Biographie de Lou Adams par ... Lou Adams [EN CONSTRUCTION]

J’ai décidé de faire une petite autobiographie, ma vie n’étant pas spécialement passionnante - mais c’est la mienne alors j’y tiens. J’ai réunis toutes les photos nécessaires. C’est partit !

Je suis née le 1er Septembre 1995, à Alger, où j’ai passé mon enfance. L’algérie est vraiment un pays magnifique, et je suis terriblement déçue que si peu d’anglais connaissent cette région du monde. C’est dommage que le tourisme n’ai pas été plus développé, comparé au Maroc et à la Tunisie. Je me souviens des paysages de désert, l’ambiance des villes du sud, les souk …

Maman, Lucia Adams. Je n’ai aucun souvenir d’elle. Seules les photo esquissent de vagues souvenirs, mais je crois que c’est mon cerveau qui les invente. Je n’arrive pas à entendre le son de sa voix. Quand elle est morte, j’avais 4 mois et 18 jours. Le 17 janvier. Embuscade de mangemorts. Quelle bande de lâches ! Ils étaient une quinzaine alors que les aurores, seulement 5 ou 6. Morte. Elle est morte. Maintenant, je comprends ce que ça veut dire. Je comprend que la plupart des autres enfants ont grandis dans un « vrai » cadre familiale. Je comprends que leurs premiers mots furent « maman », et « papa ».

Papa. Ce mot m’est comme étranger. Qui est-il ? Peter Jenkins. Un moldu, travaillant dans un laboratoire de recherches scientifique. Mais encore ? Je ne sais pas. Un « putain d’enfoiré » d’après tante Juliette. Jusqu’à présent, moi aussi je le détestais, il a quand même abandonné ma mère en apprenant que c’était une sorcière ! Mais, depuis quelques temps, je me demande si c’est réellement possible qu’il ait fait une chose pareille. Comment ma mère aurait-elle pu tomber amoureuse d’un homme capable de la rejeter ensuite ? Je sais bien que l’amour rend aveugle, mais je pense que ma mère était assez lucide pour voir au delà des apparences. Quoi qu’il en soit, j’ai décidé de me faire ma propre opinion. Et si tante Juliette ne me révèle pas la vérité, j’irais la chercher moi-même.

Ne pas avoir grandis avec ses parents ne signifie pas une enfance difficile. J’ai été élevée par Fatima, la meilleure amie de maman, et quand on me décrit le rôle d’une mère, je pense systématiquement à elle. Elle est douce, gentille, câline. Son mari, Eliot, d’origine anglaise, est l’homme le plus drôle que je connaisse. Je l’ai rarement vu sans un sourire aux lèvres. Je me rappelle qu’il me faisait sauter sur ses genoux, en me chantant des comptines en anglais. Lui et sa femme veillaient à ce que je parle bien anglais, soucieux, je pense, de ma scolarité à Poudlard. Mais on parlait souvent français, et parfois arabe, avec la Grand-Mère. Personne ne prononçait jamais son nom, c’était la Grand-Mère, Point. Je n’ai jamais su pourquoi, et je n’ai jamais osé demandé. Quand elle sortait de sa chambre, c’est à dire les jours où elle n’était pas trop fatiguée, elle nous racontait des histoires, à moi et à Karen, la fille de Fatima et Eliot.

Si Fatima fut comme une mère pour moi, Karen jouait sans doute le rôle d’une sœur. Je pense sans cesse à elle. On passait des jours et des jours à jouer toutes les deux. On riait, se disputait parfois aussi, mais une chose était sûre et le sera toujours : nous deux, c’est à la vie à la mort.