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Quand la pourriture s'y mêle... [réservé]

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Quand la pourriture s'y mêle... [réservé] Empty Quand la pourriture s'y mêle... [réservé]

Message  Invité 24.06.06 15:58

[Réservé à Amy Edward ^^]

Et elle marchait, et elle errait, et elle cherchait… désespérément. La jeune Serpentard n’avait toujours pas remarqué un seul beau garçon susceptible d’être le prochain compagnon de la belle blonde qui, il fallait l’avouer, se sentait de plus en plus seule. Certes, elle avait trouvé quelques dindes avec qui traîner, histoire de ne pas être seule dans les couloirs et afin de faire accroître sa réputation. Mais les dindes en question étaient trop banales et surtout trop stupides. Arrivant aux épaules de l’adolescente aux yeux azurs, a peine jolies, un QI atteignant les 5 maximum et un rire des plus exaspérant retentissent à chaque remarques de la part d’une des dindes, la Serpentard en avait vraiment marre.

Oui, Emily en avait marre de tout et de tout le monde. Tous les élèves étaient stupides, moches, ignorants, sans intérêts, pas drôles… Elle en avait marre, marre, marre, MARRE ! Personne ne faisait attention à elle, elle n’était pas connue, elle n’avait pas de petit copain… Elle était sûrement la fille la plus malheureuse en cet instant. Oui, Emily n’en avait que faire des handicapés et autres maladie et problème si superficiel. Tout le monde était à leur service, tout le monde les aimait, alors de quoi se plaignait-il ?

En ce jour ensoleillé, Emily pensa préférable de sortir dehors, histoire de respirer l’air frais de l’herbe tout aussi fraîche qu’émanait le parc de Poudlard, et ainsi d’éviter toute personne capable de la faire éclater. Il serait mauvais pour elle de s’exciter contre le premier inconnu venant l’aborder, mettant ainsi la honte à la pauvre victime qui n’aurait rien demandé… Mais surtout à elle-même.

La cher Miss O’Neill parcourut en vitesse les nombreux couloirs et escaliers du château, empruntant à l’occasion les quelques passages secrets qu’elle connaissait. Mais c’est en regardant par les fenêtres du hall d’entrée qu’elle s’aperçut avec très, très mauvaise humeur que le temps était tout aussi pourri que tous les élèves de ce maudit Poudlard, et que son humeur en cet instant.

Tête de mule jusqu’au bout, Emily resserra sa cape autour d’elle, et sortit tout de même dans le parc qui n’était plus qu’une mare de bout. Pataugeant parmi les flaques d’eau marron, salissant un peu plus ses chaussures, sa cape et son uniforme vert et moche, la beauté tentait désespérément de retenir les larmes de rage qui coulaient sur ses joues roses.

Oui oui, on ne rêvait pas, Emily O’Neill était bien en train de nous faire une belle crise de larme, étant totalement prise au dépourvu. Son maquillage aujourd’hui assez abondant coulait avec les magnifiques larmes de la gamine, la rendant pourtant toujours plus belle. Voilà, il fallait qu’en plus, elle soit belle même en pleurant. Rah, ce qu’elle en avait marre. Journée pourrie, pourrie, pourrie.

Attention, chien méchant, ne pas approcher…


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Message  Invité 24.06.06 18:23

[Une chose, une seule : Ma mini poulette d'andouilletteeeeeeeuh !]

Quand le chat n'était pas là, les souris dansaient, n'est-ce pas ? Vrai ou pas, ce proverbe illustrait parfaitement la situation dans laquelle se trouvait Amy à cet instant-là.

Sous la pluie, le nez au ciel, les pieds dans la gadoue, la jeune fille agissait telle une gosse de quatre ans qui va s'amuser dans la boue. Et ma foi, cela ne la dérangeait pas le moins du monde. Son rire cristallin s'élevant dans l'atmosphère grise du parc, la jeune fille était plus que radieuse. Ses zygomatiques étaient fixées en une expression inépuisablement joyeuse, ses dents étincelaient dans un sourire. En bref, tout en la demoiselle démontrait une euphorie des plus totale. Et quiconque aurait aperçu la Poufsouffle aussi gaie n'aurait pu deviner la raison de son état.

Pourtant, celle-ci était simplissime : il pleuvait ! Oui, oui, je sais cela n'était pas un fait exceptionnel. Vous vous demandez donc pourquoi Amy trouvait cela si grandiose. Eh bien... Elle avait pu sortir ! Sortir sous la pluie, par ce temps de chien, sans cape, ni écharpe. Ce jour-là, malgré cette météo pourrie, rien n'avait entravé la liberté d'Amy. Pas une seule contrainte. La mère de la jeune fille n'avait pas été là, pour lui courir après avec un bonnet et une combinaison de ski, ni même pour l'empêcher de sortir de crainte qu'elle s'enrhume. Il n'y avait pas eu de 'Mais Amy ! n'es-tu pas folle ?', ou de 'Mais est-ce que tu réfléchis cinq secondes à ta santé ?'. La Poufsouffle n'avait même pas eu besoin de demander d'autorisation. Elle avait une le choix. Et se laissant tomber contre un arbre, Amy inspira profondément, un sourire béat prenant place sur ses traits. C'était donc cela, la liberté, l'indépendance, l'autonomie ? Si oui, alors peu de choses pouvaient rendre plus heureux. Si non... Eh baaaaah, qu'est-ce que l'on en avait faire ? C'était drôle de jouer dans la boue, non ? XD !

Mesdames et messieurs, ladies and gentlemen, Herrn und Frauen, vous l'aurez compris la condition dans laquelle se laissait aller Amy n'avait rien à voir avec les souffrances à travers lesquelles Miss O'Neill devait survivre. Et selon la logique des choses, les chemins de nos deux antagonistes n'auraient pas dû se croiser ce jour-ci. Amy aurait pu demeurer sous son arbre et dans sa boue, et Emily aurait continué à se débattre avec ses flaques et son maquillage. La vie se serait donc écoulée, parfaitement dans le meilleur des mondes. Mais voilà...

