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Tempting, isn't it ?
Leo Draco 12.11.07 17:27
La tentation est partout et pour cause, l’humanité, elle-même, serait fondée sur cette faiblesse.
Si ce n’était pas en cédant à l’envie de croquer dans cette pomme c’est d’une autre façon qu’Eve aurait succombé à la tentation car, même pour les premiers hommes, le désir était un sentiment puissant auquel il était difficile de résister. Etouffer ce serpent qui nous fixe de ses yeux rouges, arracher cette fleur que l’on aimerait passer dans nos cheveux, quitter ce jardin ennuyeux, ... Ce dont rêvaient Adam et Eve n’était certes en rien comparable aux tentations qui sévissent aujourd’hui à travers le monde et pourtant elles soulignent avec autant de pertinence une question existentielle : à quoi bon avoir des envies si ce n’est pour les voir se réaliser ?
Si ce n’était pas en cédant à l’envie de croquer dans cette pomme c’est d’une autre façon qu’Eve aurait succombé à la tentation car, même pour les premiers hommes, le désir était un sentiment puissant auquel il était difficile de résister. Etouffer ce serpent qui nous fixe de ses yeux rouges, arracher cette fleur que l’on aimerait passer dans nos cheveux, quitter ce jardin ennuyeux, ... Ce dont rêvaient Adam et Eve n’était certes en rien comparable aux tentations qui sévissent aujourd’hui à travers le monde et pourtant elles soulignent avec autant de pertinence une question existentielle : à quoi bon avoir des envies si ce n’est pour les voir se réaliser ?
- - - - - - -
- Lii…v- … Aaal- … Ouur… Liff’- …
- Arrête de marmonner des trucs Léo et réveille-toi, tu vas être en retard !
Les faits étaient les suivants : Il était 07h53 du matin exactement et, alors qu’il ouvrait, non sans mal, les yeux pour la première fois de la journée, Léo pouvait apercevoir une silhouette s’éloigner de lui pour finalement passer en vitesse la porte du dortoir sans prendre le temps de se montrer davantage au dormeur. Dans 06 minutes et 54 secondes, le blondinet devait se trouver à la lisière de la Forêt Interdite habillé et propre sur lui pour assister à son mal venu mais néanmoins intéressant cours de Soins aux Créatures Magiques. A 07h55 et 07 secondes, le jeune homme prenait conscience des ennuis qui se profilait à l’horizon et se redressait alors avec panache de son lit. Deux minutes et onze secondes après avoir ouvert les yeux Léo venait donc de tomber lamentablement de son lit et se retrouvait alors étalé sur le froid et inconfortable plancher du dortoir de la bave coulant encore avec charme du coin de ses lèvres.
Après un bref coup d’œil sur l’horloge qui trônait fièrement au-dessus de le porte de la chambrée, Léo se releva, avec plus d’attention cette fois-ci, en ne se privant pas d’essuyer de sa manche sa bouche humide et de remettre d’un coup de main son pyjama en place, toujours avec toute l’élégance dont un homme pouvait faire preuve au réveil.
Seul au milieu de ce dortoir il ne se gêna pas pour retirer ses vêtements en un temps record pour pouvoir enfiler, tout aussi rapidement, son uniforme froissé par la brutalité dont il usait exceptionnellement ce matin dans un souci de rapidité.
Alors qu’il passait avec difficulté la cape qui allait le couvrir de ce froid automnal, il tentait d’enfilait ses chaussures de cuir noir tout en descendant, sans se soucier une seule seconde du vacarme qu’il pouvait faire, les escaliers qui allaient le mener au salon de la Salle Commune.
Devant l’apparent vide du séjour, Léo ne se gêna pas pour se jeter littéralement sur le canapé vert au centre de la pièce afin de lacer avec prudence ses chaussures après quoi il pourrait enfin courir en dehors du château.
Il était désormais 07h59 précise et Léo cavalai t à travers le majestueux Hall de Poudlard en maudissant l’architecte qui avait eut la mauvaise idée de construire une entrée aussi gigantesque.
A la porte de l’école, il ne se priva pas pour s’appuyer quelques secondes à un mur de pierre pour reprendre son souffle. Alors qu’il leva les yeux pour chercher à apercevoir vers où est-ce que le cours se déroulait aujourd’hui le jeune Serpentard ne vit qu’une mince foule d’élève qui revenait avec enthousiasme vers l’école. Arrivés à un certain niveau le blondinet (mal coiffé pour le coup) n’eut aucun mal à reconnaître les quelques Serpentard de Cinquième année avec qui il partageait ses études et c’est donc naturellement qu’il s’approcha d’eux en souriant.
Tout aussi naturellement, ils lui donnèrent des explications sur la situation sans oublier d’y glisser quelques moqueries sur l’allure négligée de leur Préfet et bon nombre de commentaires sur la soi-disant infériorité des jeunes Poufsouffle.
Purgé de remarques puériles et d’interprétations espiègles, le récit donnait exactement ceci : A 07h37 et 34 secondes, Tom Winow, alias ‘Winnie’, Poufsouffle de première année, 1m34 pour 42 kg, se faisait prendre par l’un des nombreux pièges des frères Crowfall, Serpentard de troisième année connus pour leur lâcheté et leur sens de l’humour particulier. A 07h40, grâce à l’intervention de M. Valentin Moson, Préfet de Serdaigle, Melle Inferno, Sous-directrice de l’école de Sorcellerie Poudlard et Professeur de Soins aux Créatures Magiques, réussissait à annuler le sort de colle perpétuelle qui rattachait alors la tête de M. Winow à la cuvette d’un des toilettes du Sixième étage. Après l’audition de quelques témoignages en défaveur des frères Crowfall, c’est ainsi que le Professeur Inferno se retrouva occupée, dès 07h49, à sermonner en vain des Serpentard trop immatures pour regretter leurs gestes cruels.
A 07h54, Esther Malfoy, second préfet de Serpentard, avait rejoint les élèves présent sur le lieu du cours pour leur annoncer que Melle Inferno ne serait pas en mesure de faire classe aujourd’hui pour des raisons « d’ordre humanitaire ».
- - - - - - -
C’est ainsi que Léo se retrouva endormi et plongé jusqu’au cou dans un immense bain de vapeur, de mousse et d’eau bouillante un Lundi matin à 08h07 au milieu d’une Salle de Bain recouverte de marbre, d’ivoire et d’or massif en ayant le sentiment écœurant de devoir remercier ces sombres idiots qu’étaient les frères Crowfall.
C’est ainsi que Léo se retrouva endormi et plongé jusqu’au cou dans un immense bain de vapeur, de mousse et d’eau bouillante un Lundi matin à 08h07 au milieu d’une Salle de Bain recouverte de marbre, d’ivoire et d’or massif en ayant le sentiment écœurant de devoir remercier ces sombres idiots qu’étaient les frères Crowfall.
Leo Draco- Roi ♥
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• Baguette : Aulne, 29 cm, nerf de Dragon mâle. Utile pour les enchantements et les sorts de longue portée.
Re: Tempting, isn't it ?
Sally-Anne Perks 13.11.07 15:48
Rêveuse...
Elle l'était, notre Sally, oui. Elle rêvait du temps passé. De cette époque bien lointaine où tout semblait facile. Où tout semblait accessible. Elle se demandait même si cette époque n'était pas en fait une autre vie. Ou la vie de quelqu'un d'autre en tout cas. Elle était tellement révolue, qu'elle avait du mal à imaginer que c'était elle qui l'avait vécue. Toutes ces opportunités de réussir sans faire le moindre effort, de mener une vie paisible et heureuse avec quelqu'un qu'elle aime, de rire, tout simplement. Même de ça, elle ne profitait plus. La jeune Serpentard ressemblait à présent à un vieux tableau jauni par le temps, terni par le manque de lumière, un tableau resté dans l'ombre trop longtemps... Sa peau si claire faisait maintenant penser à un semblant de "peau" de fantôme, presque transparente... ses cheveux si éclatants, même bruns, ne reflétaient plus la moindre lumière... ses yeux, jadis si verts, s'étaient foncés, atteignant presque une couleur marron, qui lui allait quand même toujours. Mais soulignés de cernes, ils perdaient de leur charme et de leur irresistible désir.
Les malheurs qu'elles avaient accumulés ces derniers temps ne lui donnaient plus goût à rien. Elle n'avait aucune raison de rire, voire de pleurer. D'être désagréable avec les autres élèves, pour leur faire peur, comme à son habitude... Plus rien ne pouvait lui procurer une jouissance comme elle en avait éprouvé auparavant. Comme si elle avait perdu toute notion de sentiment, d'émotion. Finalement, elle était semblable à une plante... et encore, même une plante était plus vivante qu'elle. Même avec des hauts et des bas, une fleur se flétrit, puis reprend de la vie, se revigore. Pour elle, sans hauts ni bas... ou plutôt seulement avec des bas, notre Sally restait bel et bien flétrie. Sans aucun espoir de jamais reprendre vie, ou de goût à la vie, tout du moins.
C'est donc en errant dans les couloirs que Sally pouvait espérer une certaine tranquillité. Une tranquilité qu'elle cherchait depuis qu'elle était rentrée au château. Elle était même tellement tranquille, qu'elle ne voyait plus personne. Elle n'avait plus aucun contact avec personne. Esther, son "amie" de toujours ne lui parlait plus, ou plutôt, elles ne se parlaient plus, depuis quelques différents. Et sachant qu'elle n'avait aucun autre ami, à part Esther, il ne lui restait plus rien. Sa famille était loin... et ne se préoccupait de tout manière plus d'elle. Elle était seule, vraiment seule cette fois. Seul un être qu'elle avait toujours tant désiré restait dans sa mémoire, c'est même en faisant remonter quelques souvenirs lui concernant, à la surface, qu'on pouvait retrouver sur ses lèvres ce sourire qu'on lui connaissait bien, à Sally. Un sourire discret, au coin des lèvres, faisant rosir ses pommettes saillantes et rider ses yeux à intervalles irréguliers, par perte d'habitude de sourire.
Mais il ne fallait pas y penser. C'était trop lointain, encore une fois... Et les souvenirs de ce jeune homme lui faisait plus de mal que de bien, en considérant qu'il était tout simplement inaccessible. Oui, même le seul espoir de lui redonner un peu de gaieté, de joie, de bonheur, s'évaporait à tout jamais. Si même le seul souhait qu'elle évoquait n'était qu'illusoire, elle ne pouvait plus espérer de rien, ni de personne.
