~ TABLE DES SERDAIGLES ~

[!Nouvelle année, nouvelle table!]

Au moins on ne pouvait pas se tromper de table, aucun doute possible c’était celle des Serdaigles, donc la sienne.

Zara regarda autour d’elle, il n’y avait dans la salle de quelques élèves particulièrement matinaux, la grande salle venait tout juste d’ouvrir ses portes, le petit-déjeuner aller bientôt commencer à être servi, et ensuite la journée s’écoulerait probablement à toute vitesse entre l’installation, les cours et autres activités. C’était le moment ou jamais, elle sorti de son sac une feuille et sa plume, elle avait promis à sa grand-mère de lui écrire pour la rassurer dès qu’elle aurait mis un pied à Poudlard, de plus ça permettra à Sephora, la jolie chouette hulotte qu’elle lui avait offerte, d’effectuer son premier voyage.

Grand-mère,

Je viens tout juste d’arriver à Poudlard, tout est exactement comme tu l’avais décri mais en encore plus surprenant et oserai-je le dire magique.

Le voyage a été je l’avoue un peu difficile, je n’ai pas pu prendre le Poudlard Express prévu à cause des jumeaux, c’était leur deuxième jour d’école et ils étaient malheureusement beaucoup moins enthousiaste que le premier, je n’ai donc pas pu les abandonner. J’ai donc voulu prendre le suivant, mais j’ai découvert à mes dépens qu’il n’y avait malheureusement que très peu de train… J’ai finalement réussi à trouver une place dans le train de nuit avec lequel j’ai négocié de faire un court arrêt à Poudlard. Je me suis trouvé un petit compartiment vide très confortable, j’ai pu dormir un peu j’ai d’ailleurs cru de jamais me réveiller soi dit-en passant, heureusement que Sephora était là.

Une fois sur le quai, une voiture m’attendait et m’a conduite jusqu’à l’école. Je crois que finalement je suis contente d’être arrivée après tout le monde, ça m’a permis de faire un peu connaissance avec les lieux alors qu’ils étaient encore vides et endormis.

Après je suis allé « me faire répartir », le chapeau était exactement comme tu l’avais décrit, quoiqu’un peu plus rabougri mais je suppose que depuis ton entrée à Poudlard il a dû en voir défilée des têtes. Je dois t’avouer que c’est le moment que je redoutais le plus, après-tout le choix de ta maison est une étape déterminante, et cela me trottai dans la tête depuis des jours. Le chapeau a eu l’air d’hésiter un petit peu, et il a tranché en criant avec conviction… SERDAIGLE. Je crois que je suis plutôt contente, même si ce n’est ni l’ancienne maison de maman ni la tienne, je pense que c’est celle qui me conviendra le mieux.

Il est temps pour moi de te laisser, envoie milles baisers de ma part aux jumeaux et dit leur à quel point ils me manquent.

Prends soin de toi surtout, réponds- moi vite et dis- moi dans qu’elle état ma jeune et jolie chouette rousse est arrivée, même si je suis sûre qu’elle s’en sortira très bien.
Je t’embrasse, Zara.

Zara reposa sa plume, glissa la lettre dans sa poche afin de l’envoyer plus tard dans la matinée.

Les élèves commençaient à arriver, certains s’étaient déjà installés et le petit déjeuner allait enfin commencer ce qui était une très bonne nouvelle car elle n’avait rien avalé depuis le déjeuner de la veille.

Un rêve…un rêve absurde… Il courait dans les vallées qui bordaient la maison de Valentin…Il courai joyeusement, comme dans les films Moldus, en riant, plutôt bêtement. Des lumières dansaient à ses côtés. Et les lumières se transformaient en flammes qui brûlaient d’un coup l’herbe fraîche de la vallée pour aller jusqu’à la maison de Valentin. La maison qui brûla d’un coup, sous les yeux de l’enfant, consterné puis…nouveau rêve! Valentin était sale, mal habillé, décoiffé, dépravé. Il marchait en cachette dans les couloirs, pour ne pas se faire voir dans cet état mais des Serpentards le virent et hurlèrent de rire. Toute l’école se mit à rire, à le montrer du doigt. Énervé, Valentin jeta alors un féroce « Expelliarmus » sur un Léo Draco qui se fit propulser au loin. Puis…Nouveau rêve. Valentin était dans l’eau du Lac Noir Il essayait de sortir mais il n’y arrivait pas. Il se noyait Et une main vint le secourir pour le sortir de l’eau. Valentin émergea, trempé, mais il ne vit pas le visage de son sauveur car… nouveau rêve. Il mangeai des Patacitrouilles, beaucoup de Patacitrouilles. Il ne faisait que ça. Manger, manger, manger! Puis…. Il se réveilla.

