Une rencontre renversante!

Invité 24.08.06 0:21

C’est la fin de l’après-midi et à cette heure, la plupart des élèves ont terminé de souper et Julius est l’un d’eux. Il a profité du beau temps pour aller faire un tour à l’extérieur. Ayant terminé ses devoirs à remettre pour le jour suivant, il pouvait se permettre cette petite sortie. Canne en main, gilet à manches longues aux couleurs de poufsouffle enfilé, il s’était rendu au lac et avait marché sur ses bords quelques minutes. La nature semblait la seule depuis plusieurs jour à réussir à lui rendre son sourire.

*Maman aurait été contente de me voir en ce moment…* songea t-il en remarquant qu’il était de bonne humeur.

C’est que sa faisait longtemps… Plus il y songeait, plus l’envie de rire le prenait. C’est comme s’il avait des réserves et des réserves de rire en lui. Il aurait l’air bien étrange à rire tout seul en se promenant autour du lac alors qu’il n’y avait rien de très drôle dans les environs… Comme pour distraire son cerveau, Julius se pencha et ramassa une poignée de galets. Il s’éloigna ensuite du bord et monta une minuscule colline pour se rapprocher des arbres, de un en particulier. Il laissa sa canne tomber un peu plus loin derrière lui et s’appuya de côté au tronc du chêne. Julius se mit à tirer les galets l’un après l’autre. Les premiers ne rebondirent presque pas, mais rendu au troisième, le garçon parvenait à en faire rebondir sur l’eau 3 et parfois même 4 fois. Le jeu l’amusait beaucoup et Julius en vint à vouloir se redresser, inconsciemment, et c’est ce qu’il fit, en mettant tout son poids sur sa jambe gauche. L’autre touchait parterre, sans subir aucune pression. On aurait dit qu’il pouvait se tenir sur ses jambes comme n’importe qui.

Julius lançait ses galets avec entrain, mais il s’arrêta lorsqu’il entendit un bruit de pas qui venait de derrière, qui venait des arbres. Il se retourna et chercha des yeux la personne à l’origine de ces bruits, mais ne vit rien. Julius posa sa main sur le tronc de l’arbre et s’avança tant qu’il le put en sautillant. Il avança jusqu’à ce qu’il ne touche plus l’arbre. À ce moment, il cessa d’avancer, incapable de le faire en vérité, et fronça les sourcils en avançant la tête. La chose, ou personne, se rapprochait. Julius se penchait encore plus vers l’avant. Voilà le vrai Julius, celui qui est curieux… Le problème, c’est que même en étant trop curieux ce n’est pas assuré qu’on tombe nécessairement toujours sur des trésors!

Julius voyait maintenant une silhouette. Il la suivit des yeux jusqu’à ce que…

SURPRISE! La lumière, d’un coup, éclaira le visage de la personne dont les pieds avaient martelé le sol et ainsi provoqué la curiosité de Julius. Celui-ci paya bien pour son excès de curiosité et se retrouva sur le derrière après avoir exécuté une pirouette arrière assez réussie. C’est qu’il avait fait un de ces sauts en voyant ce visage apparaître d’une fraction de seconde à l’autre!

"AH!" Avait-il crié avant de chuter.

Une fois tous ses esprits remis, Julius leva la tête vers la source de sa culbute et posa sur elle un regard hébété, l’image était encore un peu floue… Appuyé sur ses mains derrière son dos, les jambes légèrement entre-ouvertes, il secoua sa tête d’un côté à l’autre et de celle-ci tomba quelques grains de sable. Il devait avoir balayé le bord du lac un peu…

[réservé à miss Edward]

Invité 24.08.06 16:52

[Wala, wala, je viens faire ma magistrale entrée en scène… *Mais mon ego va très bieeeen*]