Finalement... Si plus rien ne pouvait la retenir sur cette terre... A quoi servait-il... qu'elle reste?? Seule une déclaration d'amour, dans ses rêves les plus chers et ses fantasmes les plus fous, pouvait éventuellement la retenir, mais sachant que celle-ci ne se produirait jamais,... A quoi bon? A quoi bon rester sur cette planètre si sordide, peuplée de gens si sordides, à qui il n'arrive que des histoires... sordides? Si une personne décidait qu'elle méritait de vivre le pensait, qu'il le dise maintenant ! Seulement... elle savait bien qu'aucune personne n'en était capable.
Ses pensées s'embuaient, tout comme ses yeux. Ils brillaient un peu plus à chaque seconde, mais restaient dans l'ombre de sa capuche, heureusement pour elle. Dès qu'elle croisait un individu, quel qu'il soit - elle ne pouvait pas les identifier, car elle gardait la tête et les yeux trop baissés pour ça - elle l'ignorait et continuait sa route.
Elle passa devant la Salle de Sain des Préfets, puis continua. Puis, quelques mètres plus loin, une fois devant la salle d'Etudes des Runes Anciennes, elle releva la tête, pour la première depuis son excursion matinale. Elle ne pouvait plus supporter toutes ces questions qui tournoyaient dans sa tête à la manière d'un cyclone de niveau 4... Il fallait soit les chasser, soit... Elle déciderait ça plus tard.
Une idée lui vint alors. Elle recula de quelques mètres, se postant devant la salle qu'elle avait dépassée quelques secondes avant et posa la main sur la poignée. Elle la tourna. La salle était donc accessible, il n'y avait personne. Soulagée, elle poussa la porte, en esquissant à nouveau un bref sourire en se rappellant ce qu'il lui était arrivé quelques mois auparavant, lorsqu'elle s'était retrouvée au même endroit, en train de faire la même chose.
Elle pénétra sans la salle, ne remarquant rien, puis se retourna vers la porte pour la fermer fermement, en tournant le verrou. Elle se tourna à nouveau et observa la surface lisse de l'eau si transparente... si claire. Tentant, n'est-ce pas? La tentation était là, oui. C'était si facile.. Plonger dans cette eau... et ne jamais en ressortir, avant de s'être... Non, elle ne pouvait pas faire ça.
Du moins, personne ne l'en penserait capable. Elle aurait pu prouver le contraire, elle pouvait le faire, elle n'avait pas peur.
Alors, comment cela allait-il finir? Simple bain pour se détendre... ou fin tragique? Elle ne savait pas quel choix faire, c'était surement le choix le plus difficile qu'elle ait eu à faire de toute sa vie. Elle restait là, plantée, sans rien faire. Puis son regard se posa sur une ombre... Une ombre sous l'eau était immobile. Oui, elle l'avait bien vue, quelqu'un était sous l'eau... et n'en ressortait plus ! Quelqu'un avait-il eu la même idée qu'elle ou... était-ce un jeu?
Après s'être posé ces questions inutiles, elle prit conscience du danger et se précipita vers l'inconnu, en longeant le large bassin, puisque l'ombre était assez éloignée d'elle. Une fois l'objectif atteint, elle se baissa, plongea ses bras à l'intérieur de l'eau et en sortir le jeune garçon, qui ne demeurait pas tout léger (^^)...
A ce stade-là, elle avait totalement oublié sa cicatrice... Se rendait-elle compte que quelqu'un allait la voir... telle qu'elle est réellement, de nos jours? Après avoir observé le jeune homme qu'elle avait extirpé du liquide, elle le reconnut...
- Léo... murmura-t-elle d'une voix sourde et douce...
Voyant bien que ce n'était pas serieux et que le garçon était tout à fait conscient, elle le lâcha aussitôt, le laissant retomber dans l'eau, sans précaution et recula d'un pas franc. Elle ramena sa cape sur son visage, pour se cacher au maximum, même si elle savait que c'était trop tard... et attendit qu'il s'exprime, s'attendant à tout un tas de questions... même si elle s'en posait aussi un bon nombre.
Elle l'était, notre Sally, oui. Elle rêvait du temps passé. De cette époque bien lointaine où tout semblait facile. Où tout semblait accessible. Elle se demandait même si cette époque n'était pas en fait une autre vie. Ou la vie de quelqu'un d'autre en tout cas. Elle était tellement révolue, qu'elle avait du mal à imaginer que c'était elle qui l'avait vécue. Toutes ces opportunités de réussir sans faire le moindre effort, de mener une vie paisible et heureuse avec quelqu'un qu'elle aime, de rire, tout simplement. Même de ça, elle ne profitait plus. La jeune Serpentard ressemblait à présent à un vieux tableau jauni par le temps, terni par le manque de lumière, un tableau resté dans l'ombre trop longtemps... Sa peau si claire faisait maintenant penser à un semblant de "peau" de fantôme, presque transparente... ses cheveux si éclatants, même bruns, ne reflétaient plus la moindre lumière... ses yeux, jadis si verts, s'étaient foncés, atteignant presque une couleur marron, qui lui allait quand même toujours. Mais soulignés de cernes, ils perdaient de leur charme et de leur irresistible désir.
Les malheurs qu'elles avaient accumulés ces derniers temps ne lui donnaient plus goût à rien. Elle n'avait aucune raison de rire, voire de pleurer. D'être désagréable avec les autres élèves, pour leur faire peur, comme à son habitude... Plus rien ne pouvait lui procurer une jouissance comme elle en avait éprouvé auparavant. Comme si elle avait perdu toute notion de sentiment, d'émotion. Finalement, elle était semblable à une plante... et encore, même une plante était plus vivante qu'elle. Même avec des hauts et des bas, une fleur se flétrit, puis reprend de la vie, se revigore. Pour elle, sans hauts ni bas... ou plutôt seulement avec des bas, notre Sally restait bel et bien flétrie. Sans aucun espoir de jamais reprendre vie, ou de goût à la vie, tout du moins.
C'est donc en errant dans les couloirs que Sally pouvait espérer une certaine tranquillité. Une tranquilité qu'elle cherchait depuis qu'elle était rentrée au château. Elle était même tellement tranquille, qu'elle ne voyait plus personne. Elle n'avait plus aucun contact avec personne. Esther, son "amie" de toujours ne lui parlait plus, ou plutôt, elles ne se parlaient plus, depuis quelques différents. Et sachant qu'elle n'avait aucun autre ami, à part Esther, il ne lui restait plus rien. Sa famille était loin... et ne se préoccupait de tout manière plus d'elle. Elle était seule, vraiment seule cette fois. Seul un être qu'elle avait toujours tant désiré restait dans sa mémoire, c'est même en faisant remonter quelques souvenirs lui concernant, à la surface, qu'on pouvait retrouver sur ses lèvres ce sourire qu'on lui connaissait bien, à Sally. Un sourire discret, au coin des lèvres, faisant rosir ses pommettes saillantes et rider ses yeux à intervalles irréguliers, par perte d'habitude de sourire.
Mais il ne fallait pas y penser. C'était trop lointain, encore une fois... Et les souvenirs de ce jeune homme lui faisait plus de mal que de bien, en considérant qu'il était tout simplement inaccessible. Oui, même le seul espoir de lui redonner un peu de gaieté, de joie, de bonheur, s'évaporait à tout jamais. Si même le seul souhait qu'elle évoquait n'était qu'illusoire, elle ne pouvait plus espérer de rien, ni de personne.
Finalement... Si plus rien ne pouvait la retenir sur cette terre... A quoi servait-il... qu'elle reste?? Seule une déclaration d'amour, dans ses rêves les plus chers et ses fantasmes les plus fous, pouvait éventuellement la retenir, mais sachant que celle-ci ne se produirait jamais,... A quoi bon? A quoi bon rester sur cette planètre si sordide, peuplée de gens si sordides, à qui il n'arrive que des histoires... sordides? Si une personne décidait qu'elle méritait de vivre le pensait, qu'il le dise maintenant ! Seulement... elle savait bien qu'aucune personne n'en était capable.
Ses pensées s'embuaient, tout comme ses yeux. Ils brillaient un peu plus à chaque seconde, mais restaient dans l'ombre de sa capuche, heureusement pour elle. Dès qu'elle croisait un individu, quel qu'il soit - elle ne pouvait pas les identifier, car elle gardait la tête et les yeux trop baissés pour ça - elle l'ignorait et continuait sa route.
Elle passa devant la Salle de Sain des Préfets, puis continua. Puis, quelques mètres plus loin, une fois devant la salle d'Etudes des Runes Anciennes, elle releva la tête, pour la première depuis son excursion matinale. Elle ne pouvait plus supporter toutes ces questions qui tournoyaient dans sa tête à la manière d'un cyclone de niveau 4... Il fallait soit les chasser, soit... Elle déciderait ça plus tard.
Une idée lui vint alors. Elle recula de quelques mètres, se postant devant la salle qu'elle avait dépassée quelques secondes avant et posa la main sur la poignée. Elle la tourna. La salle était donc accessible, il n'y avait personne. Soulagée, elle poussa la porte, en esquissant à nouveau un bref sourire en se rappellant ce qu'il lui était arrivé quelques mois auparavant, lorsqu'elle s'était retrouvée au même endroit, en train de faire la même chose.
Elle pénétra sans la salle, ne remarquant rien, puis se retourna vers la porte pour la fermer fermement, en tournant le verrou. Elle se tourna à nouveau et observa la surface lisse de l'eau si transparente... si claire. Tentant, n'est-ce pas? La tentation était là, oui. C'était si facile.. Plonger dans cette eau... et ne jamais en ressortir, avant de s'être... Non, elle ne pouvait pas faire ça.
Du moins, personne ne l'en penserait capable. Elle aurait pu prouver le contraire, elle pouvait le faire, elle n'avait pas peur.
Alors, comment cela allait-il finir? Simple bain pour se détendre... ou fin tragique? Elle ne savait pas quel choix faire, c'était surement le choix le plus difficile qu'elle ait eu à faire de toute sa vie. Elle restait là, plantée, sans rien faire. Puis son regard se posa sur une ombre... Une ombre sous l'eau était immobile. Oui, elle l'avait bien vue, quelqu'un était sous l'eau... et n'en ressortait plus ! Quelqu'un avait-il eu la même idée qu'elle ou... était-ce un jeu?
Après s'être posé ces questions inutiles, elle prit conscience du danger et se précipita vers l'inconnu, en longeant le large bassin, puisque l'ombre était assez éloignée d'elle. Une fois l'objectif atteint, elle se baissa, plongea ses bras à l'intérieur de l'eau et en sortir le jeune garçon, qui ne demeurait pas tout léger (^^)...
A ce stade-là, elle avait totalement oublié sa cicatrice... Se rendait-elle compte que quelqu'un allait la voir... telle qu'elle est réellement, de nos jours? Après avoir observé le jeune homme qu'elle avait extirpé du liquide, elle le reconnut...