Le corps humain veut que l’homme ne se rappele que de un ou deux rêves à son réveil. C’est-ce qui arriva. Valentin ne se souvient que du rêve des Patacitrouilles et , confusément de la noyade dans le lac. Alors, il se réveilla avec le sourire. Malgré les terribles cauchemars qu’il avait faits, son cerveau , lui, ne se souvenait que du plus stupide. Valentin avait donc un léger sourire à son réveil. Il regarda l’heure. Il était bien tôt! Tant pis, V alentin avait de nombreuses choses à faire aujourd’hui. À commencer finir ce satané devoir de potion que ce rabougri de professeur lui avait donné à faire. Mais d’abord un petit déjeuner complet s’imposait!

Il s’habilla, prit une serviette, partit faire sa toilette rapidement, ce qui le mit de meilleur humeur encore, et descendit, tout propre à la Grande Salle. Malgré l’heure matinale, l’estomac de Valentin demandait un bon repas bien garni. Et lorsqu’il vit la table de Serdaigle, rempli de toast grillé, de cake sucré, de confiture de framboise (sa saveur préféré!) Il ne put s’empêcher de saliver! Il s’asseya alors à côté d’une jeune fille sans trop y prêter attention, vu qu’elle écrivait une lettre. Et elle semblait s’appliquer! Valentin la laissa alors tranquille, et mit sa confiture chéri sur un toast parfaitement grillé.

Plic! Zut! Une gouttelette de confiture était tombé pile poile sur son insigne de préfet. Sa chère insigne, qu’il entretenait si soigneusement. Ralala, petit maladroit! Il attrapea une des serviettes bleues, et l’essuya avec soin. Levant le regard, il croisea celui de la jeune fille qui était assise à côté de lui. C’était une nouvelle, Valentin ne l’avait jamais vue! Voyant qu’elle observeait son insigne, Valentin n’hésita pas une seule seconde, et fit son devoir de préfet, un devoir qu’il accomplissait avec plaisir: faire la connaissance des nouveaux, et els mettre à l’aise au sein de l’ école

-Ah, oui, je m’en suis mis un peu partout!, dit-il avec un petit rire gêné. Désolé. Je me présente, je suis Valentin Moson, ton préfet, à Serdaigle également Tu es?

Waouh! Il n’avait pas hésité une seule fois! C’était la première fois qu’il parlait aussi bien à une jeune fille, qu’il était aussi à l’aise. En même temps, celle là n’était vraiment pas intimidante. Elle avait un an de moins que lui, était toute souriante, tout mignonne, toute… qu’est-ce qu’il était en train de dire? N’importe quoi!

[Mouarf... pas terrible....Bon, je voulais faire un RP avec toi,la prommeteuse!^^]

[ la prometteuse… merci je suis très flattée ! *aux anges* par contre fait gaffe avec les trucs gentils faudrait pas que je m'enflamme ou que ça me monte à la tête… ^^ En tout cas je suis contente de faire un RP avec toi moi. ]

Zara leva les yeux de sa lettre et fut surprise de ne pas avoir remarqué plus tôt le garçon qui s'était assis à côté d'elle. Elle regretta qu'il ne se soit pas plutôt mis en face d'elle, car de cette façon il lui était plus difficile de l'observer sans être vue. Mais qu'à cela ne tienne il lui en fallait plus pour l'arrêter, elle se décala un peu du coté opposé pour se mettre en position de trois quart et ce le plus discrètement possible. De toute façon il ne semblait pas du tout lui prêté attention trop occupé avec ses toast grillés qu'il recouvrait allégrement de confiture.

La jeune fille pu alors examiner de plus prêt le jeune garçon, Zara aimait se faire une idée des gens en les observants, et l'expérience avait prouvé que sa première impression était souvent justifiée, or rien de mieux que de voir quelqu'un au saut du lit pour en savoir un peu plus sur lui. La première chose qu'elle remarqua était ses cheveux châtains qui par moment viraient même au blond, sûrement à cause du soleil, ses jolis reflets risques de disparaître rapidement pensa-t-elle en jetant un coup d'œil par la fenêtre, l'automne était arrivé particulièrement tôt cette année et le ciel était voilé. Ses cheveux donc un peu long (pour un garçon) et ébouriffés étaient encore mouillés, il doit sortir de la douche, elle sourit intérieurement face à ses propres déductions, c'est digne de Sherlock Holmes.

