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La vérité selon Vincent Erten

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Message  Invité 03.07.08 10:31

    V I N C E N T__E V A N__N A T H A N__E R T E N__P E T E R S__~__T H E__C I G A R E T T E__B O Y *

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    Je m'appelle Vincent. Vincent Evan Nathan Erten Peters, Vincent Erten pour faire court, Ven pour les intimes s'ils existent. Je suis né le cinq mars 1997, un des rares et derniers jours d'hiver où le temps semble s'être arrêté pour passer d'une saison à l'autre; un temps froid et grisâtre, un peu triste, comme pour mieux se préparer au retour des beaux jours. Je suis à Oxford, dans le plus bête hôpital qu'il soit, il devait être 15h23 d'après ma mère. Alice Marie Peters est sans doute la mieux placée pour le savoir, puisque c'est elle qui m'a enfanté, et j'aimerais pouvoir dire que je le regrette sans avoir de remords mais cela m'est impossible. Mon père, Julien Marc Pierre Erten, avait toujours désiré avoir une femme belle, riche et tendre, ainsi qu'une multitude d'enfants dont son épouse s'occuperait pendant qu'il regarderait la Tv. Ma mère est moche, incultivée, violente puisque indéniablement alcoolique, elle n'a que deux enfants et déteste s'occuper de moi et ma sœur; une belle jambe pour mon père, en somme. Je reconnais d'avoir jamais voulu venir au monde, la naissance étant un acte plus que dérisoire et inutile à mes yeux, tout autant que l'enfance. Tout le monde vous regarde de haut, vous fait de jolis sourires, vous regarde d'un air innocent en vous faisant croire au père Noël, et continue inexorablement à vous cacher la vérité, la vraie, celle qui a détruit ma vie quand je suis rentré à l'école primaire : j'avais une famille de merde.

    Quand j'étais gamin, j'habitais encore à Oxford, sympathique petite ville non loin de la capitale, où mes deux parents travaillaient dans un restaurant de quartier, peu fréquenté certes mais cela suffisait à payer le loyer de notre petit appartement. Mes parents avaient toujours eu un goût certain pour le tabac et l'alcool lorsqu'ils étaient jeunes, mais le monde adulte les avait remis sur le droit chemin, jusqu'à mes trois ans. C'est à ce moment-là que ma sœur est née, innocente petite gamine aux cheveux blonds, tout le contraire de moi, roux de la pointe du cheveux jusqu'à la racine, un roux raté, décoloré, qui vire vers le brun, une horrible couleur. Ma mère avait dû abandonner son emploi durant quelques mois et bien que cela n'ai eu aucun rapport, le restaurant dans lequel travaillaient mes géniteurs ferma peu de temps après la naissance de ma sœur. Sans travail et bientôt sans appartement, nous déménageâmes à Bristol où un petit studio hors de prix pour nos faibles revenus nous fut attribué. Durant trois ans, la vie familiale fut plus que pénible et ce n'est qu'à l'aube de ma sixième année que ma mère dénicha enfin un petit travail de caissière à la supérette du coin. Le peu de confort qu'apporta cet avance ne suffit néanmoins à cacher la qualité de vie de ma famille aux yeux de mes camarades d'écoles. Mon père fumait à longueur de journées devant sa Tv et sa bière, ma mère dénigrait la bière mais enfumait l'appartement bien plus que mon père, ma sœur collectionnait les poneys roses et je me terrais dans mes jeux vidéos. Depuis mes cinq ans que j'avais une game boy advance, je ne démordais plus des consoles et de l'ordinateur malgré mon très jeune âge. J'étais très en avance sur les élèves de ma classe en matière de jeux, eux qui s'amusaient encore à la marelle. Il me fallu attendre trois ans, soit l'entrée de ma sœur dans mon école, pour que je trouve enfin une personne qui me comprenait un tant soit peu : Adrien.

