriel ne serait pas totalement contre. Tout dépendait de la proposition.
Invité- Invité
Re: Légère déprime
Invité 31.12.08 15:57
Kimberley écouta le préfet répondre à la question qu’ils ne se posaient même pas vraiment. Il remarqua la manière dont celui-ci s’interrompit quand il en arriva à citer le nom de Dumbledore. Le garçon hocha la tête car il connaissait ce nom : c’était celui de l’ancien directeur de cette école. Il était vieux et il était mort, c’était tout ce qu’il se rappelait avoir lu sur lui. Mais apparemment Malloy devait penser qu’ils étaient trop jeunes pour parler de la mort…
* Pfff, tu crois quoi ? On est plus des bébés. *
Pourtant Kimberley ne répondit rien puisqu’il continuait à parler, cette fois-ci sur les problèmes d’intégration. Ca ne devait pas être trop dur de voir que certains étaient moins bien intégrés que d’autres et pourtant le petit Serpentard se voyait mal aller trouver Malloy pour lui demander de dire aux « méchants garçons » de se taire. Il préférait faire comme Gabriel, les ignorer juste le temps de s’entraîner un peu et de pouvoir leur mettre la pâtée.
Le préfet repartit aussi vite qu’il était venu et laissa de nouveau les deux garçons seuls. Tant mieux, Kimberley n’avait aucune envie de continuer à papoter sur le sang etc. Apparemment Malloy n’était pas totalement comme les Serpentard lambdas mais ce n’était pas une raison pour en faire un ami au premier coup d’œil. Gabriel le trouvait étrange…
Mouais. Il s’est peut-être juste cru obligé mais on doit pas beaucoup l’intéresser.
Chez lui, il était l’aîné et à l’école il était plutôt chef de bande. Il n’avait pas l’habitude de fréquenter des adolescents plus âgés, seulement quelques adultes chez son père alors il pensait que ce devait être pareil pour les autres.
La question de Gabriel le sortit de ses pensées. Qu’allaient-ils faire ? Kimberley lui aurait bien proposé de se balader du côté de la Forêt Interdite, dans l’espoir d’y voir une créature magique mais il se dit que ce n’était pas forcément ce que voulait l’autre. Peut-être devrait-il profiter du fait que Gabriel était un grand lecteur.
J’sais pas. Tu lis beaucoup toi, tu veux pas m’expliquer deux trois trucs ?
Kimberley n’avait même pas compris les répartitions en quatre maisons. Il trouvait ça bizarre parce que dans une école moldue, ça n’existait pas du tout et il ne voyait pas pourquoi il avait été envoyé à Serpentard, si c’était pour se faire bizuter toute l’année. A vrai dire, il avait juste lu un livre qui était dans sa malle sur l’histoire de la magie, mais il avait décroché au troisième chapitre.
* Pfff, tu crois quoi ? On est plus des bébés. *
Pourtant Kimberley ne répondit rien puisqu’il continuait à parler, cette fois-ci sur les problèmes d’intégration. Ca ne devait pas être trop dur de voir que certains étaient moins bien intégrés que d’autres et pourtant le petit Serpentard se voyait mal aller trouver Malloy pour lui demander de dire aux « méchants garçons » de se taire. Il préférait faire comme Gabriel, les ignorer juste le temps de s’entraîner un peu et de pouvoir leur mettre la pâtée.
Le préfet repartit aussi vite qu’il était venu et laissa de nouveau les deux garçons seuls. Tant mieux, Kimberley n’avait aucune envie de continuer à papoter sur le sang etc. Apparemment Malloy n’était pas totalement comme les Serpentard lambdas mais ce n’était pas une raison pour en faire un ami au premier coup d’œil. Gabriel le trouvait étrange…
Mouais. Il s’est peut-être juste cru obligé mais on doit pas beaucoup l’intéresser.
Chez lui, il était l’aîné et à l’école il était plutôt chef de bande. Il n’avait pas l’habitude de fréquenter des adolescents plus âgés, seulement quelques adultes chez son père alors il pensait que ce devait être pareil pour les autres.
La question de Gabriel le sortit de ses pensées. Qu’allaient-ils faire ? Kimberley lui aurait bien proposé de se balader du côté de la Forêt Interdite, dans l’espoir d’y voir une créature magique mais il se dit que ce n’était pas forcément ce que voulait l’autre. Peut-être devrait-il profiter du fait que Gabriel était un grand lecteur.
