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Estuans interius ira vehementi

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Message  Invité 05.11.06 19:09

[le titre est sans rapport, j'avais juste pas d'idées...merci le lecteur multimédia *sbaf*]



Ce jour-là, les oiseaux... ne chantaient pas, le soleil... n'était pas là (ou pas encore, un mois de mai sans soleil, c'est si rare. D'ailleurs, comme le disait siiiiiii bien le professeur Trelawney... Ah zut, j'suis pas censée la connaître encore.)

Donc ce jour-là, à une heure plutôt avancée de l'après-midi, où le temps était légèrement humide - chose étonnante pour la saison, mais peu importe: Rossana s'était empressée de mettre un pull sous sa robe de sorcière, histoire ne pas attraper froid: il fait déjà suffisamment humide dans les cachots, merci bien! Bref, la jeune Rossana avait voulu profiter de son temps libre après ses cours pour aller d'un pas certain à la bibliothèque. Elle n'avait pas lu de théâtre depuis deux jours: cela devait épouvantable pour sa santé mentale! Bientôt, elle se serait mise à devenir fort désagréable et irritable à cause de cela. Décidant donc d'y remédier, elle avait aussitôt rejoint la bibliothèque, sisi, vous savez, celle du deuxième étage, férocement gardé par la "sorcière" madame Pince. Vous voyez qui c'est tout de même, une femme au regard encore plus dangereux que le professeur McGonagall si vous faites des entorses au règlement de SA bibliothèque, et qui fond sur vous à la vitesse de l'Ankou si vous mangez dans cette pièce si préciiiiiiiieuse. Et de toute façon, Rossana se fichait pas mal de manger ou non quand elle apprenait des répliques, na.

En entrant dans la fameuse salle, elle avait d'ailleurs pu prendre en note qu'elle n'avait pas été la seule à vouloir venir ici dans son temps libre, si gracieusement "offert" dans son emploi du temps. De toute façon, il fallait bien que nos chères têtes blondes aient tout le loisir de s'entretuer de s'amuser et de s'aérer, n'est-ce pas? Soupirant légèrement, elle y entra, sans faire très attention aux groupes d'élèves qui y travaillaient: à quoi bon? Elle était venue ici chercher un livre, le genre de livre qu'elle affectionnait tant, et qui lui éviterait de s'en prendre au premier venu, tel le dragon de bibliothèque, j'ai nommé: madame Pince. Réussissant donc à atteindre le rayonnage qui traitait ces ouvrages-là, et après trois quart d'heures, parvint à en choisir un. Une pièce qui parlait d'une jeune fille voulait être un oisillon et d'un amour qu'elle ne pouvait pas avoir: tout cela avait l'air sympathique, et Rossa s'empressa de l'emprunter.

Elle commença d'ailleurs à parcourir les pages, d'un air avide qui faisait soudainement apparaître sur son visage des traits communs avec sa chère et tendre mère. Avant de s'arrêter. Elle n'avait guère envie de devoir passer par ses escaliers fous. Ils tournaient, n'en faisaient qu'à leur tête, au risque de lui donner presque le tournis. Cette fois, non, non, et non, elle refusait de devoir y passer! Poudlard était si grand, avec tant de passages secrets et de recoins, disait la rumeur. Il devait donc bien y avoir un autre moyen de descendre dans les cachots! D'abord, le sous-sol, les cachots, c'était sous le château. Ils soutenaient le château-même. Tous les chemins mènent à Rome; il devait donc sans aucune hésitation possible en avoir autant pour rejoindre la salle commune des serpentards.

Se mettant près d'un mur du couloir, elle observa les alentours avec un intérêt certain, jusqu'à ce qu'elle trouva un coin sombre, d'où semblait se trouver ce qu'il convient d'appeler: une porte. S'en approchant, elle l'ouvrit délicatement - sait-on jamais, c'était peut-être le placard à balai de Rusard hein... - elle constata alors que cela donnait sur un escalier en colimaçon, qui montait, mais qui descendait, également en toute logique - bien que la logique n'exista même pas à Poudlard, Dumbledore en restera toujours la preuve aux yeux de la jeune serpentarde qui se souvenait encore des drôles de mots que ce très vieux et ancien directeur avait lancé à la fin de son discours de bienvenue aux nouveaux élèves. De toute façon, elle ne perdrait rien à y descendre: au pire, elle connaîtra un passage de plus dans Poudlard, se rassura-t-elle intérieurement, tandis qu'elle s'y engouffra.