- Léo... murmura-t-elle d'une voix sourde et douce...
Voyant bien que ce n'était pas serieux et que le garçon était tout à fait conscient, elle le lâcha aussitôt, le laissant retomber dans l'eau, sans précaution et recula d'un pas franc. Elle ramena sa cape sur son visage, pour se cacher au maximum, même si elle savait que c'était trop tard... et attendit qu'il s'exprime, s'attendant à tout un tas de questions... même si elle s'en posait aussi un bon nombre.
Sally-Anne Perks- [ A la fiche ♥ ]
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• Caste : Brigade Inquisitoriale
• Baguette : Plume de Phoenix - Bois d'Acajou - 28.3 cm
• Commentaire d'Ombrage : Pourquoi personne parle de Sally ?! Aaahhh... vrai, nous sommes boutonneux et parlons tous sur le bout de la langue, alors qu'elle, elle chante bien.
Pardonne-nous, Sally.
Parce que c'est notre idole, on ose pas trop, on la vénère en silence.
Moi,
(qui a écrit ça ? je découvre ça aujourd'hui !! - sally)
Re: Tempting, isn't it ?
Leo Draco 01.03.08 13:37
Il sentait bien sa peau se flétrir par l'œuvre de l'eau alliée à celle du temps, mais peu importait, être entièrement plongé dans cette eau bouillante relaxant chaque millimètre de son épiderme, être plongé dans ce silence relaxant chaque pensée qu'il pouvait avoir, ça valait bien d'être, quelques minutes durant, un peu moins beau que d'habitude.
Oui, il était si bien là. Il n'entendait rien, il ne pensait à rien, il se laissait couler jusqu'au fond du bain comme s'il n'y avait rien de plus agréable que de tout laisser tomber et de partir pour de bon, loin de tout, près de rien.
Leo n'avait plus eu peur de la mort à partir de l'instant où il avait coupé le dernier lien qui le rattachait à quelque chose, à quelqu'un. Il n'avait pas d'amis qui lui manqueraient, pas de famille qu'il n'aimerait quitter, pas d'amour qu'il ne supporterait de voir partir, pas de religion qui l'effraierait de son l'issue, pas d'entreprises qui pourraient lui faire regretter d'avoir abandonné. Au final, il ne subissait pas sa vie espérant sa mort, il laissait les jours défiler, il laissait le destin faire son œuvre attendant que celui-ci finisse par, un jour ou l'autre, le gâter, sans pour autant l'espérer, pour ne jamais le regretter.
Le jour de son heure il serait serein, aussi serein que dans ce bain, il le savait. Contrairement à beaucoup, lui, avait pris conscience que tout le monde meurt, que tout être vivant est mortel, qu'aucune vie n'est éternelle, que tout ce qui est donné peut-être repris.
Ça finira un jour, il le savait et que ce soit tôt ou tard, lui, s'en moquait.
Une faille fendait alors sa réflexion dans toute sa longueur : Pourquoi ne pas en finir maintenant si, au fond, chaque minute gagnée n'apportait rien de plus que ce que la précédente avait amené ? Pourquoi remonter à la surface alors que rien nous y attend ?
Leo y réfléchissait sans cesse. Il s'était fait à l'idée qu'il allait mourir mais pas à l'idée qu'il était en train de vivre.
Profiter. C'était un mot qui revenait sans cesse de la bouche des mortels qui avaient peur de voir défiler sur la dernière page de leur vie une interminable liste de regrets ou qui avaient simplement peur de fermer le livre pour de bon. Leo n'était pas de ceux-la, il n'avait pas peur, il se le répétait et il pouvait se le prouver à tout moment comme en se noyant. C'était vrai. S'il se retrouvait entouré de flammes, tombant dans le vide, des milliers de lames plantées dans la poitrine, un piano s'apprêtant à s'écraser sur son visage d'ange, il ne regretterait pas de ne pas vivre plus longtemps car, finalement, il n'avait jamais vécu. Il avait toujours été un fantôme, flottant entre les vivants en toute transparence, omniscient mais invisible, observant mais ne parlant.
Voilà plusieurs dizaines de secondes qu'il était immergé, voilà plusieurs dizaines
de secondes pendant lesquelles il avait remis en cause toute sa vie, toute sa vision de la mort.
Au final, c'était très certainement le propre de l'homme d'avoir peur de la mort. La mort n'est rien sans la peur. La vie n'est rien sans la mort.
Il n'avait plus envie de ça, plus envie d'être un fantôme, un entre-deux. Il était matériellement vivant et avait désormais envie de l'être fondamentalement. Il voulait accomplir ce dont il voulait avoir envie, il voulait avoir des regrets, des remords car c'était le propre de la vie, cette vie qui, elle, était le propre des vivants.
Alors qu'il prenait un élan pour remonter à la surface prendre l'air dont il avait besoin pour naître enfin il se fit surprendre par des mains qui s'agrippèrent à ses épaules et le tirèrent vers le haut. Il n'avait pas conscience de ce qui venait de se produire et, alors qu'il s'attendait à être remonté à la surface avec délicatesse, il fût une nouvelle fois surpris en étant lâché négligemment d'une hauteur suffisante pour que son poids le replonge directement dans l'eau au milieu d'une respiration lui faisant au passage boire la tasse.
Replongé violemment dans l'eau il n'associait désormais plus ce bain à un instant de détente. Inconfortablement il se retourna vers le bord de la baignoire aux allures de piscine et pris un élan pour remonter à la surface en vitesse.
Perçant l'eau avec éclats il ne perdit pas ses réflexes, il secoua, comme à son habitude, sa tête de gauche à droite pour sécher son visage et ébouriffer ses cheveux. Enfin, il ouvrit les yeux pour découvrir avec plus de curiosité que de reproche celle qui n'avait pas été intentionnée avec le baigneur. Sans s'attarder à reconnaître le visage emmitoufler sous la cape il dit avec un ton autoritaire et un étrange sourire :
- Mais c'est quoi ton problème ?
Dans les secondes qui suivirent sa voix grave raisonna en écho dans la pièce au plafond haut jusqu'à ce qu'il n'y réside plus qu'un silence comparable à celui du fond des mers. Seules les gouttes perlant des cheveux blonds du jeune homme, frappant la surface de l'eau en rythme et les vagues rencontrant décrescendo les bords du bain se faisaient entendre dans une ambiance qui devenait peu à peu glaciale.
Oui, il était si bien là. Il n'entendait rien, il ne pensait à rien, il se laissait couler jusqu'au fond du bain comme s'il n'y avait rien de plus agréable que de tout laisser tomber et de partir pour de bon, loin de tout, près de rien.
Leo n'avait plus eu peur de la mort à partir de l'instant où il avait coupé le dernier lien qui le rattachait à quelque chose, à quelqu'un. Il n'avait pas d'amis qui lui manqueraient, pas de famille qu'il n'aimerait quitter, pas d'amour qu'il ne supporterait de voir partir, pas de religion qui l'effraierait de son l'issue, pas d'entreprises qui pourraient lui faire regretter d'avoir abandonné. Au final, il ne subissait pas sa vie espérant sa mort, il laissait les jours défiler, il laissait le destin faire son œuvre attendant que celui-ci finisse par, un jour ou l'autre, le gâter, sans pour autant l'espérer, pour ne jamais le regretter.
Le jour de son heure il serait serein, aussi serein que dans ce bain, il le savait. Contrairement à beaucoup, lui, avait pris conscience que tout le monde meurt, que tout être vivant est mortel, qu'aucune vie n'est éternelle, que tout ce qui est donné peut-être repris.
Ça finira un jour, il le savait et que ce soit tôt ou tard, lui, s'en moquait.
Une faille fendait alors sa réflexion dans toute sa longueur : Pourquoi ne pas en finir maintenant si, au fond, chaque minute gagnée n'apportait rien de plus que ce que la précédente avait amené ? Pourquoi remonter à la surface alors que rien nous y attend ?
Leo y réfléchissait sans cesse. Il s'était fait à l'idée qu'il allait mourir mais pas à l'idée qu'il était en train de vivre.
Profiter. C'était un mot qui revenait sans cesse de la bouche des mortels qui avaient peur de voir défiler sur la dernière page de leur vie une interminable liste de regrets ou qui avaient simplement peur de fermer le livre pour de bon. Leo n'était pas de ceux-la, il n'avait pas peur, il se le répétait et il pouvait se le prouver à tout moment comme en se noyant. C'était vrai. S'il se retrouvait entouré de flammes, tombant dans le vide, des milliers de lames plantées dans la poitrine, un piano s'apprêtant à s'écraser sur son visage d'ange, il ne regretterait pas de ne pas vivre plus longtemps car, finalement, il n'avait jamais vécu. Il avait toujours été un fantôme, flottant entre les vivants en toute transparence, omniscient mais invisible, observant mais ne parlant.
Il ne faisait rien, il se l'interdisait, pour ne jamais avoir de regrets.
Il ne voulait rien faire, il se l'interdisait, pour ne jamais avoir de remords.
Il ne voulait rien faire, il se l'interdisait, pour ne jamais avoir de remords.
S'il n'était pas déjà dans une immense larme il n'aurait pas été étonnant
d'en voir couler une minuscule sur sa joue au moment où ces idées lui traversaient l'esprit.
d'en voir couler une minuscule sur sa joue au moment où ces idées lui traversaient l'esprit.
Voilà plusieurs dizaines de secondes qu'il était immergé, voilà plusieurs dizaines
de secondes pendant lesquelles il avait remis en cause toute sa vie, toute sa vision de la mort.
Au final, c'était très certainement le propre de l'homme d'avoir peur de la mort. La mort n'est rien sans la peur. La vie n'est rien sans la mort.
Il n'avait plus envie de ça, plus envie d'être un fantôme, un entre-deux. Il était matériellement vivant et avait désormais envie de l'être fondamentalement. Il voulait accomplir ce dont il voulait avoir envie, il voulait avoir des regrets, des remords car c'était le propre de la vie, cette vie qui, elle, était le propre des vivants.
Alors qu'il prenait un élan pour remonter à la surface prendre l'air dont il avait besoin pour naître enfin il se fit surprendre par des mains qui s'agrippèrent à ses épaules et le tirèrent vers le haut. Il n'avait pas conscience de ce qui venait de se produire et, alors qu'il s'attendait à être remonté à la surface avec délicatesse, il fût une nouvelle fois surpris en étant lâché négligemment d'une hauteur suffisante pour que son poids le replonge directement dans l'eau au milieu d'une respiration lui faisant au passage boire la tasse.