Amy s'adossa un peu plus confortablement au chêne qui se trouvait derrière elle. Ses yeux bleus balayèrent le parc, et cette vision de terre gorgée d'eau et tout sallissante suffit à lui arracher un nouveau sourire. Une chose était sûre, ç'aurait pas été à la maison, qu'elle aurait pu faire cela. La jeune fille émit à nouveau un léger rire. Tout était si bien... Mais il fallut que le vent se lève et se mette à souffler. Amy fut d'abord parcourue par un vague frisson, et finalement, elle fut prise d'une quinte de toux... Et m...

Il faisait froid. Et la demoiselle était trempée. Et la demoiselle n'avait pas de cape. Et la demoiselle allait tomber malade si elle ne rentrait pas. Une moue contrariée, la mort dans l'âme, Amy poussa un soupir. Et voilà !

"Hmph, souffla-t-elle avec un sourire contrit... même de loin elle a raison."

Il était évident que si elle restait là, elle allait tomber malade. Et alors, ce serait laport ouverte aux nez bouchés, aux tremblements, à la fièvres, aux migraines, à la toux.

"Pfffff, mais je veux rester ici... Je veux m'amuser, lâcha-t-elle en levant les yeux au ciel."

C'était si occasionel, un tel état de joie, comme ça ! Elle n'allait comme quand même pas laisser filer un moment pareil ! Les conditions étaient idéales ! Un temps de chien, sa propre bonne humeur... Tsst... Pas question de retrouner sagement à l'intérieur. Car, où était la liberté dans tout ça, hein ?

Mais malgré ses résolutions, le vent continua de déferler sur le parc. Le climat se refroidissait même... Alors, Amy trouva un compromis. Elle remontait en haut pour prendre une cape et s'habiller chaudement. Mais après, elle redescendait ! Voilà qui était une idée brillante !

Et elle pouvait redescendre.Secouant la tête, la jeune fille se leva. Elle fit quelques pas, toussotant plus ou moins fort. Ses pieds pleins de boue la guidèrent, et Amy avança tant bien que mal dans le vent et la toux. Et encore une fois, on aurait pu imaginé que la jeune fille atteindrait Poudlard. Elle n'aurait donc pas rencontré Emily. Et encore une fois, la vie aurait paisiblement. Mais c'était sans compter, ladite Emily. Tremblotant sur place, Amy leva les yeux. N'étant pas encore aveugle, elle remarqua immédiatement sa condisciple. Et un détail ne lui échappa pas : l'autre demoiselle plurait. Et pas de tristesse, mais de rage.

A partir de cela, la Poufsouffle avait deux alternatives. Soit elle s'arrêtait, telle une sainte, pour aider et prêter une épaule réconfortante à l'autre jeune fille. De ce fait, elle attraperait sûrement la crève et n'aurait pas le temps de redescendre au parc. Ou alors, elle ne prêtait pas attention à la jeune Serpentard, et elle suivait son plan pour pouvoir venir s'amuser dans la gadoue.

Le choix était dur à faire. Dilemme cruel. Car d'un côté, elle avait très envie de faire joujou dans la boue, comme une grande gamine qu'elle était. Mais il y avait cette promesse. La promesse à William. Le regard d'Amy se perdit dans le vide quelques secondes, sa toux stoppant sur le coup.... Adoucir le monde... Cela n'impliquait-il pas de tendre la main aux autres ? De les aider quoiqu'il en coûte...

Amy soupira... Allons bon, elle s'amuserait plus tard. Elle dirigea son attention vers Emily qui ne semblait ne pas l'avoir remarqué. Elle était bien trop occupée à ce battre contre ce monde hostile, n'est-ce pas ? Vu les larmes de rage qui perlaient son visage, elle était sans aucun doute très en colère... Et Amy se ferait bien sûr envoyer ballader... Les risques du métier...

"Allez, un peu de courage, murmura la jeune Poufsouffle pour elle, sans grande conviction."

*William, j'espère que tu seras fier de moi quand on se reverra...*

D'un pas décidé et avec un sourire nouveau sur le visage, Amy s'approcha de sa 'victime'. Elle avait tout d'une saint qui venait vous aider quand vous alliez ma, qui ne vous en voulait jamais, qui vous tendait l'épaule pour que vous pleuriez dessus... bref... L'air qu'arborit Am au moment où elle s'pprochait de sa camarade était on ne peut plus gentil... Donc on ne peut plus insupportable, quand on était énervé...

"Ahem... Ca ne va pas ? Tu veux de l'aide ? questionna doucement Amy, avant de tousser une nouvelle fois."

Elle allait se faire jeter ? Oui, oui, sûrement... Mais je vous l'ai dit : les risques du métier^^

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Quand la pourriture s'y mêle... [réservé] Empty Re: Quand la pourriture s'y mêle... [réservé]

Message  Invité 24.06.06 23:27

Emily n’avait pas vu la jeune demoiselle qui allait bientôt l’aborder. Non, bien entendu, Emily ne remarquait pas les gens insignifiants, et encore moins lorsqu’elle pleurait, et qu’elle était plongée dans ses réflexions bidon. Mais par contre, elle avait bien entendu le cri cristallin de Miss Edward, qui était apparemment bien plus heureuse que d’autre…

Oui, elle avait bien entendu ce rire si débordant de joie et de vitalité, que ses larmes redoublèrent de force comme la pluie qui s’accentua, la pluie fouetta le beau visage de la fillette. Raaaah, il fallait que la pluie s’y mette, elle aussi ? Mais ce rire, il fallait l’avouer, Emily le trouvait bizarrement beau… Un rire apaisant et assez plaisant à entendre, mais qui avait aussi un effet destructeur sur Emily, celle-ci fermant avec force ses mains en des poings ridicules et maudissant ce monde.

Elle respira plusieurs fois, ayant finalement abandonné la lutte inutile pour retenir ses foutues larmes qui coulaient, coulaient encore et toujours. Et puis ce magnifique rire se transforma en une toux plutôt désagréable et inquiétante. Oui, pour la première fois de sa vie, Emily s’inquiétait pour la santé de quelqu’un qu’elle n’avait jamais vu et jamais connu, mais qu’elle avait seulement entendu.

Essuyant d’un revers de manche ses larmes qui furent bientôt remplacées par des nouvelles, la jeune Serpentard releva la tête à la recherche de la jeune fille qui était assez idiote pour rester dehors alors que celle-ci tombait malade. Merlin, que les Hommes étaient bêtes ! Et finalement, son regard se posa sur une gamine de son âge, d’apparence microscopique, pâle, malade, fragile et… Mignonne ? Oui, cette gamine à l’air crevée était mignonne, personne ne pouvait le nier, ni même Miss O’Neill.