Lorsque que l’on décide quelque chose, on ne s’imagine jamais que quelque chose ou quelqu’un viendra vous détourner de votre but. On se dirige fièrement et sans peur vers sa cible, quand soudain un autre événement survient sans prévenir. Il y avait déjà quelques années, Amy avait décidé de faire une promesse, de la tenir et de rendre le monde meilleur. Et suivant la logique des choses, elle ne s’était imaginée que telle ou tel élément l’empêcherait d’accomplir ces tâches. Pourtant chaque jour, elle rencontrait des difficultés à tenir ses engagements : rhumes qui la bloquaient à l’infirmerie, trop plein de devoirs qui l’empêchaient de se concentrer sur autre chose ou le pire de tout... Des personnes récalcitrantes. En ce moment, le dernier de ces soucis résidait dans la personne d’Emily O’Neil. Barbie superficielle officiellement, demoiselle en détresse officieusement… Mais la vie de la jeune Edward était faite de tous ces petits tracas. Ainsi s’écoulaient ses jours d’enfant : elle avait 11 ans, des buts idéalistes et de la détermination… Comment vouliez que sa vie soit facile ?

Mais de tout ce que je vous raconte en ce moment, seule la première phrase est réellement nécessaire. En ce début de soirée, Amy avait certes pris une décision. Mais je l’estime nettement moins important que celles évoquées plus haut. En effet, elle s’était décidée à aller manger… Je dois l’avouer, ç’avait moins d’allure que l’amélioration du monde et de ses individus, mais cela devenait de plus en plus nécessaire à la fillette. Depuis la fin des cours, Amy se baladait autour du lac profitant de l’atmosphère douce et tiède qui régnait. Et puis ce fut comme toute bonne chose : elle ne vit pas le temps passer, et bientôt, le flot d’élèves sortant dehors après leur souper l’extirpa de son petit bonheur. Bientôt le brouhaha des conversations eut empli l’air, et Amy se leva. Elle avait pris sa décision : direction la Grande Salle.

Cependant, je vous l’ai annoncé plutôt : il y a toujours quelque chose pour nous distraire de notre route. Amy esquissa quelques pas vers le château. L’ombre qui l’abritait glissa peu à peu et ce furent aux rayons du soleil couchant de caresser son visage et ses boucles blondes. Et peu à peu, un phénomène bien connu se produisit : le regard de Julius sur elle se fit sentir… Vous savez ? La demoiselle eut cette vague impression qu’on l’observait, qu’on la fixait, qu’on la scrutait… Cette impression qui vous pousse à vous retourner…

La Poufsouffle fit volte-face. Devinez quand ? Juste à temps pour avoir le jeune homme basculer en arrière avec un grand « AH »… … … Silencieuse, la demoiselle demeura interloquée quelques secondes. Uh ? Qu’est-ce qui c’était passé ? Elle avait fait quelque chose ? Avait-il un problème ? La terre avait peut-être tremblé… ? Ou alors c’était la faute à ‘pas de chance’

« … Mais éventuellement… souffla la jeune fille… Ce serait pas le moment où je dois… l’aider ? »

*Voui… Mais le dîner ?*

Un sourire se dessina sur les lèvres de la jeune fille. Elle roula des yeux et secoua la tête… Il y avait vraiment des moments où ses neurones manquaient to-ta-le-ment de bon sens, hein ? Sur une échelle de un à dix, aider quelqu’un valait plus que remplir son estomac, nan ? Du moins, c’était ce qu’avait toujours pensé la petite Edward. Haussant les épaules, cette dernière se rendit près du jeune homme, sans plus réfléchir. Avec une rapidité étonnant, elle se retrouva sur les genoux, aux côtés du garçon, une main tendue vers lui.

« Uh ? Ca va ? Tu t’es pas trop fait mal ? Je peux t’aider ? Questionna la demoiselle d’une traite. »

Amy reprit son souffle. Wah, peut-être qu’elle avait un peu trop demandé d’un coup… Il y avait pas quelque chose que l’on appelait la délicatesse ? Bwah, peut-être, qu’elle s’était un peu emportée ? Mais bon, vous connaissez les risques d’une brutale reconnexion neurologique, n’est-ce pas ?