Replongé violemment dans l'eau il n'associait désormais plus ce bain à un instant de détente. Inconfortablement il se retourna vers le bord de la baignoire aux allures de piscine et pris un élan pour remonter à la surface en vitesse.
Perçant l'eau avec éclats il ne perdit pas ses réflexes, il secoua, comme à son habitude, sa tête de gauche à droite pour sécher son visage et ébouriffer ses cheveux. Enfin, il ouvrit les yeux pour découvrir avec plus de curiosité que de reproche celle qui n'avait pas été intentionnée avec le baigneur. Sans s'attarder à reconnaître le visage emmitoufler sous la cape il dit avec un ton autoritaire et un étrange sourire :
- Mais c'est quoi ton problème ?
Dans les secondes qui suivirent sa voix grave raisonna en écho dans la pièce au plafond haut jusqu'à ce qu'il n'y réside plus qu'un silence comparable à celui du fond des mers. Seules les gouttes perlant des cheveux blonds du jeune homme, frappant la surface de l'eau en rythme et les vagues rencontrant décrescendo les bords du bain se faisaient entendre dans une ambiance qui devenait peu à peu glaciale.
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Re: Tempting, isn't it ?
Sally-Anne Perks 02.03.08 19:57
Oh non... Pas lui.
C'est ce que Sally se dit à cet instant précis. A l'instant même où Léo Draco prononça ces mots. Elle ne le voyait pas non, sa capuche avait trop devancé son visage et elle ne pouvait voir que le sol humide de la salle, rien d'autre. Par son geste brusque et soudain, sa capuche avait basculé assez généreusement pour placer son visage dans l'ombre, voire dans un noir presque totale.
Et pourtant, elle l'avait reconnu. Elle avait reconnu Léo Draco, c'était lui, elle en était certaine. Elle connaissait si bien le son de sa voix... même s'ils ne s'étaient pas souvent parlé. Mais le peu de paroles qui étaient sorties de sa bouche resteraient gravées à tout jamais dans la tête de Sally. Elle connaissait donc l'identité de ce jeune homme, tandis que lui non. Est-ce qu'en parlant, il pourrait la reconnaître aussi? Ce n'était pas vraiment la question qu'elle se posait en ce moment. Elle paniquait plus qu'autre chose.
Immobile, sa cape trainant sur le sol et ne laissant pas voir ses pieds, on aurait cru qu'elle planait. Tel un fantôme. Ou un être entre la vie et la mort. D'ailleurs c'est un peu ce qu'elle était. Elle ne savait plus trop vers quel monde se pencher. Pendant un instant, elle aurait bien choisi l'autre côté, mais à présent, elle doutait. C'était la faute de Léo aussi, qu'avait-il besoin d'apparaître encore à un moment si importun? Il fallait toujours qu'elle le voit au moment où il ne fallait pas ! Non pas qu'elle n'avait pas envie de le voir au contraire... mais à cause de lui, ses choix étaient sans cesse remis en question et tout basculait !
Elle "flottait" donc, tel un Détraqueur affamé... Avec sa longue cape noire et cette fumée qui l'entourait, on avait aucun mal à s'imaginer le scénario d'un film d'horreur. Seuls l'aspect de sa cape - non en haillons -, de ses mains - non pas atrocement effrayantes, mais justement, fines et douces - et de ses cheveux - qui dépassaient de sa capuche, tombant lourdement sur ses épaules et sa poitrine - pouvaient laisser penser le contraire. Elle ne savait que faire... parler? Il l'aurait reconnu et ce n'était pas vraiment ce qu'elle voulait. Bouger? Oui, mais faire quoi... S'enfuir? Encore une fois...
Il fallait que toutes ces questions cessent et qu'elle agisse, tout simplement, car les secondes passaient... et rien ne se passait. Elle releva légèrement la tête, assez pour confirmer ses impression mais sans pouvoir la reconnaître pour autant, observa brièvement ce visage angélique et laissa s'échapper entre ses lèvres un chuchotement...
Désolée...Elle rabaissa la tête, afin de reprendre sa position initiale et se dirigea doucement vers la porte, sans accélérer le pas. Il ne fallait pas que cet acte passe pour une fugue, mais simplement comme une brève apparition, une erreur passagère, qui n'allait pas tarder à être effacée.
[HJ : Chui désolée, c'est très court. Mais bon, je voudrais que ça avance, qu'il y ait plus de rythme, donc tant pis si nos textes s'écourtent au fur et à mesure... Qu'est-c't'en penses?]
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Pardonne-nous, Sally.
Parce que c'est notre idole, on ose pas trop, on la vénère en silence.
Moi,
(qui a écrit ça ? je découvre ça aujourd'hui !! - sally)
Re: Tempting, isn't it ?
Leo Draco 06.03.08 23:57
L'épaisse vapeur, les gouttes qui se glissaient aux coins de ses yeux, cette cape sombre et imposante, le mouvement constant des brasses, rien n'était à l'avantage du Serpentard dans sa quête de l'identité de cette personne à l'étrange attitude. Si les éléments naturels et les conditions de force majeur étaient contre Leo l'encapuchonnée y mettait aussi du sien dans ce jeu du cache-cache.
Qui pouvait bien vouloir se cacher de Leo ?
Il avança vers le bord mais ne fût brusque à aucun moment comme lorsque l'on s'approche doucement d'un buisson pour y découvrir l'animal qui dort derrière sans vouloir risquer d'alerter ses sens, de le faire fuir, et de ne plus avoir la chance de découvrir à quel point il était digne de silence ou de nuire (HJ : Les deux derniers mots n'ont aucun rapport, je voulais juste faire des rimes bidons ... C'est le prix à payer pour me faire faire un RP alors que je suis crevé).
Il avait agrippé le bord mais avant de pouvoir soulever son poids et sortir de l'eau il perdit son élan au moment où la mystérieuse personne aussi camouflée qu'un Détraqueur se mit en mouvement, d'un pas lent, pour se diriger vers la porte de sortie. "Désolée" c'est ce qu'elle finit par dire. Ce ne fût presque qu'un murmure et pourtant Leo était certain d'avoir entendu la voix d'une demoiselle. C'était une jeune fille qui se cachait de lui.
Quelle fille pouvait bien vouloir se cacher de Leo ?
Alors qu'elle se dirigeait vers la sortie comme si de rien était, Leo, lui, ne s'encombra d'aucune délicatesse et se sortit de l'eau en un bond pour rattraper la jeune fille en quelques pas. Son corps ruisselant avait très vite formé une flaque d'eau a ses pieds. Il n'avait pas bien réfléchi à la question tout s'était précipité au moment où elle avait glissé un mot entre ses lèvres. Soudainement lui aussi en glissa un, mais il ne s'en cacha pas :
- Esther ? ... C'est toi ?
HJ : Ca pue le caca. Lol. J'ai les yeux à moitié fermé et je raconte n'importe quoi mais bon c'est compréhensible alors tu m'excuseras pour la piètre qualité.
Qui pouvait bien vouloir se cacher de Leo ?
Il avança vers le bord mais ne fût brusque à aucun moment comme lorsque l'on s'approche doucement d'un buisson pour y découvrir l'animal qui dort derrière sans vouloir risquer d'alerter ses sens, de le faire fuir, et de ne plus avoir la chance de découvrir à quel point il était digne de silence ou de nuire (HJ : Les deux derniers mots n'ont aucun rapport, je voulais juste faire des rimes bidons ... C'est le prix à payer pour me faire faire un RP alors que je suis crevé).
Il avait agrippé le bord mais avant de pouvoir soulever son poids et sortir de l'eau il perdit son élan au moment où la mystérieuse personne aussi camouflée qu'un Détraqueur se mit en mouvement, d'un pas lent, pour se diriger vers la porte de sortie. "Désolée" c'est ce qu'elle finit par dire. Ce ne fût presque qu'un murmure et pourtant Leo était certain d'avoir entendu la voix d'une demoiselle. C'était une jeune fille qui se cachait de lui.
Quelle fille pouvait bien vouloir se cacher de Leo ?
Alors qu'elle se dirigeait vers la sortie comme si de rien était, Leo, lui, ne s'encombra d'aucune délicatesse et se sortit de l'eau en un bond pour rattraper la jeune fille en quelques pas. Son corps ruisselant avait très vite formé une flaque d'eau a ses pieds. Il n'avait pas bien réfléchi à la question tout s'était précipité au moment où elle avait glissé un mot entre ses lèvres. Soudainement lui aussi en glissa un, mais il ne s'en cacha pas :
- Esther ? ... C'est toi ?
HJ : Ca pue le caca. Lol. J'ai les yeux à moitié fermé et je raconte n'importe quoi mais bon c'est compréhensible alors tu m'excuseras pour la piètre qualité.
Dernière édition par Leo Draco le 16.03.08 0:33, édité 1 fois
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Re: Tempting, isn't it ?
Sally-Anne Perks 16.03.08 0:17
Esther.
Esther... Esther? Mais comment pouvait-il avoir ce nom à l'esprit? Pourquoi fallait-il qu'il ait "CE" nom là à l'esprit, à cet instant précis. Pourquoi fallait-il qu'il pense à elle. Qu'il pense à ELLE. Maintenant. Pourquoi?
Ce n'était certainement pas le nom que voulait entendre Sally en ce moment, en cette situation. C'était la dernière personne qu'elle avait envie de voir, là. Ou alors peut être que non, mais ça, elle ne se l'avouerait jamais.
Il est vrai que les deux jeunes filles avaient une allure à peu près similaire... deux brunes au yeux verts, les cheveux raides et longs. Seul détail qui avait son importance : Sally était un peu plus grande qu'Esther. Esther et Sally... ça sonnait si bien à l'époque. Plus maintenant. Elles ne se parlaient plus... Fachées? Non, on ne pouvait pas vraiment qualifier ça comme ça, puisqu'elle ne se parlaient plus dans le sens où... elles ne se croisaient plus, ne se voyaient plus, donc n'avaient pas l'occasion de discuter. Puis en même temps, si c'était le cas, que pourraient-elles bien se dire? Se taper un bon délire, comme ça, d'entrée? Surement pas... S'envoyer pètre... Moui, plutôt. En tout cas, pas faire comme si de rien n'était. Car oui. Il s'en était passé des choses. Beaucoup. Beaucoup de choses qui avaient changé leurs vies d'adolescentes.
D'ailleurs, Sally ne savait pas où ils en étaient tous les deux... Séparés, toujours ensemble, ou comme la plupart du temps "pseudo-ensemble"? Ils avaient une relation assez spéciale tous les deux, il fallait l'avouer. Un jour, ils étaient fous amoureux, enlacés dans un canapés, au point de ne plus pouvoir se décrocher l'un de l'autre. Et le lendemain, ils ne s'adressaient pas la parole, s'ignoraient... ou même pire, se lançaient des insultes à la figure.