Quant à ses yeux, Zara avait du mal à les voir étant donné qu'il était toujours penché au dessus de son assiette pour ne pas en mettre partout. Mais à ce moment-là comme pour la contredire, une gouttelette de confiture tomba sur sa robe. Zara ne pu s'empêcher d'esquisser un sourire, il était un peu maladroit mais elle trouvait cela mignon. Ses yeux se posèrent alors sur sa robe et elle remarqua l'insigne, même si elle venait d'arriver elle avait tout de même lu des choses sur Poudlard et son fonctionnement et là aucun doute n'était permis, c'était le préfet. Cela tombait plutôt bien il pourrait lui donné quelques indications très utiles la première étant le mot de passe qu'elle ignorait encore et sans lui elle risquait de rencontrer quelques problèmes pour rejoindre son dortoir et ranger ses …

-Ah, oui, je m’en suis mis un peu partout!, dit-il avec un petit rire gêné. Désolé. Je me présente, je suis Valentin Moson, ton préfet, à Serdaigle également. Tu es?

Il lui avait adressé la parole et cela l'avait tiré de ses rêveries, elle pu alors voir ses yeux qui étaient particulièrement sombre et dans lesquels elle aperçu des reflets verts, pas mal pensa-t-elle. Elle ne pu s'empêcher de sourire une nouvelle fois en entendant son rire gêné, mais elle s'en voulait un peu qu'il l'ai vu l'observer. Ainsi il s'appelait Valentin, cela lui allait plutôt bien comme prénom.

- Moi c'est Zara Edwards, je viens tout juste d'arriver et je dois avouer que je suis encore un peu perdue… Mais je suppose que c'est normal.

Depuis qu'elle avait vu Valentin trop occupée à l'observé pour se faire un idée elle en avait presque oublier sa faim et n'avait encore rien avalé, mais malheureusement son estomac la rappela à l'ordre et commença à gargouiller, gargouillement qu'elle espéré avoir réussi à couvrir en faignant une quinte de toux. Elle regarda autour d'elle tout semblait tellement délicieux, elle attrapa au vol un bol qu'elle rempli largement de céréales aux fruits le tout aspergé de lait, se servit un grand verre de jus d'orange qu'elle bu d'une seule traite tout d'attraper sa cuillère qu'elle plongea avidement dans ses céréales et porta à sa bouche. Soudain elle réalisa qu'elle avait du ressemblé aux yeux du pauvre Valentin à un ogre affamé qui n'avait pas mangé depuis des jours.

- Je suis désolée, dit elle en retirant la cuillère en argent de sa bouche, mais je n'ai pas mangé depuis hier midi et sincèrement je n'en peux plus, je te rassures je ne suis pas toujours aussi vorace, elle illustra son propos en attrapant un croissant dans la corbeille en osier. Et le fait que tout soit tellement appétissant n'arrange rien, c'est toujours comme ça ou particulièrement copieux à cause de la rentrée ? Elle chercha des yeux un pot de confiture de préférence aux fruits rouges, or celle de Valentin vu sa couleur semblait correspondre aux critères. Dis est-ce que tu pourrais me passer la confiture à côté de toi, à moins que tu en es encore besoin… pour décorer ton insigne peut-être. Elle avait dis cela d'un ton léger, presque innocent et en souriant gentiment sans une once de moquerie ou de méchanceté mais elle le regretta tout de même après tout ils se connaissait à peine et déjà elle lui posait milles questions sans lui laisser le temps de répondre et se permettait de le taquiner comme s'ils étaient amis.

Elle se demandait qu'elle impressions elle avait du lui faire, sûrement pas très bonne, elle était non seulement une ogresse affamé mais aussi une folle trop familière. Franchement elle aurait pu faire mieux en particulier en face du préfet de sa maison. Et puis tout cela ne lui ressemblait même pas, en temps normal c'était une personne à l'appétit normale, parfaitement saine d'esprit… enfin peut-être pas, mais pas complètement délurée quoi qu'il en soit. Par contre elle reconnaissait bien sa manie de parler un peu trop, et trop vite surtout lorsqu'elle était un peu mal à l'aise, et c'était cas, ce que il faut en convenir elle cachait plutôt bien, mais elle était un peu comment dire, impressionnée par son rôle de préfet et par Valentin lui-même.

[Voilà, euh question inspiration c'est pas vraiment ça mais on fait ce qu'on peut. Et je te préviens tout de suite, je sais pas trop quand je pourrais te répondre parce que je pars en vacances pendant une semaine]

[Voila.... toujours aussi nul !! Pas aussi bien que tes RPs en tout cas, dont la taille m'impressionne toujours!]