Et elle était bel et bien descendit, constata-t-elle, en examinant le grand hall. Sauf que, c'était un coin qu'elle ne connaissait pas, mais pas du tout! Pourquoi ne voyait-elle que des poufsouffles ou des gryffondors? Où étaient donc ses chers compatriotes, qui lui indicerait sûrement avec la gentillesse qu'avait les serpentards entre eux, la direction de leur salle commune?


*En clair, pensa-t-elle avec une certaine angoisse, je suis perdue et je ne peux pas lire mon bouquin! Demander à un gryffondor ou un poufsouffle? Certainement pas!*

Ou peut-être que si, finalement, elle serait capable de demander, même à Poufsouffle: c'était tout de même sa santé mentale qui était en jeu. Un gryffondor, en revanche, ce serait non, définitivement non: sa maison lui avait appris à les éviter, pourquoi diable changerait-elle d'avis aujourd'hui précisément? Surtout que ses derniers n'aimaient pas les serpentards, également.

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Message  Invité 05.11.06 20:27

*Garder les yeux ouverts, il faut garder les yeux ouverts…*

Plus d’une fois, Julius avait manqué de s’endormir pendant ce dernier cours de la journée. On aurait dit que ses paupières étaient accrochées à de lourds poids. Le simple exercice de garder les yeux ouverts était devenu une épreuve. Heureusement, ce cours avait finit par finir. Un léger regain d’énergie se fit sentir. Julius rangea ses livres, prit sa canne et se leva. Une fois dans le couloir, il hésita.

*Bon, je fais quoi maintenant?*

Après un court moment de réflexion, le garçon bailla et se dit qu’il serait sage de faire une petite sieste. Les pieds lourds, la tête basse, Julius était monté aux dortoirs de sa maison. Une fois là, il laissa tomber son sac parterre et, tel un arbre que l’on abat, il s’affaissa à plat ventre sur son lit. Les bras pendant d’un côté et de l’autre du matelas, les jambes allongées, le visage enfoui dans l’oreiller moelleux, Julius souriait de contentement en attendant le sommeil.
Dix minutes il attendit, vingt, trente…


"J’veux dormiiiiiir!!!"

Les poings serrés, il s’était mit à frapper le lit, tout en gardant sa face cachée dans le tissu de ce qui lui servait d’appui-tête. À bout de forces, mais surtout de patience, Julius se retourna et posa ses mains sur son torse. Il regardait le plafond et pianotait sur sa chemise. Sa faisait longtemps qu’il avait joué au piano. Il l’avait boudé après l’accident et lorsqu’il s’était rassis sur le petit banc de cuir derrière les dents de la bête, il s’était sentit mal à l’aise, intimidé par ce vieil ami qu’il avait délaissé. Il avait posé ses doigts tout doucement sur le clavier, avait plaqué un accord en mi mineur, et s’était aussitôt relevé. Sa sonnait pas comme avant. Julius s’était enfuit et s’était promis qu’il reviendrait après dîner pour réessayer. Il n’était jamais revenu. Le piano s’était empoussiéré.

Tic, tac, tic, tac, tic, tac, tic, tac… Julius comptait les secondes avec son cadran. C’était pénible, mais que faire! Des devoirs peut-être? *Beurk.* Écrire à maman? *Bof…* S’entraîner au quidditch? *Demain…* J’ai plus d’idées. *Bon, tant pis.*
Finalement, Julius se redressa et s’assit sur le bord de son lit. Il se pencha, prit sa canne et finit par enfin se lever. Retour à la case départ.