J’sais pas. Tu lis beaucoup toi, tu veux pas m’expliquer deux trois trucs ?
Kimberley n’avait même pas compris les répartitions en quatre maisons. Il trouvait ça bizarre parce que dans une école moldue, ça n’existait pas du tout et il ne voyait pas pourquoi il avait été envoyé à Serpentard, si c’était pour se faire bizuter toute l’année. A vrai dire, il avait juste lu un livre qui était dans sa malle sur l’histoire de la magie, mais il avait décroché au troisième chapitre.
Invité- Invité
Re: Légère déprime
Invité 03.01.09 19:40
Le jeune Londonien regarda le préfet s'en aller, tout en restant un peu pensif sur son comportement. Il semblait différent mais identique aux autres en même temps, c'était souvent compliqué de comprendre les autres. Même l'autre enfant avait ses parts de complexité. Mais bon, il semblerait que ce ne soit pas le cas, enfin plus exactement que certaines barrières étaient tombées entre eux deux, sans pour autant que toutes n'aillent disparus.
Délaissant complètement la silhouette lointaine de Malloy qui s'éloignait vers le château, le jeune Serpentard reporta son attention sur Kimberley, tout en écoutant sa réponse. Le jeune Steenheart retint un sourire à sa réponse. Peut-être... Peut-être pas... La certitude quant à cela ne s'établirait que bien plus tard. Enfin, ce n'était pas non plus comme s'il était d'un professionnalisme dans la relation avec autrui. Même si c'était lui qui avait "parlé" avec Malloy.
"Ca, on verra plus tard..."
Sans autre chose, le jeune anglais reporta son attention sur des choses plus simples et plus terre-à-terre. Comme que faire. Il avait bien des envies, mais il fallait admettre que papoter avec Kimberley n'était pas si dramatique. Surtout qu'il n'avait rien de la personne agaçante par défaut. Ni le sang, ni l'attitude, ni la longueur de conversation... Préférant laisser le choix à son interlocuteur, Gabriel écouta sa réponse avec un brin de curiosité sur la fin. Aucun doute, il avait su trouver les mots qui intriguaient le rat de bibliothèque qu'était Gabriel.
"Demande toujours, mais j'ai pas encore pu dévaliser la bibliothèque autant que je le souhaitais."
Un petit sourire amusé avait ponctué sa remarque, mais il savait que s'il ne pouvait répondre à la question de Kimberley, il chercherait la réponse. Par curiosité et envie de savoir. Mais il espérait qu'il arriverait à lui répondre, pour le bien-être de son petit égo et de sa propre fierté.
Délaissant complètement la silhouette lointaine de Malloy qui s'éloignait vers le château, le jeune Serpentard reporta son attention sur Kimberley, tout en écoutant sa réponse. Le jeune Steenheart retint un sourire à sa réponse. Peut-être... Peut-être pas... La certitude quant à cela ne s'établirait que bien plus tard. Enfin, ce n'était pas non plus comme s'il était d'un professionnalisme dans la relation avec autrui. Même si c'était lui qui avait "parlé" avec Malloy.
"Ca, on verra plus tard..."
Sans autre chose, le jeune anglais reporta son attention sur des choses plus simples et plus terre-à-terre. Comme que faire. Il avait bien des envies, mais il fallait admettre que papoter avec Kimberley n'était pas si dramatique. Surtout qu'il n'avait rien de la personne agaçante par défaut. Ni le sang, ni l'attitude, ni la longueur de conversation... Préférant laisser le choix à son interlocuteur, Gabriel écouta sa réponse avec un brin de curiosité sur la fin. Aucun doute, il avait su trouver les mots qui intriguaient le rat de bibliothèque qu'était Gabriel.
"Demande toujours, mais j'ai pas encore pu dévaliser la bibliothèque autant que je le souhaitais."
Un petit sourire amusé avait ponctué sa remarque, mais il savait que s'il ne pouvait répondre à la question de Kimberley, il chercherait la réponse. Par curiosité et envie de savoir. Mais il espérait qu'il arriverait à lui répondre, pour le bien-être de son petit égo et de sa propre fierté.