La Grande Salle s’était rempli subitement, d’un coup, comme si tout le monde s’était réveillé au même moment. Ce qui devait être le cas, car tout le monde mettait son réveil à peu près à la même heure, pour les cours qui commençaient tous à huit heures. Ainsi, chaque élève avait été réveillé par la sonnerie stridente de son réveil, chaque élève avait mis plus ou moins de temps pour se lever, pour s’habiller, pour faire sa toilette, et pour descendre dans la Grande Salle. Maintenant, ils étaient presque tous là, à manger le petit-déjeuner comme si il n’avait pas vu de nourriture depuis trois jours. Zara faisait partie de ses personnes là… Et c’était compréhensible. A côté des oeux brouillés dorés se trouvaient des dizaines de tartelettes à la framboise ou à la mûre. Plus loin, on voyait de grands cake, des pichets de lait, des plaques de chocolats, des baguettes de pains encore chaude, des toast grillés, des croissants, une corbeille rempli de fruit et une multitude de pot de confiture. Problème: où était le miel? Valentin avait une de ses envies pressantes, venant comme ça, une envie de manger un croissant au miel. Là, caché derrière le pichet de jus de fruit et le pichet de lait chaud, se trouvait un pot de miel.
Tout en tartinant son croissant précautionneusement, il entreprit de répondre à cette fameuse Zara, cette nouvelle. Ainsi elle était perdue. C’est drôle la vie…. Valentin était exactement dans cette même situation, sauf que c’était à Lys qu’il demandait conseil, et que c’était plus loin sur la table des Serdaigle.

-C’est tout à fait normal, rassure toi! Ça prouve que tu es normalement constitué, lui dit-il avec un sourire. Si t’as des questions, n’hésites pas! Je sers à ça moi, je suis là pour ça! De toute façon, ça ira très vite tu verras, tu vas t’y faire! Il y a juste à faire se faire ses repères dans le château et puis après ça va… T’as bien repéré où était notre Salle Commune?

Roooh! Il ne pouvait donc pas tenir deux minutes sans se salir? C’est vrai ça à la fin! Intenable ce Valentin! Il chercha dans son sac de cours sa baguette. Après avoir fouillé de fond en comble, il réalisa qu’elle était sur la table… couverte de confiture de framboises… Youki! Il l’attrapa, l’essuya avec une serviette et…

-Récurvite!

Les gouttes de miel tombées sur son uniforme et son insigne disparurent, laissant le tout propre comme un sou neuf! Il regarda Zara avec un sourire, pensant qu’elle serait époustouflée par son sort. Elle ne semblait même pas l’avoir remarqué. Non, elle était en train de…manger… ou plutôt se baffer. En effet, elle mangeait son bol à grandes cuillerées rapides, faisait un bruit incroyable et… Non, bon, comme d’habitude, Valentin exagérait, mais elle mangeait tout de même comme si elle n’avait jamais pris de petit déjeuner de sa vie. Quoique, Valentin n’était toujours pas rassasié. Il prit une chocolatine et mordit dedans à pleine dent. La bouche pleine, il répondit à Zara tout en lui passant le pot de confiture.

-Tiens! ,dit il en souriant, après la plaisanterie de la jeune fille sur son compte. Et sois pas désolée, c’est normal, c’est tes premiers jours ici! Bon la c’est la rentrée, donc c’est que des bonnes choses à volonté, mais après en fait il faut être en avance! Parce que y a quelques bons trucs, mais c’est au début. Sinon il te reste que des toast grillés froids, et c’est pas délicieux… Mais t’as plutôt l’air d’être une matinale toi!

Le courant passait bien entre ces deux jeunes. Valentin se sentait à l’aise avec elle, il était bien, chose qui était rare en compagnie de toute personne! En plus: c’était une fille… Être à l’aise avec une fille… Quel exploit! Il parlait, ne bégayait pas une seule fois, vraiment ce n’était que du bonheur! Quelques hiboux commencèrent à arriver. Petit repère pour Valentin: cela voulait dire qu’il était bientôt huit heures, et il ne voulait pas être en retard en métamorphoses! Il précisa alors, en faisant semblant qu’il se le disait à soi-même, alors que c’était pour que Zara veuille elle aussi aller en cours, ce n’est pas une Serdaigle pour rien!

-Ah, il est bientôt huit heures…

Ça va, ça ne se voyait pas trop que c’était explicite. Heureusement! En voyant un hibou noir tout petit apporter un colis à un garçon de Poufsouffle, Valentin ne put s’empêcher de penser à Badimoin… Il aimerait tellement passer le voir avant d’aller en cours, cela faisait bien longtemps qu’il ne lui avait pas donné autre chose que cette nourriture dégoûtant qui est donné dans la volière! Oui, entre midi et deux, il passerait lui faire un coucou, et après, il irait rattraper son Souaffle ensorcelé! Oui, oui, Valentin aimait bien s’organiser son petit emploi du temps…

[Je me rends compte que j'ai un peu rempli avec de l'inutile mais bon tant pis! ^^ Et je reviens que mercredi...]