Il ne s’ennuyait jamais avant, avec les copains de l’école… Les jeux et les idées de mauvais coups ne manquaient jamais. Un soupir, un regard empreint de nostalgie vers la fenêtre et, au bout d’un petit moment, un retour à la réalité. Julius descendit les escaliers de la tour des Serdaigles et aboutit…quelque part. Bon, c’était un début.
Les élèves marchaient tranquillement dans les couloirs quasiment vides à cette heure. Apparemment, plusieurs avaient trouvé quelque chose à faire, contrairement à Julius ici présent. Il pourrait toujours aller voir à la Grande Salle s’il ne pourrait pas embarrasser quelqu’un de sa présence. Un haussement d’épaules, un
: *Pourquoi pas.* Et le voilà en route pour sa destination.
Seulement, un événement jusqu’à lors totalement inattendu survint sur le chemin que Julius s’était mentalement imposé. Devant lui à quelques mètre ne découvrit-il pas, en tournant un coin, une personne.


*Cette silhouette…*

Il la connaissait très bien, même si elle avait un peu changée. Julius se gonfla le torse et prit une grosse voix. La jeune fille lui faisait dos, s’était parfait. De la voix la plus grasse qu’il arrivait à faire, il lança :

"HEY! QU’EST-CE QUE TU FOUS LÀ PETITE!"

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Message  Invité 06.11.06 20:12

Elle s'immobilisa, et regarda rapidement autour d'elle. C'était à elle qu'on parlait? A elle, qu'on osait s'adresser ainsi? Et puis quoi encore! Elle qui avait en horreur tout ce qui n'était ni poli ni respectueux, surtout venant d'inconnus, ou autres bestioles d'élèves, elle ne laisserait certainement pas passer cela. Les sourcils froncés, elle se retourna donc, pour faire face à l'homme qui venait de l'interpeller, prête à lui montrer toute la froideur et la méprise dont elle était capable... Avant d'ouvrir un peu plus les yeux, la bouche formant presque un "o" de surprise. Julius! Que faisait-il ici? Et dire qu'elle était à deux doigts d'en faire un être particulièrement indésirable.

"Ju... Julius!"

S'exclama-t-elle enfin, le visage souriant, presque rieur. Après tout, elle ne pensait pas vraiment le revoir. Ils avaient été à la même école primaire, certes, et la mère de Rossana avait été une fidèle cliente de la mère de ce dernier... Mais comme elle ne s'était jamais intéressé au "monde" de sa mère, avant et après sa lettre, elle ne s'était pas soupconné de le revoir ici. Et pourtant, ils en avaient partagés des jeux! Comme quoi, l'enfance est réellement une période très insouciante. Mais elle fut ravie de la présence d'un ami ici. Il pourrait même l'aider, peut-être. Non non, avant, elle voulait lui parler. Il n'était pas méchant, c'était une vieille connaissance, un ami d'enfance, presque, le seul visage très familier dans ces couloirs. Et puis, ce n'était ni un gryffondor, ni un poufsouffle. Les serpentards n'avaient aucuns soucis avec les serdaigles, après tout. Donc personne ne serait choqué de la voir parler à un "non-serpentard", puisqu'il restait un "érudit".

"Je suis assez contente de te revoir! Mais tu m'as fait peur, je pensais avoir affaire à quelqu'un d'autre. D'ailleurs, j 'étais perdue. Je n'arrive pas encore à me faire à tous ses escaliers... Et je n'aime pas beaucoup les escaliers fous!"

S'interrompant enfin, elle arqua un sourcil.

"Mais... Qu'est-ce que tu fais par ici, à propos? Bien que je suis ravie de te voir, ne te méprend pas."

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Message  Invité 07.11.06 5:19

Julius devait se mordre la lèvre pour ne pas éclater de rire et gâcher la surprise. C’est qu’elle pouvait avoir un sale caractère cette chère Rossana! Ce n’est pas sans raisons que le garçon avait choisit ce genre d’accueil. Le simple fait de revoir sa compagne de classe l’avait ramené à une époque où la farce et le jeu étaient toujours à l’honneur, ou presque! Heureuse enfance qu’avait été celle de Julius!