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Re: Légère déprime
Invité 05.01.09 14:25
Kimberley eut un doute pendant quelques secondes. Gabriel était vraiment sympathique mais sa question ne lui ferait-elle pas pensé qu’il était un vrai boulet ? Parce que ne pas savoir ça… c’était tout de même important alors peut-être qu’il baisserait dans l’estime de son camarade. Mais il ne pouvait guère reculer maintenant et il fit confiance à son instinct, qui n’était pas si mauvais.
Ba cette histoire de maisons et tout le tralala de la cérémonie de répartition, c’est quoi exactement ? J’veux dire… j’ai bien vu que les caractères étaient différents mais pourquoi diviser les gens comme ça. Et puis à Serpentard, si j’ai bien compris, on doit mépriser les Poufsouffle, être indifférents avec les Serdaigle et détester les Gryffondor. C’est débile, non ?
Peut-être en avait-il trop dit. Gabriel n’était pas réputé pour ses longs discours et il n’avait pas forcément envie de se lancer dans une explication en long, en large et en travers de l’histoire des maisons à Poudlard, dans le froid qui régnait devant le lac. Enfin, si c’était le cas, il enverrait paître Kimberley en deux phrases et celui-ci serait obligé d’aller fouiner à la bibliothèque pour en savoir plus.
La bibliothèque… un lieu qu’il n’avait vu que sur le plan de l’école qu’on leur avait donné en début d’année. Il n’y avait jamais mis les pieds mais il comptait bien y aller pour trouver les seuls livres qui l’intéressaient. Alors pourquoi n’était-il pas parti se renseigner un minimum sur le monde magique et Poudlard pendant ces quatre mois ? Tout simplement parce qu’il n’en avait pas trouvé le temps. Entre les cours, les devoirs qu’il avait du mal à faire, les tentatives pour éviter les moqueries (et même plus) des autres, Kimberley n’avait pas encore tenté une expédition des sous-sols au 4ème étage, juste pour en savoir un peu plus.
Pourtant il avait d’autres questions qui lui trottaient dans la tête comme : quels métiers peut-on faire quand on est un sorcier ? Pourra-t-il enfin se venger en lançant un sort à Jack, un grand de 16 ans, quand il rentrerait chez lui ? Pourquoi les sorciers se cachaient-ils ? Est-ce qu’il pourrait inviter sa mère au bal de fin d’année ?
Des questions plus ou moins importantes parmi tant d’autres. Il espérait que Gabriel avait toutes les réponses.
Ba cette histoire de maisons et tout le tralala de la cérémonie de répartition, c’est quoi exactement ? J’veux dire… j’ai bien vu que les caractères étaient différents mais pourquoi diviser les gens comme ça. Et puis à Serpentard, si j’ai bien compris, on doit mépriser les Poufsouffle, être indifférents avec les Serdaigle et détester les Gryffondor. C’est débile, non ?
Peut-être en avait-il trop dit. Gabriel n’était pas réputé pour ses longs discours et il n’avait pas forcément envie de se lancer dans une explication en long, en large et en travers de l’histoire des maisons à Poudlard, dans le froid qui régnait devant le lac. Enfin, si c’était le cas, il enverrait paître Kimberley en deux phrases et celui-ci serait obligé d’aller fouiner à la bibliothèque pour en savoir plus.
La bibliothèque… un lieu qu’il n’avait vu que sur le plan de l’école qu’on leur avait donné en début d’année. Il n’y avait jamais mis les pieds mais il comptait bien y aller pour trouver les seuls livres qui l’intéressaient. Alors pourquoi n’était-il pas parti se renseigner un minimum sur le monde magique et Poudlard pendant ces quatre mois ? Tout simplement parce qu’il n’en avait pas trouvé le temps. Entre les cours, les devoirs qu’il avait du mal à faire, les tentatives pour éviter les moqueries (et même plus) des autres, Kimberley n’avait pas encore tenté une expédition des sous-sols au 4ème étage, juste pour en savoir un peu plus.
Pourtant il avait d’autres questions qui lui trottaient dans la tête comme : quels métiers peut-on faire quand on est un sorcier ? Pourra-t-il enfin se venger en lançant un sort à Jack, un grand de 16 ans, quand il rentrerait chez lui ? Pourquoi les sorciers se cachaient-ils ? Est-ce qu’il pourrait inviter sa mère au bal de fin d’année ?