    Je pense pouvoir affirmer, et sans doute avec raison, que sa situation familiale était plus ou moins aussi catastrophique que la mienne. Sa mère buvait à longueur de journée, son père était camionneur et rentrait rarement à la maison, ses deux grandes sœurs étaient insupportables et en plein crise d'adolescence. Son seul refuge s'était avéré être le même que le mien, ce qui nous rapprocha dès son arrivée à l'école; nous étions seuls, mais nous étions deux. Plongés dans une famille pour le moins merdique, nous ne pouvions que devenir ainsi, et nos belles notes d'intellects fainéants ne suffisaient à cacher l'odeur de cigarette qu'il nous arrivait quelque fois de fumer avec nos parents. À seulement dix ans, nous connaissions beaucoup de la dureté de la vie et des jeux vidéos, de l'alcool, la cigarette et de la Nintendo Ds. C'est un soir de mai que le doux cocon que nous nous étions formé et que certains nomment ironiquement amitié se brisa, le soir où son père revint ivre mort. J'étais chez lui ce soir là, à jouer sans arrêt à la console et à l'ordi, quand il fit irruption dans l'appartement, me chassa sans ménagements et, entraînant son fils et sa femme à sa suite, les fit monter dans son camion et partit en trombe. Le regard apeuré que me jeta Adrien au moment de monter dans le cargo de son père, c'est une chose qui ne s'oublie pas. Le regard d'un presque mort qui allait l'être bientôt, au détour d'un tournant, au volant de son père ivre mort de s'être bourré la gueule après avoir été renvoyé. Je ne me souviens plus exactement de ce qu'il s'est passé après, si j'ai passé un mois enfermé dans ma chambre ou non, si on m'a bel et bien surpris à fumer des clopes dans les toilettes de l'école, si j'ai été renvoyé, je ne me souviens même plus s'il y a eu un enterrement ... J'ai tout oublié. J'ai sombré dans la déprime pendant tout l'été, je ne sortais plus de chez moi, hanté par ce regard que j'aurais dû secourir. Mais désormais, il était trop tard pour faire demi-tour, il me fallait admettre la vérité : Adrien était mort, et j'étais seul.

    Suite à mon renvoi qui semblait avoir bien eu lieu, je fut obligé de changer d'école, et la rentrée fut brutale; bien que séparé de mon horripilante sœur, les gens de cette école semblaient pires que les précédents, se séparant distinctement en deux catégories : Les leaders auquel il valait mieux ne pas résister ainsi que leurs adeptes, et de l'autre côté, les resclus rejetés par tout et surtout par les chefs de la cours de récré, groupe que je rejoins très vite. Les professeurs étaient aussi insupportables que les élèves et je pense qu'au vu de mes antécédents, je devint très vite leur bouc émissaire préféré. D'ailleurs, depuis que mes condisciples, si je puis les appeler comme ça, avaient appris la raison de mon renvoi, ils n'hésitaient jamais à me charrier en me demandant des cigarettes de temps en temps. Mais il fallait que je supporte ça jusqu'au bout, au moins, mais on ne choisit pas toujours certaines choses ... Entre autre le fait qu'un brusque moment de déprime intense accompagné de son habituelle cigarette familière tombe le même jour que le passage de l'inspecteur, à savoir peu de temps avant la fin de l'année. Mon père n'était pas rentré la veille, ma mère s'était bourré la gueule comme jamais elle qui détestait l'alcool, l'appartement était vide à mon réveil et les élèves de ma classe avaient trouvé particulièrement amusant de me lancer des craies dessus pendant le cours sans que le professeur n'ait rien eu à redire. À la récréation du matin, accablé par tous, je me réfugiait aux toilettes où, malgré ma résolution de ne pas fumer de clope à l'école, je m'en allumai une tranquillement. Il ne fallut guère de temps à l'inspecteur de passage à ce moment-là pour me faire sortir de mon abri et de m'emmener, cigarette à la main, chez le directeur. Un gamin de onze ans qui fumait dans les toilettes, ça semblait tellement le révolter, je vous assure, qu'il en avait fait un discours long comme ça au directeur pour lui montrer à quel point il était révolté. J'avais écouté tout ça sans bronché, était rentré chez moi avec mon avis de renvoi, où il n'y avait personne pour me le signer, bien évidemment. Épuisé par une matinée pour le moins éprouvante, je voulus aller à la cuisine me boire une bouteille de coca, mais le corps affalé de mon père devant le frigo ouvert et rempli de bière m'en empêcha. Le verdict des médecins fut net : Mort par coma éthylique.