Bref, là n'était pas le moment de se poser toutes ces questions. D'ailleurs ce n'est pas Sally qui se les pose, non. Ben non, c'est moi le narrateur (la narrateuse?), bande de crétins ! Il faut bien meubler... et résumer un peu leur vie à ces jeunots... elle est tellement mouvementée, qu'on a du mal à suivre.
Bon... revenons à nos patates. Imaginons la scène au moment où tout se fige. Léo, ruisselant (hum...), au bord de la (grande) baignoire, ses lèvres laissant passer quelques mots; et Sally, près de la porte, qui entend ces mots là. Quelle réaction?
Continera-t-elle sa route? Restera-t-elle immobile pendant plusieurs minutes? (RoOoOnnnnfffflll....) Reviendra-t-elle sur ses pas? Seul Dieu pourra le savoir (Gné?
)...Lassée de ce temps d'attente (ben il serait temps !), elle décida de réagir pour de bon.
Non, c'est pas Esther. C'est quelqu'un qui pense beaucoup plus à toi qu'elle à mon avis.Elle s'était lancée, ça y est. Elle ne pouvait plus s'arrêter, s'enfuir à nouveau et fuir ce qu'elle redoutait le plus. Elle s'était trop cachée ces derniers temps. Elle en avait assez de fuir tous les gens qu'elle croisait. C'était lui. Oui, c'était la personne à qui il fallait qu'elle se dévoile. C'était certain. Un signe. Oui. Vu ce qu'elle avait prévu de faire dans cette salle, Léo était bel et bien un signe. Un signe qui pouvait tout chambouler.
[HJ : Chui partie grave en cou****, désolée ! looool Chai pas pourquoi, j'avais envie de casser le rythme en essayant d'être drôle héhé ! Du coup j'ai marqué un peu n'importe quoi dans les parenthèses, je suppose que tu l'as pas loupé... enfin j'me suis bien marrée !]
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Pardonne-nous, Sally.
Parce que c'est notre idole, on ose pas trop, on la vénère en silence.
Moi,
(qui a écrit ça ? je découvre ça aujourd'hui !! - sally)
Re: Tempting, isn't it ?
Leo Draco 23.03.08 23:19
- Aaatcho- ! ... Désolé.
Il avait la chaire de poule, le nez pris d'une sensation désagréable et les yeux embuées de larmes, les gouttes d'une eau refroidie ruisselant sur son corps et ne lui donnant que plus de frissons. Leo ne pouvait ignorer ces signes naturels qui le conseillaient de se couvrir avant d'attraper froid, il se dirigea vers un lavabo, à quelques pas, sur lequel était déposée une cape sombre qu'il enfila par dessus son corps presque nu, rendant dérisoire la phrase cinglante que venait de lui lancer cette inconnue.
- Brr...
Il s'emmitoufla dans le tissu et croisa ses bras de manière à les frotter vivement des biceps aux épaules, sans grande efficacité.
- Atch- ! ... Excuse-moi ... Tu ...
Entre deux reniflements il s'était retourné vers la jeune fille qui lui tournait le dos avec impolitesse retrouvant cette ambiance pesante, d'autant plus pesante que Leo venait de réaliser ce que celle-ci avait rétorqué après se l'être vingt fois répété sans s'y préoccuper avec davantage d'intérêt que pour sa santé (Ah ces hommes ... Incapables de penser à deux choses en même temps ...).
Malgré la chaleur que dégageait le bain, autour l'environnement était particulièrement inhospitalier à, ne serait-ce, que quelques secondes de réflexion et d'analyse. Leo ne parvenait pas à trouver l'identité de la femme mystère, il ne cherchait pas vraiment cherchant, du coin de l'œil, n'importe quoi susceptible de le réchauffer. A ce moment précis, il avait envie de choisir la facilité, de ne pas prendre la situation avec sérieux et importance, d'un ton qui ne cachait pas toute la contrariété qu'il pouvait ressentir à s'être fait retiré de son confortable bain aussi violemment, il souffla :
- Avec Esther, on est passé à autre chose. On a chacun fait des erreurs et on en a tiré les conclusions qui s'imposaient. C'est tellement mieux comme ça ... Mais en quoi ça t'importe toi ?
[HJ : Ouf! Je pensais pas que ça allait faire aussi court. J'espère que ça va.]
Il avait la chaire de poule, le nez pris d'une sensation désagréable et les yeux embuées de larmes, les gouttes d'une eau refroidie ruisselant sur son corps et ne lui donnant que plus de frissons. Leo ne pouvait ignorer ces signes naturels qui le conseillaient de se couvrir avant d'attraper froid, il se dirigea vers un lavabo, à quelques pas, sur lequel était déposée une cape sombre qu'il enfila par dessus son corps presque nu, rendant dérisoire la phrase cinglante que venait de lui lancer cette inconnue.
- Brr...
Il s'emmitoufla dans le tissu et croisa ses bras de manière à les frotter vivement des biceps aux épaules, sans grande efficacité.
- Atch- ! ... Excuse-moi ... Tu ...
Entre deux reniflements il s'était retourné vers la jeune fille qui lui tournait le dos avec impolitesse retrouvant cette ambiance pesante, d'autant plus pesante que Leo venait de réaliser ce que celle-ci avait rétorqué après se l'être vingt fois répété sans s'y préoccuper avec davantage d'intérêt que pour sa santé (Ah ces hommes ... Incapables de penser à deux choses en même temps ...).
Malgré la chaleur que dégageait le bain, autour l'environnement était particulièrement inhospitalier à, ne serait-ce, que quelques secondes de réflexion et d'analyse. Leo ne parvenait pas à trouver l'identité de la femme mystère, il ne cherchait pas vraiment cherchant, du coin de l'œil, n'importe quoi susceptible de le réchauffer. A ce moment précis, il avait envie de choisir la facilité, de ne pas prendre la situation avec sérieux et importance, d'un ton qui ne cachait pas toute la contrariété qu'il pouvait ressentir à s'être fait retiré de son confortable bain aussi violemment, il souffla :
- Avec Esther, on est passé à autre chose. On a chacun fait des erreurs et on en a tiré les conclusions qui s'imposaient. C'est tellement mieux comme ça ... Mais en quoi ça t'importe toi ?
[HJ : Ouf! Je pensais pas que ça allait faire aussi court. J'espère que ça va.]
Dernière édition par Leo Draco le 17.04.08 14:52, édité 1 fois
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Re: Tempting, isn't it ?
Sally-Anne Perks 03.04.08 18:42
Zzzwip !
Voilà le son que pourrait représenter l'effet que produisit Léo sur le coeur de notre chère Sally... Esther et Léo, plus ensemble? Mais comment était-ce possible? Eux qui étaient si heureux? Certes, mais peu avant que Esther et Sally ne se parlent plus, leur relation s'était quelque peu dégradée... ils se parlaient beaucoup moins. Bref, tout ce que j'ai dit plus haut quah. ^^
Alors même si leurs rapports étaient plutôt tendus, cette annonce fut quand même une surprise pour Sally, qui considérait ce "lien" comme éternel, malgré tout, malgré toutes leurs épreuves... Elle avait du mal à y croire... même si le ton qu'avait pris Léo était très crédible.
[... Bon, maintenant, on va rigoler un peu ...]
Zzzwip !
Mais ce bruit était aussi bel et bien réel. Oui, Sally ne l'avait pas seulement entendu dans ses pensées... dans sa tête, non non. Ce bruit avait bien résonné dans toute la pièce.
En voulant s'approcher de Léo pour arrêter de faire planer ce suspence insoutenable à propos de son identité, elle s'était retournée et avait commencé à marcher vers lui...
Seulement, sa cape un peu trop longue pour elle (elle avait beaucoup maigri pendant cette période de flottement - lol qu'est-ce que chui drôle -) trainait devant elle et ses pieds s'étaient non chalamment pris dedans. S'entama alors une cabriole digne du dernier James Bond. Si, si j'vous jure.
Réalisant au bout d'un centième de seconde ce qui était en train de se passer, notre petite Serpentarde essaya autant que possible de sortir ses pieds de ce pétrin, avant que ça ne s'envenime. Malheureusement pour elle, ça n'en fut que pire. La cape s'entortilla sur elle-même, coinçant ses pieds ensemble, tout ça formant un torchon prêt à être essoré... N'ayant plus d'équilibre et plus aucun repère, Sally n'eut d'autre solution que de glisser et tomber en avant.
Elle bascula élégamment vers le sol, au ralenti, comme s'il fallait que tout le monde profite de ce moment mémorable... puis s'écrasa sur le sol, mouillé. La vapeur s'était tellement épaissie qu'il y en avait de partout, sur les murs, sur le sol... et c'est ce qui accéléra sa chute.
Bref, elle était à présent étendue par terre sur le ventre, dissimulée sous sa cape entièrement, sa capuche recouvrant son visage... et ne bougeait plus. Sous le choc brutal, elle sentait bien qu'elle s'était fait mal quelque part : elle n'arrivait plus à bouger. Mais ce qui l'envahissait le plus à cet instant précis, c'était bien la honte... Que devait-elle faire? Rire? Pleurer? Au point où elle en était... rien ne pouvait aller plus mal.
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Pardonne-nous, Sally.
Parce que c'est notre idole, on ose pas trop, on la vénère en silence.
Moi,
(qui a écrit ça ? je découvre ça aujourd'hui !! - sally)
Re: Tempting, isn't it ?
Leo Draco 17.04.08 17:14
Il était dé-ta-ché. Cette situation l’exaspérait plus qu’autre chose, à ce moment précis il n’avait ni envie de jouer à « qui est-ce ? » ni envie d’être séduit par une jeune fille au visage masqué. Presque exaspéré il se tenait toujours droit en face de l’inconnue qui marchait lentement vers lui avec une démarche aussi séduisante que peu observée par le jeune homme, en effet, comme s’il était pressé par le temps il soufflait, levait ses sourcils et bougeait légèrement sa tête de gauche à droite pour que tenter, en vain, que son regard croise celui qui était caché sous la capuche pour, enfin, en finir. Mon Dieu, quelle était longue avec ses petits pas au rythme lent ! Allait-elle jamais arriver vers le Serpentard, c’était la question qu’il se demandait alors qu’il mettait ses mains dans ses poches et s’apprêtait à lui conseiller de jouer un peu moins avec la carte mystère de peur qu’il se lasse très vite :
- Tu ne vou-
Il s’était soudainement fait couper la parole par un bruit sourd qui raisonna, bien mieux que sa voix, dans toute la pièce. La jeune fille avait soudainement disparu de son champ de vision, il suffit à Leo de baisser un peu ses yeux pour y voir une chenille de vêtements se débattre avec ridicule glissant sur le sol recouvert de vapeur d’eau. Le Préfet resta perplexe un bon moment : mais qui pouvait bien être cette fille si … maladroite. L’idée de lui venir en aide ne lui avait pas frôler l’esprit instantanément, il avait observé la jeune fille entravée par sa cape plusieurs dizaines de secondes avant de prendre l’initiative de s’approcher d’elle et la tirer de ce mauvais sort. Il ne se pressé par pour autant, il soufflait même parfois pour témoigner de son exaspération.