Et cette cruche sur patte restait là, sans bouger alors qu’elle en train de crever sur place. Mais Bon Dieu, c’était une mise en scène ou quoi, cette journée de me**e ?! Et c’est là que des larmes de fatigue et de lassitude se mêlèrent aux larmes de rage qui roulaient encore sur les douces joues de la jeune fille. Elle en avait marre de tout, et elle ne voulait pas que cette débilité tombe gravement malade, alors qu’elle avait l’air déjà si mal en point. Et pourtant… Et pourtant, cette dernière semblait au comble du bonheur…

C’était franchement dégueulasse. Emily était belle, intelligente, en bonne santé et la voilà qui était en pleurs, et il y avait cette gamine qui avait l’air très souffrante, fatiguée, naïve, et elle, elle riait aux éclats. C’était terriblement injuste.

Mais, alors qu’Emily croyait que la petite Poufsouffle, d’après son insigne, se dirigeait enfin vers le château, la raison l’ayant ramené à la réalité, voilà qu’elle était maintenant en face de jeune beauté, totalement prise au dépourvu pour la seconde fois de la journée.

*"Ahem... Ca ne va pas ? Tu veux de l'aide ?"*


Et c’était elle qui demandait ça à Emily ? Mais elle n’avait pas de cervelle ou quoi ? Elle était vraiment aussi stupide qu’Emily le pensait ? Elle ne se rendait pas compte qu’elle risquait sa vie à parler avec cette idiote de blondasse ? N’était-ce pas plutôt à Emily de lui demande ça ? Mais qu’est-ce que c’était ce monde à la fin ?!


"Raaaaaah ! Mais t’es malade ou quoi ?! Tu tousses depuis tout à l’heure, tu crèves de froid, et tu me demandes si ça va à moi ?! Mais tu réfléchis un peu, deux minutes ?! Non je vais pas bien parce que je veux pas qu’une élève comme toi, gentille mais complètement stupide crève dans ce foutu parc ! C’est moi qui devrais m’inquiéter ! Alors, t’en fais pas pour moi, ok ?! Ma vie est merveilleuse, je vis dans le meilleur des mondes, entourée de formidables dindes !"

Et, sur ce majestueux coup de colère, Emily poussa un cri de colère à moitié étouffé avant de prendre avec plus ou moins de force la petiote et de l’amener avec force en direction du château qui était bien loin… Non, Emily n’a pas changé. Les miracles n’existent qu’à Lourdes. Mais la réflexion peut parfois prendre le dessus. Nuance…


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Quand la pourriture s'y mêle... [réservé] Empty Re: Quand la pourriture s'y mêle... [réservé]

Message  Invité 01.07.06 19:26

[Wakaaaaaaaaah, c'est nul comme post ! Disoulée, ma Chibinounetteuh !]

"Nieuuuuuuuh ?"

Amy ne put lâcher que cette seule onomatopée et être à nouveau secouée par une vague de toux. Pour quelqu'un qui n'était pas de son décodeur de miss Edward, ce 'Nieuuuuh' ne pouvait démontrer qu'un immense abrutissement et une incroyable lenteur d'esprit chez la jeune Poufsouffle. Mais si vous aviez été quelqu'un apte à décrypter notre chère demoiselle, vous auriez immédiatement compris qu'elle réfléchissait... Mais elle ne réfléchissait comme cela, vaguement, comme tout le monde, les pensées errant de neurones en neurones. Oh, non. C'était les méninges de super Amy "Je vais adoucir le monde pour William et ma promesse" qui s'étaient mises en marche. Et pas à petit régime.

La jeune fille lança un regard intrigué à Emily. De quellle catégorie de'Futurs méchants adoucis' faisait partie cette dernière ? Ceci était la question à se poser en premier. Et pour y répondre, Amy dut y laisser quelquues neurones. A premier abord, la demoiselle était tentée de classer Emily parmi les Lolitas écervelées et abandonnées de tout autres dons que la beauté. Le visage maquillé par Maybeline, la gorge parfumée par Dior et les vêtements tous droits sortis de chez Chanel, sectionn pour sorciers, la Serpentard ne manquait pas non plus d'argent. Mais fric et beauté faisaient plutôt bon ménage, non ?

Les premières idées que se faisaient Amy paraissaient donc juste. Emily ne devait être qu'une simple poupée à Papa, simplement poussée à bout par un talon aiguille coincé dans la boue.Les seules choses qu'Amy auraient à faire seraient quelques flatteries, deux-trois paroles d'encouragements et un grand sourire ébloui.

Néanmoins quelque chose clochait. Ces larmes versées par la Serpentard n'étaient pas d esimples larmes d'agacements, mais de véritables torrents de rage. Et même chez les reines de la superficialité, une chaussure anéantie par le mauvais temps ne suffisait pas à déclencher cette extrêmité, cette colère infinie... Enfin bref, cette rage.

De plus, un élément manquait au tableau. Si sa condisciple avait réellment été une de ses Barbies, Amy l'aurait vue entrourée de groupies, aux sourires hypocrites, aux manières réfléchies et fausses, aux gloussements de dindes, et aux ridicules airs de précieuses. Or, la uspposée Lolita était seule. Seule sous la pluie, avec les arbres et le

Une dernière chose achevait les doutes d'Amy. Le mépris, la supériorité, le snobisme... ? C'était passé où tout ça ? Si l'on suivait les règles du stéréotype, Emily aurait dû répondre en reniflant de façon hautaine, en regardant Amy aussi haut perchée qu'était son rang, en affichant un air dédaigneux... Mais que faisait-elle au lieu de ça ?

Elle s'énervait encore plus ! Laissant éclater sa rage, clamant la stupidité d'Amy, criant de colère et tapant du pied... Non, il n'y avait pas de doute : il y avait trop de spiritualité dans ce petit être pour que ce soit une Barbie. Et puis si on lisait vaguement entre les lignes, qu'on entendait un peu entre les mots et tout le blabla, ne percevait-on pas quelmque chose comme... de l'inquiétude ?