    Je n'ai pas touché à ma bouteille de coca ce matin-là. Je me suis juste fumé une bonne clope devant l'hôpital en attendant ma mère qui devait venir signer les papiers de décès. Deux morts en l'espace d'un an, ma vie était tâchée de sang, l'alcool et de mégots de cigarette encore rougeoyants. Un enterrement fin juin, un déménagement début juillet. Abandonné au fond de ma rancœur, je me passionnai à nouveau pour mes jeux vidéos, délaissant mon paquet de cigarette à mon nouveau chat, acheté avec mes économies pour me tenir compagnie, qui s'en servait comme pelote de laine. Je m'abandonnai à de longues heures vides devant un écran de télévision enneigé ou à d'interminables promenades qui se finissaient sur le mur en face de l'hlm du quartier ghetto que nous habitions désormais. Ma sœur avait été la plus réticente à ce déménagement. Quitter ses meilleurs amies fanes de poneys roses et de barbies pour essayer de sympathiser avec la fille des voisins black du palier qui se passionnait pour le métal, c'était autre chose. Par ailleurs, c'est le son du hardrock de la gamine d'en face qui m'invita à entrer chez eux, un appartement aussi banal que le nôtre où s'entassait dans le divan trois jeunes de 12, 14 et 17 ans, frères de cœur plus que de sang, dealer pour le plus âgé même. Je n'irai pas jusqu'à dire que je suis devenu accroc à la drogue autant qu'aux jeux vidéos et à la clope, ne voulant encore aggraver mon cas, mais j'admets y avoir goûté, sans réel plaisir, juste par envie d'essayer.

    Puis vint le mois d'août, sa chaleur insupportable des murs de bétons, ces rares promenades au square du coin pour chercher vainement un peu de fraicheur sur ces bancs de métal chaud. Je me mis à écouter du hardrock tout en jouant à la Wii, jusqu'à la réception de cette lettre. Elle évoquait une école de sorcellerie, des cours bizarres, du matériel excentrique; une école de fous, un canular tout au plus. Mais le message revint, persistant, et le balancer par dizaines dans le container à papier de la cours ne servait à rien puisqu'il en arrivait plus encore le lendemain. S'acharner ainsi sur quelqu'un pour un vague canular, n'était-ce pas exagéré ? Je me surpris à lire plus en détail la lettre tout en la considérant vaguement au sérieux, et me mis à penser à certaines choses qui étaient arrivées dans le passé ... La fois où on m'avait canardé de craies et où je n'avais strictement rien senti, quand le professeur de 3e est entré avec des cheveux bruns et est ressorti avec des cheveux bleus, quand la crieck de mon père s'était transformé en lait et que ça l'avait dégoûté à vie de cette marque ... Et si j'étais réellement ce qu'ils appelaient présomptueusement un sorcier ? Et si j'avais réellement des pouvoirs ? J'eus envie un instant d'y croire et me rendit donc pour une journée à Londres, à ce pub nommé Chaudron Baveur, en plein cœur de la ville. Avec un brin d'hésitation, je demandai au serveur du bar enfumé si c'était bien ici que je pourrais trouver tout ce que ma liste m'indiquait. Une bonne âme généreuse de passage accepte de me présenter avec le monde magique et de m'accompagner sur le chemin de traverse pour faire mes achats. Il échangea sous mes yeux mes précieux dollars en gallions et en mornilles, m'acheta une robe hideuse, des livres de cours, des ingrédients farfelus, puis m'emmena finalement chez un vendeur de baguette. C'est là que j'eus la première fois une véritable démonstration de ma propre magie, quand le vieux vendeur me tendit une baguette de 29 cm en bois de Pohutukawa (Qu'il m'affirma être un arbre de Nouvelle-Zélande) et qui contenait une plume d'hippogriffe et qu'il m'incita à l'agiter. Des étincelles vertes en jaillirent et tournoyèrent un instant en l'air avant de s'évaporer. Ainsi donc, j'étais un sorcier.