- Bouge pas !
Avec un peu de force il avait réussit à desserrer sa camisole et la libérer petit à petit, à commencer par ses bras. Sans ménager sa brutalité il la prit par les épaules pour la soulever alors que ses pieds étaient encore pris dans un tas de tissu. Le reste des festivités ne se fit pas attendre : un geste brusque de la part du jeune homme et la capuche de l’inconnue vola derrière elle. Elle, tenue par Leo, lui, la retenant fermement, ils n’étaient qu’à quelques centimètres l’un de l’autre et dès que le jeune homme recentra sur son regard sur le sien ce mince écart entre leurs visages ne le fit pas se rassurer, au contraire. Il la lâcha soudainement comme s’il venait de prendre un plat un chaud les mains nues. Elle s’étala une nouvelle fois sur le sol, le dos le premier, alors que, lui, reculait de quelques pas comme s’il venait de voir un fantôme. Cette fois-ci faussement détaché, un sourire crispé aux lèvres, son hésitation reflétait sa surprise tandis que son intonation témoignait de sa gêne.
- Sa-sally ? … Owh … Oh … Wah ! … Ça fait longtemps ! Ah ah ...
Ne cessant de reculer son dos venait d’heurter un des murs qui entouraient la pièce. Immobile il ne se rendait même pas compte qu’elle était toujours allongée sur le sol, à moitié libérée et, très probablement, avec un certain mal de dos.
- Tu ne vou-
Il s’était soudainement fait couper la parole par un bruit sourd qui raisonna, bien mieux que sa voix, dans toute la pièce. La jeune fille avait soudainement disparu de son champ de vision, il suffit à Leo de baisser un peu ses yeux pour y voir une chenille de vêtements se débattre avec ridicule glissant sur le sol recouvert de vapeur d’eau. Le Préfet resta perplexe un bon moment : mais qui pouvait bien être cette fille si … maladroite. L’idée de lui venir en aide ne lui avait pas frôler l’esprit instantanément, il avait observé la jeune fille entravée par sa cape plusieurs dizaines de secondes avant de prendre l’initiative de s’approcher d’elle et la tirer de ce mauvais sort. Il ne se pressé par pour autant, il soufflait même parfois pour témoigner de son exaspération.
- Bouge pas !
Avec un peu de force il avait réussit à desserrer sa camisole et la libérer petit à petit, à commencer par ses bras. Sans ménager sa brutalité il la prit par les épaules pour la soulever alors que ses pieds étaient encore pris dans un tas de tissu. Le reste des festivités ne se fit pas attendre : un geste brusque de la part du jeune homme et la capuche de l’inconnue vola derrière elle. Elle, tenue par Leo, lui, la retenant fermement, ils n’étaient qu’à quelques centimètres l’un de l’autre et dès que le jeune homme recentra sur son regard sur le sien ce mince écart entre leurs visages ne le fit pas se rassurer, au contraire. Il la lâcha soudainement comme s’il venait de prendre un plat un chaud les mains nues. Elle s’étala une nouvelle fois sur le sol, le dos le premier, alors que, lui, reculait de quelques pas comme s’il venait de voir un fantôme. Cette fois-ci faussement détaché, un sourire crispé aux lèvres, son hésitation reflétait sa surprise tandis que son intonation témoignait de sa gêne.
- Sa-sally ? … Owh … Oh … Wah ! … Ça fait longtemps ! Ah ah ...
Ne cessant de reculer son dos venait d’heurter un des murs qui entouraient la pièce. Immobile il ne se rendait même pas compte qu’elle était toujours allongée sur le sol, à moitié libérée et, très probablement, avec un certain mal de dos.
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Re: Tempting, isn't it ?
Sally-Anne Perks 23.04.08 14:24
Il ne manquait plus que ça.
En guise de retrouvailles, elle avait espéré mieux. Surtout avec "lui". Mais non, il fallait, encore une fois qu'elle se fasse remarquer, qu'elle se ridiculise. Comment avait-elle pu en arriver là? Elle ne comprenait pas.
S., à l'époque de son apogée (hum), incarnait la déesse de la beauté même, le fantasme de tous les garçons de l'école, la Vénus au pays des Sorciers. Lorsqu'elle marchait, elle le faisait avec élégance. Lorsqu'elle parlait, aussi. Lorsqu'elle mangeait même ! Bref... un charisme, une confiance en soi, une beauté effrayante émanaient d'elle. Mais depuis que sa vie avait été bouleversé, tout ça n'existait plus. Elle était transparente, alors comment les autres pouvaient-ils voir un quelconque charisme ou une quelconque beauté?
Mais... Elle ne pouvait pas rester comme ça. Rester au milieu de ce pétrin, en attendant que L. parte. Il fallait qu'elle regagne un minimum de sa dignité ! Il n'y en avait plus une trace depuis un certain temps alors c'était le moment, ou alors elle choisissait là, maintenant, de ne plus retrouver de fierté du tout.
Son sang ne fit qu'un tour : elle se releva, se débarassa de sa cape en la laissant tomber, d'un seul coup, et envoya ses cheveux vers l'arrière. Ca y est, elle était debout, face à lui et l'affrontait de plein pied. C'était l'essentiel à présent. Sauf qu'un problème subsistait : comment allait-il réagir face à sa cicatrice? S'enfuirait-il en courant? Crirait-il "AU MONSTRE" et en ferait-il des cauchemars pendant les plusieurs nuits qui suivent?
~ No more can tell... Let them show us. ~
- Hum... Salut Léo.
[C'est vraiment court et je m'en excuse... mais j'ai rien de plus à ajouter. Et rien de mieux à écrire, désolée pour la piètre qualité !
]
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Parce que c'est notre idole, on ose pas trop, on la vénère en silence.
Moi,
(qui a écrit ça ? je découvre ça aujourd'hui !! - sally)
Re: Tempting, isn't it ?
Leo Draco 23.04.08 16:27
- Hum... Salut Léo.
Son salut n'avait été que difficilement audible par le principal intéressé, non pas que la jeune fille ait murmuré ou glissé ces mots entre ses dents, l'acoustique particulière de la pièce rendait simplement difficile une discussion entre deux personnes éloignées d'une dizaine de mètres l'une de l'autre. C'était ridicule et Leo s'en rendit vite compte.
Sally-Anne ... La sublime Sally. Allégorie du charme et de la beauté ayant détenu pendant longtemps, et incontestablement, le monopole de l'art de la séduction à Poudlard. Incarnation de la tentation. Métaphore du péché et l’interdit.
Oui, de par leur passé troublant et troublé, Leo avait peut-être raison d’avoir peur de cette présence mais s’éloigner physiquement était-ce vraiment la solution ? Leo ne devait-il pas affronter sa peur plutôt que s’en éloigner à petit pas ?
Ce ne fût pas le courage qui fit s’avancer le jeune homme, ce fût la détermination, l’amour déterminé qu’il portait à sa petite amie.
- Hum … Salut Sally.
Ce fût à cet instant qu’il la vit enfin comme elle était aujourd’hui, normale. Ils étaient l’un en face de l’autre, comme deux personnes qui parlaient, normalement. Leo eut du mal à la reconnaitre, à voir à travers son regard la Sally qu’il avait connu, LA Sally qui faisait pousser les fleurs sur son passage et chanter les oiseaux quand le son de sa propre voix se faisait entendre. Elle paraissait n’avoir jamais était une telle personne, une porteuse du message ‘Profitez. Sautez-moi dans les bras’, une personne ayant une impertinente assurance, une confiance en soi prétentieuse mais tellement méritée car elle dégageait quelque chose de parfait, quelque chose que chaque élève avait déjà rêvé d’approcher et d’avoir dans
- Bonjour, Sally-Anne.
Cette attitude, cette posture, cette peau, ces cheveux, ces vêtements, cette moue, ce manque de sophistication, autant d’éléments qui témoignaient du départ de Sally, au profit de Sally-Anne. Des éléments qui, bien qu’évidents, n’étaient aussi évocateurs que cette étrange et effroyable cicatrice sur le visage qui, supposons, était peut-être même la cause de cette perte.
- Que t’est-il arrivé ?
Leo ne pointait ni la cicatrice, ni son propre front pour faire comprendre de quoi il parlait, le sous-entendu était assez évident comme ça.
Spotted in the steam bath, a remake of the famous 'beauty and the beast'.
L. was afraid, now he has a good reason for.
Why S. is missing ?
Only one person know the answer.
S.-A., you have all our attention.
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Why S. is missing ?
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Leo Draco- Roi ♥
- • Nombre d'écrits : 7423
• Caste : Brigade Inquisitoriale
• Baguette : Aulne, 29 cm, nerf de Dragon mâle. Utile pour les enchantements et les sorts de longue portée.
Re: Tempting, isn't it ?
Sally-Anne Perks 27.04.08 13:34
Sally-Anne ... La sublime Sally. Allégorie du charme et de la beauté ayant détenu pendant longtemps, et incontestablement, le monopole de l'art de la séduction à Poudlard. Incarnation de la tentation. Métaphore du péché et l’interdit.
Oui, il décrivait très bien la jeune femme. C'était tout à fait ça. Oui, ça l'était. Aujourd'hui... ça laissait à désirer. Elle se demandait même ce qu'elle faisait encore là, à essayer d'engager la conversation, car elle n'en avait nullement envie. Elle avait plutôt envie de partir à présent. Puisqu'auparavant, tout ce qui la retenait auprès de L. ... et tout ce qui retenait L. auprès d'elle, c'était son charme, sa beauté. Or tout ça avait disparu ! Alors mieux vallait partir avant qu'il ne fuit ce monstre défiguré.
Oui, de par leur passé troublant et troublé, Leo avait peut-être raison d’avoir peur de cette présence mais s’éloigner physiquement était-ce vraiment la solution ? Leo ne devait-il pas affronter sa peur plutôt que s’en éloigner à petit pas ?