Amy se remémora les paroles, ou plutôt les glapissements de sa 'pauvre victime'. Mais elle n'eut que le temps de conclure qu'emily était à mi chemin entre le statut de 'Cocotte minute n'explosant que très rarement' ett celui de 'Beauté fatale', car la toux la rattrapa quelques secondes durant. Puis ce fut une nouvelle vague de vent qui vint faire frissoner notre douce et tendre Poufsouffle.

Ce fut assez pour sortir la petite de ses réflexions. Clignant des yeux, elle remarqua que, le temps de ses pensées, elle avait été tirée par sa camarade près des portes du château. Il n'y avait plus que quelques mètres qui les séparaient d'elles deux.

*Raaaaaah, faut que que je réagiiiiiiiiiiiisseuh ! William, fallait me prévenir !*

En deux temps, trois mouvements, elle se dégagea de l'emprise de l'autre demoiselle et stoppa tout net son avancée. Hey ! Elle ne voulait pas arriver à l'intérieur sans avoir accompli sa mission ! C'était trop injuste ! Elle avait uen promesse à tenir, elle ! Peu importait les soucis que la Serpentard se faisaient à son sujet ! Amy, elle, devait adoucir le monde, quoi ! Et c'était pas en se laissant abattre par le froid et la toux, qu'elle allait atteindre son buit.

Tout en chavirant d'attitude, Amy rétorqua :

"Ca vaaaaaaaaaa, chuis pas à l'agonie, non plus ! Je tousse un peu. Tu sais, c'est ce qu'on appelle un... RHUMEUUUUUUH ! Et puis, on est en Angleterre d'abord ! Il pleut tout le temps ici, et je m'y accomode très bien ! Je suis pas un bébééé Et puis, j'allais rentrer d'abord ! C'est pas comme si j'étais une irresponsable .. Et euuuuh..;"

Nan, nan, ce genre de paroles, c'était à sa mère qu'Amy les servait. Enfin, non. Elle ne lui disait rien de tout cela. mais elle le pensait quand même assez fort... C'étaiit presque comme si elle les disait, non ? Et puis, là n'était pas la question.

* Adoucir le monde, adoucir le monde... Promesse.... William...*

"Et puis, en plus, c'est moi qui me suis inquiétée la première ! Donc, j'ai raison !"

Pourquoi cet argument paraissait-il puéril ? Hein ? Ahem... Oui ? ... Parce qu'il l'était...? Naaaaaan !.. Si ?

"Puis, tu pleurais ! Quand on vit dans le meilleur des mondes, on pleure pas ! Donc c'est moi qui vis dans le meilleur des mondes, parce que je pleure paaaaaaas ! Donc, c'est moi qui dois t'aider !"

Non, non, et non ! C'était mauvais tout ça ! Beaucoup trop agressif... Elle n'allait pas rendre gentille la Serpentard, en lui criant dessus ! Pourquoi ? Parce que ladite Serpentard avait un minimum de caractère. Elle ne pouvait donc que s'emporter en retour.

Raaaaaaaah... Il fallait l'avouer... La demoiselle Edward était destabilisée. Totalement, complètement, indubitablement destabilisée. Jamais elle n'avait eu à faire avec ce type de personne. On ne pouvait lui coller aucune étiquette. Rien ne la déterminait.

Et bizarrement, sans qu'elle ne puisse s'en empêcher, Amy était profondément énervée par la demoiselle. Pourquoi voulait-elle la protéger ? Pourquoi se souciait-elle de sa santé ? Pourquoi cherchait-elle à la mettre à l'abri ? Pourquoi...? Il y avait peu de choses qui agaçaient Amy. Pourtant la seule conduite d'Emily parvenait à froisser son calme...

Raaaah... Elle avait une mission à remplir, nom de Merlin !

"Et puis si tu me laisses pas t'aider, je reste sous la pluie."

Le chantage... Mais si, Amy y arriverait. Bien sûr que si... ... ... Nan ?

*Williaaaaaaaaaam !*

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Quand la pourriture s'y mêle... [réservé] Empty Re: Quand la pourriture s'y mêle... [réservé]

Message  Invité 30.07.06 20:39

[Niaaaa, ton post il est trop bien alors arrête >.< Par contre, désolé pour le mien, il est court (mais c'est p'têt mieux, nan ?) et pis on reconnait pas Emily je sais, et puis il est pourri, mais je me rattraperais. Et désolé pour le retaaaaaaaaaaaaard. Tu peux me pendre, c'est bon XD]

Aucune réaction, aucun blocage, aucune protestation, ça aurait été trop beau. Et pourtant, Emily eut la stupidité d’y croire pendant 2 minutes. Certes la jeune malade avait émis un son, mais un bruit bien trop insignifiant pour que la belle Serpentard y prête attention. Et pourtant, elle aurait du, car ce ‘nieuh’ démontrait que la jeune Poufsouffle réfléchissait activement, et que donc, quelque chose se préparait.

Alors que les deux filles marchaient en silence, Emily pleurant toujours malgré elle, et poussant un soupir à chaque regard lancé vers ‘sa prisonnière’, celle-ci ayant apparemment beaucoup de mal a lutté contre ses quintes de toux.

Pourquoi cette fille ? Pourquoi cette inquiétude ? Pourquoi cette réaction ? Emily elle-même ne le savait pas. Elle avait pris pitié de cette fille à l’apparence maladive, alors qu’elle-même était mal en point. C’était donc ça la solidarité ? S’entraider lorsqu’on était tristes ? Sûrement… Emily n’avait jamais aider qui que ce soit, ni éprouvé un minimum de sympathie ou de pitié à l’égard de quelqu’un… Alors la solidarité…

Pourtant… Pourtant, à bien y réfléchir, il n’y avait que la Serpentard qui était malheureuse en cet instant. En effet, celle-ci se rappela le magnifique rire cristallin de la jeune demoiselle qu’elle traînait vers le château, et malgré les quintes de toux, la gamine était sans doute joyeuse. Mais alors pourquoi fallait-il qu’Emily prenne soin d’elle ? Dieu, comme si ce n’était pas déjà assez compliqué.