Décidemment elle en avait de la chance, pour sa première rencontre à Poudlard elle était drôlement bien tombée. Les paroles de Valentin l'avait rassurés, elle était normale, enfin en tout cas c'est ce qu'il pensait en voilà une bonne nouvelle au moins il ne la prenait pas (encore) pour une dégénérée, c'est déjà ça. Même si elle doutait que "normalement constituée" soit vraiment un compliment après tout Zara n'était pas du genre à vouloir rentrer à tout prix dans la normalité, elle était ce qu'elle était point et si cela ne convenait pas aux autres et bien cela ne changeait strictement rien, mais après tout commencer par la trouver "normalement constitué" c'est toujours un bon début, il découvrira sans doute (du moins elle l'espérait) plus tard qu'en réalité elle était hors dans les bons comme dans les mauvais sens du terme.

En tout cas Zara ne pu s'empêcher de constater que Valentin jouait très bien son rôle de préfet, il était particulièrement accueillant et avait réussi à la mettre à l'aise (ce qui en soit était un exploit). Mais elle réalisa aussi qu'elle était complètement perdue, oui évidemment d'après ce qu'elle avait lu elle savait que la salle commune des Serdaigles se trouvait dans une tour, mais laquelle après tout Poudlard était un château et il ne devait certainement pas manquer de tours. Et puis de toute façon Zara avait un sens de l'orientation, comment dire pitoyable si ce n'est inexistant, alors elle aurait certainement besoin d'un guide. Enfin elle repenserait à ça après avoir mangé parce que à ce moment précis seul son estomac avait de l'importance

Pendant qu'elle se jetait sur sa nourriture, elle remarqua que Valentin se tacha de nouveau, décidemment il était vraiment maladroit, mais pour réprimer un petit rire elle s'obstina à garder la tête plongée dans son bol ce qui en soi lui convenait parfaitement. Elle était donc toujours en train de dévorer à grandes bouchées ses céréales quand Valentin récita une formule pour se débarrer du miel dont il s'était couvert, même si elle n'en montra rien elle fut fortement impressionnée. Pas vraiment par le sort car c'était certainement un sort de base qu'elle saurait exécuté elle aussi très vite mais surtout par le faite qu'il avait utilisé la magie là comme ça dans la vie de tous les jours. C'était une chose qu'elle n'avait jamais imaginé ou plutôt à laquelle elle n'avait jamais pensée mais la magie allait lui simplifier la vie, finit la vaisselle, le linge et le balai elle pourrait bientôt regarder les choses se faire toutes seules comme par enchantement. Evidemment elle savait qu'elle devrait pour ça attendre ses 17 ans mais après adieu les tâches ménagères et tout ce temps perdu, enfin elle devrait out m^me faire attention car à ne plus rien faire elle devrait alors sérieusement commencer à surveillé sa ligne.

Valentin lui tendit alors la confiture, et sembla prendre très bien sa plaisanterie, donc en plus d'être gentil, amicale et intelligent (c'était un Serdaigle après tout) il ajouté le sens de l'humour et la dérision à ses qualité décidemment il frisait la perfection (la maladresse n'étant pas vraiment un défaut) et le fait qu'il n'était pas désagréable à regarder ne gâchait rien.

Elle lui sourit gentiment quand une fois de plus il tentait de la rassurer en l'assurant que sa conduite grossière était elle aussi normale. Elle hocha la tête pour répondre à sa question, matinale effectivement elle l'était mais c'était un peu malgré elle, car là d'où elle venait le petit-déjeuner n'arrivait pas tout seul, il fallait le préparer et donc se lever tôt, elle ne pu s'empêcher de sourire intérieurement en pensant à son père et ses frères qui devaient en ce moment même être en train comme elle de petit-déjeuner, comment s'en sortaient-ils tout seuls, même si elle leur avait expliquer comment faire leurs cafés et chocolats chaud ainsi que leurs toast elle doutait du résultat, son père ce sera certainement battu plusieurs minutes avec la cafetière pour en sortir un jus de chaussette (si seulement cela pouvait l'inciter à en acheter une neuve) et ses frères avait sûrement toucher à tous les boutons du micro-onde avant de trouver le bon, quand aux toast et bien ils devaient certainement être grillés si ils avaient eu le courage de la faire. Se faire servir était décidément terriblement agréable.

C'est alors que les hiboux arrivèrent, Zara ne pu s'empêcher d'observer ce spectacle avec admiration, c'était tout simplement théâtrale. Elle remarqua immédiatement les cinq gros hiboux noirs qui était visiblement beaucoup plus chargés que les autres, c'était ceux de la gazette des sorciers, chacun d'entre eux se dirigea vers une des cinq tables de la grande salle, et exemplaire tomba à côté d'elle. Elle réalisa alors que la Grande Salle c'était soudainement remplie, que toutes les places étaient maintenant pratiquement occupées et la majorité des professeurs était là à présent. Elle les observa quelques instants essayant de deviner quelles matières ils enseignait, elle avait décidemment hâte d'aller en cours. Mais elle fut tirer de sa réflexion par un drôle de hiboux roux qui déposa une lettre devant son verre, intriguée elle s'empara de celle-ci le destinataire n'était pas spécifié et elle ne reconnaissait pas l'écriture. Elle était sur le point de l'ouvrir lorsque Valentin précisa l'heure plus pour lui-même qu'autre choseE elle consulta sa mondtre, les cours allaient bientôt commencer, du moins c'est ce qu'elle pensait son cœur hésitait entre l'impatience et le regret.