En guise d’excuse, la fillette s’empourpra et un léger sourire vint se dessiner sur son visage…

« Désolée… je suis un peu trop brusque, murmura-t-elle plus doucement… Mais… c’est que je me suis inquiétée en te voyant tombée comme ça, sans comprendre pourquoi. »

Explications bancales, mais sincères.

[Pwaaaaaaaaaah ! C’est pourriiiiiiii ! Le style est trop lourd, et ze raconte mal… En fait, j’écris maaaal ! *s’en va se pendre* Disoulée m’sieur le metteur en scène. Promis, croix de bois, croix de fer, ze me rattrape aux prochaines répliques ! ]

Invité 26.08.06 18:12

[mademoiselle, allons! un peu de confiance... personnellement, j'ai apprécié la lecture de votre continuité du Scénario. *Ah ces acteurs! Difficiles, mais on ne pourrait s'en passer!*]

Woooo ! C'était qui celle-la qui le regardait avec ses deux grosses billes bleues au milieu du visage!?! Julius eut un mouvement de recul en voyant se poser près de lui Amy Edward. Il faut l'excuser, (et la description des certainement deux très beaux yeux de Amy aussi, pardon) le garçon n'était pas parfaitement remis de sa très artistique chute. Celui-ci posa sur la petite dame près de lui un regard combinant étonnement et peur. Heureusement, en revoyant la petite colline et l’arbre, Julius se souvint qu’il était, 2 secondes plus tôt, entrain de chercher des yeux quelque chose ou plutôt, quelqu’un et même, quelqu’une apparemment. Lentement, le blondinet réorienta sa petite tête vers la blondinette et c’est à ce moment que la magie opéra. Étrange quand même comme les deux billes bleues avaient changées… Ce n’étaient plus des billes, mais de magnifiques yeux portant en eux un petit bout du ciel. La fillette qui regardait Julius apparaissait sous un œil complètement nouveau. (il ne voyait plus flou…)

Ah ! Coup de foudre quand tu nous tiens ! Julius était pris, c’était officiel. Une nouvelle victime pour Cupidon, bravo petit… L’air hébété, le jeune serdaigle regardait la petite poufsouffle avec un mélange d’admiration et d’air niais. L’amour rend fou, c’est prouvé. … Alors, en quelques sortes, Julius pouvait à présent être déclaré comme fou, car il était littéralement tombé sous le charme de miss Edward. Cette chute serait encore plus marquante que celle qu’il venait de vivre et qu’il, soit disant-passant, avait déjà oubliée. Vous comprendrez qu’un grand ménage était en ce moment même en cours d’exécution dans le cerveau de Julius. De grands yeux bleus s’installaient un peu partout, ici et là, tassant du coup bon nombre de priorités.

Combien de temps s’écoula avant que Julius, hypnotisé par son ange, n’écarte ses fines lèvres pour activer sa petite mâchoire ? Pas plus de quelques secondes, mais quelques secondes bien remplies !

"Bonjour…"

Fallait plus que ça ! Il n’avait pas comprit un seul mot de ce que Amy venait de lui dire. En tous cas, il n’avait pas perdu l’usage de la parole, voilà un point rassurant.
Le regard du garçon se posa alors sur la main que la jolie demoiselle lui tendait. Il regarda cette petite main, puis le visage de la propriétaire de la main, et puis la main de nouveau. Julius leva un bras et vint poser sa main dans celle de Amy Edward, mais n’y mit aucun poids. Une petite main toute délicate, toute douce. Il sourit, admiratif, et puis replongea son regard dans les deux océans réduits de la poufsouffle.
La deuxième réplique de Amy, il l’avait entendue.
Trop brusque !?!?! Mais c’était lui l’idiot qui s’était mit le nez où il ne fallait pas ! Julius secoua tranquillement la tête de gauche à droite en haussant les sourcils.

"Je sais pas ce qui m’a prit, c’était idiot…et puis j’ai perdu pied." Déclara t-il en prenant des teintes rosées à son tour.