Sans vraiment sans rendre compte, les deux jeunes filles avait formé un blanc pensif, toutes deux plongées dans d’étranges pensée… Finalement, c’est la Poufsouffle qui mit fin à ce mystérieux silence en s’arrêtant sur place, l’air en colère, contre elle-même et… Contre Emily ? Ahem, c’était trop beau, en effet…

La jeune beauté n’essaya pas de lutter contre la petiote (de son âge, précisons ^^), préférant la laisser s’exprimer, déballer son sac. Plus celle-ci parlait, plus Emily souriait, souriait d’une étrange manière. Se moquait-elle de la Poufsouffle ? Avait-elle un brin d’amitié pour cette dernière ? Etait-elle amusée par cette réaction ? Préparait-elle un de ses sales coups bas et lâche ? Nul ne pouvait le savoir, même pas la concernée.

*Et puis si tu me laisses pas t'aider, je reste sous la pluie.*

A cette phrase, Emily poussa un de ses soupirs moqueurs, tout en passant une main dans ses longs cheveux blonds, et essuya ses dernières larmes, la rage et la tristesse étant placés un peu plus loin dans son crâne, pour finalement déclaré d’une voix mi-amusée, mi-plaintive :


"Qu’est-ce que t’es stupide, toi… Pour être franche, tu me fais presque pitié. Tu tentes vainement de faire la petite gentille, toute mignonne… Mais derrière cette image, t’es pas comme ça. Ca se voit à vue d’œil. Ca m’agace les gens comme ça. Tu tousses, t’as froid, ok ? Non, t’es pas à l’agonie, mais t’es pas bien, alors au lieu de faire la révoltée, genre ‘non c’est moi qui dois t’aider’, va au moins chercher un truc, après tu feras l’héroïne. Ca sert à rien d’essayer de se faire bien voir et aimer en se faisant passer pour quelqu’un d’autre..."

Elle marqua une pause, en baissant les yeux. Et tout d’un coup, sa gorge se noua. De nouvelles larmes apparurent aux coins de ses paupières mauves. Un immense remord vient la submerger. Comment avait-elle pu parler a une fille qui était malade et… Et gentille, franche. Cette gamine était pure, innocente, naturelle. Rien à voir avec le monde que côtoyait Emily normalement. Elle avait tellement l’habitudes des faux-culs, de ces pétasses qui faisaient semblant d’être attristée par son sort, qu’elle ne s’était pas rendue compte que la Poufsouffle ne faisait pas exprès. Elle voulait véritablement le bien d’Emily, et celle-ci… L’insultait, la rejetait alors qu’elle avait besoin d’aide, besoin d’être écoutée…

De plus, c’était elle-même qu’elle avait décrite dans ses paroles. Et même si elle se rendait compte de la pourriture qu’elle était, elle ne pouvait s’empêcher d’en être attristée… Pourquoi était-elle comme ça ? Pourquoi… Mais de toute manière, elle n’y changerait rien, elle était tout de heureuse dans ce mode de vie, non ? Alors, pourquoi ?...

Elle plongea son visage dans ses mains, laissant couler ses flots de larmes de regret. Finalement, elle releva la tête, croisa rapidement le regard de son interlocutrice, avant de détourner le regard et de déclarer, d’une voix tremblotante :


"Désolé… Excuse moi, ce n’est pas vraiment ce que je voulais dire… Enfin, c’est que je suis inquiète pour ta santé, tu es gentille, et ce serait dommage qu’une fille comme toi tombe gravement malade… Ne t’en fais pas pour moi, je… Disons que ce n’est pas mon jour, voilà tout… Pas mon jour…"

Elle esquissa un faible sourire, et décida de plonger ses yeux azurs dans ceux de la demoiselle.

"T’es sûre que tu ne veux pas rentrer, miss ? Miss-euuuh…"

Elle eut un petit rire, et continua :

"D’ailleurs comment t’appelles-tu ? Moi, c’est Emily..."

Oui Emily… Mais il manquait la suite : Emily la pétasse, Emily la fourbe, Emily la sadique, Emily la profiteuse, Emily la capricieuse, Emily la Snobe etc… Mais ça, il valait mieux le garder pour soi… Pour l’instant.

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Quand la pourriture s'y mêle... [réservé] Empty Re: Quand la pourriture s'y mêle... [réservé]

Message  Invité 02.08.06 23:40

[HJ : 'Taiiiiiiiiiiin, je voulais faire un beau post, conscis et clair. Et à la place, je ponds un roman, trois fois trop long, vachement confus et avec une fin pourrie et illogique... Taiiiiiiiin ! C'est nuuuuuul, c'est pourraveuh !]


Touché, coulé. Aïe. Sous la pluie battante, dans le froid de l'averse, la boue du parc à ses pieds, les premiers mots d'Emily avaint volés jusqu'à la fillette. Et telles la bombe chutant sur Hiroshima, ils étaient tombés sur la demoiselle. Paf. Mal, qu'est-ce que cela faisait mal. Amy n'était pas habituée. Sentir ce point dans la poitrine, cligner rapidement ses paupières sur ses yeux qui s'irritent, crisper ses mains pour ne pas serrer les poings... Et entendre... Entendre les échos de ces mots retentir dans ses méninges. Le teint pâle d'Amy vira au blême, son sourire se fana, ses yeux s'éteinrent. Ouais, c'était bien ça... Touché, coulé. Aïe.

*'Casse-toi', 'Mais t'es stupide ou quoi ?!','C'est quoi ton problème ?!', 'Tain, mais ça t'arrive de fouttre la paix aux autres', 'Merde, t'as pas une vie ailleurs ?', 'Nan, mais tu vas te la fermer, la naine'... Ils m'ont pas fait ça, eux...*


Paroles blessantes, répliques bien senties et autres jurons plus expéditifs... Voilà quelle était la litanie incessante que radotaient toutes les personnes qu'Amy avait jusque là pris pour cible. Car, il vous faut savoir que l'on adoucissait pas le monde sans y laisser des plumes. La plupart du temps, si l'on désirait métamorphoser la pire des personnes en gardien des portes de l'Ile rose et joyeuse de Casimir, on devait demeurer droite, fière et décidée dans les lambeaux de notre orgueil lacéré, avant de parvenir à un quelconque résultat. Et le promesse qu'Amy avait faite à son tendre William était une sorte de contrat qu'elle avait signé de sa plus belle écriture... Et comme tous les contrats, celui-ci comportait ses lignes en petits caractères bien règlementaires : 'Accepter sans broncher et coûte que coûte adoucir le monde'... Chacun son lot d'infortumes... Amy avait pris plus que conscience de ce fait. Dans son armure de détermination, sous un casque de candeur et derrière un sourire béat, elle était prête à tout affronter... Chose qu'elle réussissait plutôt bien en théorie. Pourtant...