Du début du primaire à la cinquième année, le Serdaigle avait côtoyé la Serpentard. Julius avait presque oublié, en voyant Rossana, qu’il avait quitté l’école primaire avant eux, ses amis, et qu’il avait passé un an à faire l’école à la maison avec sa mère. À l’école on avait demandé de dire que Julius avait eut un accident et qu’il allait terminer le primaire chez lui, tout simplement. Le téléphone avait sonné chez les Renaud, mais chaque fois, Julius n’était soit pas là, soit couché, soit dans la douche etc. Les raisons pour éviter de parler avec ses collègues de classe étaient nombreuses. Il avait donc perdu tout contact avec l’école et de revoir Rossana ici faisait naître en lui une étrange sensation, une grande joie mêlée, à présent, à un certain malaise.
Tout de même, Julius ne put retenir plus longtemps son sourire et s’approcha de l’Italienne de sa démarche boiteuse.


"Sa faisait longtemps!"

Elle avait un peu vieillit et puis ils étaient des grands maintenant, plus des petits du primaire! Une certaine innocence semblait s’être effacée avec le temps, mais cela ne changeait rien à l’affection que Julius avait jadis porté, et portait toujours, à miss Farazzi.

"Désolé de t’avoir fait peur, mais je pouvais pas m’en empêcher, l’occasion était trop parfaite!"

Julius rit à la mention des escaliers.

*J’les aime pas trop non plus ceux-là…*

En plus d’être fous, ces escaliers étaient atrocement hauts et longs à gravir. Combien de fois Julius s’était fait prendre et avait dut allonger son itinéraire à cause des escaliers qui changeaient d’orientation beaucoup trop vite pour lui! Seulement, il y avait eu une conséquence positive à ces rallongements de chemins. Julius avait ainsi exploré par obligation le château et connaissait maintenant quelques raccourcis…

"Probablement la même chose que toi, j’étudie!" S’exclama le jeune Serdaigle en réponse à la question de son interlcutrice.

Transférant tout son poids sur sa jambe gauche, Julius leva sa canne et avec la poignée, il indiqua le badge de serpentard sur le vêtement de Rossana.


"T’as rejoint les… fortes têtes à ce que je vois! prenant un air faussement étonné, il continua sur un ton sarcastique, Je suis surpris!" Conclut-il en arborant un espiègle sourire.

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Message  Invité 07.11.06 20:31

Elle ne put s'empecher de lacher un petit gloussement, en le voyant se rapprocher, affirmant que "l'occasion était trop belle". Il n'avait donc pas changé. Ou pas autant que cela, pensa d'un coup la jeune italienne en le voyant boiter. Depuis quand Julius boitait-il? Elle ne se souvenait pas de cela... Elle se rappelait au contraire un Julius plein de vie, qui courait, grimpait.... riait.... Elle acquiesca en silence d'un hochement de tête, se demandant s'il ne le prendrait pas mal. Après tout, maintenant qu'elle le revoyait, elle se souvenait très bien de la dernière année de primaire, où il n'était plus là. Elle avait bien essayé de l'appeler, une ou deux fois, comme beaucoup peut-être. Mais personne n'avait jamais eu la moindre nouvelle, et l'insouciance enfantine leur avait peu à peu effacé de la mémoire un petit camarade. Et puis, avec sa propre famille, Rossana avait rapidement oublié, surtout avec sa mère.

Elle choisit finalement de rendre le sourire du jeune garcon, confirmant:


"Oui, ca faisait vraiment longtemps. Depuis la.... quatrième année de primaire."

Ajouta-t-elle en froncant les sourcils, comme si elle essayait de bien se rappeler. Mais l'espace d'un instant seulement. Elle n'avait pas très envie de le gêner avec cela alors qu'ils venaient de se "retrouver", même si c'était dans un des nombreux couloirs de Poudlard, et qu'elle était perdue.

Et lorsqu'il répondit à côté de la question, elle s'abstint de tout commentaire. Après tout, la question en elle-même était fort stupide et inutile. Si l'on devait savoir ce que fais et compte faire chaque élève....