Fuyant le regard de la jeune fille, il ajouta d’une petite voix :

"Je perds souvent pied…"

Du coup, Julius sortit de la bulle qui l’avait isolé dans un petit monde ne comprenant que lui et Amy et il sépara doucement sa main de celle de la jeune fille, se sentant tout à coup mal à l’aise.
Mais bon, c’était tout de même cocasse comme aventure non ? Julius ne put le nier et un timide sourire finit par se dessiner sur son visage.

Invité 27.08.06 0:39

Il eût été heureux de raconter que la flèche lancée par Cupidon ne rata pas notre chère et douce Amy. Qu’une nuée de papillons virevolta au creux de on ventre, que son rythme respiratoire se fit difficile et qu’elle manqua un battement cardiaque. En bref qu’elle présenta toutes les symptômes d’un simple et beau coup de foudre. De surcroît, en poursuivant avec une description de l’agréable conversation que les deux innocentes tête blondes purent partager eût été encore plus glorieux. Et j’aurais pu finalement conclure par la narration de leurs promesses d’amour mutuel et la fin de notre histoire aurait été la meilleure d’entres toutes, je cite : « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. ». Même qu’un illustre inconnu aurait assisté à toutes ces scènes et il aurait colporté la légende de cette innocente, infantile et pure par-delà la monde. Puis, un méchant et cruel écrivain à la manque et dépourvu d’imagination se serait inspiré de ces faits criant de pureté pour publier un roman intitulé ‘La pureté de l’amour : Julius et Amy’. La beauté de l’histoire toucherait tant de lecteurs, que la maison d’éditions tirerait plus d’un millier d’exemplaires de ce best-seller que le monde entier se serait par la suite arracher… Malheureusement, toute cette fabuleuse success-story s’achèverait dans des déboires judiciaires, car les indignés et outragés producteurs de séries stéréotypées américaines, traînant le piètre auteur devant les magistrats, réclameraient des droits d’auteurs exorbitants pour avoir mis en scène tout ce scénario dans un énième épisode d’une ixième saison… Avec les millions qu’ils toucheraient, ils seraient ensuite aptes à se payer une villa d’à peine 500 mètres carrés bordant les grands lacs nord-américains, côtoyant les ratons-laveurs et les trappeurs braconniers. Le méchant écrivain, plagieur de l’extrême, finirait hué par la foule et se suiciderait en se laissant couler dans béton, destiné à un parking d’un futur fast-food où l’on vendrait poulet organique et frites huileuses à tout va. Et alors que cette fabrique à obèses s’enrichirait, le respectable directeur détournerait les fonds promis à payer la dette du Tiers-monde… Mais le mieux dans cette histoire trépidante et enivrante aurait été que, envers et contre tout, Amy et Julius se seraient aimé jusqu’à la fin, jusqu’au dernier mot de la dernière réplique de la dernière scène du dernière acte de cette grotesque comédie tout droit sorti du profond délire d’une adolescente en manque de sommeil que nous ne nommerons point ici, souci d’anonymat oblige. Ils se seraient aimé jusqu’à la mort et au-delà même.

En effet, tout ce tissu d’inepties et de productions de mon intellect déficient, que vous avez fait défilé, en vous endormant derrière votre écran, eût été plus heureux que la réalité que je vous livre ici-bas. Que la cruelle réalité qui touchait nos deux chères têtes blondes de première année. Car, non : pas un papillon virevoltant, pas une respiration difficile, pas un battement de cœur raté… Même notre malheureux écrivain coulé dans le béton pouvait en arriver la même conclusion. Le coup de foudre ne s’était point abattu sur la jeune Poufsouffle.

Et alors que le regard amoureux de Julius heurtait ses billes azur et interloquées, Amy ne capta pas ce sentiment émergeant. Elle ne sentit pas le tonnerre gronder et la flèche qui la manquait. Et pas une seule seconde, la fillette ne remarqua cette atmosphère supposément électrifiant qui s’était installée.