*Touché, coulé. Aïe.*


Pourtant, aucun mot protestataire et obstiné n'avait franchit les lèvres de sa Poufsouffle, son innocence semblait avoir fané pour laisser pousser une aura glaciale et cinglante et son sourire, s'il subsistait encore, s'était bien caché derrière l'inexpressivité qui habita soudainement son visage.

*Touché...*


"Tu tentes vainement de faire la petite gentille, toute mignonne… Mais derrière cette image, t’es pas comme ça."... ... ... Le point sensible de la demoiselle avait été atteint. En plein dans le mille, paf, cent points d'un coup. Miss O'Neil, vous prenez de l'avance dans la partie. C'était un fait... Amy tentait... Elle tentait d'être gentille. Elle ne l'était pas. Il fallait bien une tactique pour adoucir ce putain de monde, non ? Certes, il y en avait des milliers. Pendre ses victimes par les pieds, les torturer jusqu'à ce qu'ils expient leur faute et les laisser devenir des agneaux tout doux sous la crainte... Ou alors, il y avait la méthode Hitler l'extermination de tous les êtres dits nocifs et mauvais. Sinon, Amy aurait toujours pu se la jouer à la Superman, en punissant les méchants avec ses super-pouvoirs. Mais la miss avait choisi sa propre manière... Plus morale et plus sensée, si vous voulez mon avis. Alors elle essayait d'être gentille, elle forçait les sourires de temps à autres... Elle jouait, et n'était pas. Elle en avait conscience... et savoir ses défauts et failles lorsque l'on veut rendre l'univers parfait avait un côté dérangeant... Emily avait joué sur la corde sensible.

*...coulé...*


"Ca sert à rien d’essayer de se faire bien voir et aimer en se faisant passer pour quelqu’un d’autre..." Hypocrisie... C'était clairement l'accusation qu'Emily lui portait, entre ses mots. Amy ne pouvait que plaider coupable. Oui, quand la fillette disait 'Je veux t'aider', elle ne le pensait pas vraiment. Ou du moins elle cachait le fond de sa pensée 'Je veux t'aider pour te rendre meilleur et de ce fait, j'honorerais ma promesse et reverrais William'... elle n'était pas généreuse comme elle le laissait supposer... Elle cherchait seulement à s'approcher un peu plus du seul envers qui elle était réellement honnête... Oui, fallait pas se leurrer... L'altruisme ne pouvait pas être une attitude désinteressée. Donc hypocrisie ? Coupable...

*... Aïe.*


William... Un mot, sept lettres et un miliers de questions et de regrets... Serait-il déçu s'il savait tout ça ? La repousserait-il pour tant fauter ? Cette imperfection qu'Amy introduisait dans le monde le dégoûterait-il ?

Décevoir. Être repoussée. Dégoûter... ... ... Mal, définitivement, ça faisait si mal...

Tout à coup, Emily se confondit quasiment en excuses et se comporta tel un bull dog auquel on a injecté une dose de tranquilisants... Amy écouta sans broncher, elle n'eut d'ailleurs aucune réaction immédiate. Elle cligna des yeux quand Emily eut posé sa dernière question. Une lueur avait rallumé ses grandes iris bleu...

Mais ce n'était pas la lueur habituelle. C'était un lueur de dégoût. Qu'est-ce que c'était cette gentillesse soudaine ? Cette attitude... Elle était fausse... Aussi fausse qu'Amy, sa générosité et son altruisme. Emily, l'espace d'un instant, fit comme un miroir pour la fillette. Fausse, fausse, fausse.

"Je... Je ne suis pas gentille... souffla Amy sans y réfléchir."

Vomir... Vomir était la seule chose qu'elle eut envie de faire face à cette copie éphémère de son attitude. Mais elle toussait, elle ne vomissait pas... Néanmoins, ce sentiment de répugnance qui faisait bouillir le coeur de la Poufsouffle la poussa à faire quelque chose, à réagir pour mettre fin à cette horreur... La poussa à.. :

"Ne t'excuse pas comme ça ! Ne force pas ton sourire gentil et compréhensif ! C'est moi, qui fait ça ! C'est moi, l'hypocrite ! C'est moi, qui aide les autres avec un autre but que leur putain de bonheur à la con ! C'est moi... Ne fais pas ça, pas comme moi ! N'ajoute pas plus de défauts à ce... stupide monde. C'est déjà... C'est déjà trop dur. Trop dur pour moi de le faire..."

Le ton était sec, vibrant de colère incontrôlée. Mais les traits d'Amy restaient impassibles. Elle reprit son souffle et se racla la gorge pour ne pas être coupée par une toux mal intentionnée.

"... Tu veux m'aider, hein ? Alors... Alors deviens juste... Deviens juste quelqu'un de bien... Moi, je peux pas le faire. Je peux pas, je dois mentir.. Je dois... Parce que sinon, il y aura plus personne... J'ai promis..."

La voix d'Amy dérailla. Ces mots s'enchaînèrent avec de plus en plus de confusion. Pourrie, elle était pourrie...

"Quelqu'un de bien, deviens juste quelqu'un de bien... chuchota-t-elle."

Pas une seule larme, pas un seul cri, pas un seul sanglot. Juste une pensée, un souvenir...

*William...*


Touché, coulé. Aïe.

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Message  Invité 10.08.06 14:05

[Aaaaarrrggghhh, désolée pour ce post vraiment pourri. Il est super court, il raconte rien, je fais des comparaisons bidons, on se demande ce qu’elles viennent faire ici. C’est vraiment abominable… Désolééééée… Nio, te laisse deux semaines en plus… N’en profite pas pour faire 3 pages, hé hé… XD
T’adore ma Bybyche, t’vas m’manquer… Bisooooous]


Remake type des westerns dans le nouveau monde. Deux filles face à face, les yeux assassins, avec pour armes leur bouche et les mots. Les mots qui se mélangeaient, s’entremêlaient, se bousculaient, tourbillonnaient dans leurs petites têtes.