    Le temps de rassembler mes commissions, je sortis de l'allée avec mon aide. Elle ne voulut me dire son nom et se contenta d'un sourire quand je refermai la porte du vieux pub en partant. En rentrant chez moi, je mis un point d'honneur à ne pas me faire repérer et les rares jeunes de la cité qui me virant passer avec mon sac plein à craquer de trucs magiques ne dirent rien, pensant que c'était de bêtes objets achetés à la brocante qui se tenait ce jour-là non loin du quartier. Je rangeai mes affaires sous mon lit, puis réveilla ma mère, plongé dans un demi-sommeil alcoolisé, pour lui annoncer que je m'étais inscrit à ma nouvelle école et qu'elle ne devait donc plus se préoccuper de moi. J'avouai sans vraiment me le dire que j'étais heureux de me savoir différent des autres, mais le mystère de la magie m'intriguait plus que tout. Le jour de la rentrée, je m'autorisai une dernière clope sur le parvis de la gare, songeant sans doute avec raison que je ne pourrai pas me permettre cette folie une fois arrivé là-bas. Maintenant, il s'agissait de trouver le quai neuf 3/4 indiqué sur mon billet, et cela ne fut pas une mince affaire, puisqu'il n'existait pas. Ce n'est qu'en voyant trois personnes disparaître dans un mur que je compris que le quai était caché aux yeux des non-sorciers. Cinq minutes plus tard, j'étais barricadé au fond de mon compartiment, mon chat sur les genoux, ma Ds entre les mains, mes yeux au dehors pour voir toutes ces personnes déambuler sur le quai, habillés de façon excentrique et saugrenue. Des sorciers ou des fous ? Seul l'avenir nous le dira. Toujours est-il que cette année me réserve sans doute beaucoup des surprises ...

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Message  Ash 03.07.08 12:50

Je te vois bien à...

Serpentard !
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Message  Artemis Lone 03.07.08 13:15

Un fumeur ? *colle partout des affiches non-fumeur avant de se rendre compte qu'il est à Serpy* ... Malloy, tu le laisse pas approcher hein >.<" Je suis allergique au fumeurs *teuh teuh*

Bah bienvenue quand même le Schtroumph j'aime ton avatar *o*
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Message  Invité 03.07.08 13:28

Arty t'es devenu admin ? :yeux2:

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Message  Crystal Andreas 03.07.08 13:33

Okay, je viens de comprendre qui était Mrs Delva.

Bienvenu Jeune Homme !
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Message  Artemis Lone 03.07.08 14:03

Ingrid Delva a écrit:Arty t'es devenu admin ? :yeux2:

Non mais je suis toujours modo et emmerdeur de service La vérité selon Vincent Erten 7
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Message  Ash 03.07.08 14:26

C'est fini ce squatt systématique des fiches de présentation, oui ?
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Message  Wiluna Qadehar 03.07.08 17:26

C'est vrai ça, on va pas le dire à chaque fois.
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Clé'

Bah Wilu et bah je l'overdeteste.
Val.

Arty : Bah Wilu ... Rien du tout en fait. J'aime bien son nouveau vava.

WILOUNANOU

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Message  Invité 04.07.08 16:35

Malloy > Waouuh Serpentard, roxxe. Thks ;D

Artémis > Rofl l'autre xD T'inquiètes j'abuserai pas, et jsuis pas un schtroumph d'abord Il est fou

Crystal > Merci ^^

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