Mais en même temps... S. devait-elle réellement s'enfuir? Ou pour une fois, s'expliquer clairement, peut-être en lui avouant tous ses sentiments, étant donné que, d'après ses paroles, L. n'était désormais plus avec la Serpentarde. C'était peut-être l'occasion? Seulement, elle ne savait pas que L. pensait la même chose, mais avec un objectif totalement différent. A ce moment là, c'est plutôt sa morale et sa raison qui devraient s'enfuir. Seuls son esprit, son corps et son âme resteraient dans la pièce, pour que la jeune fille se livre enfin...
- Hum … Salut Sally.
Etait-il gêné? Pourquoi prenait-il cette voix avec si peu d'assurance, si peu de charisme, chose qu'il avait toujours su maitriser ! On peut dire que ça ne démarrait pas fort... au rythme où ils se répondaient, ils en avaient pour la nuit...
- Bonjour, Sally-Anne.
- Que t’est-il arrivé ?
Leo ne pointait ni la cicatrice, ni son propre front pour faire comprendre de quoi il parlait, le sous-entendu était assez évident comme ça.
Ce qui lui était arrivé? Ah ! La question tant attendue par S. et qui brulait les lèvres de chacun des élèves de cette école. Il fallait bien qu'elle tombe un jour... mais était-ce vraiment le moment? Elle s'y était attendue, oui, mais finalement, elle ne voulait surtout pas arriver à cet instant fatidique où elle devrait raconter tous ses malheurs, surtout à L., qui lui avait toujours fait un effet assez inhumain, et envers qui elle voulait faire un effet sans pareille. Alors agir de la sorte était-il intelligent? Lui raconter sa vie et ses soucis pourrait-il être un moyen de séduction? Hmmm... Pas sûr. En même temps, elle n'avait guère le choix. Il fallait se lancer. Et puis, au fond, ça devait arriver. Alors, comme première, pour se confier, L. ne semble pas être la pire personne pour cela. D'ailleurs, il était la seule personne qui n'avait ni pointé son doigt sur sa blessure, ni posé un regard sur celle-ci. Et ça, c'était plutôt un point important pour elle : L. était définitivement quelqu'un sur qui elle pouvait compter. Mais, était-ce suffisant? Etait-ce qu'elle désirait au plus profond d'elle (*pas d'allusion... pas d'allusion...*)?
S. savait qu'elle allait parler pendant plusieurs minutes. Elle s'approcha du bord du bain, s'assit délicatement sur le rebord et trempa ses pieds dans l'eau transparente... Elle les remua légèrement, afin de se détendre et préparer ce qu'elle allait dire. Il fallait réfléchir : par où commencer? Elle laissa quelques secondes de silence, ce dernier brisé par les quelques clapotis de l'eau douce. En guise de lumière, seuls les reflets de l'eau sur le plafond de la salle blanche. Une ambiance plus que plaisante et détendue... elle était si bien, finalement.
Elle prit une profonde inspiration. Et se lanca.
Pour ne pas trop rentrer dans les détails... je vais commencer par du bref. Sinon tu risques de partir bien vite. Tout a commencé par un duel qui a mal tourné. Dante Valarev, un ancien - qui n'est plus parmi nous depuis quelques temps, et je m'en réjouis - m'a fait cette balafre il y a quelques mois. Avec un sortilège... l'incendio. Sur le coup, je ne me suis pas bien rendu compte du mal qu'il m'avait fait. Car le mal physique, je ne l'ai pas ressenti. J'étais tellement en colère et la haine envers lui qui m'envahissait était tellement puissante, que je n'étais plus contrôlable. La douleur, je ne la sentais plus. La faiblesse, l'infériorité, ne faisaient plus partie de moi, j'étais gagné par la vengeance et l'envie de lui faire du mal. A tel point que... j'en ai perdu mes amis, tous les gens qui m'entouraient, mon envie de vivre, ma joie de vivre, toutes ces choses qui faisaient de moi ce que j'étais. Il ne restait en moi que ces mauvaises choses, que l'on essaie tous de chasser.
A présent... je ne suis plus Sally-Anne. Je ne suis plus celle que tu as connu. Je ne sais même plus qui j'étais et qui je suis aujourd'hui. Je me suis perdue moi-même. Je ne sais pas si quelqu'un pourra m'aider un jour à retrouver tout ça. Tout ce que j'avais... J'en doute. Je n'ai plus rien...
Elle avait tout ce temps, fixé l'eau claire et parlé d'une voix monocorde et tremblotante. Pour éviter le regard de L. . Qu'il soit apitoyé, rempli d'incompréhension ou de tristesse, elle ne voulait pas l'affronter. Mais en prononcant ses derniers mots, elle détourna totalement le regard, pour fixer le mur à l'opposé de L., pour pleurer en silence. Laissant couler ses larmes chaudes et sincères, elles s'écrasèrent avec lourdeur et dans un "ploc !" sourd, dans le liquide miroitant.
Looking at the white wall, S. is thinking.
Looking at her, L. is waiting for more.
So, what would it be? Truce or consquences?
It’s your move S., and you know who’ll be watching…
Looking at her, L. is waiting for more.
So, what would it be? Truce or consquences?
It’s your move S., and you know who’ll be watching…
Sally-Anne Perks- [ A la fiche ♥ ]
- • Nombre d'écrits : 3216
• Caste : Brigade Inquisitoriale
• Baguette : Plume de Phoenix - Bois d'Acajou - 28.3 cm
• Commentaire d'Ombrage : Pourquoi personne parle de Sally ?! Aaahhh... vrai, nous sommes boutonneux et parlons tous sur le bout de la langue, alors qu'elle, elle chante bien.
Pardonne-nous, Sally.
Parce que c'est notre idole, on ose pas trop, on la vénère en silence.
Moi,
(qui a écrit ça ? je découvre ça aujourd'hui !! - sally)
Re: Tempting, isn't it ?
Leo Draco 17.05.08 23:57
Si la vue n’avait le droit qu’à vapeur et mur blanc, les autres sens de la jeune fille n’était pas moins en éveil. Le parfum dont transpirait le corps du préfet la rafraîchissait jusqu’aux frissons. Les pas qu’il exécutait raisonnaient au rythme de son cœur de plus en plus apeuré : son sixième sens est en alerte. Il se rapproche. Pénétrant aussi bien dans son champ de vision que dans sa bulle, la main de Leo n’hésita pas à se poser sur l’épaule de l’étudiante.
Le torse nu, toujours enroulé dans sa serviette blanche, il avait assez subitement suivit Sally-Anne au bord du bain à la taille improbable. A sa gauche, il l’imita. Les pieds dans une eau dont la température n’avait pas faiblit d’un degré. Le regard tourné à l’opposé de celle à qui il s’adressait.
- On s’est tous un peu perdu l’année dernière … Toi, Esther … Moi. C’était difficile …
Le discours de Sally l’avait touché, sûrement plus qu’elle ne pouvait l’imaginer, dans le cas contraire elle ne serait pas autant effrayé par la réaction du jeune homme car, mieux que personne, il l’a comprenait et voulait la soutenir, ce qu’il fit aussi bien en enroulant son bras autour de son cou qu’en lui faisant, à son tour, part de sa difficile année passée.
- … Mais c’est comme ça.
Le silence d’Eglise qui régnait dans la pièce donnait au jeune homme à la fois l’assurance d’être écouté et l’envie de se confier. Il commença :
- La séparation d’avec Esther a été difficile. Elle m’a manqué. Je n’avais pas perdu une petite amie, j’avais perdu le seul être humain à qui j’adressais la parole. J’ai perdu mes amis petit à petit, Cho, les Serpentard, … toi. J’ai perdu ma famille depuis longtemps, mes frères, ma mère, ils sont loin. Je me suis retrouvé seul. Je me suis concentré sur mon travail m’obstinant à n’entrevoir le bonheur qu’à travers de bonnes notes et une carrière prometteuse.
En retirant lentement l’humide serviette qui reposait sur ses épaules il sourit et recommença sur un ton léger comme si sa gorge abritait un rire qui voyait dans ces mots l’occasion de prendre l’air.
- Je me plais à penser que tout ça était prédestiné, que c’était des épreuves que l’on devait passer pour devenir meilleur. Peut-être que quelqu’un là-haut veut qu’on se rapproche de la perfection. J’aime cette idée. J’y crois. Comme à beaucoup trop de choses.
- Quand je me suis retrouvé seul, j’ai appris à avoir besoin des autres. Être conseillé. Conseiller. Je ne crois plus pouvoir vivre seul. Je ne crois plus en la qualité de solitaire. J’ai appris ça. Aujourd’hui ça a changé. Je suis devenu meilleur. Je sais qu’Esther, elle aussi, est devenue meilleure, quoi qu’on puisse en penser en ne faisant que la croiser dans les couloirs.
Il prit une grande respiration, le sourit n’était plus de mise. Il s’apprêtait à s’aventurer en terrain glissant, bien qu’en terres connues. Il croyait trop au bien fait de ce qu’il avait à dire pour reculer aussi prêt du but, la guérison de Sally était peut-être à la porter de ses mots, il avait juste à prendre ses précaution et les peser un par un. Complimenter Sally avait toujours était un exercice cruellement difficile, elle méritait toujours ces quelques sympathies mais elle pouvait toujours y voir une faiblesse qui mettrait sa proie à sa merci, comme ce fût le cas pour Leo, il y a des mois de cela, entouré de ces mêmes murs.
- Tu … Tu n’as pas à regretté ces évènements Sally. Tu te rendras compte tôt ou tard que tout ça t’a rendu service. Si tu as perdu ce qui faisait de toi la fille facile et superficielle que tu étais c’est peut-être parce que tu n’as pas à l’être. Il est aussi temps pour toi de passer de la facilité au bien. Tu peux être quelqu’un de tellement génial, Sally. Tu peux être tellement proche de la perfection, ne perds pas cette chance d’être celle dont tu ne regretteras pas d’avoir été quand le moment viendra de tout quitter … … Tu … Tu peux être tellement plus belle, Sally.
Aujourd’hui, l’exercice du compliment avait de nouvelles règles. Il n’était plus question de physique, de beauté, de faiblesse masculine, de tentation mais de fond, de beauté intérieure, de grandeur féminine, d’évolution.
Le torse nu, toujours enroulé dans sa serviette blanche, il avait assez subitement suivit Sally-Anne au bord du bain à la taille improbable. A sa gauche, il l’imita. Les pieds dans une eau dont la température n’avait pas faiblit d’un degré. Le regard tourné à l’opposé de celle à qui il s’adressait.
- On s’est tous un peu perdu l’année dernière … Toi, Esther … Moi. C’était difficile …
Le discours de Sally l’avait touché, sûrement plus qu’elle ne pouvait l’imaginer, dans le cas contraire elle ne serait pas autant effrayé par la réaction du jeune homme car, mieux que personne, il l’a comprenait et voulait la soutenir, ce qu’il fit aussi bien en enroulant son bras autour de son cou qu’en lui faisant, à son tour, part de sa difficile année passée.