Des questions plus ou moins importantes parmi tant d’autres. Il espérait que Gabriel avait toutes les réponses.
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Re: Légère déprime
Invité 11.01.09 21:55
[HJ : Désolée pour le retard]
Malgré certaines pensées et certains actes du jeune borgne, le Serpentard en question ne mordait que les bestioles dangereuses ou agaçantes, pour les faire fuir. Mais il ne comptait pas encore avoir ce comportement avec l'autre premère année. Parce qu'il ne semblait ni agressif ni lassant ni barbant ou tout autre idée négative sur autrui. Et surtout, il ne l'avait pas agacé avec son oeil. Cela suffisait à gagner des points dans les avis de Gabriel.
Ecoutant en silence son interlocuteur, le jeune homme se retint de lever les yeux aux ciel et de soupirer. Il s'était étrangement posé les mêmes questions quatre mois plus tôt. Et la réponse avait été dans un pavé horrible... Il avait le malheur de parler d'histoire...
"Si je ne me trompe pas, les quatre maisons sont du aux personnes qui ont crées Poudlard. Godric Gryffondor, dont la maison représente le courage. Rowena Serdaigle, le savoir, Helga Pouffsoufle la loyauté et Salazar Serpentard qui représente l'ambition et la ruse. Personnellement, je trouve ce jugement stupide. La preuve, les Serpentards peuvent être aussi stupides que d'autres. Enfin, si certains n'ont pas suffisamment de réflexion pour passer outre cette idée, on ne pourra rien faire pour eux."
Ce n'était pas parce qu'il était Serpentard qu'il allait se laisser marcher sur les pieds par des idiots. Il avait bien trop de fierté pour cela, et son jeune âge ne changeait rien. Qu'importe les avis des autres, il ne se laisserait pas faire. Mais de là à affronter un combat de face, il y avait un grand pas.
"En fait, le fait d'être Serpentard n'est pas apprécié à cause des problèmes politiques de la société sorcière. Enfin, c'est ce que j'ai compris du livre que j'ai lu. Mais ca parlait un peu trop d'histoire pour que je comprenne tout. Il y a deux idées très en vogue en ce moment : les enfants de moldus sont bien et l'autre est son contraire. La plupart des personnes qui défendent la première sont des Gryffondors, quant à la seconde, ils viennent de Serpentard... "
Enfin c'était s'il avait tout compris, il fallait avouer que les explications du Serpentard était scabreuses, mais celles du livre lui avait paru trop complexe. Peut-être faudrait-il qu'il fouine un peu plus, au pire, son père pourrait l'aider à comprendre les termes trop sombres pour son jeune âge. Vivement qu'il soit plus âgé et qu'il ait plus de savoir. Il comprendrait un peu mieux tout ce bazar et ces dénigrements qu'il subissait.
Malgré certaines pensées et certains actes du jeune borgne, le Serpentard en question ne mordait que les bestioles dangereuses ou agaçantes, pour les faire fuir. Mais il ne comptait pas encore avoir ce comportement avec l'autre premère année. Parce qu'il ne semblait ni agressif ni lassant ni barbant ou tout autre idée négative sur autrui. Et surtout, il ne l'avait pas agacé avec son oeil. Cela suffisait à gagner des points dans les avis de Gabriel.
Ecoutant en silence son interlocuteur, le jeune homme se retint de lever les yeux aux ciel et de soupirer. Il s'était étrangement posé les mêmes questions quatre mois plus tôt. Et la réponse avait été dans un pavé horrible... Il avait le malheur de parler d'histoire...
"Si je ne me trompe pas, les quatre maisons sont du aux personnes qui ont crées Poudlard. Godric Gryffondor, dont la maison représente le courage. Rowena Serdaigle, le savoir, Helga Pouffsoufle la loyauté et Salazar Serpentard qui représente l'ambition et la ruse. Personnellement, je trouve ce jugement stupide. La preuve, les Serpentards peuvent être aussi stupides que d'autres. Enfin, si certains n'ont pas suffisamment de réflexion pour passer outre cette idée, on ne pourra rien faire pour eux."
Ce n'était pas parce qu'il était Serpentard qu'il allait se laisser marcher sur les pieds par des idiots. Il avait bien trop de fierté pour cela, et son jeune âge ne changeait rien. Qu'importe les avis des autres, il ne se laisserait pas faire. Mais de là à affronter un combat de face, il y avait un grand pas.