- Déjà huit heures ! Les cours vont donc bientôt commencer ou j'ai encore un peu de temps, je suis bien ici…

Même si elle était très enthousiaste de commencer les cours et cela se sentait certainement dans sa voix elle aurait aimer que ce moment dure un peu plus d'ailleurs elle avait de justesse retenue le "avec toi" à la fin de sa phrase. Après tout elle avait l'impression que le courant passait plutôt bien entre eux, d'habitude Zara n'était pas ce que l'on peut appeler sociable, mais là elle suivait avec plaisir ses résolutions : être elle-même et s'ouvrir aux autres et avec lui cela semblait naturel, étrangement elle sentait qu'ici elle pouvait enfin se montrer telle qu'elle est sans craindre d'être jugée.

- Mais j'y pense je n'ai toujours pas mon emploi du temps, en plus on m'a pris toutes mes affaires quand je suis arrivée ce matin et je ne sais pas où on me les a mis, certainement dans la salle commune mais je ne sais pas comment y entrer.

Elle était décidemment complètement perdue, rien à faire elle avait besoin d'aide et elle espérait secrètement que Valentin lui propose de l'accompagner pour qu'elle ne se perde pas, et après tout il était Préfet c'était son rôle. Pendant qu'elle y était avec ses questions elle se décida à lui poser celle qui lui courait dans la tête depuis plusieurs jours.

- Et pour le Quiddich, je voudrais savoir comment faire pour faire parti de l'équipe ?

Voilà, c'était dit, elle était impatiente de s'avoir si elle avait le niveau pour jouer dans l'équipe après tout elle n'avait jamais joué qu'avec son grand-père et à l'occasion des amis mais jamais avec une vrai équipe peut-être n'avait-elle pas le niveau. En tout cas Zara voulait être fixé sur ce point et vite, jouer dans l'équipe serait un tel bonheur, son grand-père serait si fier d'elle d'ailleurs si elle était accepté elle l'ajouterait en post-scriptum à la lettre… la lettre elle avait faillit l'oublier, elle ne savait pas où on avait mis Sephora non plus, enfin si elle le savait elle devait être dans la volière, mais fallait-il encore la trouver.

- Oh et Pendant que j'y suis avec mes questions tu pourrais me dire où se trouve la volière j'aimerai y faire un saut dans la journée, parce qu'à mon avis ce matin c'est un peu tard.

Et bien elle aurait de quoi s'occuper entre s'installer, ranger ses affaires, préparer tous ces cours (elle aimait que tout soit en ordre), se renseigner pour le Quiddich qui sait passer des essais peut-être et aller à la volière pour envoyer sa lettre et aussi lire celle qu'elle avait reçue et répondre s'il le fallait. La journée allait décidemment être bien remplie, elle ne risquait pas de s'ennuyer.

[et bien moi je repars Mercredi... mais j'arriverai surêment à me connecté de temps à autre, même si apparemment cet RP touche malheureusement à sa fin... ]

Valentin avait longtemps cru a une sorte de cycle de la vie . Quelque chose qui ferait que tout se reproduit plus ou moins globalement, avec d’autre personnes, d’autres contexte , mais avec les choses elles-même .
Quand il était arrivé en première année à ¨Poularde il avait vu un septième année, qui lui ressemblait en certains points . Il était à Serdaigle, il avait les mêmes cheveux que lui, il était travailleur, et plutôt sympathique . Valentin s’amusait à penser durant cette première année que lui, Valentin, serait quelqu'un d’après similaire lorsqu’il serait en septième année .
Puis il entra en deuxième année . Il se mit alors à chercher partout ou il pouvait un élève qui serait le futur Valentin . Mais il ne trouva pas, ou ne chercha pas assez …
Lorsque la troisième année arriva à Valentin, il avait mis dans un coin de sa tête cette idée de perpétuité . Et il rencontra Orphan au Chemin de Traverse

Il avait encore mal dormi . Il n’y pensait presque plus le matin, car quand il se réveillai , maintenant, la seule chose qu’il faisait , c’était prendre l’appareil posé sur sa table, aller dans la salle de bain, et écouter .