Emily avait commencé à déferler sa haine sur la miss en face d’elle mais cette dernière avait repris le pouvoir en vomissant à son tour des flots de paroles injurieux, plus ou moins dirigés vers elle-même. C’est un tableau bien étrange. Les deux adolescentes semblaient en pleine discorde, et pourtant, les paroles qu’elles prononçaient n’étaient que pour leur propre personne.

La jeune Serpentard avait écouté sans broncher la Poufsouffle. Elle avait été surprise par cette fille qui d’apparence si fragile, cachait un secret si étrange. Tout d’abord prise au dépourvu par cette réaction, Emily reprit vite ses esprits, et revint aux commandes. Seulement, toute la machine était déréglée. Et la petite peste n’était pas douée du tout en mécanique. Elle savait simplement détruire un peu plus… Et c’est ainsi qu’elle releva la tête, en fixant dans les yeux la révolté en face d’elle, et qu’elle dit :


"Comment veux-tu que je devienne quelqu’un de gentil ? Hein ? Je suis pourrie, je suis une peste, un hypocrite, une capricieuse, une salope, une pétasse depuis que je sais marcher ! Je ne peux pas t’aider ! T’as pas compris ça ? Je suis incapable d’aider qui que ce soit ! Je n’ai pas de pitié ni d’amitié à donner. Juste mon image à protéger. Cette image que je me forge depuis que je suis gamine."

Elle marqua un temps, une pause. Les images étaient venues d’elle-même dans son crâne. Des images qu’elles ne supportaient pas. Juste elle, gamine, en train de commencer son stratagème à deux balles. Et dire que tout ça n’était à la base qu’un foutu jeu… Et voilà que maintenant, elle était la réplique même de Barbie, la copie de Paris Hilton, la reproduction parfaite de Clara Morgane…

Ses yeux n’avaient pas changés : ils étaient toujours bleu azur, ils brillaient toujours, et ils exprimaient toujours ce mélange de sentiments : haine, dégoût, tristesse, snobisme. Et des larmes coulaient toujours, plus fort peut-être, sous le poids des paroles qu’elle jetait sur son interlocutrice.


"Ne me demande pas d’être gentille. Je fait semblant de l’être à longueur de journée, alors ne me demande pas de le devenir réellement, je ne peux pas. Va plutôt voir quelqu’un d’autre, retourne chez Casimir, et laisse moi au Moulin Rouge… On n’est pas du même monde. T’es p’têt hypocrite, mais toi, ça s’arrête là. T’es pas méchante, rendre le monde gentil, même si ce n’est pas ton vœux le plus cher, c’est bien. Moi ça me fait gerbé. Tout ce que je peux te demander, c’est de rentrer, rentrer au château, parce que j’ai pas besoin de ton aide pour vivre dans ce putain de monde. Toi tu crèves de froid, moi, je crève de solitude. Chacun son truc…"

Le western était fini, les deux ennemis étaient imbattables, les armes identiques. La musique venait, les héros repartaient.
La machine se fissurait petit à petit. Emily aidait à cette destruction. Et cette destruction lui enlevait un poids à chaque coup. Mais cette machine, c’était elle-même…

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Message  Invité 25.08.06 23:20

« Je m’en tape. »

Froid. Il faisait froid sous ce silence martelé par la pluie, sous ce vent qui sifflait et sous l’honnêtement de ces mots. Jemenfoutistes à l’extrême, d’une simplicité déroutante et bien trop faciles à dire. Pourtant, ce fut bien ce que répliqua Amy. La douce et tendre Amy. Celle qui se tenait debout, tremblotante et faible dans ce temps maussade. Celle que la fragilité étranglait. Celle qui préservait un cœur aimant et compréhensif… Ce fut cette même Amy-là qui répondit de la sorte. Impassiblement, placidement et fermement.

« Je m’en tape. Faux-semblants, pourriture, différence… Tout ce que tu peux dire. J’en ai rien à carrer. »

Le ton n’était pas sec, ni agressif. Il était sans émotion, dépourvu de sentiments… Ainsi cela se passait comme ça quand on tirait un peu trop sur la corde sensible, qu’on appuyait un peu trop sur le point faible, que l‘on remuait un peu le péché caché ? Ouais… Quand on faisait un peu trop, la demoiselle devenait un peu trop sincère… Car sous ses mots se révélait une seule et même vérité. Chacune de ses syllabes, de ses sons, de ses lettres… Chacune, sans en omettre une seule. Ils exprimaient tous ce que… Ce qu’Amy avait sur le cœur.

« … Tu crois, quoi ? Que t’es obligée de te traîner un sourire d’hypocrite, un joli minois et une démarche de mannequin, de t’exhiber pour camoufler tous tes petits vices, tes petites fêlures, tes petits secrets… tu crois que c’est comme ça, et puis voilà ? »

Quelques mots… Cela avait suffit à la faire craquer. Une étincelle de doute passa furtivement par les iris de la demoiselle. Ladite étincelle portait un nom : William. Elle lui avait promis. Elle le répétait encore et inlassablement. Elle allait rendre le monde le meilleur.. Pour lui. Alors quelle était cette attitude ? Qu’est-ce qui lui prenait de tout… avouer ? Jouer carte sur table lui apporterait-il quelque chose ?

« Je fais pas ça pour toi. Ni pour les futurs garçons à qui tu pourrais briser le cœur. Ni pour ton entourage que tes coups bas doivent sûrement blesser. Ni pour le sens morale et les bons principes… Tu voudrais mariner dans tes problèmes ? Te laisser aller dans ton espèce d’hypocrisie tout bonnement dévastatrice ? Que je te laisse pourrir le monde ?… »

De l’air. Elle avait besoin d’air. Les mots montaient dans sa gorge. Ils s’y précipitaient, s’y bousculaient, s’entrechoquaient. Toute cette vérité l’assaillait, l’étranglait même. Inspirer, expirer.. C’était ce qu’il fallait faire, non ? Mais Amy commençait suffoquer pourtant. Wah… Et le sol… Il tanguait bizarrement, nan ? La jeune fille balaya la pluie d’un geste vide de sens, et un long frisson lui parcourut l’échine. Froid. Non, chaud plutôt, si l’on en croyait les joues rougies et brûlantes de la jeune Poufsfouffle. Un pas en avant, en arrière sur le côté… Sérieusement, pourquoi tout se mettait à osciller ?

