Ruse pour chouette de Mauvaises Plumes

Lou avait passer la nuit à ruminer, des questions sans réponse parcourant son esprit d’un bout à l’autre, l’empêchant de trouver le sommeil. Son père. Il fallait qu’elle sache s’il avait vraiment abandonné sa mère. Il fallait qu'elle demande à tante Juliette, et ne pouvait pas attendre le 30 juin. Il fallait qu’elle lui écrive. Il le fallait, c'était indispensable. Aux alentours de 6h00, elle se décida à quitter le dortoir et descendit à la salle commune, sans prendre la peine de marcher sur la pointe des pieds – après tout, sa voisine ne se gênait pas pour ronfler telle un troll. Un rouleau de parchemin dans une main, une bouteille et une plume dans l’autre, elle alla s’asseoir dans un des fauteuils qui faisaient face à la cheminée. Après plusieurs brouillons envoyés valser dans les cendres encore chaudes, elle avait enfin réussit à coucher sur le papier les questions qui la tourmentaient. Elle se relu une dernière fois.


Ceci devrait aller, pensa-t-elle. La jeune fille enfila, en guise de robe de chambre, sa robe de quidditch de l’équipe nationale d’Irlande – le nom d’Aiden Linch brillant dans le dos. Elle admirait plus que n’importe qui d’autre cet attrapeur - bien qu’il ne faisait plus partie de l’équipe. Elle ne risquait pas de croiser quelqu’un, et quand bien même, elle n’avait pas honte de se promener dans cette tenue. Elle craignait peut-être un peu de tomber sur un préfet - du genre Wiluna Qadehar, qui lui ferait remarquer qu’elle pourrait s’habiller correctement – mais à cette heure-ci, c’était presque improbable.

Lou sortit et se dirigea vers la volière, avec une étrange sensation au fond de l’estomac. Elle allait – peut-être – avoir une réponse à ses questions. Peut-être. Au pied de la tour, elle sentit un coup de vent s’engouffrer dans l’escalier jusqu’à elle. Brrr ‘fait pas chaud. Frissonnant, la jeune fille grimpa les marches en serrant ses bras contre elle.

Elle ne s’attendait pas du tout à trouver quelqu’un là ! Elle sursauta en voyant cette jeune Serdaigle, près de la fenêtre. C'était marrant, elle avait un peu la même coupe de cheveux qu'elle. C'est ce que Lou vit au premier coup d'oeil. Mais les yeux de la jeune fille étaient beaucoup plus froids que les siens.

- Hm, salut … fit-elle, comme pour annoncer qu’elle était là, qu’il y avait quelqu’un.

[si tu veux y a la fiche de répartition avec l'histoire de Lou qui pourrait t'aider à comprendre l'histoire. Nan en fait la lis pas elle est trop naze ça fait longtemps que je l'ai écrite ]