Grâce à l’arrivée du nouveau Directeur de Poudlard, des nouveaux objets Moldus étaient utilisable au sein de l’école . On pouvait même l’améliorer avec une touche de magie . Valentin avait alors acheté un magnétoscope . Un appareil qui enregistre les sons tout seul . Pas besoin de sortilège . Mais pour enregistrer les sons de toute une nuit, la chose deviendrait bien compliquée . Alors, après quelques recherche à la Bibliothèque, Valentin avait trouvé des sortilèges qui permettait à l’appareil non seulement de ne pas s’user, mais en plus de n’enregistrer que les paroles de Valentin .

Car oui Valentin parlait la nuit . Il ouvrai les yeux mêmes, et il lui est déjà arrivé de se lever . Depuis un mois, c’était soit l’un de ses camarades de chambres qui lui racontait ce qu’il avait entenud, ou vu . Des murmures incompréhensibles en général, ou des pleurs parfois . Une situation gênante que Valentin voulut a tout pris éviter . Et c’est la que le magnétoscope entre encore un jeu . L’appareil ne faisait pas qu’enregistrer les bruits de Valentin, il les aspirai . Ainsi, Les autre n’entendaient rien . Et l’on évitait alors des problèmes inutiles .

Il avait donc, encore mal dormi . Et il s’était encore dépêché pour aller à la salle bains . Et il avait encore écouté . Sauf que ce matin-ci, ce n’était ni de terribles ronflements, ni de petits rire nerveux, ni de marmonnements incompréhensible, ni de mots à la suite sans queue ni-tête . Non , ce matin-ci, c’était bien plus étrange que ça :

-Orphan a mangé tout . On l’a mangé après . Pas tout ça rend moche . C’est meilleure sauce blanche . C’est meilleure sauce blanche . Orphan a tout mangé. Aël veut pas. Orphan va être malade.

Valentin resta une seconde immobile . Puis il renvoya le son, réécouta se propres paroles, pour être sur . Mais il n’y avait pas de doute . Il avait bien dit Orphan . Et il avait bien parlé de sauce blanche, surement en référence au Kebab qu’ils avaient pris tous les deux quand ils s’étaient rencontrés au Chemin de Traverse . Pourquoi avait-il parlé de ça pendant le nuit ? Et … pourquoi avait-il tout mélangé ainsi ?


Après deux heures de botanique passés à arroser des plantes qui étaient allergiques à l’eau et deux heures de potion a essayer de reproduire à deux ingrédient près, une potion inconnu rien qu’en l’identifiant avec l’odeur le gout et les effets , après tout cela, Valentin se retrouva à la Grande Salle, devant une cuisse de poulet rôti, des pommes de terres rissolés à la poêle et un peu de mayonnaise . Il lisait un bouquin qui pesait au moins quatre kilos sur la divination. Il cherchait fébrilement a glaner des informations dans le livre sur les rêves . Il n’y croyait qu’a moitié , à la divination, tout n’était que superstition dans ce livre, et aucun fait n’était prouvé, aucun élément démontré, Valentin était exaspéré .
Puis il tomba sur le chapitre des rêves prémonitoires .



Des « on dit » des « il semblerait » . Rien de bien concret . Après être tombé sur un passage ou quelque un racontait que chaque nuit, il voyait un passage de la journée qui arrivait dans son rêve , Valentin ferma le livre exaspéré, en repensant à ses paroles. « Orphan va être malade ».
Il leva les yeux de son assiette et tomba sur Orphan assis en diagonale de lui, en train de manger … goulûment .

- je ne sais pas si Orphan était sensé répondre, au pire, Lys partira vite ! -

[ Ouai, je me grouille de répondre TwT... Ce soir ! ]



Il adorait se nourrir. Se nourrir de tout, musique, air, lecture, mais surtout… de nourriture. Et il le faisait tous les jours, trois fois par jours, sous les yeux outrés de sa famille, qui le voyait avaler des assiettes et des assiettes sans qu’il ne prenne un gramme. Les filles de sa famille – sa mère, ses adolescentes pétasses de cousines, et sa sœur, commentaient cela à chaque fois qu’il avalait une bouchée.

« Sale môme. File-moi de ta chance là !
- Mais va t’faire liposucer Eli’ !
- Abrutit.
- Je t’aime aussi. » => Résumé d’un repas de famille. Le pauvre, il n’avait que des filles presque.

Là, cependant, attablé depuis maintenant une heure, il se tournicotait le cerveau. Il n’avait pas avalé grand-chose pour l’instant, un exploit que lui fit remarquer une première année Serdaigle. Il avait pensé au ‘hasard’, en croisant ce matin Valentin, et en parlant après avec Aël. Le hasard, qui parfois fait bien les choses, et qui font que les choses tombent, comme ça, pour amener quelque chose. C’était marrant. Dans une rue de sorcier, rencontrer quelqu’un comme ça, l’obliger à parler et à aller se goinfrer d’un Kebab dégoulinant de graisse et de sauce. Et se retrouver dans la même école, dans la même maison, à une année de différence.

