Un hibou après la répartition ( ouvert à tous )

Le garçon blond s’approcha d’elle.

Moi les oiseaux, je peux pas les saquer.

Il avait quelques plumes dans les cheveux. Il secoua la tête et elles partirent en voltigeant sous les hululements indignés de quelques hiboux, réveillés par cette agitation.

Ca fait 15 minutes que je cherche l'hibou de mon frère . Le problème c’est qu’il lui ressemble tellement qu’on peut pas se voir. Mais bon, faut bien envoyer le courrier, surtout le lendemain de la répartition.

Il s’approcha d’elle et lui sourit. Il n’était pas très grand (apparemment en 1ère année) et était à serpentard.

Il enchaîna :
Moi en plus j’ai un chaton alors si ce fichu hibou a un bon odorat, il doit s’enfuir dès que je m’approche.
Je pense que tu as une affinité naturel pour ces animaux[/color[color=green]]. Ca doit être ton patronus , non ?Enfin je suppose que comme moi tusais pas encore en créer.

L’objet de sa visite lui revint soudain en mémoire : il devait écrire à sa mère, il se l’était promit. Il étouffa un soupir, sortit sa plume et son parchemin. Il commença :
« Maman J’espère que tu vas bien, je me plais beaucoup à Poudlard… »
Il s’arrêta, le regard vide. Que pouvait-il dire d’autre ? Lui dire qu’il était à Serpentard ? Elle rejetait tout rapport avec la sorcellerie. Lui parler de ses sentiments ? Il n’était pas assez proche d’elle pour cela. Il n’avait rien à lui dire et pas envie de lui écrire. Il voulait juste lui faire savoir qu’il pensait quand même un peu à elle…

La porte grinça. Une fille brune d’à peu près son age entra. Elle ne parut pas le voir , en tout cas ne lui prêta aucune attention. Elle s’assit, écris sa lettre, et l’accrocha à son hibou avant de le lâcher par la fenêtre. Après l’avoir regarder s’éloigner, elle fouilla dans son sac, prit un livre et se plongea dedans.
Eliot l’avait regarder bouche bée. Etait-ce donc si facile que ça d’écrire à ses parents quand on était proche d’eux ?

Il regarda tour à tour elle et son parchemin à peine commencer. Il hésita un instant. Finalement il se leva et s’approcha d’elle. Sa mère attendrait !

Il s’arrêta. Elle lui avait paru assez joli quand elle était entré mais maintenant elle lui tournait le dos. Ce fut le moment où elle levait les yeux vers le ciel qu’il se décida
« Salut »
La jeune fille se retourna vers lui, visiblement surprise. Il fronça les yeux en apercevant l’écusson jaune sur sa poitrine. « Poussouffle » pensa-t-il, légèrement déçu. « Pas de préjugés !!! ». Il enchaîna :
« Moi c’est Eliot et toi ? »
Il sortit de sa poche deux Chocogrenouilles, en fourra un dans sa bouche et lui tendit l’autre.

Misuki pénétra dans la Volière et leva les yeux au ciel. Des centaines de chouettes dardaient sur elle leurs yeux jaunes. Elles avaient presque toutes un plumage oscillant entre le gris foncé et le marron clair. Or sa chouette, Fauvette, avait exactement la même couleur de duvet. Elle fronçait ses longs sourcils et plissa ses beaux yeux noisettes pour essayer de la retrouver parmi les autres. Elle la retrouva enfin et s’écria :

-Fauvette ! Viens ici s’il te plaît, j’ai une lettre pour toi !

La chouette s’approcha et Misuki lui donna la lettre qu’elle avait écrit la veille pour ses parents. La chouette s’en saisi et s’envola pour les grandes fenêtres de la Volière. C’est alors que Misuki se rendit compte qu’elle n’était pas la seule humaine. En effet, dans un coin de la volière une fille et un garçon discutaient et près d’une fenêtre une jeune fille regardait le ciel. Une autre encore semblait avoir envoyé une lettre et attendre son retour. La nouvelle élève regarda de plus près, essayant d’apercevoir les écussons des maisons. Il y avait une Griffondor, une Serdaigle et deux Serpentards. Misuki soupira puis alla s’asseoir dans un coin que les oiseaux avait épargné. Elle savait qu’elle devrait aller en cours mais là-bas elle aurait à affronter ses camarades et cela lui mettait le moral à zéro. Elle préférerait encore la compagnie des oiseaux. Elle en resta là de ses méditations et commença une autre lettre, cette fois pour ses deux meilleurs amis, restés à Londre.