"En fait, le fait d'être Serpentard n'est pas apprécié à cause des problèmes politiques de la société sorcière. Enfin, c'est ce que j'ai compris du livre que j'ai lu. Mais ca parlait un peu trop d'histoire pour que je comprenne tout. Il y a deux idées très en vogue en ce moment : les enfants de moldus sont bien et l'autre est son contraire. La plupart des personnes qui défendent la première sont des Gryffondors, quant à la seconde, ils viennent de Serpentard... "
Enfin c'était s'il avait tout compris, il fallait avouer que les explications du Serpentard était scabreuses, mais celles du livre lui avait paru trop complexe. Peut-être faudrait-il qu'il fouine un peu plus, au pire, son père pourrait l'aider à comprendre les termes trop sombres pour son jeune âge. Vivement qu'il soit plus âgé et qu'il ait plus de savoir. Il comprendrait un peu mieux tout ce bazar et ces dénigrements qu'il subissait.
Invité- Invité
Re: Légère déprime
Invité 13.01.09 17:16
Grâce à l’explication de Gabriel, tout devenait plus clair dans la tête du petit garçon. Ainsi Serpentard venait d’un nom de famille et pareil pour les autres. Bizarre comme idée de faire des maisons avec des noms de personnes. Evidemment celles-ci n’étaient pas n’importe qui si elles avaient été les fondateurs de cette école.
En tout cas, Kimberley était d’accord avec son camarade. Il y avait dans sa maison des gens tellement bêtes et certains élèves qui appartenaient à Gryffondor, Poufsouffle ou Serdaigle n’avaient pas l’air débiles. Sauf ceux qui le regardait d’un mauvais œil à cause de son blason. Ce qui l’amena à penser à une seconde question mais Gabriel le devança.
Ah, je comprends mieux maintenant. C’est bizarre alors d’être envoyé à Serpentard alors que la majorité des gens là-bas pense que les enfants de moldus sont pas des vrais sorciers. Leur vieux chapeau miteux est peut-être un peu déréglé.
Est-ce que tu crois qu’on peut changer de maison ?
Le petit garçon ne voyait pas trop dans quelle autre maison il aurait pu aller car il ne correspondait pas au niveau du caractère mais il se demandait si la vie ne serait pas plus facile pour lui chez les Gryffondor qui acceptaient les sorciers nés de moldus. D’un autre côté, il se voyait mal tout déménager, quitter son dortoir, ses cachots etc. et puis le vert et l’argent étaient deux belles couleurs.
Enfin, je sais pas si c’est une bonne idée… En tout cas, les rares fois où j’ai entendu mon père parler de politique, il s’énervait. Si ici c’est pareil, ça doit pas être la joie. N’empêche, j’aimerai bien en savoir plus sur cette école. T’as pas un livre qui en parle ?
Il avait vu tellement de bouquins dans l’environnement de Gabriel qu’il devait bien en avoir un qui lui servirait. S’il accrochait, il le lirait d’une traite mais ça dépendait de sa grosseur tout de même. Kimberley espérait qu’il n’y aurait pas de mots trop compliqués dedans aussi car il avait déjà beaucoup de mal avec certains vocabulaires qui se raccrochait au monde magique.
Levant tout d’un coup les yeux au ciel, il s’aperçut qu’il s’était remis à neiger, tout doucement. C’était ça qu’il trouvait si chouette à Noël. La neige et la chaleur de son appartement où il rentrait quand il avait fini de jouer dehors. Cela le fit penser à sa mère et son visage s’assombrit. Jamais auparavant n’avait-il été séparé d’elle aussi longtemps. Il ne voulait pas faire le bébé mais il avait déjà dû retenir de nombreuses larmes le soir dans son lit.
Maintenant, ça serait un peu différent. Il savait que dans son dortoir, à sa gauche, se trouvait le lit de Gabriel.
(HJ : pas de problème, je n'avais pas accès à l'ordi de toute façon.)
En tout cas, Kimberley était d’accord avec son camarade. Il y avait dans sa maison des gens tellement bêtes et certains élèves qui appartenaient à Gryffondor, Poufsouffle ou Serdaigle n’avaient pas l’air débiles. Sauf ceux qui le regardait d’un mauvais œil à cause de son blason. Ce qui l’amena à penser à une seconde question mais Gabriel le devança.