La nourriture était le moteur de tout. Ca, il en était sur ! S’il n’avait pas eu un estomac criant famine à tout bout de champs, ils n’auraient pas discutés, s’ils n’avaient pas discutés, ils ne seraient pas amis, CQFD. Bon, d’accord, il en avait été malade après, mais bon. Il planta sa fourchette dans son morceau de poulet et prit son couteau de l’autre main, essuyant de son cerveau ses réflexions. En avalant une bouchée, il releva les yeux. Et adressa un grand sourire pouleteux à Valentin, dont il croisât hasardement le regard, les yeux, tout ce qu’il avait déjà vu, avant de replonger dans les ruines de ce qu’était anciennement une cuisse de poulet délicatement grillée, et parsemée d’herbes aromatiques. Une fois celle-là disparue, il prit son assiette et s’approcha de Valentin. Et d’une fille, vieille et blonde. (Elle est blonde hun ?). Il s’inclina devant elle, un genou en avant, comme un chevalier devant une demoiselle et sourit de nouveau :

« Bonjour ! Moi c’est Orphan ! »

Puis il s’assit, pas trop loin de Valentin et de la fille, pas trop près pour ne pas spécialement déranger. Il avait bien remarqué qu’ils avaient commencé à discuter quand il s’approchait, mais… non. Il était curieux, et puis de toute façon, il n’avait pas beaucoup croisé Valentin depuis le bal d’Halloween, alors pas question de le laisser s’échapper.

Ca, ça doit être quelque chose de drôle à voir. Un garçon, les yeux dans le vague, perdu dans ses pensées agitées, qui se met à s’esclaffer tout seul, d’un coup, en repensant à une chose drôle – là, c’est Valentin en loup-garou tout fin – et s’étrangler avec le spaghetti qu’il était entrain d’avaler. Après avoir toussé trois fois, gémit une fois entre chaque accès de toux étranglée, lorsqu’il se décida d’accepter qu’il allait mourir étranglé par un spaghetti, celui-ci passa mystérieusement dans le bon trou pour finir au fond de son estomac déjà bien rempli. Les ¾ des regards de la table le regardaient, un peu bizarrement. Il leva les mains en signe d’excuse et se tourna du côté de Valentin, comme si de rien n’était, avec un sourire jusqu’aux oreilles :

« J’espère qu’il y a des framboisiers et des cou à la crème en dessert ! »

Il se doutait bien que la blonde & son ami ne parlait pas cuisine, qu’il serait totalement hors-sujet, mais ça… c’était bien. Elle avait l’air de vachement bonne humeur la blondinette. Un peu comme sa mère, quand elle reçoit une fleur d’un quelconque prétendant.

Il n’avait pas rêvé de Lys cette nuit . Ni les autres nuits d’ailleurs . Non il n’avait pas pensé à Lys depuis longtemps, et ne s’en portait pas plus mal . Lys était pour Valentin comme le coup de vent qui fait courber la fleur, sitôt passé, sitôt oublié . Il ne lui en voulait pas , elle était plus agêé et n’avait que faire de Valentin qui avait deux ans de moins qu’elle, et qui était bien moins intéressant . Mais , ce jour-là, à table, Valentin se sentit d’un coup bien plus intéressant .

- Valentin je suis désolée mais j'ai besoin de toi !

Tiens … Le besoin semble être quelque chose qui rapproche souvent les gens .

« Bonjour ! Moi c’est Orphan ! »

Valentin sourit en coin ; Orphan était apparu comme par magie lançant le bonjour à Lys qui semblait ne pas s’y attendre car elle avait prononcé sa phrase d’une manière si solennelle que cela semblait presque un secret défense . Mais Orphan sembla comprendre la situation et alla s’asseoir sans broncher un peu plus loin pour ne pas déranger la conversation qui allait avoir lieu entre Lys et Valentin, deux personnes qui ne s’était pas parlé depuis … longtemps .
Alors Valentin eut un sourire qui s’efforçait d’être le plus franc possible à l’attention de Lys .

-Ah … Bonjour quand même . Ben je t’écoute .

Valentin se surprit ; Il fut un temps ou il aurait mis dix secondes de plus pour prononcer ces quelques mots . Il fut un temps où il aurait rougi comme une citrouille en regardant Lyrisme Il fut un temps ou il n’aurait même pas pu la regarder dans les yeux, de peur qu’elle perce dans don regard les pensées du jeune Serdaigle .
Ce temps semblait être révolu . Valentin n’avait plus peur, honte, Valentin n’était plus timide, gêné ou quoique ce soit d’autre . Valentin assurait . Il était maître de ses émotions maintenant . Enfin … face à Lys .
Valentin prit une tranche de pain et croqua dedans à plein dents . Parfois c'était quand même bon la vie quand on grandissait .