«… Uh ? Tu veux que j’aille chercher de l’ai… recommença la demoiselle, inquiète du long temps de réaction de son condisciple. »

Un soudain ‘Bonjour’ la coupa finalement. Uh ? Bonjour ? Certes, il était en vie. Un peu sonné, apparemment… Car à dix-neuf heures trente passées, son horloge interne avait dû se dérégler. Mais bon, après tout, on ne pouvait lui en vouloir : il était tombé… Par terre. Le sourire plaqué aux lèvres de la jeune fille prit une nuance plus aimante, plus rassurante… Histoire de montrer qu’il n’avait pas à s’inquiéter.

Puis vint le temps des explications… Il avait tendance à perdre pieds ? Tendance… ce qui signifiait que les chutes étaient habituelles. Uh ? Toujours avec ses billes azur et interloquées, la demoiselle analysa son camarade, cherchant la signification de ses mots… Elle balada son regard aux alentours… Rien… Puis après un second sondage des lieux, Amy la remarqua : la canne..

Mais à ce même moment, le jeune garçon retira sa main de la sienne - d’ailleurs quand l’avait-il saisi ? Détail, détail.-. La demoiselle se retourna vivement, étonnée. Son geste avait été aussi rapide que celui d’une gamin prise sur le point de faire une bêtise… par ailleurs, c’était un peu le sentiment qu’elle éprouva sur le coup… S’arrêter sur la présence d’une canne aboutissait à déduire qu’elle avait en face d’elle un infirme… Le mot était peut-être un peu fort… Mais que pouvait-elle dire d’autres ? Boiteux, handicappé, impotent ? Non, non, aucun de ces termes n’était correct ou à connotations mélioratives.

Le regard de la jeune Edward glissa vers le jeune homme. L’air gêné, il fuyait ostensiblement son regard… Peut-être l’avait-elle vexée en courant à son secours, en jouant les bons samaritains ? Il aimait peut-être se débrouillait seul… Pensive et pleine de remords, la demoiselle se mordit la lèvre. Non, elle ne l’avait tout de même blessé ? En apparence, il ne semblait lui garder rancunes. Mais l’orgueil est une chose mystérieuse, non ? … Alors… Fallait-il faire amande honorable ? S’expliquer avec justesse ? Faire comme si de rien était ?

La vie était emplie de soucis, lorsque l’on était gentille… Secouant la tête, la Poufsouffle envoya éclater toutes les alternatives que son cerveau lui proposait et opta pour une autre solution : la conversation ?

«Hmph, tu sais, moi aussi, je tombe souvent… Je trébuche, je glisse, je perds l’équilibre… Et comme à chaque fois je me débrouille pour me faire mal, je me suis inquiétée pour toi… Un jour, j’ai fini dans le lac et enrhumée pendant une semaine… Maman dit que c’est parce que je suis imprudente. Papa parce que je suis maladroite. Et William, lui, il affirme que c’est parce que je suis adorable… Tsst, finit-elle avec un léger rire… J’ai des sérieux doutes… Pour être tout à fait honnête, je n’y crois pas.. Et après mon entrée en scène d’aujourd’hui, je suppose que tu t’accorderas à dire que c’est mes parents qui ont raison…Tsst »

Si seulement, elle savait…

Amy arriva à la fin de son discours, un nouveau sourire au lèvres. Oui, raconter sa vie. Juste assez nombriliste, souriante comme il fallait et un peu trop bavarde : c’était ça la solution de la demoiselle… Sur le coup, cela ne semblait pas une si mauvaise idée… Une fois effectuée, c’était tout simplement pitoyable… M’enfin, elle avait essayé.

Soudain, la demoiselle se redressa légèrement et saisit la main du jeune homme doucement et fermement.

« Je parle, mais je suis totalement inutile… Je vais t’aider à te relever.

Et toujours ce même sourire pour ponctuer ses phrases.