Ah, je comprends mieux maintenant. C’est bizarre alors d’être envoyé à Serpentard alors que la majorité des gens là-bas pense que les enfants de moldus sont pas des vrais sorciers. Leur vieux chapeau miteux est peut-être un peu déréglé.
Est-ce que tu crois qu’on peut changer de maison ?
Le petit garçon ne voyait pas trop dans quelle autre maison il aurait pu aller car il ne correspondait pas au niveau du caractère mais il se demandait si la vie ne serait pas plus facile pour lui chez les Gryffondor qui acceptaient les sorciers nés de moldus. D’un autre côté, il se voyait mal tout déménager, quitter son dortoir, ses cachots etc. et puis le vert et l’argent étaient deux belles couleurs.
Enfin, je sais pas si c’est une bonne idée… En tout cas, les rares fois où j’ai entendu mon père parler de politique, il s’énervait. Si ici c’est pareil, ça doit pas être la joie. N’empêche, j’aimerai bien en savoir plus sur cette école. T’as pas un livre qui en parle ?
Il avait vu tellement de bouquins dans l’environnement de Gabriel qu’il devait bien en avoir un qui lui servirait. S’il accrochait, il le lirait d’une traite mais ça dépendait de sa grosseur tout de même. Kimberley espérait qu’il n’y aurait pas de mots trop compliqués dedans aussi car il avait déjà beaucoup de mal avec certains vocabulaires qui se raccrochait au monde magique.
Levant tout d’un coup les yeux au ciel, il s’aperçut qu’il s’était remis à neiger, tout doucement. C’était ça qu’il trouvait si chouette à Noël. La neige et la chaleur de son appartement où il rentrait quand il avait fini de jouer dehors. Cela le fit penser à sa mère et son visage s’assombrit. Jamais auparavant n’avait-il été séparé d’elle aussi longtemps. Il ne voulait pas faire le bébé mais il avait déjà dû retenir de nombreuses larmes le soir dans son lit.
Maintenant, ça serait un peu différent. Il savait que dans son dortoir, à sa gauche, se trouvait le lit de Gabriel.
(HJ : pas de problème, je n'avais pas accès à l'ordi de toute façon.)
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Re: Légère déprime
Invité 18.01.09 20:27
Gabriel ne savait pas qu'il pouvait tant aider Kimberley rien qu'en répondant à sa question. Il avait essayé d'être le plus clair possible, mais les quatre mois ici n'avait pas suffit à lui faire aimer l'histoire pour qu'il réussisse à apprendre suffisamment de choses sur l'histoire de cette école et du monde sorcier par extension. Avec un petit sourire, le jeune Serpentard écouta son camarade.
"Je ne pense pas qu'il soit déréglé. Je dirais plutôt qu'il nous juge pour ce que nous sommes, pas pour d'où on vient. A mon avis, il ne se préoccupe pas de nos origines. Après tout, on peut être de parents moldus et être ambitieux et rusé. Certes, on pourrait être ailleurs, mais je ne pense pas que cela changerait réellement les choses. Certes, on ne serait plus considérer comme des Serpentards, mais on aurait d'autres préjugés sur le dos..."
Ecoutant la remarque de son confrère sur la politique, Gabriel esquissa un sourire amusé. Lui, il n'avait pas du tout le même rapport avec la politique. Mais il n'y pouvait rien si son père travaillait pour le parlement Anglais. C'était un peu ce qui l'avait fait grandir plus vite, trop vite que les autres enfants.
" Je ne pense pas qu'ils s'énervent, mais mon père m'a dit que même au Parlement, ce n'était pas tous les jours très rose comme relation entre eux. Pour le livre, il y a l'Histoire de Poudlard. Tu peux le trouver à la bibliothèque, mais pour ma part, je l'ai feuilleté plus que lu en profondeur. Alors si tu le lit, tu me diras ce qu'il contient d'intéressant ? "
Après tout, il fallait bien profiter de certaines petites choses. Et puis Kimberley ne se vexerait pas pour si peu, n'est-ce pas ? Après tout, Gabriel lui avait bien donné une aide, certes faible, mais une aide. Ce n'était que le simple retour des choses. Et puis l'idée même de lire ce pavé ne l'intéressait pas. Rien que le titre l'ennuyait.