- … Mais c’est comme ça.
Le silence d’Eglise qui régnait dans la pièce donnait au jeune homme à la fois l’assurance d’être écouté et l’envie de se confier. Il commença :
- La séparation d’avec Esther a été difficile. Elle m’a manqué. Je n’avais pas perdu une petite amie, j’avais perdu le seul être humain à qui j’adressais la parole. J’ai perdu mes amis petit à petit, Cho, les Serpentard, … toi. J’ai perdu ma famille depuis longtemps, mes frères, ma mère, ils sont loin. Je me suis retrouvé seul. Je me suis concentré sur mon travail m’obstinant à n’entrevoir le bonheur qu’à travers de bonnes notes et une carrière prometteuse.
En retirant lentement l’humide serviette qui reposait sur ses épaules il sourit et recommença sur un ton léger comme si sa gorge abritait un rire qui voyait dans ces mots l’occasion de prendre l’air.
- Je me plais à penser que tout ça était prédestiné, que c’était des épreuves que l’on devait passer pour devenir meilleur. Peut-être que quelqu’un là-haut veut qu’on se rapproche de la perfection. J’aime cette idée. J’y crois. Comme à beaucoup trop de choses.
- Quand je me suis retrouvé seul, j’ai appris à avoir besoin des autres. Être conseillé. Conseiller. Je ne crois plus pouvoir vivre seul. Je ne crois plus en la qualité de solitaire. J’ai appris ça. Aujourd’hui ça a changé. Je suis devenu meilleur. Je sais qu’Esther, elle aussi, est devenue meilleure, quoi qu’on puisse en penser en ne faisant que la croiser dans les couloirs.
Il prit une grande respiration, le sourit n’était plus de mise. Il s’apprêtait à s’aventurer en terrain glissant, bien qu’en terres connues. Il croyait trop au bien fait de ce qu’il avait à dire pour reculer aussi prêt du but, la guérison de Sally était peut-être à la porter de ses mots, il avait juste à prendre ses précaution et les peser un par un. Complimenter Sally avait toujours était un exercice cruellement difficile, elle méritait toujours ces quelques sympathies mais elle pouvait toujours y voir une faiblesse qui mettrait sa proie à sa merci, comme ce fût le cas pour Leo, il y a des mois de cela, entouré de ces mêmes murs.
- Tu … Tu n’as pas à regretté ces évènements Sally. Tu te rendras compte tôt ou tard que tout ça t’a rendu service. Si tu as perdu ce qui faisait de toi la fille facile et superficielle que tu étais c’est peut-être parce que tu n’as pas à l’être. Il est aussi temps pour toi de passer de la facilité au bien. Tu peux être quelqu’un de tellement génial, Sally. Tu peux être tellement proche de la perfection, ne perds pas cette chance d’être celle dont tu ne regretteras pas d’avoir été quand le moment viendra de tout quitter … … Tu … Tu peux être tellement plus belle, Sally.
Aujourd’hui, l’exercice du compliment avait de nouvelles règles. Il n’était plus question de physique, de beauté, de faiblesse masculine, de tentation mais de fond, de beauté intérieure, de grandeur féminine, d’évolution.
Be glad S., maybe you have the friend that you needed.
Dernière édition par Leo Draco le 14.07.08 21:08, édité 1 fois
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Re: Tempting, isn't it ?
Sally-Anne Perks 14.07.08 20:28
S. n'osait plus rien dire. Elle était même bouche bée, face à tout ce que L. lui avait déblatéré comme ça. Il pesait tellement ses mots... chaque mot. Il insistait sur les points importants, tel un bon théoricien ou philosophe. On aurait presque dit qu'il avait préparé son discours à l'avance. Mais ce n'était pas vraiment nouveau... C'est ce qui faisait le charme de notre cher L., sa qualité d'orateur, sa facilité à s'exprimer, sa "class" attitude et sa maitrise de la langue. Bon, ce n'est pas vraiment le sujet à l'heure qu'il est, mais ça reste un point important à noter !
En résumé, il s'était acaparé d'une telle aisance pour s'adresser à S. qu'elle ne savait que dire. Toutes les phrases résonnaient dans sa tête, comme si les mots tournoyaient dans son cerveau et ne cessaient de se cogner contre les parois de sa boîte cranienne, tels une mouche dans une pièce. L. avait provoqué comme un déclic dans la tête de S., un peu comme si elle se réveillait d'un mauvais rêve... Un rêve dénué d'espoir, d'espérance. Comme si tout d'un coup, elle voyait la lumière au bout du tunnel... Et même si quelqu'un d'autre lui avait prononcé ces mots-là, ils n'auraient jamais eu autant d'impact que maintenant. Car elle aurait pu facilement sortir de ce trou noir, vide, avec seulement ses soucis à l'horizon, mais il fallait que ce moment se déroule : L. qui reste sincère envers elle, qui lui révèle réellement qui elle est, car...
- ... Je ne le savais plus.
Ces paroles sortirent de sa bouche sans qu'elle ne s'en rende compte. En enchaînant ses pensées, en raccrochant des idées à d'autres, elle était arrivée à cette conslusion, tellement évidente, tellement bouleversante aussi, qu'elle avait du la clamer à haute voix pour s'en convaincre. Pour se convaincre qu'elle l'avait vraiment pensé, qu'elle était réelle.
Et ces quelques mots résonnèrent d'une façon tellement incongrue et inattendue dans la pièce que L. releva la tête avec surprise. Il ne s'attendait surement pas à ce qu'elle sorte ça, fort, d'un seul coup, sans prévenir. S., après avoir gardé tout ce temps les yeux rivés sur l'eau, aussi claire que ses idées à présent, fixa L. avec un léger sourire ; un sourire rempli d'espoir et de clareté. Devant son air étonné, elle s'expliqua.
- Je ne savais plus qui j'étais. Et ça depuis longtemps. J'avais juste besoin de ça... Besoin d'entendre ces paroles. Ces paroles, sortir de ta bouche. Et d'aucune autre. Elle sourit à nouveau. J'avais juste besoin de quelqu'un pour me rappeller qui je suis, au fond de moi... Après tant d'années seule avec moi-même, à me ressasser les mêmes malheurs, j'ai oublié qui j'étais. Et je pense que grâce à toi, je peux même redevenir moi-même... mais en mieux.
D'un geste sincère et pour la première fois, sans ambiguité, sans aucun malentendu, sans aucune arrière pensée, elle enlaca L. très fort dans ses bras. Elle laissa l'étreinte durer, volontairement, pour profiter d'un sentiment qu'elle n'avait pas ressenti depuis longtemps, un sentiment de bien-être, de chaleur, à travers un geste que S. pouvait facilement qualifer de fraternel. Elle renforça cet élan en prononcant quelques mots à l'oreille de L., qu'elle ne pensait jamais prononcer de sa vie, surtout à lui.
- Je t'aime... beaucoup. finit-elle dans un souffle, en riant intérieurement. En effet, elle imaginait clairement le visage crispé de L. au moment où elle prononcait les premiers mots... et la détente de ses traits sur la fin. Hmm... Drôle.
En résumé, il s'était acaparé d'une telle aisance pour s'adresser à S. qu'elle ne savait que dire. Toutes les phrases résonnaient dans sa tête, comme si les mots tournoyaient dans son cerveau et ne cessaient de se cogner contre les parois de sa boîte cranienne, tels une mouche dans une pièce. L. avait provoqué comme un déclic dans la tête de S., un peu comme si elle se réveillait d'un mauvais rêve... Un rêve dénué d'espoir, d'espérance. Comme si tout d'un coup, elle voyait la lumière au bout du tunnel... Et même si quelqu'un d'autre lui avait prononcé ces mots-là, ils n'auraient jamais eu autant d'impact que maintenant. Car elle aurait pu facilement sortir de ce trou noir, vide, avec seulement ses soucis à l'horizon, mais il fallait que ce moment se déroule : L. qui reste sincère envers elle, qui lui révèle réellement qui elle est, car...
- ... Je ne le savais plus.
Ces paroles sortirent de sa bouche sans qu'elle ne s'en rende compte. En enchaînant ses pensées, en raccrochant des idées à d'autres, elle était arrivée à cette conslusion, tellement évidente, tellement bouleversante aussi, qu'elle avait du la clamer à haute voix pour s'en convaincre. Pour se convaincre qu'elle l'avait vraiment pensé, qu'elle était réelle.
Et ces quelques mots résonnèrent d'une façon tellement incongrue et inattendue dans la pièce que L. releva la tête avec surprise. Il ne s'attendait surement pas à ce qu'elle sorte ça, fort, d'un seul coup, sans prévenir. S., après avoir gardé tout ce temps les yeux rivés sur l'eau, aussi claire que ses idées à présent, fixa L. avec un léger sourire ; un sourire rempli d'espoir et de clareté. Devant son air étonné, elle s'expliqua.
- Je ne savais plus qui j'étais. Et ça depuis longtemps. J'avais juste besoin de ça... Besoin d'entendre ces paroles. Ces paroles, sortir de ta bouche. Et d'aucune autre. Elle sourit à nouveau. J'avais juste besoin de quelqu'un pour me rappeller qui je suis, au fond de moi... Après tant d'années seule avec moi-même, à me ressasser les mêmes malheurs, j'ai oublié qui j'étais. Et je pense que grâce à toi, je peux même redevenir moi-même... mais en mieux.
D'un geste sincère et pour la première fois, sans ambiguité, sans aucun malentendu, sans aucune arrière pensée, elle enlaca L. très fort dans ses bras. Elle laissa l'étreinte durer, volontairement, pour profiter d'un sentiment qu'elle n'avait pas ressenti depuis longtemps, un sentiment de bien-être, de chaleur, à travers un geste que S. pouvait facilement qualifer de fraternel. Elle renforça cet élan en prononcant quelques mots à l'oreille de L., qu'elle ne pensait jamais prononcer de sa vie, surtout à lui.
- Je t'aime... beaucoup. finit-elle dans un souffle, en riant intérieurement. En effet, elle imaginait clairement le visage crispé de L. au moment où elle prononcait les premiers mots... et la détente de ses traits sur la fin. Hmm... Drôle.
Sally-Anne Perks- [ A la fiche ♥ ]
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• Commentaire d'Ombrage : Pourquoi personne parle de Sally ?! Aaahhh... vrai, nous sommes boutonneux et parlons tous sur le bout de la langue, alors qu'elle, elle chante bien.
Pardonne-nous, Sally.
Parce que c'est notre idole, on ose pas trop, on la vénère en silence.
Moi,
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