Puis, elle gloussa de nouveau rire devant le sourire espiègle de ce dernier lorsqu'il remarqua la maison de cette dernière. Serpentard. Sa mère en avait été assez ravie, lui avait-il semblé, mais après tout, tant que Rossana n'était pas à Poufsouffle, peu importe. Elle voulait juste que sa fille soit et reste un objet de valeur. Rien de bien grandiose.


"Fortes têtes? Allons, tu exageres! Mais... Et toi? Je suis plutôt très étonnée. La maison des "intellos"?

Avait-elle ajouté, un sourire mutin aux lèvres, juste pour le taquiner. En réalité, elle mourrait d'envie de lui poser un tas de questions, notamment sur la disparition de ce dernier durant sa scolarité. Mais elle se dit que non seulement, ce n'était pas vraiment le moment, et qu'en plus, il n'avait peut-être pas très envie d'en parler, après tout.

"Dis-moi... Tu aimes bien les cours ici?"

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Message  Invité 09.11.06 5:15

Rossana n’était pas dupe, c’était évident qu’elle avait remarqué le léger changement dans la démarche de Julius, d’autant plus qu’il avec cette canne pour le soutenir. S’il avait été auparavant quelqu’un de tranquille, de sérieux, quelqu’un qui ne pratiquait pas de sports, peut-être Julius aurait-il éprouvé moins de malaise avec cette légère métamorphose qu’avait subit son image. La surprise des gens de le voir se déplacer lentement, d’être celui qui suit plutôt que celui qui cour à l’avant était flagrante, même si ceux-ci tentaient de le cacher.

Apparemment, Rossana avait décidé d’éviter le sujet, comme la majorité des personnes qu’il rencontrait. À vrai dire, le garçon en ressenti d’abord un certain soulagement, puisqu’il n’avait aucune envie de raconter son petit accident et de risquer qu’on lui réponde quelque chose comme : Pauvre toi. Cette pitié dont il dit n’avoir aucunement besoin, il la hait.

Depuis la quatrième année du primaire… Le primaire, c’était un autre monde. Un monde qu’il avait quitté depuis quelques années seulement, mais qui lui semblait bien éloigné et tellement différent d’ici. Julius acquiesça à la précision de Rossana, l’air un peu rêveur.
Il acquiesça, mais au fond de lui-même n’aurait-il pas espéré, peut-être, que Rossana lui demande pourquoi il avait été absent aussi longtemps? Pourquoi il marchait avec une canne? Pourquoi il n’avait donné aucune nouvelle? Il n’en avait jamais véritablement parlé, de son accident. Du moins, pas avec quelqu’un d’autre que sa mère, et puis on ne dit pas les mêmes choses à une mère qu’à un ami… L’ami en question avait été un élément manquant dans le processus de guérison de Julius, mais il avait provoqué son malheur en s’isolant volontairement dans la solitude.

Mais Julius retrouva rapidement le sourire. Voir rire Rossana l’amusait. Sa faisait longtemps qu’il avait été avec ses anciens amis, ses premiers amis. D’accord, il n’y avait que la jeune Italienne, mais tout de même, cela était suffisant pour ramener Julius en des temps qui l’avaient rendu heureux.


"Oh! Mais tu serais surprise de constater à quel point je sais bien me servir de mon immense cerveau!" Répondit-il en se donnant de faux airs prétentieux.

"Y’a pas que pour les mauvais coups, que sa sert!"

Et puis il faut dire qu’étudier un an à la maison, pouvoir poser les questions que l’on veut quand on le veut, c’est utile. Il avait passé des mois entiers à devoir demeurer assis et à n’avoir rien d’autre à faire que de lire, écouter de la musique, regarder la télévision ou étudier. Le brillant enfant qu’était Julius était devenu un brillant élève!

"Sa dépend lesquels, commença t-il à propos des cours, mais je trouve la plupart plutôt biens. C’est cool de pouvoir se servir d’une baguette magique!"

"Toi, les cours, ça va?"

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