Sentant des petits flocons de neige se poser sur ses mains et son visage, le jeune Serpentard regarda son camarade. Croisant sa mine triste, Gabriel resta un instant surpris par son visage.
" Kimberley, ça ne va pas ? "
Il n'était pas certain d'avoir à poser la question, peut-être un mauvais souvenir qui revenait. Après tout, tous n'avaient pas un passé rose. Il s'en doutait un peu... Il ne fallait plus qu'espérer qu'il n'avait pas fait preuve d'une curiosité malplacée.
"Je ne pense pas qu'il soit déréglé. Je dirais plutôt qu'il nous juge pour ce que nous sommes, pas pour d'où on vient. A mon avis, il ne se préoccupe pas de nos origines. Après tout, on peut être de parents moldus et être ambitieux et rusé. Certes, on pourrait être ailleurs, mais je ne pense pas que cela changerait réellement les choses. Certes, on ne serait plus considérer comme des Serpentards, mais on aurait d'autres préjugés sur le dos..."
Ecoutant la remarque de son confrère sur la politique, Gabriel esquissa un sourire amusé. Lui, il n'avait pas du tout le même rapport avec la politique. Mais il n'y pouvait rien si son père travaillait pour le parlement Anglais. C'était un peu ce qui l'avait fait grandir plus vite, trop vite que les autres enfants.
" Je ne pense pas qu'ils s'énervent, mais mon père m'a dit que même au Parlement, ce n'était pas tous les jours très rose comme relation entre eux. Pour le livre, il y a l'Histoire de Poudlard. Tu peux le trouver à la bibliothèque, mais pour ma part, je l'ai feuilleté plus que lu en profondeur. Alors si tu le lit, tu me diras ce qu'il contient d'intéressant ? "
Après tout, il fallait bien profiter de certaines petites choses. Et puis Kimberley ne se vexerait pas pour si peu, n'est-ce pas ? Après tout, Gabriel lui avait bien donné une aide, certes faible, mais une aide. Ce n'était que le simple retour des choses. Et puis l'idée même de lire ce pavé ne l'intéressait pas. Rien que le titre l'ennuyait.
Sentant des petits flocons de neige se poser sur ses mains et son visage, le jeune Serpentard regarda son camarade. Croisant sa mine triste, Gabriel resta un instant surpris par son visage.
" Kimberley, ça ne va pas ? "
Il n'était pas certain d'avoir à poser la question, peut-être un mauvais souvenir qui revenait. Après tout, tous n'avaient pas un passé rose. Il s'en doutait un peu... Il ne fallait plus qu'espérer qu'il n'avait pas fait preuve d'une curiosité malplacée.
Invité- Invité
Re: Légère déprime
Invité 01.02.09 23:55
Gabriel avait l’air d’en connaître un rayon sur la politique. En tout cas, il en parlait avec son père, contrairement à Kimberley. Mais comme ce n’était pas un sujet qui intéressait beaucoup le petit garçon, cela ne le dérangeait pas. Pourtant il se demanda soudain s’il était vraiment à la ramasse ici et que tout le monde, comme Gabriel, en savait plus que lui sur tout. Finalement, cela n’avait pas tant d’importance, sa conversation l’avait aidé et il savait qu’il arriverait bien à reprendre le train en marche. Il savait déjà où il s’entraînerait pour les sortilèges et pour connaître ce qui touchait à la magie, Gabriel venait de lui donner le titre d’un livre. L’Histoire de Poudlard… c’était sûrement intéressant. Il l’espérait en tout cas.
Je vais aller l’emprunter et je t’en dirai plus une fois que je l’aurai terminé. Sauf si c’est complètement nul. Il faudra trouver un autre bouquin dans ce cas.
Les flocons tombaient de plus en plus mais cela ne dérangeait pas le petit Serpentard. Il sentait son visage se mouiller et pourtant ne faisait pas un geste pour l’essuyer. La boule dans sa gorge gonflait un peu car il venait de se demander si dans le livre indiqué par Gabriel, il serait écrit qu’il pouvait inviter sa famille au château. La question du garçon le sortit de ses pensées lugubres. Il fit un geste de la main dans le vide, comme pour chasser une mouche.