[XD Je dois avoir un réel talent pour faire des longueurs d’absurdités… j’ai fait fort, cette fois^^ ! Plus d’un quart du texte qui ne sert strictement à rien XD ! Et le must du must : je suis parvenue à placer les mots best-seller, fast-food et dette du Tiers Monde dans un seul et même post. Si ça, c‘est pas du génie, qu‘est-ce que c‘est ? XD - qui a dit ‘De la stupidité‘ ?- ]

Invité 01.09.06 21:45

L’élixir magique venait d’être bu, mais la coupe de Amy s’était renversée. Julius serait seul à porter le fardeau de l’amour qui s’était installé dans son cœur et qui l’avait du coup alourdi. Un Roméo sans Juliette, un Adam sans Ève ou encore mieux, un Tristan sans Iseult. Julius chérirait un amour sans avenir, un amour solitaire, un amour sans amour. Combien de temps ? Il ne le savait pas et ne se le demandait pas. Heureusement nous ne sommes point dans un livre et Julius ne risquait pas sa vie en s’engouffrant dans les bras de l’amour, non, il ne risquait pas la mort, comme ce valeureux Tristan. Il risquait la peine, les larmes et bon nombre d’autres douloureux sentiments, mais les pensées de Julius en ce premier moment passé avec Amy étaient concentrées sur la petite personne qui se tenait à ses côtés et la simple présence de la jeune fille le rendait heureux. Un bonheur qu’il avait ignoré jusqu’à. Un bonheur qui se mêle à l’incompréhension, mais aussi au besoin inexistant de connaître la source de cette incompréhension.

Julius était pourtant redescendu assez vite sur terre et il se concentrait pour comprendre les paroles de la poufsouffle. Elle s’était inquiétée pour lui… Les mots résonnèrent dans la tête du petit blond qui se sentit alors transporté vers les nuages.
Hey oh ! Julius ! Les lèvres de Amy s’agitent toujours et toi t’as les oreilles à « off », c’est pas le moment ! La sage petite voix de la tête du garçon avait parlé et avait été entendue. Julius comprenait de nouveau les paroles de miss Edward. Il avait comprit : maladroite, imprudente et adorable.

*Adorable…*

L’amour rend niais.

Oh oui ! Si seulement Amy savait à quel point elle avait embrouillé l’esprit de ce pauvre innocent de Julius… Oui vraiment, monsieur Renaud junior se serait noyé dans ces deux flaques d’eau qui le regardaient.
Le garçon échappa un rire à la fin du discours de la miss.

*Adorable…*

Le mot lui résonnait dans la tête. Et puis BANG ! Nouveau retour au monde des vivants. Yeux direction la main de Julius. La voilà, cette petite main d’enfant qui devenait moite sous l’étreinte des doigts de Amy.

Autre chose, j’ai des nouvelles pour toi Julius Renaud, tu es assis. Le serdaigle se vit rougir à l’offre de la part de sa sauveuse de l’aider à se lever. En effet, la canne du garçon était un peu trop éloignée, il n’arriverait pas à se rendre et encore moins à se lever. Il regarda Amy, un peu embarrassé.

"D’accord."

S’appuyant comme il le put sur sa jambe fonctionnelle et s’aidant de la force de Amy, Julius parvint à se remettre sur ses deux pieds.

"Merci…" dit-il timidement à l’adresse de Amy en souriant tout aussi discrètement.

Voilà, la canne n’était plus très loin, la maudite canne. Julius lâcha la main de Amy et sautilla jusqu’à celle-ci, il avait l’habitude. Il se pencha, s’empara de sa canne et se retourna vers la mademoiselle.
Julius en entier était de retour ! Il regarda Amy, cette fois avec un vrai sourire au visage. Il ne put s’en empêcher, car retrouver ce bout de bois, qu’il le veuille ou non, signifiait qu’il ne dépendait plus de personne et ça, sa fait du bien à l’orgueil.
Une nouvelle confiance gagnait le garçon. Une confiance qu’il avait connu auparavant et qu’il avait oublié. Il voulait plaire à Amy, il ne voulait pas qu’elle l’oublie et qu’elle s’en aille.

"Je m’appelle Julius." Déclara t-il en tendant sa main gauche à la jeune fille.

"Merci de m’avoir aidé j’étais un peu mal là…"

[je ne t'avais pas oubliée! j'ai vraiment aimé ton premier paragraphe...=) ]

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