 Mais j’ai promis… Alors.. Alors.. Poursuivit Amy, hésitant aléatoirement. Je vais rendre le monde meilleur… han, pas pour toi. Pas pour les autres… Pour… Hn, pour… »

Et d’un coup, d’un seul, une dernière barrière céda. A vif, à découvert, à blanc : le cœur d’Amy fut envahi, pillé… Tout simplement submergé. Et encore d’un coup, les choses coulèrent sur elle. Un peu trop de pensées, un peu trop d’émotions, un peu trop de trop. Formant un seul bataillon, une seule et même armée, ils fondirent sur la demoiselle… en une fraction de seconde, ensemble.

Trop. Tout. Trop. Tout. Trop. Tout. Trop. Tout. Trop. Tout. Trop. Tout. Tr…

Puis plus rien. Les genoux de la fillette plièrent, ses épaules se voûtèrent, ses membres se glacèrent.

Et là, agenouillée dans la boue, les mains jointes, le corps frêle... Amy Edward, onze ans, première année à Poufsouffle, idéaliste et loyale jusqu’au bout des ongles, pleura. Et, dans un flot de sanglots, de spasmes et de larmes, elle souffla :

« .. Pour William. »

[Pwah… à croire qu’aucun de mes posts avec Amy ne me conviendra un jour.. C’est bizarre la façon dont ça s’enchaîne… M’enfiiiiin… T’as vuuuuuuuuuu, chibiiiii ? T’as vu, hein, ma choerette ? T’as vuuuuuuuuuuu ? J’ai bien fait attention à pas en faire des tonnes, à pas écrire de pavés futiles et dégoulinant de superficialité, à pas poster trop loooooong ? J’ai réussi, hein ? Heiiiiiin ? … Comment ça, nan ?]

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Message  Invité 30.08.06 15:17

Plus d’insultes, plus de rage, plus de haine. Simplement… Simplement de la pitié, un élan de gentillesse pour cette petite masse frêle recroquevillée par terre, versant des flots de larmes. Oui, pour la première fois de sa vie, Emily compatit pour une personne qui lui était quasiment inconnue. Ce petit être fragile, et qui pourtant avait son âge, lui avait ouvert un horizon qui était jusqu’alors fermé à la belle blonde. Il lui restait une chance de redevenir gentille, douce, amusante, simple. Et pourtant… Non, Emily ne voulait pas être comme ça. Cette idée lui faisait tourner la tête, la rendait mal. C’était impossible, inimaginable. Mais la vue de la Poufsouffle lui fit de nouveau mal au cœur. C’était à ne plus rien comprendre…

Préférant mettre de côté toutes ces pensées superficielles, la Serpentard s’agenouilla près de la souffrante, et se contenta de lui passer un bras autour de ces maigres épaules. C’était tout ce qu’elle pouvait faire, lui donner. Se sentait-elle honteuse, mal à l’aise, triste ? Honteuse non, car les deux jeunes filles s’étaient simplement avouer leur côtés ‘obscur’ et aucune n’avait vraiment voulu offenser l’autre. Mal à l’aise, oui, parce que pour la première fois de sa vie, elle voulait véritablement réconforter cette fille qui lui avait déballé son sac. Et la tristesse montait peu à peu dans sa gorge à chaque regard posée sur la demoiselle qui sanglotait encore et encore.

Finalement, elle décida de prononcer quelques paroles. Mais que dire ? Elle ne voulait et ne comptait pas s’excuser. Lui dire qu’elle comprenait ce qu’elle ressentait n’aurait été que pur mensonge. Lui expliquer que ce n’était pas grave et que tout allait s’arranger ? Bien sûr, c’est vrai que la vie était tellement simple. Elle soupira et finit par murmurer :


"Si tu m’expliquais cet histoire de William, non ? Enfin qu’est-ce que tu veux que je te dise franchement après tout ça, hein ? Tu… Tu es la seule à savoir ce que je pense derrière cette image pourrie, alors… Alors à toi de m’expliquer tes problèmes… Je sais pas, y’a un truc qui me pousse à être différente avec toi. Ca parait con, hein ? Oui totalement stupide… D’habitude, ce genre de phrase me rend malade, et là… Rien, je me reconnais pas…"

Accroupi à côté de la malheureuse, Emily baissa doucement la tête, comme si elle avait honte de quelque chose. Mais qu’est-ce qu’elle était en train de dire, de faire ? Pourquoi était-elle comme ça ? Non, ça n’allait pas du tout du tout… Son image se fissurait, tout allait éclater, tout allait chavirer, ça allait être la fin de la belle Barbie qui plaisait aux garçons, qui illuminait les visages des dindes. A cause de… De cette fille qui lui était apparue sous un vent effroyable, prise d’une quinte de toux, tout aussi abominable. Et les voilà à genoux dans la boue, maudissant chacune leur sort.

Les larmes montaient petit à petit, sa vue se brouillait, tout était floue, les mots se bloquaient dans sa gorge, tout tanguait bizarrement. Non, non, il ne fallait pas pleurer. Pas elle aussi. Pas dans ce moment là. Elle aidait à son auto-destruction avec ces foutues larmes inutiles. Et pourquoi pleurer, hein ? Etait-elle vraiment malheureuse ?... Vraiment ?...



Oui, tout simplement oui. En cet instant, elle était triste, perdue, anéantie. Une fille pleurait à ses côtés, une fille pour laquelle elle s’était étrangement prise d’affection. Rien que cette pensée lui rouler de belles larmes sur ses jours roses. Et puis, il y avait sa situation actuelle qui la rendait malade. Alors oui, en effet elle était triste, et elle voulait pleurer, tout évacuer par des larmes qu’elle retenait sans cesse. L’image était brisée, éclatée, alors plus rien n’avait d’importance…

[Whaou, quel post fantastique, j'en reviens pas... Désoléééé, j'ai fait de mon mieux, ça fait trop cliché, trop répétitif, trop... Trop pourriiiiii... Désoléééé... T'aime Abby...]

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