Ba, c’est rien. Ma mère me manque. Je pensais pas… enfin pas autant.
Il n’en dit pas plus, ne voulant pas se ridiculiser devant celui qui devenait son ami. Il se rappelait bien des moqueries d’un Poufsouffle qui l’avait vu pleurer dans les toilettes. Il l’avait appelé « le petit garçon à sa maman » et Kimberley n’avait pas pu le contredire puisque c’était la vérité. Décidemment, il n’y avait pas que ceux de sa maison qui étaient de vrais imbéciles.
Se forçant un peu, Kimberley sourit de nouveau et il regarda Gabriel bien en face. Il commençait à avoir légèrement froid car ils étaient immobiles depuis un petit bout de temps alors il sortit des gants de sa poche et les enfila. Il réajusta son écharpe verte et argent parce qu’il ne voulait pas se résoudre à rentrer maintenant. Il n’avait aucune idée de l’heure mais tant pis. Il était encore en vacances pour trop peu de jours à son goût alors autant en profiter.
T’as des frères et sœurs au fait ? Parce que moi j’ai deux sœurs et un frère mais ils sont tous plus petits. Les filles sont chiantes sauf que maintenant ça me déplairait pas qu’elle soient là de temps en temps. Oliver n’a qu’un an alors forcément, il est pas très intéressant.
Je me demande si ce sont des sorciers… vu qu’on a pas le même père.
Encore une question dont il découvrirait peut-être la réponse dans un livre ou tout simplement en posant la question à la prof d’histoire. L’idée qu’ils soient tous des sorciers lui plaisait bien. Il serait en 6ème année quand Joann rentrerait à Poudlard et il pourrait lui montrer plein de trucs et la protéger des imbéciles. Oui, cette idée le séduisait.
(HJ : vraiment désolée pour le retard.)
Je vais aller l’emprunter et je t’en dirai plus une fois que je l’aurai terminé. Sauf si c’est complètement nul. Il faudra trouver un autre bouquin dans ce cas.
Les flocons tombaient de plus en plus mais cela ne dérangeait pas le petit Serpentard. Il sentait son visage se mouiller et pourtant ne faisait pas un geste pour l’essuyer. La boule dans sa gorge gonflait un peu car il venait de se demander si dans le livre indiqué par Gabriel, il serait écrit qu’il pouvait inviter sa famille au château. La question du garçon le sortit de ses pensées lugubres. Il fit un geste de la main dans le vide, comme pour chasser une mouche.
Ba, c’est rien. Ma mère me manque. Je pensais pas… enfin pas autant.
Il n’en dit pas plus, ne voulant pas se ridiculiser devant celui qui devenait son ami. Il se rappelait bien des moqueries d’un Poufsouffle qui l’avait vu pleurer dans les toilettes. Il l’avait appelé « le petit garçon à sa maman » et Kimberley n’avait pas pu le contredire puisque c’était la vérité. Décidemment, il n’y avait pas que ceux de sa maison qui étaient de vrais imbéciles.
Se forçant un peu, Kimberley sourit de nouveau et il regarda Gabriel bien en face. Il commençait à avoir légèrement froid car ils étaient immobiles depuis un petit bout de temps alors il sortit des gants de sa poche et les enfila. Il réajusta son écharpe verte et argent parce qu’il ne voulait pas se résoudre à rentrer maintenant. Il n’avait aucune idée de l’heure mais tant pis. Il était encore en vacances pour trop peu de jours à son goût alors autant en profiter.
T’as des frères et sœurs au fait ? Parce que moi j’ai deux sœurs et un frère mais ils sont tous plus petits. Les filles sont chiantes sauf que maintenant ça me déplairait pas qu’elle soient là de temps en temps. Oliver n’a qu’un an alors forcément, il est pas très intéressant.
Je me demande si ce sont des sorciers… vu qu’on a pas le même père.
Encore une question dont il découvrirait peut-être la réponse dans un livre ou tout simplement en posant la question à la prof d’histoire. L’idée qu’ils soient tous des sorciers lui plaisait bien. Il serait en 6ème année quand Joann rentrerait à Poudlard et il pourrait lui montrer plein de trucs et la protéger des imbéciles. Oui, cette idée le séduisait.
(HJ : vraiment désolée pour le retard.)
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